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Etude comparative de la technique de titrisation France/Etats-unis référence à la titrisation des prêts immobiliers résidentiels

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par Athmane Bouazabia
Université LUMIÈRE LYON 2 - Master Finance 2006
  

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Section 2 - Titrisation des prêts immobiliers en France

1. Marché et financement de l'immobilier en France

Le prix de l'immobilier en France a fortement augmenté au cours de ces dix dernières années, dépassant les pics atteints en 1991. La pression démographique et la baisse des taux d'intérêt ont été des facteurs de dynamisme de la demande. Le marché actuel se stabilise dans la mesure où le nombre de transactions n'augmente plus, la baisse tant de l'activité que des prix d'ici un à deux est une hypothèse plausible. La forte demande de ces dernières années, était inattendue si l'on considère l'évolution du taux de chômage qui passe de 8,9 % en 2000 à
10 % en janvier 2005 et de la dégradation de la solvabilité des ménages (l'endettement est passé de 33 % du revenu disponible en 1980 à 59 % en 2003). La hausse de la demande de l'immobilier est essentiellement due à trois facteurs

· Evolution démographique ;

· Des taux d'intérêt attractifs ;

· Des mesures fiscales incitatives.

Les banques tentent de tirer profit du dynamisme du marché par l'accroissement de leur volume de production de crédits immobiliers d'autant plus que le taux de défaillance de la clientèle reste faible. La baisse du coût du risque résulte de la hausse de la valeur des biens hypothéqués et du recours au cautionnement bancaire et aux entreprises d'assurance.

En 2004, 80,3 % des encours de crédit étaient destinés au financement de la résidence principale, 15,4 % à l'investissement locatif (Crédit bail) et 4,3 % à la résidence secondaire.

Le coût du risque de crédit immobilier reste faible en raison de la diminution des encours douteux bruts et des reprises de provisions (incrémentés suite à la hausse du prix des biens hypothéqués).

Sur les cinq dernières années, le coût moyen annuel du risque est à 0,06 % des encours, le taux de défaillance avoisine les 0,05 % des prêts accordés, ces faibles coûts ont permis aux banques d'utiliser le crédit immobilier comme un outil pour attirer de nouveaux clients.

La durée moyenne des crédits consentis en 2004 était de 15,7 ans contre 13,6 ans en 2000, cette durée est plus longue lorsque les prêts sont importants.

Malgré la baisse des taux d'intérêt et de l'allongement de la durée des prêts, la part des remboursements mensuels dans les revenus des emprunteurs s'est sensiblement alourdie, passant de 27,5 % en 2000 à 29,2 % en 2004.

La part des prêts à taux variable reste faible, cependant les taux plafonnés (variables jusqu'à 2 % au-dessus du taux de référence) représentent en 2004, 26,4 % de la production de crédits
immobiliers, compte tenu des caractéristiques actuelles des prêts en France, une hausse des taux de référence à un impact important sur le niveau des mensualités de remboursement pouvant augmenter celle-ci de 8 %.

En définitive, les prêts à l'habitat sont sensibles aux remontées des taux d'intérêt et à la dégradation de la situation financière des ménages, liée elle-même à la hausse du chômage.

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