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Prévention des chutes des personnes âgées à domicile

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par Anonyme
CNED - BTS ESF 2007
  

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INTRODUCTION

Face au vieillissement de la population, le Gouvernement a décidé de mettre en oeuvre de nouvelles mesures en matière d'accompagnement des personnes âgées. Le Plan Solidarité Grand Age, présenté le 27 juin 2006, prévoit le maintien à domicile des personnes âgées.

Indépendamment des politiques sociales, une raison subsiste qui entrave le maintien à domicile des personnes âgées, il s'agit des chutes. La chute correspond à l'action de tomber au sol indépendamment de sa volonté. Principale cause de décès par accident chez les sujets âgés, les chutes entraînent une mortalité importante chez ces personnes.

Lors de mon stage dans un CLIC (Centre Local d'Information et de Coordination), j'ai été amenée à rencontrer des personnes âgées vivant à domicile et présentant des besoins bien spécifiques. J'ai pu par moi-même constater un des problèmes rencontrés par cette population, à savoir les chutes au domicile. Je me suis tout d'abord appliquée à en comprendre les causes et les conséquences, puis à réfléchir à un moyen de les sensibiliser à ce danger et de prévenir le risque de chutes.

En tant que future Technicienne en Economie Sociale et Familiale (TESF), j'ai souhaité mobiliser mes compétences en sciences et technologies de l'habitat et l'environnement, afin d'étudier les adaptations possibles du logement individuel des personnes âgées.

Dans un premier temps, j'expliquerai par quelle démarche d'enquête j'ai pu faire émerger ma problématique exacte, puis j'essaierai d'apporter les éléments théoriques afin d'avoir une vision globale sur le sujet. J'établirai ensuite un bilan me permettant d'avoir un positionnement objectif sur le problème et de proposer des solutions pertinentes pour le résoudre.

C'est la solution la plus réalisable que je développerai dans un second temps, détaillant étape par étape ma démarche de projet qui consistera en une action d'information auprès des personnes âgées sur l'adaptation de leur logement par un aménagement spécifique afin d'éviter les chutes.

ETUDE

I. METHODOLOGIE

1. IDENTIFIER UNE PROBLEMATIQUE

Pour avoir travaillé auprès de personnes âgées, j'ai pu remarquer les différentes difficultés qu'elles rencontraient : perte d'autonomie, isolement, diminution de la confiance en soi. Dans le cadre de mon stage de BTS en CLIC, centre local d'information et de coordination gérontologique, j'ai souhaité à nouveau m'investir auprès de ce public, mais cette fois en me positionnant en tant que TESF. Pour cela, il me fallait faire émerger un besoin technique auquel les personnes âgées du secteur géographique du CLIC étaient confrontées, parmi les domaines d'interventions de la TESF, que sont l'alimentation, la santé, l'habillement, l'habitat, l'environnement, la gestion des ressources familiales, la protection du consommateur.

Afin d'orienter ma recherche, j'ai souhaité m'entretenir avec l'assistante sociale du CLIC. Par ses contacts avec les personnes âgées, leurs familles, les aides à domiciles, et les différents partenaires, elle a une vision globale des besoins des personnes âgées du secteur, et m'apparaît donc comme une personne ressource.

L'entretien est une méthode d'investigation verbale par laquelle l'interviewer sollicite des informations d'un interviewé, en relation avec l'objectif recherché. J'ai utilisé l'entretien semi-directif : l'entretien suit un fil conducteur qui est une liste de thèmes, mais reste ouvert. Il suppose la préparation préalable d'un guide d'entretien sur lequel figurent les grands thèmes que j'ai souhaité aborder. Au début de l'entretien, je me suis présentée, j'ai expliqué l'objectif de l'entretien, puis je l'ai mené en suivant le guide préparé :

- fonctionnement et rôle du CLIC

- missions de l'assistante sociale au sein du CLIC

- activités et projets en cours au CLIC

- nature des sollicitations que le CLIC reçoit

- besoins récurrents des personnes âgées

- domaines dans lesquels l'assistante sociale souhaite que j'intervienne

A l'issue de cet entretien, qui s'est déroulé comme un véritable dialogue, nous nous sommes rapidement aperçues qu'un besoin convergeait avec un domaine de compétence de la TESF. Le problème des chutes des personnes âgées a été soulevé dès la création du CLIC, aussi, un atelier équilibre a été mis en place pour tenter de le résoudre. Hors seul l'équilibre n'est pas en cause dans le mécanisme des chutes, les aides à domicile et familles ont à plusieurs reprises rapporté à l'assistante sociale le rôle de l'aménagement du domicile des personnes : rallonge téléphonique qui traverse le séjour, parquet ciré glissant, marches pour accéder à une partie de la maison, etc. L'assistante sociale a donc convenu que je proposerai et réaliserai un projet autour de l'aménagement du domicile des personnes âgées afin de réduire le risque de chute.

2. SE DOCUMENTER

Afin d'approfondir mes connaissances théoriques sur les personnes âgées, le vieillissement, les mécanismes et conséquences d'une chute, l'aménagement de l'habitat, j'ai effectué des recherches documentaires.

J'ai tout d'abord réuni les divers ouvrages que je possédais sur ces sujets, puis je suis allée en bibliothèque et en librairie afin de compléter mes recherches. J'ai consulté les magazines et brochures qui se trouvaient au CLIC. Enfin, j'ai principalement utilisé Internet, de nombreux sites m'ont permis d'accéder à des informations générales et à d'autres spécialisées.

3. MENER UNE DEMARCHE D'ENQUETE

3.1 Objet de l'enquête

L'enquête qui va me servir de référence vise à établir un diagnostic concernant les aménagements du logement pour les personnes âgées vivant à domicile.

Cela fait suite au constat suivant « Les personnes âgées qui vivent à domicile ont un logement qui n'est pas adapté pour éviter les chutes ».

De nos jours, nombreuses sont les adaptations du logement qui visent à faciliter l'autonomie de la personne âgée dans le logement, mais il me semble d'après mes premiers contacts que peu de personnes âgées aménagent réellement leur logement.

3.2 Définition de mon hypothèse

Mon hypothèse est la suivante : le fait que les personnes âgées n'aménagent pas leur logement est lié principalement à trois éléments :

- le manque de connaissance des personnes âgées sur les aides techniques existantes et les possibilités d'aménagement du logement,

- le manque de connaissance des personnes âgées sur les aides financières existantes pour acquérir des aides techniques et aménager leur logement,

- le manque d'intérêt des personnes âgées à installer des aides techniques et aménager le logement.

Cette enquête va permettre d'affirmer ou de confirmer mon hypothèse et ainsi de trouver une explication. Ensuite, il sera alors possible de réfléchir à une action adaptée.

3.3 1ère méthode d'enquête : le questionnaire (Annexe n°1)

3.3.1 Justification de l'outil d'enquête

L'enquête utilisée est la technique dite du questionnaire. Le questionnaire consiste à poser une série de questions précises, formulées et rédigées à l'avance, à une population déterminée afin de recueillir différentes informations.

Lors des visites de l'assistante sociale aux familles, je me rendais avec elle au domicile des personnes âgées. Après leur avoir expliqué la raison de ma présence, l'assistante sociale leur a demandé si cela les dérangeait de leur soumettre un questionnaire. Nous avons eu peu de refus ; certains ont répondu directement en notre présence, d'autres ont préféré y répondre au calme. Ainsi, il était aussi plus facile aux personnes âgées de répondre quand ils en avaient le temps. J'avais laissé une urne à la Mairie, destinée aux personnes habitant au bourg, afin de récolter les questionnaires. Pour les personnes vivant en zone rurale, je leur ai proposé de récupérer le questionnaire lors de la prochaine visite de l'assistante sociale, ou par le biais des aides à domiciles, que je côtoyais pendant mon stage.

3.3.2 Confection du questionnaire

Les questions s'orientent sous 6 axes.

Dans l'item « situation personnelle », il est intéressant de connaître leur situation familiale et leur tranche d'âge afin de mieux comprendre l'influence de ces déterminants. Ce sont des déterminants utiles car ils renvoient à des différences de mode de vie.

Dans l'item « votre santé », je voulais connaître la fréquence des chutes ainsi que leurs causes et leurs conséquences sur leur vie quotidienne.

Dans l'item « votre logement », je souhaitais savoir si le logement est adapté ou non et pour quelles raisons dans les deux situations.

Dans l'item « aides techniques » et « aménagement du logement », seules les personnes ayant adapté leurs logements y répondent afin de savoir laquelle ou lesquelles des aides techniques sont installées chez eux, ainsi que les dispositifs d'aides financières sollicitées.

Dans l'item « vos remarques », j'essaie de confirmer leurs demandes d'informations dans ce domaine afin de ne pas faire d'erreur dans la mise en place du projet.

3.3.3 Forme du questionnaire

Le choix s'est porté sur 9 questions fermées, 11 semi-ouvertes et 1 ouverte. J'ai limité le nombre de questions à 21 pour ne pas lasser l'enquêté. Les questions fermées et semi ouvertes sont des questions de fait qui visent à recueillir des informations tenues pour vrai. Seules « les remarques » en fin de questionnaire, est une question d'opinion.

Les questions fermées permettent une réponse facile et ne demande que l'effort de cocher la case, d'autant plus que plusieurs servent de questions filtres et évitent donc aux personnes qui ne sont pas concernées de répondre à toutes les questions. Le dépouillement en est ainsi facilité ainsi que l'analyse.

Les questions semi-ouvertes prévoient des réponses comme la question fermée mais laisse à la personne la possibilité de s'exprimer librement en dehors des réponses proposées. L'avantage de ce type de question est que l'effort de recherche de réponses est limité mais cependant elle peut suggérer des opinions non spontanées.

Les questions ouvertes laissent à l'individu interrogé la liberté totale de s'exprimer, cependant ce type de question est difficile et long à dépouiller. C'est pourquoi je n'en ai intégré qu'une seule à ce questionnaire : les remarques.

3.3.4 Elaboration matérielle du questionnaire

Avant la diffusion du questionnaire, celui-ci a été testé auprès de 3 personnes présentant les caractéristiques analogues à la population visée (professionnels travaillant avec ce public). Cela permet d'apprécier la lisibilité du questionnaire et l'adéquation des questionnaires avec l'information recherchée. Des questions ont été rajoutées, d'autres modifiées et certaines éliminées.

En début de questionnaire, j'ai rédigé une introduction qui a pour objet d'exposer le but de l'enquête et d'inciter les personnes âgées à répondre au questionnaire en soulignant l'importance de leur participation à l'enquête. L'anonymat des réponses est explicitement garanti aux personnes interrogées. Enfin, les modalités de retour des réponses et les délais à respecter pour le retour des questionnaires ont été précisées.

3.3.5 Délimitation de la population de l'enquête

C'est une enquête par échantillonnage puisque le questionnaire n'est diffusé qu'à un échantillon des personnes âgées vivant sur le Canton de Briec. J'ai choisi de diffuser mes questionnaires auprès de personnes aux contextes sociologiques et pathologiques différents.

3.3.6 Diffusion du questionnaire

L'administration de ce questionnaire est directe et indirecte. Je l'ai envoyé par courrier ou déposé directement lors des visites. Il a été rempli par chaque enquêté et m'a été retourné par le biais des aides à domicile, ou dans l'urne prévue à cet effet, qu'il m'a été autorisé de déposer sur le comptoir à l'accueil de la Mairie. Ainsi , les personnes ont pu y déposer directement le questionnaire. A la date butoire, je suis allée rechercher l'urne. Le délai de réponse était de 3 semaines.

3.4 2ème méthode d'enquête : la grille d'observation (annexe n°2)

3.4.1 Objectif

Afin d'évaluer les conditions de logement des personnes âgées et repérer ainsi les problèmes d'adaptation du logement, j'ai eu recours à une deuxième méthode d'enquête. J'ai ainsi établi une grille me permettant de regrouper clairement mes observations.

3.4.2 Justification de l'outil d'enquête

J'ai choisi l'observation directe en me rendant au domicile de personnes âgées du Canton. L'échantillon de logements ainsi visités était différent de celui choisi pour les questionnaires. En effet, je n'ai pu me rendre directement auprès de chaque interviewé du questionnaire, puisque certains questionnaires ont été administré de manière directe. De plus, je trouvais intéressant de visiter des logements différents et ainsi d'avoir une autre approche par rapport au questionnaire. J'ai ainsi pu visiter 10 logements, de contextes, et aménagements différents.

Aussi, pour me souvenir du niveau de chacun, il m'était indispensable de le noter au fur et à mesure.

II. ETUDE THEORIQUE

1. CONTEXTE INSTITUTIONNEL

1.1 Le CLIC

Le CLIC est un lieu d'accueil, d'écoute et d'orientation qui a pour but d'informer et d'aider dans leurs démarches les personnes âgées et leurs proches dans les domaines de la vie quotidienne. L'antenne a pour objectif : l'accueil, l'écoute, l'information, le conseil, le soutien, l'orientation. C'est un dispositif de coordination de proximité dont le but est de fédérer l'ensemble des professionnels et les intervenants autour de la personne âgée et des personnes handicapées vieillissantes.

L'antenne CLIC X (Centre Local d'Information et de Coordination en faveur des personnes âgées et handicapées) a ouvert ses portes le 11 avril 2005 à l'initiative du CCAS de X. Depuis juillet 2006 l'antenne est portée par la Communauté de Communes X. Le CLIC de X couvre la population du canton avec ses 5 communes. Il y a environ 2085 personnes âgées sur ce secteur géographique soit 22,53% de la population X.

1.2 Missions

Les actions menées par l'antenne visent à faciliter l'information et l'accompagnement des personnes âgées et des personnes handicapées vieillissantes en leur apportant une aide personnalisée qui respecte au mieux leur choix de vie. Le CLIC assure un accueil personnalisé, confidentiel et gratuit quelle que soit l'origine de la demande.

Missions :

- Accueillir, écouter, informer, soutenir.

- Faciliter la coordination des services existants en partageant l'information et en développant la concertation pour une prise en charge globale.

- Développer un réseau stable de professionnels qualifiés autour de la personne âgée.

- Initier des actions d'informations et de préventions dans le domaine gérontologique et du handicap.

- Assurer une fonction d'observatoire local.

A ce titre, l'antenne travaille à l'adéquation des réponses aux besoins constatés et recensés en organisant une prise en charge globale et coordonnée qui met en jeu la complémentarité des actions des intervenants. L'antenne travaille avec les différents partenaires comme les services d'aide à domicile, les structures d'accueil et d'hébergement, les services de soins, les professionnels de la santé, les services d'amélioration et d'adaptation de l'habitat, les élus, les caisses de retraite.

1.3 Les bénéficiaires

L'antenne du CLIC est ouverte aux personnes de la Communauté de Commune du Pays X. Elle s'adresse aux personnes âgées de 60 ans et plus, aux personnes handicapées vieillissantes, à leur famille et aux professionnels et bénévoles de la gérontologie et du maintien à domicile.

1.4 Financement

Le Conseil Général du X assure la gestion du CLIC de X : une convention de partenariat a été signée et le CLIC reçoit des subventions du Conseil Général.

2. GENERALITES SUR LE VIEILLISSEMENT

2.1. La personne âgée

Le vieillissement est un phénomène physiologique naturel. Il se traduit par une diminution de la résistance et des performances de l'organisme. (Annexe n°3)

Par le progrès de la médecine, l'espérance de vie ne cesse d'augmenter : au début du XXè siècle, elle était de 50 ans. Aujourd'hui, elle est de 84 ans chez les femmes et de 77 ans chez les hommes (Sources : INSEE, Tableaux de l'Économie Française - Édition 2006).

2.2. Données chiffrées

Selon les données de l'INSEE, nous comptons en janvier 2007 :

Ø 13 millions de personnes âgées soit 20 % de la population,

Ø 3 millions de personnes ont entre 60 et 64 ans,

Ø 4,9 millions de personnes ont entre 65 et 74 ans

Ø 3,8 millions de personnes ont entre 75 et 84 ans

Ø 1,3 millions de personnes ont plus de 85 ans.

2.3. Les mécanismes du vieillissement

Ï Deux phénomènes rentrent en jeu :

- Le ralentissement cellulaire : le corps perd peu à peu la capacité de remplacer les cellules qui meurent naturellement ; ceci a des répercussions sur l'ensemble des tissus et plus particulièrement sur le système neuromusculaire.

- La programmation génétique : le vieillissement serait inscrit dans notre patrimoine génétique.

Ï Conséquences :

- Une diminution progressive de la capacité des différentes fonctions de l'organisme. Il est possible de ralentir ce phénomène à l'aide de différents stimuli : ateliers mémoire, ateliers équilibre...

- Une modification des tissus : le tissu conjonctif change d'aspect, il était souple et élastique, il devient plus rigide et perd son élasticité. La peau devient alors moins ferme, plus fine, plus sèche et ridée.

2.4. Les conséquences du vieillissement

Puisque cette étude porte sur la prévention des chutes chez les sujets âgés, je vais seulement parler des conséquences du vieillissement sur l'appareil locomoteur.

Un nombre important de personnes âgées souffrent d'invalidité motrice. Les os se fragilisent, ce qui explique les fractures nombreuses et la déformation du squelette chez les personnes âgées, et l'apparition de maladie telle que l'ostéoporose (fragilisation des os) surtout chez la femme. Les articulations sont souvent touchées par l'arthrose (usure du cartilage) ou l'arthrite (inflammation aïgue de l'articulation avec déformation possible).

Avec l'âge, on observe aussi une fonte musculaire qui entraîne une diminution de la force physique et une raideur des muscles.

La dégénérescence du système nerveux entraîne des troubles neurologiques de gravité variable : troubles de la coordination, de la mémoire mais aussi démences séniles précoces comme la maladie d'Alzheimer.

Les organes des sens vieillissent aussi : le vieillissement de la vue et de l'audition sont habituels et peuvent contribuer à l'isolement de la personne âgée.

2.5. La dépendance et la perte d'autonomie.

L'autonomie est la capacité à accomplir seuls les actes de la vie quotidienne et à assurer sans aide la satisfaction des besoins fondamentaux. La dépendance apparaît lorsque, malgré certains aménagements, la personne âgée ne peut plus subvenir seule à ses besoins fondamentaux.

Ï Comment évaluer le degré d'autonomie : la grille AGGIR (Annexe n°4)

Pour fournir une aide adaptée aux personnes en perte d'autonomie, il est nécessaire de procéder à une évaluation précise de leur dépendance, dans les domaines physique, psychique, social et relationnel. Il existe des grilles d'évaluation de l'autonomie : la grille AGGIR, qui va déterminer la dépendance de la personne selon 6 degrés de 1 à 6 (GIR : groupes iso-ressources) afin de prétendre à l'APA (Aide Personnalisée d'Autonomie) :

- le GIR 1 comprend les personnes âgées confinées au lit ou au fauteuil, dont les fonctions mentales sont gravement altérées et qui nécessitent une présence indispensable et continue d'intervenants ;  

- le GIR 2 concerne les personnes âgées confinées au lit ou au fauteuil, dont les fonctions intellectuelles ne sont pas totalement altérées et dont l'état exige une prise en charge pour la plupart des activités de la vie courante. Ce groupe s'adresse aussi aux personnes âgées dont les fonctions mentales sont altérées, mais qui ont conservé leurs capacités de se déplacer ;  

- le GIR 3 réunit les personnes âgées ayant conservé leur autonomie mentale, partiellement leur autonomie locomotrice, mais qui ont besoin quotidiennement et plusieurs fois par jour d'être aidées pour leur autonomie corporelle ;  

- le GIR 4 intègre les personnes âgées n'assumant pas seules leurs transferts mais qui, une fois levées, peuvent se déplacer à l'intérieur de leur logement. Elles doivent parfois être aidées pour la toilette et l'habillage. Ce groupe s'adresse également aux personnes âgées n'ayant pas de problèmes locomoteurs mais devant être aidées pour les activités corporelles et pour les repas ;  

- le GIR 5 comporte des personnes âgées ayant seulement besoin d'une aide ponctuelle pour la toilette, la préparation des repas et le ménage ;  

- le GIR 6 réunit les personnes âgées n'ayant pas perdu leur autonomie pour les actes essentiels de la vie courante.  

Les deux variables pour déterminer l'autonomie sont :

- Les variables discriminantes : la cohérence, l'orientation, la toilette, l'habillage, l'alimentation, l'élimination, les transferts, les déplacements et la communication à distance ; elles se rapportent à la perte d'autonomie physique et psychique et sont utilisées pour le calcul du GIR ;

- Les variables illustratives : gestion, cuisine, ménage, transports, achats, suivi du traitement, activités de temps libre ; elles concernent la perte d'autonomie domestique et sociale, n'entrent pas dans le calcul du GIR mais apportent des informations utiles à l'élaboration du plan d'aide (établi par une équipe médico-sociale, il recense les besoins du demandeur et les aides nécessaires à son maintien à domicile).

3. LES CHUTES DES PERSONNES AGEES

3.1. Données chiffrées

Selon le Ministère de la Santé et de la Protection sociale (données : 1999) :

Ø 30% des personnes âgées tombent au moins une fois par an ;

Ø 5% des chutes entraînent une fracture du Col du Fémur ;

Ø 20% des personnes qui se fracturent le Col du Fémur décèdent dans les 6 mois ;

Ø 12 000 décès par an sont dus à des chutes.

3.2. Caractéristiques des chutes

Les chutes se produisent au domicile près d'une fois sur deux : 30% à l'intérieur (la plupart du temps dans les escaliers) , 20% à l'extérieur.

Ø 33% des chutes ont lieu lors de déplacements sans activités ;

Ø 26% des chutes ont lieu lors des activités ménagères ;

Ø 22% des chutes ont lieu lors des activités de jardinage ou de bricolage ;

Dans plus de 90% des cas, les chutes sont accidentelles.

3.3. Les causes des chutes

Pourquoi les personnes âgées chutent :

Les pathologies:

- La vision

- Malaises répétés

- Maladies chroniques

- Perte de force musculaire

- Affections cardio-vasculaires

La prise de médicaments :

- somnolence

- endormissement

Le risque de chute s'amplifie avec la prise de médicaments et entraîne des troubles lors des déplacements.

La dénutrition, problèmes d'alcool :

La dénutrition (lorsque les apports en protéines ne suffisent pas à couvrir les besoins métaboliques de l'organisme) augmente le risque de fracture osseuse au cours d'une chute. De même, l'abus d'alcool majore le risque de carence en vitamines, augmentant ainsi le risque de chuter.

Dangers du domicile :

L'environnement intervient dans 30 à 50% des chutes. Les obstacles au sol, un logement mal agencé, des pièces mal éclairées sont autant de facteurs à l'origine de chutes.

3.4. Les conséquences des chutes

Une perte d'autonomie liée aux chutes diminue toujours la qualité de vie et pour la plupart des personnes âgées, les chutes ne sont pas sans conséquences physiques, psychologiques et sociales.

· Au niveau des conséquences physiques : fracture du Col du Fémur, hématomes, qui conduisent à l'hospitalisation ;

· Au niveau des conséquences psychologiques : peur de retomber, perte de confiance en soi, perte d'autonomie ;

· Au niveau des conséquences sociales : repli sur soi, diminution des sorties extérieures et des visites à la famille et aux amis.

4. LE LOGEMENT

4.1. Définition

Selon le dictionnaire de la langue française Larousse de 1998, le logement se définit comme « l'action de loger ou de se loger ». Le logement est un espace précis, à une adresse précise. C'est un lieu de vie bien déterminé, délimité. Il est le lieu d'identification géographique d'une personne, d'une famille, d'un ménage au sens économique du terme.

4.2. Législation en matière

La déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 affirme que le droit au logement fait partie des droits sociaux : « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ».

4.2.1 Lois de décentralisation de 1982 et 1983

Ces lois stipulent dans les sections relatives au logement « les communes, les départements, les régions définissent dans le cadre de leur compétences respectives, leur priorité en matière d'habitat ». Ce qui signifie que chaque collectivité, à son niveau, a des compétences.

4.2.2 Loi Besson

La loi Besson pour le logement des personnes défavorisées du 31 mai 1990 pose le principe du droit au logement. Son article 1er fonde ce droit : « Toute personne ou famille éprouvant des difficultés particulières, en raison notamment de l'inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d'existence, a droit à une aide de la collectivité, pour accéder à un logement décent et indépendant ou s'y maintenir ». Pour le mettre en oeuvre, cette loi met en place les Plans Départementaux d'Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD).

4.2.3 Loi SRU

La loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) du 13 décembre 2000 a pour objectif de rendre les politiques urbaines plus cohérentes, de favoriser les mécanismes de solidarité dans la ville et d'intégrer les politiques de déplacements dans le cadre du développement durable.

4.2.4 Plan Vieillissement et Solidarités

Le Plan Vieillissement et Solidarités de novembre 2003 : programmé sur quatre ans, après le drame de la canicule en 2003, ce plan mis en place par le Gouvernement de Jean-Pierre Raffarin aura permis d'accroître nettement le nombre de places d'accueil et d'améliorer la prise en charge des personnes âgées dépendantes. Entre 2004 et 2005, les 10 000 places supplémentaires en établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes prévues par le plan sur quatre ans ont été financées, ainsi que 10 000 places en services de soins infirmiers à domicile, 4 250 places en accueil de jour et 2 250 places en hébergement temporaire. Le Gouvernement de Dominique de Villepin décide en août 2005 de doubler l'effort de création de places : 10 000 places en établissement seront financées.

4.2.5 Journée de Solidarité

La loi du 30 juin 2004 a posé le principe d'une prise en charge collective de la dépendance et instauré la Journée de solidarité. 2 milliards d'euros supplémentaires peuvent ainsi être mobilisés chaque année : 1,2 milliard pour les personnes âgées et 800 millions pour les personnes handicapées, qui ont déjà permis de consolider le financement de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), de créer de nouvelles places, d'assurer le financement de la nouvelle prestation de compensation du handicap... C'est aussi grâce à cet effort des Français que les objectifs du Plan Vieillissement et Solidarités ont été atteints dès la fin 2005, avec deux ans d'avance et qu'un doublement du nombre de créations de places a pu être décidé. La loi a également créé la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, qui gère les crédits issus de la Journée de solidarité, sous le contrôle de la Cour des Comptes : c'est une garantie de transparence dans l'utilisation des sommes dégagées.

4.2.6 Plan Solidarité Grand Age

Le Plan Solidarité Grand Age du 27 juin 2006, présenté par Philippe BAS, Ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille vise une réforme au niveau des aides aux personnes âgées qui agit en cinq grands axes :

1/ Donner aux personnes âgées dépendantes le libre choix de rester chez elles : en développant les services de soins et d'aide à domicile ; en soutenant davantage les aidants familiaux ; en assurant une continuité entre domicile et maison de retraite ;

2/ Inventer la maison de retraite de demain et permettre aux personnes âgées vulnérables de mieux y vivre, en augmentant le nombre de soignants, en améliorant la qualité de vie, en maîtrisant les prix ;

3/ Adapter l'hôpital aux personnes âgées, en développant la filière gériatrique et en resserrant des liens tant avec le domicile qu'avec la maison de retraite ;

4/ Assurer pour l'avenir le financement solidaire de la dépendance, afin de garantir un haut niveau de protection sociale face à la dépendance ;

5/ Insuffler une nouvelle dynamique à la recherche et à la prévention.

4.3. Les fonctions de l'habitat

Le logement constitue le 1er poste de dépenses dans le budget des ménages. Sa qualité, son confort, son équipement sont donc intimement liés à la situation financière des occupants.

Il doit protéger l'homme contre les intempéries tout en lui procurant une ambiance favorable à son bien être et à ses activités. Le logement doit être un espace accueillant, agréable, confortable, épanouissant, fonctionnel, pratique, sécurisant que l'on soit locataire, occupant à titre gratuit ou accédant à la propriété.

L'habitat doit satisfaire aux fonctions d'usage (fonctions de base) telles la préparation et la prise des repas, l'entretien du linge, l'hygiène corporelle, le sommeil, les rangements etc. , aux fonctions principales (fonctions liées au mode de vie) telles que les loisirs, le travail, le canapé, la réception etc. , et aux fonctions secondaires (fonctions diffuses) telles que la circulation, l'entretien, etc.

4.4. L'adaptation du logement

Le logement doit remplir des conditions d'adaptation : adaptation du logement à l'individu et adaptation de l'individu au logement.

Le bon logement pour une famille dépend de son système de valeurs, il est défini par les goûts, les idéaux et déterminé par la culture, l'éducation, l'expérience, les habitudes. Les familles apprécient le logement selon 4 valeurs : économique (coût, investissement), familiale (unité familiale, santé, égalité), individualisme (esthétique, harmonie, ordre, indépendance, santé mentale), et le prestige (considération sociale, modernité, esthétique).

L'homme a des capacités d'adaptation qui lui permettent d'ajuster son mode de vie à son logement ou d'en corriger les défauts (le gaucher par exemple s'adapte sans problème aux dispositifs d'ouverture des portes et fenêtres faits pour les droitiers) mais l'habitation peut contribuer au stress, à la mésentente familiale, à la fatigue, à l'insécurité, la perte de temps (cas d'habitudes prises pour des tâches domestiques mal organisées).

En matière d'aménagement du logement, on parle de domotique. Le domaine de la domotique encadre toutes les applications permettant de rendre une maison « intelligente », en permettant aux appareils de communiquer entre eux et avec l'extérieur, donc d'interagir, et de réagir à leur environnement.

L'adaptation du logement de la personne âgée a pour objectif d'éviter les chutes par des aménagements et la mise en place d'installations complémentaires afin de rendre le logement sécurisé.

III. RESULTATS D'ENQUETE

1. Par rapport aux personnes âgées

L'étude des caractéristiques des personnes âgées du Canton de X, issue du tri à plat des résultats des questionnaires (annexe n° 5), a montré que ces personnes étaient majoritairement des femmes, de plus de 80 ans, vivant avec leur conjoint et en milieu rural. Presque toutes ces personnes avaient chuté au moins une fois (82 %), et avaient gardé des séquelles de leur chute. Les causes les plus fréquentes sont dues à des pathologies (58 %), mais il apparaît très nettement qu'un logement mal agencé ou présentant des accès insécurisés en soit l'origine. Dans la plupart des cas, l'hospitalisation a été nécessaire, mais ce que l'on observe au vu des résultats de cette enquête, est que la perte de confiance en soi et donc la perte de leur autonomie est la principale conséquence de la chute à domicile.

Cette enquête a montré que la plus grande crainte des personnes âgées est la perte d'autonomie, puisqu'elle est synonyme d'entrave au maintien à domicile. Plus la chute a des conséquences graves, plus le risque de devoir quitter le domicile est important. Ce constat démontre le besoin de tout faire pour permettre aux personnes âgées, même les moins autonomes, de rester le plus longtemps possible chez eux, lieu d'identité et de repère, et où elles se sentent rassurées.

2. Par rapport à leur logement

Selon l'échantillon présenté ici, peu n'ont adapté leur logement en fonction de leur avancement en âge. La plupart d'entre elles ne connaissant pas l'existence d'aides techniques ou financières. Les aides techniques sont cependant assez connues (téléalarme, veilleuses, main courante) puisque les professionnels intervenants auprès de ce public sont aujourd'hui suffisamment informés sur ces techniques. Parmi les aménagements du logement entrepris, les barres d'appui ainsi que les réhausseurs de lit ou de toilette sont les aides les plus fréquentes.

Mais le manque d'information concernant les aides financières existantes est bien réel si l'on s'en réfère aux résultats du questionnaire. En effet, 71 % ne sont pas suffisamment informés sur les démarches à adapter le logement et les aides financières existantes (59 %).

Cette enquête a mis en avant un manque d'information vis-à-vis des solutions existantes pour le logement afin d'éviter les chutes ou rechutes, tant au niveau de l'intérêt d'adapter le logement à la situation de la personne vieillissante qu'au niveau des ressources financières proposées par les Pouvoirs Publics et les structures d'aide aux personnes âgées. A signaler tout de même que les personnes qui ont procédé à des aménagements l'ont fait dans le but de maintenir leur autonomie. Il est donc indispensable d'apporter une information claire et précise à ce public ou à travers les intervenants auprès des personnes âgées afin de les maintenir dans un contexte sécurisé en adéquation avec leurs attentes personnelles ou médicales.

3. Par rapport à l'aménagement du logement

Compte tenu de mon observation directe de leur logement, à l'aide d'une grille d'observation (annexe n°6), deux points forts ont retenu mon attention : la présence évidente d'obstacles au sol tels que tapis, une mauvaise qualité du sol ainsi qu'un éclairage inadapté.

Quelques exemples : le parquet trop bien ciré et glissant, les tapis usés dont les coins se retournent, un sol mouillé, une ampoule non remplacée ou de voltage insuffisant dans les escaliers de la cave, un objet qui traîne sur le sol etc ...Grâce à la grille d'observation que j'ai élaborée, j'ai pu repérer tout ce qui pourrait causer une chute éventuelle de la personne âgée.

Un aménagement de l'environnement apparaît donc indispensable puisqu'il s'il n'y a pas eu de conséquence grave immédiate, il faut chercher à en prévenir la récidive.

4. Par rapport au CLIC

Au sein de la Commune de X, il n'y a pas eu d'actions menées auprès des personnes âgées au cours de ces dernières années. En effet, avant l'ouverture d'une antenne CLIC, il n'y avait pas de structure centrale pour les personnes âgées sur le secteur et par conséquent, aucune action menée sur ce problème. Le CLIC de X a ouvert ses portes en 2005, c'est donc une structure très récente. L'antenne est isolée et il lui est actuellement difficile d'intervenir auprès de ce public. Cette première action qu'est l'atelier équilibre est insuffisante pour résoudre le problème des chutes, une action autour de l'aménagement du logement serait donc judicieuse pour répondre aux besoins des personnes âgées du Canton.

IV. DIAGNOSTIC

Au début de l'étude, je soulevais le problème suivant « Les personnes âgées qui vivent à domicile ont un logement qui n'est pas adapté pour éviter les chutes ».

Plusieurs incidents mettent en danger la santé et la vie des personnes âgées à leur domicile.

Elles ne sont pas suffisamment informées sur les risques et conséquences des chutes, et sur les aménagements possibles de leur logement afin de remédier à ce problème.

Le fait de rester vivre à leur domicile leur permet de se sentir mieux, puisque les personnes âgées ont leurs repères, leur vécu et leurs habitudes.

Il est impératif d'agir sur les connaissances des personnes âgées sur l'importance et la possibilité d'aménager son logement. Les solutions envisageables à rechercher pour résoudre ce problème, devront permettre de mettre en place une information adaptée.

SOLUTIONS PROPOSEES

Les 2 solutions me paraissant possibles pour répondre aux besoins sont :

- Une action de formation sur la prévention des chutes et les aménagements possibles destinée au personnel intervenant auprès des personnes âgées. Ce type d'action implique fortement les professionnels puisqu'elle a pour objectif de leur faire acquérir toutes les compétences nécessaires dans ce domaine afin qu'ils relaient l'information auprès des personnes âgées.

- Une action d'information et de sensibilisation sur l'aménagement du logement aux personnes âgées. Cette action a pour but de sensibiliser, avertir et faire prendre conscience les personnes âgées de l'importance d'un aménagement du logement adapté afin d'éviter les chutes et ainsi leur permettre de rester à leur domicile le plus longtemps possible.

Tableau de comparaison des 2 solutions proposées :

 

Action de formation des intervenants auprès des personnes âgées

Action d'information et de sensibilisation aux personnes âgées

Destinataires

Les aides à domicile

Les personnes âgées du Canton de X

Professionnel

TESF

TESF

Objet

Former les aides à domicile sur l'aménagement du logement afin qu'ils informent les personnes âgées

Informer les personnes âgées sur l'aménagement de leur logement

Point négatif

- l'information doit être claire pour qu'elles soient capables d'informer à leur tour les personnes âgées

- si changement ou non présence de l'aide à domicile, l'information ne sera pas transmise

- les personnes âgées qui ne disposent pas d'une aide ne seront pas informées

- convoquer toutes les personnes âgées du Canton et leurs familles

- toutes les personnes âgées ne seront pas informées de cette action

- déplacement jusqu'au lieu de réunion

Point positif

- information plus dense et plus explicative car moins de destinataires

- gain de temps car une seule réunion à prévoir

- toutes les personnes âgées concernées

- information écoutée car transmise par un professionnel originaire du Canton

- permet de répondre à toute question

- permet de faire connaître le CLIC ainsi que ses actions

Le choix se portera donc sur l'action d'information et de sensibilisation aux personnes âgées.

PROJET

I. IDENTIFICATION DU PROJET RETENU

1. PRESENTATION DU PROJET

L'action que je vais développer est une action d'information et de sensibilisation sur les l'aménagement du logement afin de prévenir et d'éviter les chutes. Cette action est destinée à des personnes âgées vivant à domicile. Suite à mon étude, et à la présentation des résultats aux élus, il m'a été confié de mener cette information auprès des personnes âgées et leurs familles. La date n'est pas encore fixée, et ce n'est pas dans ma compétence de le décider, cependant nous savons que ce sera un samedi, et l'organisation n'est pas encore totalement définie puisque c'est la première année que le CLIC organise ce genre d'animation. A ce jour, l'objectif est qu'elle se déroule fin juin 2007. Le lieu sera dans les locaux de la Mairie.

Pour ce qui est de mon intervention, elle va se composer :

- d'un stand du CLIC informant sur l'aménagement du logement

- d'un dépliant d'accompagnement sur l'aménagement du logement

Le stand d'information théorique abordera d'une manière globale les chutes et leurs conséquences sur la vie quotidienne au domicile, puis d'une manière spécifique, la pratique, avec l'aménagement du logement, ce qui permettra d'accompagner les personnes âgées dans leurs recherches et de les mettre en situation de demandes d'informations. Le dépliant sera un support d'information.

2. LES BENEFICIAIRES

Les bénéficiaires de cet atelier d'information sont les personnes âgées, mais également leur famille.

3. FINALITE ET OBJECTIFS

3.1. Finalité

La finalité de ce projet est que les personnes âgées puissent bénéficier d'aménagement spécifique à leur domicile le plus tôt possible.

3.2. Objectifs généraux

A l'issue de cette information, les personnes âgées devront être conscientes de l'importance d'un aménagement au domicile.

3.3. Objectifs opérationnels

Les personnes âgées pourront :

- connaître les causes des chutes et leurs conséquences sur la vie quotidienne,

- connaître les possibilités d'aménagement du logement,

- comprendre le bienfait de ces aménagements,

- connaître les structures compétentes dans la démarche d'aménagement du logement,

- connaître les dispositifs d'aides financières.

II. SCHEMA OPERATIONNEL DE L'ACTION

1. PHASE DE PREPARATION

1.1. Présentation du projet à l'assistante sociale du CLIC

Le CLIC de X est composé d'une assistante sociale, coordinatrice et animatrice de cette structure. Lors de mon stage, j'ai pu ainsi présenter les résultats de l'étude puis le contenu et les objectifs du projet. Cet entretien m'a permis :

- de m'assurer que le projet réponde bien aux objectifs du CLIC,

- d'obtenir l'adhésion de l'assistante sociale sur la forme de l'information et la création du dépliant.

J'ai ensuite sollicité une réunion avec le Maire et l'adjointe aux affaires sociales de la ville de X afin de leur présenter les objectifs et le contenu du projet. Cet entretien m'a permis :

- de m'assurer que le projet réponde bien aux objectifs du Maire,

- d'obtenir l'adhésion du Maire sur la forme de l'information et la création du dépliant,

- de concerter le Maire quant aux moyens pouvant être mis à ma disposition (financement possible, lieux disponibles, dates).

Pour la réalisation du dépliant, le Maire et l'Adjointe me laissent autonome quant à son contenu, confiants en mes connaissances et en mes recherches documentaires. Cependant, ils souhaitent que je travaille en collaboration avec l'assistante sociale afin d'obtenir plus facilement leur adhésion au projet. Pour ce qui est de l'organisation du stand, ils me laissent totalement autonome tout en veillant à respecter les projets de l'ensemble de l'équipe. Nous avons tout de même fixé un échéancier sommaire sur quatre mois afin de baliser certaines étapes et de nous fixer un cadre à moyen terme.

Pour le financement du dépliant (l'impression), le Maire m'informe que les photocopies devront se faire au sein de la Mairie de X tout comme est réalisée la plaquette d'information présentant le CLIC.

Lors du Conseil Municipal, l'adjointe aux affaires sociales a présenté mon projet. Cela a permis d'impliquer le personnel communal dans ce projet. En effet, les informations qui seront transmises ce jour de porte ouverte doivent être un travail d'équipe.

MARS

Présentation du projet aux élus

AVRIL

Elaboration du dépliant et présentation de la maquette

MAI

Organisation pratique du stand et finalisation

JUIN

Finalisation de l'organisation de cette journée lors du conseil Municipal

1.2. Présentation du projet aux bénéficiaires

Afin de présenter cette journée d'information, j'ai réalisé des affiches (annexe n°7) de format A3 laissées à disposition du public au cabinet médical, chez le kinésithérapeute, à la mairie et dans les boulangeries. Aussi, des affichettes de format A5 seront mises à disposition sous l'affiche pour que les personnes puissent en prendre un exemplaire, et se souvenir des dates et lieux (difficultés d'écrire pour certaines personnes, et de mémoriser). D'autres affichettes de format A5 seront distribuées par les aides à domicile. L'aide à domicile apportera donc cette affiche au domicile de la personne et celle-ci pourra également être vue par des membres de sa famille. Les personnes désirant participer à cette journée d'information devront prendre contact avec le CLIC. On prévoit une seule journée d'information mais dans le cas où il y aurait beaucoup de demandes, 2 séances supplémentaires seront prévues.

2. PHASE DE DOCUMENTATION

L'objectif de la phase de documentation est de réunir un maximum d'informations sur les aménagements du logement pour les personnes âgées et particulièrement concernant les chutes et les moyens de les prévenir et/ou les éviter. Mais aussi quelques illustrations pour animer mon dépliant d'information, ce qui donnera un ton particulier et concret au dépliant.

La recherche théorique nécessaire à mon étude m'a permis de rassembler beaucoup de documentations et de découvrir des sites Internet intéressants pour élaborer mon projet et apporter de la matière à l'action. A ceux là, j'ai ajouté des ouvrages spécifiques dans le logement pour les personnes âgées. Ces documents pourront me guider, me permettre de ne pas oublier certaines informations. Il m'importe de personnaliser le dépliant, car un des aspects qui m'intéresse dans le métier de la TESF est la création de supports d'information.

3. PHASE DE CONCEPTION DE L'ACTION

L'objectif est de structurer le déroulement de mon information et son contenu, mais aussi de créer l'outil qu'est le dépliant. Ensuite, je vais rédiger plus précisément le contenu des informations à transmettre, en réalisant des fiches thématiques aide-mémoire. Elles seront mon support pour animer le stand afin de n'oublier aucun élément d'information et rester proche du sujet.

Enfin, je vais travailler sur la conception du dépliant, forme et contenu, indispensable trace concrète de notre stand, qui sera remis à chaque personne.

3.1. Organisation pratique du stand

L'objectif est de planifier le lieu du stand du CLIC et d'établir les besoins matériels.

Je vais faire le point sur le lieu souhaité par la Mairie pour installer le stand et retenir la salle disponible cohérente à mon projet. Pour cela, j'ai créé sur feuille un tableau Excel que j'ai proposé à l'adjointe aux affaires sociales. J'y ai noté le souhait d'être en salle de réunion. En une semaine, ce tableau a été complété et il s'est confirmé que ce stand se tiendra en salle des mariages, accessible aux personnes à mobilité réduite.

Les besoins matériels sont une salle, cinq tables, vingt chaises (estimation de vingt personnes), un tableau blanc, des feutres effaçables de quatre couleurs (pour dessiner le plan d'un logement d'une couleur et y adapter de différentes couleurs les différentes aides possibles), des feuilles et des stylos sans oublier la plaquette de présentation du CLIC.

Tous ces éléments se trouvent dans les locaux de la Mairie.

Par souci de convivialité, je souhaitais prévoir café, thé, boisson fruitée et brioche, à pouvoir proposer mais il a été décidé en réunion que le point « pot d'accueil » serait dans le hall d'entrée avec proposition de gâteaux, boissons etc.

3.2. Organisation pratique de l'élaboration du dépliant

L'objectif est de créer un support de communication pour informer les personnes âgées et leurs familles, mais également pour informer du service que propose le CLIC.

Il me faut réfléchir aux besoins matériels. Ceux-ci sont des éléments basiques tels que ordinateur, imprimante, photocopieur, ramettes de papiers ainsi que tout matériel de secrétariat (colle, stylos, scotch etc.). Ces éléments se trouvent dans les locaux de la Mairie.

3.3. Rencontres avec des partenaires externes

L'objectif est de confirmer les informations que j'ai rédigées. Je sais par expérience que les renseignements collectés peuvent changer même à courte échéance. J'ai contacté des professionnels partenaires pour m'assurer de la cohérence des informations transmises. J'ai transmis cette maquette à l'Agence Nationale pour l'Amélioration de l'Habitat (ANAH) ce qui me permet d'avoir un regard extérieur et professionnel sur le contenu. Contacter les partenaires est aussi une façon de communiquer sur la prévention des chutes dans le logement, et au-delà sur l'implication du CLIC en matière de logement.

4. PHASE DE REALISATION

4.1. Déroulement général

Pour le CLIC, je serai seule à informer sur l'aménagement du logement.

Afin de motiver les familles (personnes âgées et leurs familles), l'information sera essentiellement basée sur l'échange entre eux et moi-même. Les informations délivrées ne forment en aucun cas un cours magistral, mais j'animerai de façon à rendre convivial et en les faisant participer de leurs propres expériences et vécus. Je prêterai attention à ne pas les noyer oralement sous trop d'informations délivrées en une seule fois, mais favoriserai leurs réflexions vers la recherche de solutions pour qu'ils puissent eux même se rendre compte de l'intérêt à adapter leur logement. Pour ne pas distraire notre échange, je distribuerai le dépliant en fin d'intervention car on a toujours tendance à regarder et lire les documents distribués, ce qui limite les capacités d'attention.

J'utiliserai le tableau blanc effaçable pour les inviter à schématiser le plan de leur logement et ensuite y mentionner mes suggestions d'aménagements possibles. Pour mon animation, j'ai réalisé mes propres fiches récapitulatives par type d'aménagement qui reprennent les éléments essentiels à communiquer.

Il me semble logique de commencer mon information en faisant le point sur leur propre logement et leur situation de famille (situation familiale, nombre de personnes vivant sous leur toit, tranche d'âge, type de logement etc.), puis à partir de ces données de leur proposer uniquement ce qui peut leur être utile. En dernier, je pourrai les informer succinctement des différentes aides financières et des compétences du CLIC.

4.2. Plan de la journée d'information

Le plan de la session d'information est le suivant :

Le contexte gérontologique

Causes et conséquences des chutes

Les aménagements possibles du logement

Les bienfaits de ces aménagements

Les structures compétentes dans la démarche d'aménagement du logement

Les dispositifs d'aides financières

4.3. Déroulement de l'information

- Accueil des personnes âgées et de leurs familles par la TESF et l'assistante sociale du CLIC

- Début de l'information par la TESF

Le contexte gérontologique

But : expliquer aux personnes présentes l'évolution du nombre de personnes âgées et le besoin accru en action médico-sociale en faveur de ce public.

Causes et conséquences des chutes

But : leur présenter les mécanismes des chutes et ce qui en découle.

Les aménagements possibles du logement

But : leur expliquer brièvement en quoi un aménagement de l'environnement est indispensable et leur présenter les aménagements possibles.

Les bienfaits de ces aménagements

But : leur faire prendre conscience des raisons pour lesquelles un logement bien agencé limite les risques de chutes à domicile.

Les structures compétentes dans la démarche d'aménagement du logement

But : les informer sur les structures existantes pour améliorer l'habitat.

Les dispositifs d'aides financières

But : leur présenter les différentes aides et prêts aidés pour l'amélioration des conditions de vie.

- Questions diverses

But : laisser la possibilité aux personnes âgées et leurs familles de revenir sur des sujets précédemment traités ou de poser des questions sur des situations précises.

- Distribution d'une collation. Cela permet en outre de d'échanger sur l'information en toute convivialité.

4.4. Réalisation du dépliant (annexe n° 8)

- Emetteur : le CLIC de Briec-de-l'Odet

- Récepteur : les personnes âgées du Canton

- Message : l'aménagement du logement, l'intérêt d'adapter son logement et les aides financières

- Code : langue française, langage courant

- Canal de transmission : écrit

- Objectif de communication : inciter les personnes âgées et leurs familles à aménager leurs logements

- Fonction dominante : le message est centré sur l'information

- Description du support : dépliant en format A4, replié en 2 fois.

Le noir, couleur d'impression est choisie par souci financier, et donc d'économie de frais d'impression. C'est une volonté des élus que je dois respecter.

Après avoir effectué la maquette informatique du dépliant, je l'ai présenté à l'assistante sociale du CLIC afin d'avoir son avis sur les données écrites. Une fois quelques modifications effectuées, je l'ai présenté aux deux agents de l'accueil à la Mairie afin qu'elles me donnent leur avis sur la forme. Elles m'ont ainsi aidé à améliorer ce dépliant. Je l'ai ensuite présenté à l'adjointe aux affaires sociales, qui elle-même l'a présenté au Maire.

Le lendemain, je faisais quelques dernières modifications. Je ne l'ai pas reproduis car la date de cette journée n'étant pas encore déterminée, il se peut que des informations soient modifiées ou que des compléments d'informations soient nécessaires.

4.5. Contenu du dépliant et mise en page

Format ouvert : A4

Format fermé : 9,9 x 21 cm

FACE EXTERIEURE FACE INTERIEURE

face pliée

face arrière

face avant

 

gauche

milieu

droite

Cette page est très importante car c'est la deuxième lue par les personnes âgées et/ou leur famille. J'ai donc fais le choix d'y inscrire des phrases pouvant les interpeller avant de leur donner envie d'en lire davantage.

Page de dos, sur laquelle sont expliquées que des aides financières sont possibles ainsi que les organismes auxquels s'adresser. J'ai volontairement choisi de ne pas préciser les coordonnées des organismes pour plusieurs raisons. Tout d'abord, pour ce qui est de la sécurité sociale, la mutuelle, le CCAS et le CG, les coordonnées ne seront pas les mêmes pour les uns et les autres. Il figure donc, centré en bas et en caractère un peu plus gros le nom de la structure du CLIC ainsi que ses coordonnées (nom, adresse, téléphone et e-mail).

Page de garde, sur laquelle se trouve le sujet du dépliant ainsi que le logo du CLIC centré en bas. En haut à gauche se trouve une image de deux personnes âgées qui permet donc de situer tout de suite le public concerné par ce dépliant.

Ces trois pages sont les explications du sujet. La mise en page de ces trois pages est la même. Centré, en haut, en caractère gras se trouve un mot « sécuriser », « aménager », « s'équiper ». L'ordre a été choisi par sujet d'importance vis-à-vis des personnes âgées. La sécurité reste l'aspect le plus important à leurs yeux. En dessous de ces mots est définit brièvement pourquoi ces aspects sont importants pour leur sécurité. Puis pour chaque cas, des solutions sont proposées. Tout en bas, encadré et en gras, j'ai noté un aspect essentiel de tous travaux qui est le contrôle de professionnels et le respect des normes. En filigrane derrière ces trois pages, j'ai choisi le dessin d'une maison.

III. MOYENS MIS EN OEUVRE (stand et dépliant)

1. MOYENS HUMAINS

INTERVENANT

ROLE

TEMPS

Elus

(Maire et l'adjointe aux affaires sociales)

Ils valident le projet, le contenu, la forme et le déroulement.

*

Assistante sociale du CLIC

Elle est amenée à répondre succinctement aux questions des personnes âgées et leurs familles sur l'information donnée par le CLIC lors cette journée porte ouverte.

*

TESF

Elle initie le projet, organise l'action, réalise les différents supports (dépliant et fiches techniques), travail en partenariat, anime l'information sur l'aménagement du logement et évalue l'impact de l'action.

17 h 00

* Temps d'action inclus dans leurs indemnités

Rôle de la TESF

· Préparation et organisation de la journée d'information (5h)

· Réalisation du dépliant (4h)

· Intervention au niveau de la journée d'information (8h)

2. MOYENS MATERIELS

Locaux et mobilier

L'information aura lieu dans les locaux de la Mairie de X, ils comportent une salle de réunion qui fait environ 30 m² et s'y trouvent 10 tables de 2 places et 28 chaises.

Matériel pédagogique

- 1 tableau blanc et des feutres effaçables de 4 couleurs pour annoncer le plan et écrire les points importants. J'utiliserai ceux qui se trouvent justement dans la salle de réunion.

- mes fiches thématiques pour animer le cours

- un dépliant sur l'aménagement du logement, remis à chaque participant.

3. MOYENS FINANCIERS

LIBELLE

COÛT

Salaire TESF

8,27 € x 17 = 140,59 €

Achat de fournitures de bureau

Ramette de 500 feuilles A4

Cartouche d'encre pour impression des dépliants et affiches

7,62 €

38,50 €

Achat de produit de réception

Café, thé, sucre, brioche

15,00 €

Frais d'électricité*

20,00 €

Frais télécommunication

Frais téléphoniques (8h)

25,00 €

TOTAL

246,71 €

Participation forfaitaire approximative

Malgré que ce soit un samedi, le personnel ne sera pas rémunéré en supplément, cette journée compensera le lundi de Pentecôte, journée de solidarité pour les personnes âgées. La Mairie a décidé de garder ce jour férié mais de le rattraper à une autre date.

IV. EVALUATIONS DE L'ACTION

Afin de connaître l'impact de cette action d'information et de sensibilisation, en tant que future TESF, je pourrai évaluer l'action à l'aide de plusieurs outils. Ainsi, cela pourra faire évoluer l'action pour la rendre plus efficace pour l'année suivante.

1. EVALUATION A COURT TERME

1.1. Grille d'observation (annexe n° 9)

Dès la fin d'une intervention auprès d'une famille ou lors d'un moment disponible, je remplis la grille d'observation et note mes impressions :

- par rapport à mon animation

* mes points forts et mes points faibles

* la durée approximative des interventions par famille

- par rapport aux familles

* le comportement et la participation des personnes âgées

* le comportement et la participation des familles

* l'intérêt porté aux informations

Ces grilles vont également me permettre de faire un retour au Maire et à son adjointe déléguée aux affaires sociales et partager des remarques qui m'ont été faites.

A la fin de mon intervention, je propose aux personnes âgées et leurs familles de prendre le dépliant que je ne leur donne jamais systématiquement, justement pour évaluer leur réelle motivation à envisager un aménagement de leur logement. Il sera alors possible de comptabiliser le nombre de dépliants retirés sachant le nombre de dépliants mis à disposition au départ.

1.2. Questionnaire de satisfaction (annexe n° 10)

Dans le hall où se retrouvent les familles ayant fait le tour des services pour prendre une collation, un questionnaire leur sera remis. Ce questionnaire est anonyme et il pourra être rempli sur place ou renvoyé par courrier à la Mairie de X. Une amplitude d'un mois leur est laissée pour qu'ils puissent y répondre à tête reposée et le renvoyer.

Pour la partie concernant l'information donnée par le stand du CLIC, et notamment sur l'aménagement du logement, il permettra d'évaluer leur satisfaction sur l'information reçue. Les questions sont courtes et fermées pour faciliter les réponses et le dépouillement. Cette enquête me permet de savoir :

- s'ils envisagent d'aménager le logement ;

- s'ils ont entrepris des démarches de demande d'aides techniques ou financières;

- s'ils sont satisfaits de l'aménagement de leur logement suite à une adaptation récente

2. EVALUATION A MOYEN TERME

Il serait utile de mettre en place une autre session d'information environ 3 mois après cette journée d'action, courant septembre 2007. Elle permettrait d'interroger les personnes âgées par un entretien libre, s'ils ont entrepris d'aménager leur logement et l'impact que cela a eu sur leur vie quotidienne.

CONCLUSION

Cette action d'information et de sensibilisation sur l'aménagement du logement pourra certainement apporter une amélioration dans le quotidien des personnes âgées vivant à domicile. En effet, il est souhaitable que les personnes âgées comprennent davantage l'intérêt de l'adaptation d'un logement afin d'éviter les chutes.

Les personnes âgées doivent également avoir recours le plus tôt possible à des adaptations du logement sous forme d'aides techniques. Celles-ci sont par exemple, des télé-alarmes, un revêtement de sol anti-dérapant, des barres d'appui pour se déplacer plus facilement, etc. Ces acquisitions sont essentielles pour éviter les chutes de la personne âgée mais aussi pour pallier à certaines craintes : peur de rechuter, perte de confiance en soi, isolement.

Selon la circulaire de 2001, « le processus d'autonomie est favorisé par un recours aux aides techniques et aux aménagements du cadre de vie ».

Aussi, par mon intégration au sein du CLIC, il me semblait indispensable d'apporter, à la vue des résultats de mon enquête et du faible nombre de dossier constitué pour l'aménagement du logement, un complément d'information aux personnes âgées et leur famille, bien que ponctuel et local mais en concordance avec le projet du CLIC.

Cela m'a permis de mener une démarche d'étude et de projet, de me servir des compétences acquises en BTS ESF, tant dans l'utilisation d'outils méthodologiques pour la démarche d'enquête, que pour la création de support informatif.

Cette action d'information et de sensibilisation n'a pas encore eu lieu. Elle est toujours en projet pour la fin juin, j'attends donc avec enthousiasme de pouvoir m'exercer enfin à la fonction d'animation - formation, et de finaliser mon projet.






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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984