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Diversité floristique des agrosystemes élaeicoles villageois dans la zone agroecologique V à  pluviométrie binomiale au Cameroun : cas de la localité de Nkong - Abog 1


par Roméo Pascal NGAH
Université de Yaoundé 1 - Master en Biologie des Organismes Végétaux  2022
  

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III.1.3.3.2. Types de diaspores dans les agrosystèmes élaéicoles en fonction de l'élagage

Le résultat d'analyse global des types de diaspores révèle une dominance des desmochores (41,6 %), suivi des Sarcochores (38,8 %), les Pogonochores (23 %), les Ballochores (20,7 %) et les Sclérochores (14,6 %).

Les AEV irrégulièrement élagués sont dominés par les Sarcochores (24,6 %), suivi des Pogonochores (20,3 %), Desmochores (19,2 %), Ballochores (12 %) et Sclérochores (5,9 %).

iii

Par contre les AEV à élagage non pratiqué sont dominés par les Desmochores (22,4 %), suivi des Sarcochores (14,2 %), Ballochores et Sclérochores (8,7 %) et Pogonochores (2,7 %).

Ballochores Desmochores Pogonochores Sarcochores Sclérochores Types de diaspores

Effectifs

40

50

30

20

10

0

Elagage irrég

45

41

37

35

26

22

16

16

11

5

Fig. 24. Types de diaspores des espèces des agrosystèmes élaeicoles de la zone d'étude.

III.1.3.3.3. Types phytogéographiques des espèces végétales des agrosystèmes élaeicoles

Les résultats d'analyse du spectre phytogéographiques montre une dominance des espèces à large distribution 53, 6 %, suivi des espèces Guinéo-congolaise (31, 7 %), les espèces cosmopolites (12, 5 %) et moins de 2 % pour les espèces de liaison (espèces Soudano-zambéziennes).

Les AEV à désherbage régulier sont dominés par les espèces pantropicales (4,9 %), suivi des espèces Centro-guinéenne (3,8 %), Ant (3,4 %), Cosmopolite (3 %), Guinéo-congolaise et Paléotropicale (2,7 %), AM (1,5 %) et At (0,7 %). Par contre les AEV à désherbage irrégulier sont dominés par les espèces Paléotropicales (6,5 %), suivi des espèces Pantropicale et Centro-guinéenne (6,2 %), Cosmopolite et Guinéo-congolaise (5,3 %), At (1,1 %), et les espèces AM (0,7 %). Les AEV à désherbage non pratiqué quant à eux sont dominés par les espèces Guinéo-congolaise (7,6 %), suivi des Paléotropicales (7 %), Pantropicales (6,2 %), Centro-guinéenne (5,7 %), Ant et Cosmopolite (5,3 et 5 %) respectivement, At (2,3 %), AM (1,5 %) et Guinéenne (0,4 %).

Effectifs

45

40

25

20

50

35

30

15

8

10 7

5

0

13

Pan Cos Pal At Ant AM GC CG G

16

16

13

14 17

Desherbage rég Désherbage irrég Désherbage NP

18

Types phytogéographiques

6

3

2

14

13

9

4

2

4

15

20

14

7

16

10

1

0

0

iii

Fig. 25. Types phytogéographiques des agrosystèmes en fonction du désherbage.

III.1.3.3.4. Types phytogéographiques des espèces végétales en fonction de l'élagage

Les AEV à élagage irrégulier sont dominés par les espèces Pantropicales (11,1 %), suivi des Centro-guinéenne (GC 10 %), Paléotropicales (Pal 9,2 %), les espèces Afronéotropicales (AnT), Cosmopolite (Cos) et Guinéo-congolaise (GC) 8,4 ; 8,3 % et 8 %) respectivement, les espèces afromalgaches (AM) et Afrotropicales (AT 2,2 et 1,8 %) respectivement.

Effectifs

29

Pan Cos Pal At Ant AM GC CG G

16

22

13

24

18

Elagage irrég Elagage NP

5

Types phytogeographiques

6

22

14

6

4

21

20

26

15

0

1

Fig. 26. Types phytogéographiques des agrosystèmes en fonction de l'élagage.

iii

III.2. Discussion

La diversité floristique des agrosystèmes élaeicoles (AEV) de la localité de Nkong-Abog 1, varie en fonction des pratiques culturales. Dans la strate inferieure des agrosystèmes étudiés, 450 espèces, appartenant à 124 genres et 54 familles ont été inventoriées dans l'ensemble des 9 agrosystèmes. Au regard des résultats obtenus dans une plantation d'arbre à Mangombé, Edéa au Cameroun par Ngueguin et al. (2010), ou seulement 46 espèces réparties dans 42 genres et 26 familles ont été recensées dans la strate inférieure. Les AEV apparaissent comme ayant une grande richesse spécifique. Cette importance richesse spécifique peut être mise à l'actif et la forte pluviométrie qui règnent dans ces localités et qui favorisent la germination des graines, adventistes et des arbres environnant les AEV, enfouis dans le sol Kouamé et al. (2017). Ces valeurs diffèrent de ceux obtenues par (Etoundi et al., 2020) à Ngoas, pour qui 68 espèces, réparties dans 62 genres et 48 familles ont été inventoriés dans trois AEV et de ceux obtenus par (Diouf et al., 2020), qui ont inventorié 204 espèces réparties en 118 genres appartenant à 35 familles dans les plantations de cotonnier au Sénégal. Le nombre de familles diffèrent d'un agrosystème à un autre, cette différence peut s'expliquer par les divers changements d'origine anthropique ou résultante du changement climatique.

De manière globale, (08) familles dominent en termes d'individus à savoir : la famille des Astéraceae (12,3 %), suivi de celle des Fabaceae (10,5 %), des Poaceae (8,3 %), des Marattiaceae (4,7 %), des Phyllanthaceae (2,7 %), des Acanthaceae, des Urticaceae et Costaceae (2,2 %). Les familles les plus diversifiées des AEV de la tranche d'âge dans l'ensemble sont celles des Fabaceae et Astéraceae (13,3 % et 12,2 %) respectivement. L'abondance des Astéraceae et des Fabaceae dans les AEV sous étudiés montre que ces agrosystèmes étaient des anciennes forêts et peuvent être propices au refuge d'espèces forestières (Marley, 2002). Aussi l'abondance des espèces de la famille des poaceae, s'expliquerait par le fait que ces espèces possèdent une très grande possibilité de repousse et sont présentes dans tous les relévés (Adamou et al ., 2011). Ces résultats se rapprochent de ceux obtenus au Sénégal par (Diouf et al., 2020), et à Ngoas par (Etoundi et al., 2020). Pour qui les AEV étudié de la même tranche d'âge sont dominés par les espèces de la famille des Astéraceae (11, 75 %) et de ceux obtenus par (Marley, 2002) pour qui les AEV sont dominés par les espèces de la famille des Fabaceae. Ces résultats mettent en évidence une dynamique évolutive des AEV vers l'état de maturité initiale qui est la forêt (White, 1983). Par contre ces résultats corroborent ceux obtenus par Ndotar (2004) et Gonmadje et al. (2011).

La strate inférieure des AEV à désherbage régulier et à élagage irrégulier, présente un coefficient de similitude de Sorensen variant entre (0, 17 et 0, 29) mettant en évidence une

iii

iii

hétérogénéité floristique entre les différentes populations. Par contre dans les AEV ou le désherbage et l'élagage sont soit irrégulier, soit non pratiqué, ce coefficient varie entre (0, 36 et 0, 6), mettant en évidence une grande homogénéité entre les différentes populations des AEV entre les différentes communautés. Ces résultats diffèrent de ceux obtenus par (Anonyme., 2018). Pour qui la valeur de l'indice de similarité de Sorensen est inférieur à 0, 4 quel que soit la tranche d'âge et de ceux obtenus par (Etoundi et al ., 2020).

Pour Dajoz (1982, cit. Sonké, 1998) un indice de Shannon élevé correspond à des conditions de milieu favorables permettant l'installation de nombreuses espèces, ces espèces étant représentées par un petit nombre d'individus. ISH a la valeur la plus élevée dans les AEV à désherbage et à élagage non pratiqué et la plus faible dans les AEV à désherbage et à élagage irrégulier. En effet, les agrosystèmes à désherbage et à élagage non pratiqué constituent des lieux de refuge pour les espèces de forêt et pourraient servir de point de départ pour la restauration de la biodiversité originale (Zapfack et al., 2002).

La strate inférieure des AEV étudiés présente une diversité faible, de façon générale très peu diversifiée (1,86 =indice de Shannon < 2,1), traduisant une diversité moyenne, (l'indice de Simpson ? 0,5), traduisant une forte diversité en espèces et constituée d'espèces dominantes, les individus étant concentrés dans très peu d'espaces et la valeur de (l'indice de Piélou < 0,5), traduisant un état transitoire, un déséquilibre et une dominance de quelques espèces. Dajoz cit. Sonké (1998). Une équitabilité faible représente une grande importance de quelques espèces dominantes.

L'analyse des paramètres structuraux révèlent que les AEV étudiés sont dominés par les phanérophytes (45,5 %), suivi des Chaméphytes (38,8 %), les Hémicryptophytes (8,43%), les Géophytes (7,32 %). Ces résultats se rapprochent de ceux obtenus dans les AEV de Ngwei, par (Anonyme., 2018). Pour qui les phanérophytes représentent respectivement (45,23 %). Par contre diffèrent de ceux o ceux obtenue par Sonke (2004) dans la zone forestière Douala-Edéa. Les travaux de ce dernier révèlent la dominance des mésophanérophytes (44 %), suivis des mégaphanérophytes (28 %) et des microphanérophytes (26 %). La présence importante des ligneux se justifier par l'approximité de la réserve de forestière d'Ottomo.

Les types morphologiques identifiés et classés par ordre d'importance sont les Herbacée plantules 31,93 %), suivi des Herbacée annuelle (29,27 %), les arbustes (11,31 %), les (herbacés vivace 10,64 %), (les lianes 8,87%), les arbres (5,7 %) et les sous-arbustes (2,22 %). Ces résultats diffèrent de ceux obtenus par à Ngoas par (Etoundi et al., 2020). Les résultats d'analyse des paramètres de dissémination montrent une dominance des espèces à large distribution 53, 6 % (dominées par les espèces Pantropicale), suivi des espèces Guinéo-congolaise (31, 7 %),

les espèces cosmopolites (12, 5 %) et moins de 2 % pour les espèces de liaison (espèces Soudano-zambéziennes). Ces résultats diffèrent de ceux obtenus à Ngoas par (Etoundi et al., 2020).

iii

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore