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Caractérisation sédimentologique et géochimique des successions sédimentaires de Mbillah- sud-ouest Cameroun


par David DEMANOU ZANDJIO
Université de Dschang - Master 2017
  

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CHAPITRE II : TRAVAUX ANTERIEURS ET METHODOLOGIE

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Le présent chapitre est consacré aux travaux antérieurs menés dans le sous bassin de Douala, ainsi qu'à la méthodologie qui a été utilisée au cours de cette étude.

II. TRAVAUX ANTERIEURS

II.1. NOTION DE SEDIMENT : DEFINITION, CLASSIFICATION ET ORIGINE

II.1.1. Définition du mot sédiment

Le terme sédiment, du latin sedimentum, est un ensemble constitué par la réunion de particules plus ou moins grosses ou de matières précipitées ayant, séparément subi un certain transport ; c'est un dépôt meuble laissé par les eaux, le vent et les autres agents d'érosion et qui, selon son origine, peut être continentale, fluviatile, glaciaire, lacustre ou marin. On parle en général de sédiment lorsque le dépôt est récent, surtout s'il se trouve encore dans son milieu de formation et s'il est encore gorgé d'eau (Foucault et Raoult, 1995).

Les sédiments sont encore définis comme des dépôts continentaux ou marins constitués de particules qui proviennent de l'altération ou de la désagrégation des roches préexistantes et de la précipitation de matières en suspension qui transitent dans la colonne d'eau (Lesven, 2008; Ramaroson, 2008; Scordia, 2008).

Ramade (2002) quant à lui définit le sédiment comme un dépôt de matériel meuble de nature variée d'origine minéralogique ou biogénique. Les particules clastiques ou minéralogiques proviennent de roches émergées qui sont érodées par des processus d'altération physique, chimique et/ou biologique (Chamley, 2000). Les débris organiques (ou biogéniques) constituent un composant habituel des sédiments qui peut conduire à une coloration noire ou gris foncée des dépôts (Chamley, 2000).

II.1.2. Classification des sédiments meubles

Wentworth (1922) est parmi les premiers auteurs à avoir publié des travaux sur la classification des sédiments. En fonction de la taille des particules, il distingue trois groupes de sédiments qui sont : les rudites, les arénites et les lutites ou pélites (tableau 3).

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Tableau 3: Echelle de classification des sédiments (Wentworth, 1922)

La classification de Wentworth (1922), diffère de celle des géotechniciens qui définissent les sables comme étant des grains de roches ou des minéraux ayant un diamètre compris entre 0,0625 mm et 2 mm (ou 4,75 mm et 5 mm selon le système de classification utilisée).

II.1.3. Origine des sédiments

Les particules qui composent les sédiments sont plus ou moins grosses et sont constituées de composés organiques et inorganiques provenant de quatre sources distinctes (Schneider, 2001):

? Une source terrigène, signifiant que les particules proviennent de l'érosion des terres émergées. Cette source est enrichie par divers apports tels que les apports éoliens, volcaniques, glaciaires, sans oublier les apports fluviaux et/ou de ruissellement qui constituent à eux seuls l'apport cumulé le plus important. Dans le cas des sédiments marins, l'apport lié à l'érosion propre des côtes doit être pris en considération;

? Une source endogène, désignant les particules qui proviennent du bassin de sédimentation comme les débris de macrophytes (plantes aquatiques, microphytes) ou encore les fragments de coquilles des organismes;

? Une source liée à la néoformation, correspondant aux phénomènes d'altération, de

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Transferts et de précipitations qui peuvent se produire dans le bassin de sédimentation ou à l'intérieur du sédiment durant la diagenèse;

? Une source anthropique qui peut être ex situ et in situ. Dans le premier cas, elle

regroupe tous les rejets agricoles, industriels et domestiques qui se retrouvent dans les apports fluviaux. Dans le second cas, elle englobe toutes les activités humaines et industrielles portuaires (chargement de marchandise, pêche, ravitaillement en carburant, entretien du matériel de navigation). Généralement, cette dernière source est fortement contaminée, ce qui conduit à l'augmentation du taux de sédimentation.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery