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Impact du niveau d'instruction de la femme sur l'état nutritionnle des enfants de moins de trois ans en Centrafrique

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par Emmanuel LITTE - NGOUNDE
Institut de Foramtion et de Recherche Démographiques - DESS en Démographie 2004
  

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I.2.5.2. Le complément d'aliment

Le lait maternel à lui seul ne suffit pas pour assurer l'alimentation de l'enfant à partir du sixième mois, ce lait devient insuffisant pour son développement. L'alimentation mixte, c'est-à-dire l'introduction d'aliments autres que le lait maternel commence dès l'âge de 6 mois jusqu'au sevrage complet, vers 2 ans en moyenne. Pour protéger sa santé, la jeune mère est obligée d'introduire des aliments complémentaires. Ce nouveau comportement de la mère est influencé par les croyances d'une part et par le niveau d'instruction d'autre part. Au début, il s'agissait de la promotion de l'allaitement exclusif jusqu'à quatre mois, ensuite la période a été prolongée de quatre jusqu'à six mois en milieu de programme pour finalement être fixée à six mois définitivement.

Mais on remarque qu'à 4 mois presque tous les enfants centrafricains ont déjà reçu des aliments de complets, malgré les recommandations de l'OMS, selon lesquelles les enfants doivent être allaités exclusivement au sein jusqu'à 6 mois. Ces compléments

d'aliments sous diverses formes ne favorisent pas la bonne santé de l'enfant et sa croissance normale. La mauvaise qualité des aliments de complément explique en partie les taux élevés de malnutrition des enfants. Lorsque les aliments sont pauvres, les enfants sont exposés très rapidement aux agents pathogènes pouvant provoquer les maladies diarrhéiques ou la malnutrition. Tel est le cas de la plupart d'aliments de complément appelés communément bouillie, préparée à base de maïs que les femmes centrafricaines donnent aux enfants sans pour autant varier. L'essentiel pour ces femmes c'est de bourrer le ventre de l'enfant et au bout de quelques mois, l'enfant commence à perdre sa forme. L'accélération de ses aliments dans la nutrition de l'enfant, oblige la mère de celui-ci à réduire la quantité de lait donner à l'enfant. L'enfant ne bénéficie plus des protéines, des vitamines A, C et du calcium contenu dans le lait, qui devrait le protéger contre toutes maladies. Les compléments d'aliments donnés aux enfants ne sont pas une mauvaise chose en soi, puisqu'il est fortement recommandé de compléter le lait maternel par des nourritures d'appoint qui peuvent lui apporter des calories, surtout à partir du sixième mois, mais quelle qualité d'aliments il faut donner à l'enfant ? Or, si l'enfant n'est plus allaité, son état nutritionnel est entièrement dépendant de la qualité et de la quantité d'aliments qu'on lui donne. Ces pratiques d'allaitement sont souvent dues au faible niveau de vie du ménage et au faible niveau d'instruction de la femme.

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