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L'introduction en Bourse - cas de BVC

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par Abdelhalim MAACHE
Université Mohammed 1er - Oujda - Licence es Sciences Economiques et Gestion 2007
  

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2. Caractère familial des entreprises

Le caractère familial des entreprises marocaines ne reste pas sans effet, car c'est souvent une affaire de famille ce qui pousse les chefs d'entreprises à refuser une introduction en bourse puisque cette opération n'est rien d'autre qu'une ouverture du capital au public et l'intégration de nouveaux actionnaires qui peuvent éventuellement

contrecarrer leur liberté de décision et d'action, ce qui n'a qu'une seule signification pour les actionnaires initiaux : la perte de contrôle.

En effet, l'avènement des nouveaux actionnaires soumet l'entreprise à des systèmes de contrôles et de surveillance plus rigide qui peuvent compromettre la flexibilité dans la prise de décision en raison de l'hétérogénéité du conseil d'administration.

3. Conditions jugées contraignantes à l'introduction

La plus part des entreprises marocaines jugent les principales conditions relatives à la cote en bourse, telles que la publication régulière des comptes et la communication financière sur les événements de l'entreprise de contraignantes.8(*)

En fait, la qualité des informations transmises au public doit se plier aux obligations d'informations exigées par la loi en matière de publication financière. Elle doit être fiable et transparente.

En plus, l'opération est préjugée coûteuse en temps et en argent, en effet, elle doit être préciser pour au moins une année d'avance et nécessite un certain nombre de frais pour se restituer, se réorganiser et préparer un dossier d'admission.

Toutes les mesures réglementaires sont perçues par la plus part des chefs d'entreprises marocaines comme une divulgation et une attente à la confidentialité des affaires et donc un danger qui menace la pérennité de l'entreprise.

4. Existence d'autres sources de financement

Une autre explication peut être donnée à cette attitude négative des entreprises vis-à-vis de l'introduction en bourse est l'existence d'autres sources de financement plus favorable. En effet, la plus part des dirigeants marocains recourent en premier lieu à l'autofinancement en cas de besoin de fonds c'est donc encore une fois, le souci de l'autonomie et de l'indépendance financière qui prime dans les décisions des chefs d'entreprises.

5. Pression accrue sur les résultats à court terme

Toutes sociétés cotées sont condamnées à réaliser un niveau de performance et de rendement satisfaisant à court terme. Ceci est d'autant plus frustrant pour les gestionnaires que la baisse des résultats affichés peut résulter d'une politique dont les fruits seront récoltés à long terme. Donc l'appel public à l'épargne contraint l'entreprise à mettre en place une politique distributive de dividendes qui peut compromettre sa stratégie de financement et de croissance.

* 8 Ilham RHAZI : `la problématique d'introduction des entreprises marocaines en bourse'; mémoire DESA

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