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Rapport de stage à la Direction régionale des affaires culturelles Midi-Pyrénées (Toulouse)

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par Thomas Perrin
Université Paris III - Sorbonne Nouvelle - DESS (master) de Relations interculturelles 2000
  

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C. Nature et aspects du travail

Durant ce stage j'ai eu pour mission d'assister la direction, notamment le directeur adjoint et son secrétariat, et les conseillers sectoriels, sur les affaires de coopération culturelle transfrontalière avec l'Espagne.

Cela nécessitait d'une part un travail administratif et organisationnel, d'autre part un travail de recherche, concernant en majeure partie la relance des projets de réseau des musées pyrénéens, et d'itinéraires transfrontaliers et interrégionaux du Patrimoine.

I. Travail administratif et organisationnel

1. Organisation et suivi de réunions

La relance des projets de coopération transfrontalière, ainsi que leur inscription au Contrat de Plan, a donné lieu à plusieurs réunions entre la DRAC et la direction de la Culture du Conseil régional, pour prendre connaissance des projets à soutenir et à mettre en oeuvre, et définir les modalités du partenariat DRAC - Conseil régional.

Lors de ces réunions le directeur régional et le directeur adjoint étaient présents, ainsi que les conseillers sectoriels ou leurs assistants, ayant à présenter et défendre des projets. La coopération culturelle franco-espagnole intéresse également le commissariat à l'aménagement des Pyrénées de la DATAR, basé à Toulouse. Le Conseil régional était représenté par la directrice des affaires culturelles, ainsi que par la responsable de l'association de coopération interrégionale Les Chemins de Compostelle.

D'autres personnes ont participé à ces réunions: la déléguée aux relations internationales de l'académie de Toulouse, le chargé de mission pour l'éducation artistique à la DRAC, la chargée de mission pour les musées à la direction de la Culture du Conseil régional, etc.

De mai à juillet 2000, trois réunions de relance de la coopération transfrontalière ont eu lieu à la DRAC : le 12 mai, le 30 mai et le 11 juillet.

Chaque réunion nécessitait un travail en amont et en aval.

a. En amont : préparer les documents de travail

Dans un premier temps il s'est agi de travailler d'après une Etude sur la coopération culturelle entre la région Midi-Pyrénées et l'Espagne et l'Andorre, réalisée en 1994 par Christine Laval, à la demande conjointe de la DRAC et du Conseil régional . Pour chaque projet dont Christine Laval rendait compte, il m'a fallu vérifier leur actualité, recontacter les acteurs du projet, ou les lieux et structures cités, afin de pouvoir rédiger une synthèse réactualisée de l'étude (cf. II., 2).

L'étape suivante consistait à établir une liste des projets de coopération transfrontalière, liste à présenter lors des réunions. Pour cela il s'agissait d'entrer en contact avec les services sectoriels, afin d'obtenir les informations nécessaires à l'élaboration d'un tableau de présentation des projets . A la suite de la réunion du 30 mai, le directeur régional Richard Lagrange m'a demandé de rédiger une nouvelle synthèse : en fonction de la liste des différents projets par secteur, il fallait définir les axes principaux de la coopération culturelle transfrontalière, afin d'en avoir une vision à la fois globale, synthétique et précise(cf. en Annexe).

Dans la mesure du possible, si les délais sont suffisants, les documents de travail doivent être diffusés auprès des participants attendus pour la réunion , afin qu'ils préparent leur intervention. Il faut parfois leur rappeler la date de la réunion, son ordre du jour, voire leur envoyer une invitation officielle le cas échéant.

Les tableaux des projets, et la synthèse des axes de la coopération, ont également servi à élaborer la contribution de la DRAC à la préparation du programme INTERREG III, contribution envoyée au SGAR (Secrétariat Général des Affaires Régionales) dans le cadre des réunions de préparation d'INTERREG. J'ai assisté la direction de la DRAC sur ces réunions, le 24 mai, 22 juin, 28 juin, 12 juillet et 21 juillet. Parallèlement à la rédaction et à l'envoi de la contribution écrite de la DRAC, j'ai eu pour mission, à l'issue de ces réunions, de produire un compte-rendu sur la méthodologie d'élaboration, de mise en oeuvre et d'application d'INTERREG. Cette information est destinée au personnel de la DRAC, afin de lui donner les moyens de conseiller et d'orienter les porteurs de projet qui souhaitent monter un dossier INTERREG pour émarger à des financements communautaires.

b. En aval : diffusion de l'information

A la suite des réunions, il faut en rédiger le compte-rendu, rappelant les différents points abordés et débattus, ainsi que les décisions prises et les actions à réaliser.

Les comptes-rendus sont diffusés auprès des personnes présentes à la réunion, excusées, ou encore devant restées informées de l'évolution des affaires de coopération transfrontalière.

Parallèlement aux réunions de relance générale de la coopération transfrontalière, se tenaient régulièrement des réunions internes à la DRAC, regroupant les personnes les plus impliquées et intéressées dans le suivi de la coopération transfrontalière (Martine Jaoul, Claire Fournier, MG Allabert, Pierre Philibert, etc.), auxquelles s'associent Pierre-Jean Dupuy, directeur adjoint chargé des affaires européennes. Ces réunions internes assurent un suivi des projets de coopération, de leur évolution, et permettent de préparer l'ordre du jour des réunions générales avec les partenaires extérieurs. Là aussi j'étais chargé de rédiger le compte-rendu, et de le diffuser.

c. La réunion de relance du réseau des musées pyrénéens

Cette réunion a eu lieu le 7 juillet, et regroupait les professionnels des musées français et espagnols les plus intéressés et motivés par la constitution du réseau, et qui pourraient en être des correspondants régionaux. J'ai travaillé à la préparation de cette réunion sous la direction de Martine Jaoul.

Après avoir établi la liste des personnes à inviter pour cette réunion, il a fallu rédiger les lettres d'invitation officielles, en version française et espagnole, à faire signer par Richard Lagrange, le directeur régional.

Entre temps, Martine Jaoul a déterminé la date de la réunion en fonction des disponibilités de Aline Tomasin et Jocelyne Saint Avit, chargées des affaires culturelles au Conseil régional. En effet, le réseau des musées pyrénéens est un projet inscrit au Contrat de Plan Etat-Région 2000-2006. Le Conseil régional est donc le premier partenaire naturel du projet, et sa participation à la réunion de relance apparaissait comme indispensable. Le rythme de travail dans l'administration régionale est soumis à l'imprévu et aux changements, en fonction des priorités et préoccupations des élus, c'est pourquoi Martine Jaoul a tenu à s'assurer de la présence de représentants du Conseil régional pour arrêter une date de réunion.

Il a fallu ensuite procéder, avec l'aide de Simonne Foresti, secrétaire du service musées, à l'envoi des courriers, comprenant chacun : la lettre d'invitation, un exemplaire de la proposition la plus récente (février 99) de Charte du réseau des musées pyrénéens, un coupon de réponse détaillant l'adresse et le plan d'accès de la DRAC, un plan de Toulouse sur lequel la DRAC était indiquée (notamment pour les partenaires venant d'Espagne). Une fois les courriers envoyés, j'étais chargé de collecter les réponses (par lettre, fax ou courrier électronique), afin d'établir la liste des participants effectifs de la réunion, et des excusés.

Quelque temps avant le 7 juillet, j'ai commencé à préparer les dossiers de travail pour les distribuer aux participants avant la réunion. Chaque dossier comportait : l'ordre du jour de la réunion, la liste des participants et des excusés, classés par régions, avec présentation de leur fonction, un extrait de l'axe Culture du Contrat de plan. De plus, les correspondants de Navarre, après réception de la lettre d'invitation, nous avaient envoyé leur contribution à la Charte du réseau, qu'il a donc fallu intégrer dans une nouvelle version de la Charte(cf. 2.). La Charte ainsi réactualisée figurait dans le dossier de travail de la réunion. Tous ces documents devaient être réalisés en Français et en Espagnol, ce qui m'a permis de faire un exercice de traduction intéressant, avec l'aide de Cristina San Juan-Foucher, du service régional de l'archéologie.

Organiser la réunion signifie également s'occuper de l'aspect "logistique" des choses : réserver les chambres d'hôtels pour les participants restant la nuit à Toulouse, se charger des rafraîchissements servis à la pause. Ainsi, Martine Jaoul souhaitait garantir un accueil convivial et professionnel aux correspondants potentiels du réseau des musées pyrénéens.

A la suite de la réunion, j'ai été chargé du compte-rendu, et de sa diffusion aux participants et aux excusés par courrier postal ou électronique. Bien entendu il fallait aussi leur envoyer la nouvelle version de Charte du réseau des musées pyrénéens, établie au cours de la réunion.

Les réunions permettent de susciter des collaborations et partenariats, de faire avancer des projets. A ce titre elles nécessitent un suivi attentionné, autant pour la préparation, dont dépend en grande partie l'efficacité de la réunion, que pour le compte-rendu, qui permet de valider les décisions prises en réunion, et de garder le contact avec les partenaires pressentis.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams