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Analyse des strategies paysannes de lutte contre la pauvrete par des organisations de producteurs (op) dans la province du centre, cameroun

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par Stanislas BILA
Université de Dschang - Ingénieur Agroéconomiste 2005
  

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5.1 Conclusion

Cette étude aura consisté, à l'appréciation et à l'analyse des contributions des stratégies paysannes à la réduction de la pauvreté par les organisations de producteurs dans la Province du Centre.

Il s'est agit plus spécifiquement :

- d'inventorier les organisations de producteurs de la zone d'étude;

- d'analyser leur mode de fonctionnement;

- d'identifier le rôle du genre dans ce mode de fonctionnement;

- d'identifier les forces de ce mode de fonctionnement;

- de déterminer les difficultés que les OP ont à réduire la pauvreté.

L'étude à inventorié 2347 organisations dans la Province du Centre. Ce qui représente 7 % d'OP dans le pays selon les résultats de la Cellule COOP/GIC du MINAGRI. En 2003, 91% des organisations de producteurs ont adopté le statut de GIC. Elles sont, soient mixtes, soient constituées d'hommes ou de femmes uniquement à concurrence de 55, 20 et 25 % respectivement. Les femmes sont plus enclin à la vie associative que les hommes dans la Province du Centre.

L'analyse de leur mode de fonctionnement a montré que ces OP mènent des activités agricoles et non agricoles. Les cultures vivrières, pérennes et fruitières constituent les principales activités agricoles à raison de 40, 29 et 17 % respectivement. Et comme activité non agricole, elles mobilisent l'épargne des membres (7 %). Par ailleurs ces organisations rendent des services multiformes aux adhérents : Le renforcement des capacités (94 %). Les ressources proviennent exclusivement des membres des groupes (67 %) avec une grande tendance à la pratique des champs individuels (58 %). Le PNVRA, les ONG et les communes constituent les principaux organismes pourvoyeurs d'appuis et d'encadrement des OP à concurrence de 56, 27 et 7 % respectivement. Les principaux appuis sont constitués de dons (50 %) et de subventions (35 %).

L'étude a montré que les hommes et les femmes tous enclin aux regroupements paysans.

Le dynamisme de ces organisations permet une faible mobilisation de l'épargne (20 %) par les membres. Par ailleurs, 74 % des organisations réussissent à réaliser au moins la moitié des perspectives. Le manioc, le cacao et la banane plantain procurent aux membres des OP 32, 23 et 15 % des revenus respectivement. Par ailleurs l'approvisionnement en intrants et la vente groupée de la production sont les forces de ce mode de fonctionnement à concurrence de 73 et 62 % respectivement.

Bien que les organisations de producteurs constituent un cadre idoine pour améliorer les conditions de vie des paysans, elles font face à des problèmes de divers ordres : L'accès aux appuis financiers, une faible mobilisation de l'épargne, le leadership et l'individualisme des membres, les faibles rendements dus en grande partie par les aléas climatiques et la baisse de fertilité des sols. Ainsi s'impose un certain nombre d'actions à entreprendre en direction du monde rural.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault