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Le crédit à la consommation: bilan et perspectives


par Abdelmoumine Elhaskouri
EST-Safi - DUT 2006
  

Disponible en mode multipage

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PFE

Introduction..................................................................................... 3

Partie 1: Crédit à la consommation : vue d'ensemble.......................... 4

1. Cadre juridique.......................................................................... 5

2- Evolution du marché du crédit à la consommation............................. 7

Partie 2 : les sociétés de crédit à la consommation............................... 11

1-Evolution................................................................................... 11

2-Typologie des sociétés de crédit à la consommation............................. 12

3-Réseau .................................................................................... 14

4. Produits offerts ........................................................................ 16

Partie 3 : Enquête crédit à la consommation....................................... 18

1-Organisation et déroulement de l'enquête........................................ 18

2- Résultats de l'enquête................................................................ 19

Conclusion........................................................................................ 27

Bibliographie..................................................................................... 28

Glossaire........................................................................................... 29

Annexe.............................................................................................. 30

3

PFE

Introduction

Traditionnellement dans la société marocaine, le recours à l'emprunt se faisait

davantage dans le cas d'événements inattendus ou d'une dépense accidentelle due à des cas de force majeure. L'emprunt était une pratique exceptionnelle qu'on contracte en dernier recours comme étant le moyen de faire face à une situation imprévue. Aujourd'hui, le crédit à la consommation constitue un élément de la vie quotidienne de nombreux citoyens. Les achats à crédit sont nombreux, les offres se font de plus en plus souples et les octrois de plus en plus faciles.

Dès lors, le secteur des métiers de financement apparaît, aujourd'hui, comme un animateur de premier rang du marché des capitaux. Il joue un rôle important aussi bien dans la mobilisation de l'épargne et son utilisation productive que dans la contribution au financement

de l'économie.

A cet effet, nous allons traiter dans le présent projet le crédit à la consommation, nous commencerons notre étude par une première partie consacrée à la présentation du sujet, dans

la deuxième partie nous allons mettre la lumière sur les sociétés de crédit à la consommation

et nous terminerons par une troisième partie dont sera présentée l'enquête réalisée auprès des employés de la division Port Infrastructure de l'OCP et de la Direction d'Exploitation du Port

de Safi et ce pour évaluer leur perception ainsi que leurs informations concernant le crédit à la consommation.

4

Partie 1: Crédit à la consommation : vue d'ensemble

Avant propos :

PFE

Au Maroc, le crédit à la consommation n'a pas fait l'objet de définition légale. Le

projet de code portant protection du consommateur actuellement en examen apporte la définition suivante :

Il s'agit de "toute opération de crédit, consentie au consommateur à titre habituel par des

établissements de crédit, quelle soit a titre onéreux ou gratuit ".

De cette définition on peut se poser la question suivante : qu'est ce qu'un consommateur ? Le même code nous répond de cette manière :

Un consommateur est une personne physique ou morale qui acquiert ou utilise à des fins

excluant tout caractère professionnel des produits ou service mis sur le marché.

Une autre définition cette fois donnée par l'Association Professionnelle des Sociétés

de Financement (APSF) met l'accent sur l'utilisation du crédit la consommation :

« Le crédit à la consommation permet le financement d'achats de biens de consommation ou

de biens d'équipement à crédit. Il prend la forme de prêts affectés, de prêts non affectés, de crédits renouvelables ou de location avec option d'achat ».

Les formes de crédit citées ci-dessus seront détaillées plus loin. Ce qui nous intéresse

ici c'est de sortir une définition plus précise. En faisant la synthèse de toutes ces définitions nous pouvons dire que le crédit à la consommation est un crédit (onéreux ou gratuit), offert à des personnes physiques ou morales par des établissements de crédit pour financer l'achat de biens de consommation ou de biens d'équipement.

5

1. Cadre juridique

PFE

Le crédit à la consommation a connu ces dernières années un développement dû

essentiellement à trois facteurs :

La diversité des produits offerts ; l'entrée sur le marché de nouveaux établissements et la simplicité des procédures pour l'octroi du crédit.

Toutes ces caractéristiques ajoutées aux différents modes de publicité que pratiquent les sociétés de crédit poussent le consommateur à s'endetter de plus en plus.

A cet effet, il serait bénéfique de jeter un coup d'oeil sur le cadre juridique existant :

législatif, réglementaire et conventionnel.

1-1. Niveau législatif

Les sociétés de crédit à la consommation, qui avant la loi du 6 juillet 1993 n'étaient soumises à aucune contrainte, doivent faire face à de nouvelles mesures réglementaires. Ces mesures concernent : les règles de gestion, la protection de la clientèle, les normes de contrôle

et les normes comptables.

A- Agrément

Les sociétés de crédit à la consommation sont soumises obligatoirement à un agrément pour l'exercice de leur activité, cet agrément est délivré par le Ministère des Finances. A cet effet ils ne peuvent exercer que l'activité pour laquelle elles sont agrées et ne peuvent effectuer que les opérations précisées dans les décisions d'agrément qui les concernent.

B- Règles prudentielles

Les sociétés de crédit à la consommation compte tenu de leur statut d'établissement de crédit sont soumises à des règles préventives qui fixent les conditions minimales d'une gestion saine.

o Coefficient de solvabilité

Inspiré du ratio Cooke, le coefficient de solvabilité est défini en rapportant les fonds propres aux engagements. Ce coefficient doit être supérieur ou égal à 8%.

o Coefficient de division des risques

6

PFE

Inspiré du Comité de Bâle, ce coefficient est calculé en rapportant le total des risques

encourus sur un même bénéficiaire aux fonds propres.

o Coefficient de liquidité

Le ratio liquidité doit être au minimum égale à 100%. Il s'agit pour les sociétés de crédit de faire maintenir une proportion de leurs ressources sous forme d'actif liquidé pour qu'elles puissent faire face à leurs engagements à court terme.

C- Réglementation des taux

L'année 1996 a connu la mise en place d'un taux d'usure ce taux est relatif aux opérations de l'ensemble des établissements de crédit. Ce taux ne doit pas dépasser de plus de

60%, le Taux d'Intérêt Moyen Pondéré (TIMP) pratiqué au cours du semestre précèdent, par

ces mêmes établissements.

Ce taux comprend, outre les intérêts, les frais et les commissions liés à l'octroi du crédit à l'exception des frais de dossiers fixés à 150DH.

D- Normes de contrôle

En plus des dispositions prudentielles ci-dessus, les établissements de crédit doivent se doter aussi d'un système de contrôle interne. Ce système vise à assurer en permanence :

· La vérification des opérations et procédures internes.

· La mesure, la maîtrise et la surveillance des risques.

· La fiabilité des conditions de collecte, de traitement, de diffusion et de conservation des données comptables et financières ainsi que leur diffusion auprès des tiers.

E- Les obligations comptables

Les sociétés de crédit à la consommation tiennent leur comptabilité conformément au plan comptable des établissements de crédit (PCEC). Sur ce elles doivent établir à la clôture de chaque exercice comptable les états de synthèse relatifs à cet exercice et l'état des informations complémentaires. Ces états de synthèse doivent être publiés dans un journal d'annonces légales

et au Bulletin Officiel. Les comptes annuels doivent être certifiés conformes aux écritures par

deux commissaires aux comptes et transmis à Bank Al-Maghrib.

7

PFE

Parallèlement à ces obligations comptables, les sociétés de crédit sont tenues de

transmettre régulièrement aux autorités monétaires des situations décrivant leurs ressources et emplois, la situation des crédits accordés...

1-2. Niveau réglementaire et conventionnel

Ce deuxième niveau du cadre juridique est régi essentiellement par l'arrêté de 1997 du Ministère des Finances, mais aussi par la circulaire de Bank Al-Maghrib. L'objectif de ces deux textes est la fixation du taux effectif global et d'un certain nombre de frais. Les pénalités

de retard sont fixées à 2%, les frais de dossier à 150 dirhams, etc.

L'APSF et le Ministère des Finances ont signé plusieurs conventions visant la protection du consommateur et ce à travers :

· l'information sur les conditions de crédit par lettre adressée au client (montant du crédit, taux d'intérêt, mensualités,...) ;

· les mesures contre les pratiques de certains commerçants (assainissement du réseau des commerçants) ;

· l'obligation des intermédiaires de communiquer toutes les informations relatives au crédit au consommateur.

2- Evolution du marché du crédit à la consommation

Le crédit peut se mesurer comme un flux (production pendant une période donnée) ou

comme un stock (encours de crédit).

L'encours représente le cumul d'exercice auquel il faut ajouter les crédits distribués et retrancher les remboursements effectués au cours du même exercice.

Les sociétés de crédit à la consommation ne collectant pas de dépôts auprès du public,

les indicateurs significatifs de leur activité sont les crédits distribués. Pour les banques, nous utiliserons des statistiques d'encours pour apprécier l'évolution globale du marché du crédit à

la consommation.

2-1 Encours des crédits

Les encours présentés ci-dessous sont ceux collectés par l'APSF. L'encours des crédits

à la consommation au 31 décembre 2002 s'est établi à environ 27.6 milliards de dirhams,

8

PFE

réparti à hauteur de 30 % pour les banques et 70 % pour les sociétés de crédit à la

consommation.

Evolution des crédits entre 1995 et 2005 selon les établissements

 

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

Banques

2650

4019

4496

5431

6618

8003

8223

8376

Évolution

 

51,66%

11,87%

20,80%

21,86%

20,93%

2,75%

1,86%

SCC*

4 812

7 034

9 875

12 955

15 342

16 977

18335

19190

Évolution

 

46,18%

40,39%

31,19%

18,43%

10,66%

3,00%

4,66%

Total

7462

11053

14371

18386

21960

24980

26558

27566

Évolution

 

48,12%

30,02%

27,94%

19,44%

13,75%

6,32%

3,79%

* Sociétés de crédit à la consommation

L'évolution du crédit à la consommation est remarquable depuis 1995.En moyen, la hausse annuelle de l'encours des crédits à la consommation affiche 21,3 % jusqu'en 2002.

En ce qui concerne les encours de crédits des sociétés de crédit à la consommation, leur rythme de progression décélère régulièrement. En effet, si depuis 1995, le rythme d'accroissement annuel moyen des crédits distribués se lit à 2 chiffres, il cache cependant des écarts qui peuvent être vue au niveau de l'encours :

- Entre 1995 et 1998, l'activité est en croissance moyenne de 35 % (avec un pic de 48 %

en 1996) d'où un encours en hausse d'environ au moins un tiers.

- En 1999, le rythme de croissance est en recule très net - 8 %.

- En 2000, un recule de la production est observé pour la première fois et l'évolution des encours se ralentit nettement.

- En 2001 et 2002, le secteur affiche une production en hausse mais selon un rythme plus modéré qu'entre 1995 et 1998.

2-2 Evolution de l'encours par type de crédits

L'évolution des crédits distribués montre que les Prêts Non Affectés (PNA) sont la formule de crédit la plus utilisée et la plus dynamique.

9

PFE

Cette évolution s'explique par les nouvelles tendances qu'a connues le secteur bancaire

à partir de 1991, et après lui, le secteur du crédit à la consommation.

Evolution de l'encours par type de crédits entre 1995 et 2002

Jusqu'à cette date, en effet, l'activité bancaire était très réglementée. Des contrôles

étaient établis sur les taux d'intérêts et sur la croissance du crédit dans le cadre d'une politique

de canalisation de crédit vers les secteurs considérés comme prioritaires. L'encadrement du crédit a incontestablement joué un rôle déterminant dans la limitation de la progression des crédits à la consommation.

La réforme du système bancaire mise en place s'est traduite par la généralisation de la banque universelle, la libéralisation des taux d'intérêt et la réglementation de l'activité bancaire. Le secteur bancaire réalise une nouvelle organisation basée notamment sur la filialisation de certaines activités, telles que le crédit à la consommation.

La concurrence s'accroît au sein du secteur, avec l'entrée sur le marché de nouveaux

offreurs (voir la partie 2, évolution du nombre de SCC).

La diversité des produits et l'importance des crédits non affectés ont favorisé cette concurrence entre les établissements spécialisés d'une part, et entre eux et les banques, d'autre part.

S'agissant des sociétés de crédit à la consommation, elles opèrent elles mêmes leur mue après que la loi du 6 juillet 1993 les ait érigées en établissements de crédit. En tant que tels, elles se regroupent au sein de l'APSF et s'imposent des règles déontologiques strictes; face à la concurrence, elles innovent et se montrent plus attentives au risques.

10

PFE

Concrètement, le tassement de l'activité observée à partir de 1999 - 2000 trouve son

origine dans les mesures prises par la profession en 1999 :

o D'une part, en vue d'éradiquer le phénomène de surendettement. C'est le cas notamment des fonctionnaires qui ne peuvent, en vertu d'une convention liant la Pairie Principale des Rémunérations (PPR) aux sociétés de crédit, s'endetter au delà d'un certain seuil, le reste à vivre étant fixé, conventionnellement, à 1500 DH hors allocations familiales.

o D'autre part, en vue d'assainir le réseau des commerçants, sur 5 000 a peine 500 ont été retenus.

Parallèlement, les sociétés de crédit à la consommation :

o Ont renforcé le réseau des agences propres, ont diversifié les formules commercialisées sur le marché, ce qui a objectivement réduit la part des crédits distribués par les intermédiaires.

o Se sont montrées plus attentives au risque, avec le recours au système d'aide à l'appréciation du risque mis en place par l'APSF.

11

Partie 2 : les sociétés de crédit à la consommation

1-Evolution

PFE

Dans sa forme moderne, le crédit à la consommation s'est développé au Maroc à partir de

la fin des années 30 avec l'essor du marché automobile, amenant les pouvoirs publics à réglementer la vente à crédit des véhicules automobiles (dahir du 17 juillet 1936).

Les pionniers du secteur font apparition à partir des années 40 et 50 : SOVAC est créée en

1947, DIAC MAROC en 1948, SOMAFIC en 1952 et ACRED en 1954.

En 1974, les pouvoirs publics créent la première société destinée à financer les équipements des ménages (EQDOM).

Depuis lors et jusqu'en 1996, on assiste à la création de 26 sociétés, suivie entre 1996

et 1998 de 4 autres, les unes étant d'origine indépendante et les autres d'origine bancaire.

Les années 90 sont marquées par l'intérêt des banques pour le secteur du crédit à la consommation. BCM, BCP (6 entités régionales), Société Générale, BNDE, BMCE Bank créent, après Wafabank, leurs filiales spécialisées.

Le nombre de sociétés spécialisées se réduit progressivement à partir de 1996

(législation et réglementation, stratégie des actionnaires).

En effet, d'une part, depuis que les société de crédit à la consommation ont acquis le statut d'établissements de crédit, 10 d'entre elles n'ayant pu se conformer aux exigences des fonds propres minimum requis, ont du cesser leur activité, l'agrément leur ayant été retiré.

D'une autre part, des regroupement ont vu le jour : fusion-absorbtion de cinq régionales d'Assalaf Chaabi par Assalaf Chaabi de Casablanca (dénommé antérieurement Assalaf Chaabi centre) et de SOGECREDIT par EQDOM.

Évolution du nombre de sociétés de crédit à la consommation.

ANNEE DE

CREATION

Sociétés existantes en 1996

Créations

Fermetures

Fusions

Sociétés existantes

en 2003

1948

Diac Salaf

 
 
 

Diac Salaf

1952

Somafic

 
 
 

Samafic

1954

Acred

 
 
 

Acred

1963

Sofac

 
 
 

Sofac

1974

Eqdom

 
 
 

Eqdom

1976

Salaf

 
 
 

Salaf

1977

Bmci Salaf (Ex Ufac)

 
 
 

Bmci Salaf

1978

Diac Equipement

 

1999

 

Diac Equipement

1987

Ikrad

 
 
 

Sonac

1980

Sonac

 

1997

 
 

12

1981

Multicredits

 

2001

 
 

1985

Safa Credit

 
 
 
 

1986

Sorec

 
 
 

Sorec

1986

Taslif

 
 
 

Taslif

1986

Wafasalaf

 
 
 

Wafasalaf

1987

Credor

 
 
 

Credor

1989

Credim

 
 
 

Credim

1990

Assalaf Chaabi Sud

 
 
 
 

1990

Finacred

 
 
 

Finacred

1991

Assalaf Chaabi Centre Nord Et Sud

 
 

1991

Fnac

 
 
 

Fnac

1991

Safacred

 
 
 

Safacred

1991

Salaf Alm Moustakbal

 
 
 

Salaf Alm

Moustakbal

1991

Union De Credit

 

2003

 
 

1992

Assalaf Chaabi Centre

 
 

Assalaf Chaabi

1992

Assalaf Chaabi Nord Ouest

 
 
 

1992

Assalaf Chaabi Oriental

 
 
 

1992

Assalaf Chaabi Tensift

 
 
 

1992

Attijari Cetelem (Ex Attijari Credit)

 
 

Attijari Cetelem

ND

Credit de tensift

 

1998

 
 

ND

Credit de renaissance

 

1996

 
 

ND

Soficred

 

1998

 
 

ND

Sofidec

 

1998

 
 

ND

Sofido

 

1998

 
 

ND

Somacred

 

1996

 
 

1996

Salaf Al Hana

 

2003

 
 

1996

 

Sogecredit

 
 

1997

 

Credicom

 
 

Credcom

1997

 

Salafin

 
 

Salafin

1998

 

Dar Salaf

 
 

Dar Salaf

TOTAL

36

4

11

6

23

ND : non disponible.

PFE

2-Typologie des sociétés de crédit à la consommation :

2-1-structure du capital :

Parmi les 23 sociétés spécialisées en exercice 2003 :

Ø 7 sont filiales de banque ;

Ø 3 sont filiales d'institutions financières ;

Ø 13 sont indépendantes.

13

PFE

Il y a lieu de noter que 7 sociétés de crédit à la consommation sont cotées à la bourse de

Casablanca, et que leur capital flottant s'établissait, à fin 2002, comme suit :

Ø ACRED: 14,14%;

Ø CREDOR: 23,1 %;

Ø DIAC SALAF: 19,16 %;

Ø EQDOM: 19,10 %;

Ø SOFAC: 13,40 %

Ø TASLIF: 41, 08 %.

Structure du capital : répartition par catégorie d'actionnaires.

 

Banques

Etranger

Institutions

Holdings

Personnes

Bourse

Autres

Total

Acred

 
 

84,43%

 
 

14,14%

1,43%

100%

Assalaf Chaabi

80%

 
 
 
 
 

20%

100

Attijari

Cetelem

50%

50%

 
 
 
 
 
 

bmci salaf

49%

51%

 
 
 
 
 
 

Credim

 
 
 
 

100%

 
 
 

Credicom

 
 
 
 

100%

 
 
 

Credor

 
 

5,02%

58,71%

13,15%

23?12%

 
 

DAR SALAF

 
 
 
 

100%

 
 
 

Diac équipement

 
 

20,14%

30,61%

15,79

5,81%

27,65

 

Diac salaf

 
 

16,76%

64,93%

 
 

18,65

 

eqdom

17,99

34,95

27,09

0,84

 

19,13

 
 

Finacred

 
 
 
 

100

 
 
 

Fnac

 
 
 

77

 
 

23

 

Safacred*

100

 
 
 
 
 
 
 

Salaf

 
 
 
 

89,63

 

10,37

 

Salaf al hanaa

 
 
 
 

100

 
 
 

Salaf al moustakbal

 
 
 
 

100

 
 
 

Salafin

100

 
 
 
 
 
 
 

14

PFE

Sofac**

 
 

62,60

19

 

13,4

5

 

Somafic

 
 

98,58

1,29

 
 

0,13

 

Sonac

 
 
 
 

100

 
 
 

Sorec credit

 
 
 

99,30

 
 

0,70

 

Taslif

 
 
 

50,10

 

41,08

8,82

 

Wafasalaf

67

33

 
 
 
 
 
 

* capital détenu à parts égales par deux banques

** fin 2003, le capital de SOFAC se répartissait comme suit : institutions financières :

80%, holdings : 10%, bourse : 6,9%, autres : 3%.

3-Réseau :

Pour les besoins de commercialisation de leurs produits, les sociétés de crédit à la consommation ont développé un large réseau compose d'agences propres, de correspondants

et de revendeurs conventionnés. Certains utilisent également la technique du marketing direct.

3-1 Agences :

A fin 2002, le nombre d'agences des sociétés de crédit à la consommation s'établissait

à une centaine (106 exactement).

3-2 Correspondants et revendeurs :

Les correspondants sont des entités indépendantes qui distribuent du crédit pour le compte et sous la supervision des sociétés de crédit à la consommation avec lesquelles ils sont liés exclusivement à cet effet.

Les revendeurs sont des commerçants dûment conventionnés par les sociétés de crédit

à la consommation. Ils procèdent au montage du dossier de crédit pour le client qui les sollicite pour une vente à tempérament.

Dans les enseignes modernes, les sociétés de crédit à la consommation disposent de guichets propres pour le montage des dossiers de crédit et son octroi.

A fin2002, le nombre de correspondants et revendeurs s'établissait à près de 1650.

3-3 Marketing direct :

Le marketing direct est une technique moderne de vente qui consiste à mettre en place une plate-forme d'informations et de prospection installée au siége, et, à l'occasion de

15

PFE

manifestation professionnelles dans les lieux recevant ces manifestations (foires,

hypermarchés, magasins spécialisés).

3-4 Couverture territoriale des points de vente :

Les points de ventes des sociétés de crédit à la consommation couvrent l'ensemble du territoire national. Cette implantation en différentes régions reflète la volonté de ces sociétés d'offrir à leur clientèle un service de proximité. Certes, la majorité de ces points de ventes est concentrée dans quelques grandes villes, mais cela se justifie par le fait que l'essentiel de la demande s'y exprime.

 

Agences

Correspondants et

revendeurs

Total

Casablanca

28

577

605

Rabat

19

151

170

Agadir

8

95

103

Fès

9

77

86

Tanger

5

78

83

Marrakech

6

73

79

Meknès

3

62

65

El Jadida

2

49

51

Kenitra

4

42

46

Oujda

3

38

41

Safi

2

32

34

Béni mellal

-

22

22

Tétouan

1

12

13

Laâyoune

1

8

9

Ouarzazate

-

8

8

Autres

15

320

335

Total

106

164

1750

4. Produits offerts :

Dans la pratique, le crédit à la consommation se compose de crédits affectés et de crédit non affectés.

16

PFE

4-1-Crédits affectés :

Le CA est un crédit dont l'octroi est subordonné à l'achat d'un bien ou au paiement d'une prestation de service déterminée. Ce type de crédit intéresse les biens d'équipement domestique et l'automobile.

· Crédit d'équipement domestique :

Le crédit d'équipement domestique finance les acquisitions de biens ménages (bois, gris et blanc). Il s'étend, depuis un certain temps, au financement des nouvelles technologies de l'information à usage domestique.

· Crédit automobile :

Le crédit automobile est consenti selon un crédit classique et, depuis peu, selon la formule

de location avec option d'achat (LOA). Quatre sociétés proposent, en 2003, cette formule de financement automobile.

Avec la LOA, dite location avec promesse de vente ou bail avec option d'achat, le bénéficiaire du crédit est locataire du véhicule même d'il en a les charges du propriétaire. Par exemple, il est tenu de s'acquitter notamment de la vignette et de l'assurance. Au terme du contrat de location, il est libre soit d'acquérir le véhicule à un prix de cession fixé contractuellement d'avance et généralement symbolique tenant compte des remboursements effectués (valeur résiduelle), soit de restituer le véhicule, soit de souscrire un autre crédit sur

la valeur résiduelle.

4-2-Crédit non affecté:

Contrairement au crédit affecté, le crédit non affecté ou crédit direct consiste en l'octroi par la société de redit au bénéficiaire d'une somme d'argent que ce dernier peut utiliser à sa guise. Il a pour support le chèque dans le cadre d'un prêt personnel classique et une carte dans le cadre d'un crédit renouvelables ou crédit revolving.

Par rapport au crédit d'équipement domestique, le crédit personnel classique donne

l'avantage au bénéficiaire de disposer de la somme d'argent accordée par la société de crédit pour effectuer ses achats en toute indépendance quant au choix des lieux de vente et des produits.

Dans le cadre du crédit renouvelable, la société accorde une réserve d'argent qu'il

pourra utiliser totalement ou partiellement en utilisant la carte qu'elle lui délivre à cet effet dans la limite du montant autoriser.

17

PFE

Les remboursements mensuels contribuent à reconstituer la réserve d'argent dont peut

disposer le bénéficiaire à tout moment.

Les cartes de crédit sont généralement utilisées dans les grands magasins ou chaînes d'hypermarchés. Elles sont émises par les sociétés de crédit à la consommation, avec utilisation des magasins adhérents au réseau.

18

Partie 3 : Enquête crédit à la consommation

PFE

1-Organisation et déroulement de l'enquête

1-1 Méthode utilisée

Les informations ont été récoltées par un questionnaire papier réalisé auparavant à l'aide du logiciel « SPHINX ». Les questionnaires ont été remplis par entretien direct avec les enquêtés.

Plusieurs facteurs expliquent le choix de ce type d'enquête :

Rapidité de diffusion et d'acquisition des réponses ; questions fermées (ne nécessitant pas de grandes explications) ; potentiel d'un fort taux de réponse.

1.2 Présentation du questionnaire

Le questionnaire (annexé) vise à évaluer, sur la base de quelques critères socioprofessionnels, les motifs d'utilisation ainsi que la perception de la population ayant recouru au crédit à la consommation.

1.3 Processus d'enquête

L'enquête s'est déroulée du 7 au 11 juin 2006, parallèlement aux locaux de la Direction d'Exploitation du Port de Safi (DEPS) et la division Port Infrastructure du Groupe OCP. Aucune question n'était obligatoire.

Après l'achèvement de l'enquête les données collectées ont été vérifiées puis saisies sur

le SPHINX afin d'être analysées.

19

2- Résultats de l'enquête

PFE

Sur les 60 questionnaires prévus pour cette enquête, 50 ont été remplis (24 pour la

DEPS et 26 pour la division PI de l'OCP) soit 83.33 % avec un taux de remplissage global des questions de 88 %.

2-1- Cas de la DEPS

18-24

1

4.2%

25-34

8

33.3%

35-49

11

45.8%

50-60

4

16.7%

Total

24

100.0%

A- Profil des répondants

· Âge et sexe

 

Sex e

 
 

Classes d'âge

 

Monsieur

15

62.5%

 

Moyenne = 2.75 '35-49'

Madame

8

33.3%

Mademoiselle

1

4.2%

Total

24

100.0%

 

62,5 % des répondants sont des hommes et 37,5 % sont des femmes. Les personnes

âgées de 35 à 49 ans représentent 45,8 % des répondants suivis de la tranche 25 - 34 ans avec

33,3%.

Enfants

Situation matrimoniale

Oui

Non

TOTAL

Marié(e)

18

2

20

TOTAL

18

2

20

· La situation matrimoniale

 

Situation matrimoniale

 

Nombre d'enfants

Célibataire

4

16.7%

 

Marié(e)

20

83.3%

Veuf (v e)

0

0.0%

Divorcé(e)

0

0.0%

Total

24

100.0%

 

83,3 % des répondants sont mariés et 90 % d'entre eux ont des enfants, contre 16,7 %

de célibataire dont 4,2 % sont des femmes.

· Ancienneté et tranches de revenu

De l'enquête il ressort que 50% des enquêtés ont plus de 12 ans d'ancienneté professionnelle, suivis des personnes dont l'ancienneté est comprise entre 4 et 8ans avec 33,3

%.

20

Ancienneté

Tranches de revenu

Moins de 2 500 dhs

1

4.2%

 

de 2 500 dhs à 3 500 dhs

2

8.3%

de 3500 dhs à 4 500 dhs

7

29.2%

de 4 500 dhs à 6 000 dhs

10

41.7%

Plus de 6 000 dhs

4

16.7%

Total

24

100.0%

PFE

Ancienneté

Nb. cit.

Fréq.

Moins de 2

2

8,3%

De 2 à 4

0

0,0%

De 4 à 6

5

20,8%

De 6 à 8

3

12,5%

De 8 à 10

1

4,2%

De 10 à 12

1

4,2%

12 et plus

12

50,0%

TOTAL OBS.

24

100%

Minimum = 0, Maximum = 30

Somme = 323

Moyenne = 13,46 Ecart-type = 10,05

Pour le revenu net, 41,7 % des personnes enquêtées ont un salaire mensuel compris

entre 4 500 et 6 000 Dhs, pour la tranche de 3 500 à 4 500 Dhs nous trouvons 29,2 % et 16,7

% pour le salaire de plus de 6 000 Dhs.

B- Questions relatives au crédit

 

Contracté un crédit

 
 

Origine du prêt

Nb. cit.

Fréq.

 

Jamais

3

12.5%

 

Entitée employeuse

9

37,5%

1 f ois

9

37.5%

Banque

18

75,0%

2 f ois

6

25.0%

Société de financement

3

12,5%

Autres

3

12,5%

Plusieurs

6

25.0%

TOTAL OBS.

24

 

Total

24

100.0%

 
 

12,5 % seulement non jamais contracté de crédit. Pour ceux qui l'ont déjà fait 57 %

d'entre eux l'ont fait plus d'une fois.

La principale source des prêts est la banque avec 75 % suivie de la DEPS avec 37,5 %

Remboursement du crédit

Nbre de

citations

Fréquence

Oui, à temps

13

61,9 %

Oui, avec report

2

9,5 %

Non

6

28,6 %

Total citations

21

100 %

et en dernier lieu on trouve les sociétés de financement et les autres sources avec 12,5 %

chacune.

 

Durée du crédit

Nb. cit.

Fréq.

 
 

1 ans

3

12,5%

3 ans

8

33,3%

5 ans

9

37,5%

10 ans

3

12,5%

Plus

10

41,7%

TOTAL OBS.

24

 

Le nombre de citations est supérieur au nombre d'observations du fait de réponses multiples (3 au maximum).

21

PFE

La plupart des crédits contractés par les répondants sont d'une durée de 5 ans et moins

(60,6 %), alors que 30,3 % ont une durée de plus de 10 ans.

61,9 % des répondants ont réussi à rembourser leurs crédits à temps contre 28,6 % qui non pas réussi à le faire.

Utilisation du crédit

Véhicules 21,2%

Logement 42,4% Equipements domestiques 18,2%

autres 18,2%

Montant du crédit1

Non réponse 16,1%

- 10000 12,9%

10000 à 50000 29,0%

50000 à 100000 9,7%

100000 à 150000 9,7%

+ 150000 22,6%

Les crédits ne nos enquêtés ont été utilisés de la manière suivante : 42,4 % pour le

financement du logement, 21,2 % pour l'achat des véhicules, 18,2 % pour l'acquisition d'équipements domestiques et 18,2 % pour d'autres utilisations.

Les sommes contractées ont varié de - 10 000 Dhs jusqu'à plus 150 000 Dhs, toutefois

les montants les plus utilisés étaient compris entre 10 000 et 50 000 Dhs avec 34,6 % suivis des montants de plus de 150 000 Dhs avec 26,9 %.

C- Analyse

 

Contracté un crédit

Tranches de revenu

Jamais

Oui

TOTAL

 
 

Crédit objet à 1000 DHs

Nb. cit.

Fréq.

 

Non réponse

7

29,2%

Moins de 2 500 dhs

1

0

1

1000 à 1100

0

0,0%

de 2 500 dhs à 3 500

1

1

2

1100 à 1200

5

20,8%

de 3500 dhs à 4 500 d

1

6

7

1200 à 1300

8

33,3%

de 4 500 dhs à 6 000

0

10

10

1300 à 1400

3

12,5%

Plus de 6 000 dhs

0

4

4

+ 1400

4

16,7%

TOTAL

3

21

24

TOTAL OBS.

24

 

Croisement question : 8 et 9

 

22

PFE

De ce croisement on constate que les personnes dont le revenu se trouve dans les

tranches de 4 500 dhs à 6 000 dhs ont tous contracté un crédit au moins une fois. 47, 6 % des réponses avec oui se trouve dans des tranches de revenu comprises entre 4 500 dhs et 6 000 dhs. On remarque aussi que ceux qui n'ont jamais contracté de crédit se trouvent tous dans les premières tranches qui sont inférieures à 4 500 dhs.

Pour la dernière question on remarque qu'il y a 25,9 % de non réponse, les autres

réponses sont différentes l'une de l'autre. On répondant à la question beaucoup ont évoqué les frais de dossier, le taux, la durée... mais personne n'a utilisé dans son calcule une méthode raisonnable, sauf un seul répondant qui est plus avisé vue son statut de comptable.

"Le taux d'intérêt ne s'applique qu'au seul capital restant encore à rembourser après le remboursement de chaque mensualité". Cette information inconnue par la plupart explique ces réponses trop disparates.

85 % sont satisfait des conditions d'octroi de leur crédit contre 15 % non satisfait soit à

cause du taux considéré trop élevé soit de la durée qui semble être plus longue surtout pour le crédit logement.

Il est à signaler que certaines personnes qui ont exprimé leur satisfaction éprouvent un sentiment de mécontentement à l'égard de leur banque à cause des retenues qui varient de mois en mois et des frais de dossier qui atteignent parfois le double du montant fixé par Bank

Al Maghreb.

Pour les facilitations de crédit récemment lancées, 70,8% sont informés de leurs existences. Ce taux élevé peut être expliqué par l'effet du marketing direct pratiqué par les banques et les sociétés de crédit à la consommation et qui touche directement les prospects d'une manière plus rapide et efficace.

23

2-2- Cas de l'OCP A- Profil des répondants

· Âge et sexe

Non réponse

1

3.8%

Monsieur

25

96.2%

Madame

0

0.0%

Mademoiselle

0

0.0%

Total

26

100.0%

Cocher la bonne réponse

Non réponse

1

3.8%

18-24

0

0.0%

25-34

2

7.7%

35-49

16

61.5%

50-60

7

26.9%

Total

26

100.0%

Dans quelle tranche d'âge vous situez-vous ? Moyenne = 3.20 '35-49'

PFE

96.2 % sont des hommes, ça reflète la réalité, parcequ'on trouve peu de femmes qui

travaillent dans l'OCP par rapport au sexe masculin.

Les jeunes représentent 7.7% des répondants. La tranche 35-49 représente la majorité avec 61.5 %, en deuxième position on trouve les gens de 50 ans et plus (26.9%).

· La situation matrimoniale

Non réponse

1

3.8%

Célibataire

4

15.4%

Marié(e)

20

76.9%

Veuf (v e)

1

3.8%

Divorcé(e)

0

0.0%

Total

26

100.0%

Quelle est votre situation matrimoniale ?

Avez-vous des enf ants ?

Non réponse

1

3.8%

Oui

18

69.2%

Non

7

26.9%

Total

26

100.0%

ü 76.9% des répondants déclarent être mariés.

ü 15.4% disent être célibataires.

ü 3.8% sont veufs.

ü 3.8% n'ont pas donné d'indications.

ü 69.2% des agents ont au moins un enfant. 26.9% n'ont pas d'enfants.

24

· Ancienneté et tranches de revenu

Vos années d'ancienneté prof essionnelle

Moyenne = 18.08 Ecart-type = 10.14

Répartition en 4 classes de même amplitude

Non réponse

1

3.8%

Moins de 2 500 dhs

0

0.0%

de 2 500 dhs à 3 500 dhs

5

19.2%

de 3500 dhs à 4 500 dhs

7

26.9%

de 4 500 dhs à 6 000 dhs

8

30.8%

Plus de 6 000 dhs

5

19.2%

Total

26

100.0%

Dans quelle tranche se situe votre revenu mensuel?

PFE

Non réponse

2

7.7%

Moins de 7

3

11.5%

De 7 à 13

5

19.2%

De 14 à 20

6

23.1%

21 et plus

10

38.5%

Total

26

100.0%

ü Le nombre moyen d'années d'anciennetés est de 18,08 ans. Avec un écart type de

10,14.

ü 19.2 % des répondants ont un revenu supérieur à 6 000 dh/mois. 30.8 % gagnent entre

4500 et 6000 par moi. 26.9% ont un revenu mensuel inférieur à 4500 dh. 5 personnes perçoivent un revenu supérieur à 2 500 dh, mais ne dépassant pas les 3500 dh.

B- Questions relatives au crédit

Non réponse

1

3.8%

Jamais

9

34.6%

1 f ois

8

30.8%

2 f ois

7

26.9%

Plusieurs

1

3.8%

Total

26

100.0%

Avez-vous déja contracté un crédit ?

Quelle est son origine ?

Somme des pourcentages dif férente de 100 du f ait des réponses multiples.

Non réponse

10

38.5%

Entitée employeuse

0

0.0%

Banque

16

61.5%

Société de f inancement

1

3.8%

Autres

0

0.0%

Total

26

 

Les banques sont les premiers fournisseurs de crédit à la consommation.

25

Sur combien d'années ?

Somme des pourcentages dif f érente de 100 du f ait des réponses multiples.

Non réponse

10

38.5%

Oui, à temps

10

38.5%

Oui, avec report

0

0.0%

Non

6

23.1%

Total

26

100.0%

Avez-vous réussi à rembourser la totalité du prêt ?

PFE

Non réponse

10

38.5%

1 ans

0

0.0%

3 ans

5

19.2%

5 ans

6

23.1%

10 ans

2

7.7%

Autres

5

19.2%

Total

26

 

La majorité des enquêtés ont pu rembourser leur crédit à temps, mais 1/4 non pas pu le faire à

cause du taux élevé qui est la seule raison de ce retard.

Les consommateurs préfèrent payer leurs crédit à long terme (10 ans et plus).

Vous avez utilisé le crédit pour :

Non réponse

10

38.5%

Véhicules

2

7.7%

Logement

8

30.8%

Equipements domestiques

2

7.7%

autres

7

26.9%

Total

26

 

Somme des pourcentages dif f érente de 100 du f ait des réponses multiples.

montant

Somme des pourcentages diff érente de 100 du f ait des réponses multiples.

Non réponse

10

38.5%

- 10000

0

0.0%

10000 à 50000

8

30.8%

50000 à 100000

3

11.5%

100000 à 150000

5

19.2%

+ 150000

2

7.7%

Total

26

 

Les sommes contractées ont varié de - 10 000 Dhs jusqu'à plus 150 000 Dhs,

toutefois les montants les plus utilisés étaient compris entre 10 000 et 50 000 Dhs avec 30,8 %

et en dernier lieu on trouve les montants de plus de 150 000 Dhs avec 7,7 %.

C- Analyse

contracté un crédit

tranche de revenu

Jamais

Oui

TOTAL

Moins de 2 500 dhs

0

0

0

de 2 500 dhs à 3 500 dhs

2

3

5

de 3500 dhs à 4 500 dhs

4

3

7

de 4 500 dhs à 6 000 dhs

2

6

8

Plus de 6 000 dhs

1

4

5

TOTAL

9

16

25

26

PFE

Par le biais de ce croissement on remarque que les agents dont le salaire se trouve dans

les tranches de 4 500 dhs à 6 000 dhs ont tous contracté un crédit au moins une fois, avec 1/3

qui non jamais contracté de crédit . 47, 6 % des réponses avec oui se trouve dans des tranches

de revenu comprises entre 4 500 dhs et 6 000 dhs. On remarque aussi que ceux qui n'ont jamais contracté de crédit se trouvent tous dans les premières tranches qui sont inférieures à

5000 dhs.

Pour chaque tranche on remarque qu'il n'y a pas de non réponse, la question était direct est facile pour tout le monde. On répondant à la question beaucoup ont évoqué les frais

de dossier, le taux, la durée... mais personne n'a utilisé un raisonnement financier dans son calcule, sauf deux répondant qui sont des cadres.

"Le taux d'intérêt ne s'applique qu'au seul capital restant encore à rembourser après le remboursement de chaque mensualité". Cette information inconnue par la plupart explique ces réponses trop disparates.

64 % sont satisfait des conditions d'octroi de leur crédit contre 24 % non satisfait soit à cause du taux considéré trop élevé soit de la durée qui semble être plus longue surtout pour le crédit logement.

Il est à signaler que certaines personnes qui ont exprimé leur satisfaction éprouvent un

sentiment de mécontentement à l'égard de leur banque à cause des retenues qui varient de mois en mois et des frais de dossier qui atteignent parfois le double du montant fixé par Bank

Al Maghreb.

Pour les facilitations de crédit récemment lancées, 70,8% sont informés de leurs existences. Ce taux élevé peut être expliqué par l'effet du marketing direct pratiqué par les banques et les sociétés de crédit à la consommation et qui touche directement les prospects d'une manière plus rapide et efficace.

27

PFE

Conclusion

Les conclusions de notre enquête et de nos interviews avec les agents des deux

entreprises (ODEP ; OCP) Donnent à penser que le crédit à la consommation ne sert pas les consommateurs autant qu'ils le veut. Les consommateurs ne connaissent pas assez Bien le calcul du crédit, il y a un manque d'intérêt du public à ce sujet de Même qu'un manque de transparence de la part des agences, des Distributeurs de crédit. Par conséquent, les consommateurs Pourraient être victimes d'inexactitudes dans leur dossier de crédit, se voir attirés Par des services qui n'offriraient pas toute la protection promise ou faire l'objet D'évaluations de crédit pour des activités bien loin des domaines reconnus. Les Résultats de notre recherche nous ont permis de tirer de grandes conclusions et Recommandations, que nous présentons ci-dessous :

Ø Sensibilisation du public : Les agences et les distributeurs de crédit devraient participer à des campagnes d'information afin d'inciter les consommateurs à consulter leur a contracter un crédit à la consommation.

Ø Transparence : les sociétés de crédit à la consommation doivent divulguer plus d'information auprès des consommateurs concernant le crédit à la consommation

(procédures, calcul du taux d'intérêt,..).

28

Bibliographie

ü Cours d'économie monétaire et marché financier, 2005.

ü Monographie du crédit à la consommation, édité par l'A.P.S.F, 2002.

ü Encyclopédie Encarta 2006.

PFE

29

PFE

ü APSF : Association Professionnelle des Sociétés de Financement

ü Assainir : transformer (quelque chose) pour améliorer ou retrouver des bases saines.

ü Capital flottant : fraction du capital d'une société mise sur le marché et dont l'actionnariat n'est ni stable ni déterminé.

ü DEPS : la Direction d'Exploitation du Port de Safi.

ü Encadrement : EN POLITIQUE ECONOMIQUE ensemble des mesures prises par un gouvernement pour contrôler (une activité économique).

ü OCP : Office Chérifien des Phosphates.

ü Tassement : baisse par rapport à un précédent niveau.

30

PFE

31






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"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera