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Analyse des strategies paysannes de lutte contre la pauvrete par des organisations de producteurs (op) dans la province du centre, cameroun

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par Stanislas BILA
Université de Dschang - Ingénieur Agroéconomiste 2005
  

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1.2 Identification du problème.

La pauvreté se manifeste de différentes façons selon les environnements socioculturels. Les résultats des enquêtes ECAM (2001) montrent que son incidence est de 40,2 % et qu'elle demeure plus prononcée en zone rurale où 8 personnes sur 10 vivent, qu'en milieu urbain (MINEPAT, 2003). En effet, malgré les gains importants enregistrés lors de la deuxième moitié des années 1990, encore quatre camerounais sur dix en 2001 vivaient en dessous du seuil du revenu annuel de 232 547 FCFA jugé nécessaire pour permettre à un individu de Yaoundé de s'offrir un «panier minimal» de dépenses essentielles alimentaires et non alimentaires, notamment les dépenses de santé, d'éducation et de logement (MINEPAT, 2003).

La baisse brutale des revenus d'exportation enregistrée par l'économie Camerounaise, amènera l'Etat à recourir à de nouvelles politiques économiques s'appuyant sur l'ajustement monétaire et les gains de compétitivité induits seront mis en oeuvre dans l'objectif d'infléchir la tendance.

Ces politiques ont eu des conséquences économiques néfastes :

La baisse drastique des salaires dans la fonction publique en 1993 (MINEPAT, 2003) et le désengagement de l'Etat de la prise en charge des fonctions de production du secteur agricole (MINAGRI, 1990).

Le secteur agricole emploie environ 75 % de la population active et contribue

pour environ 44 % aux exportations (MINAGRI, 2000).

Conscient de l'enjeu que représente ce secteur, le Gouvernement est déterminé à mobiliser les forces vives de la nation autour d'une stratégie viable pour un développement durable et équitable.

En vue de redynamiser la production et de limiter la multiplicité des intervenants en milieu rural vers le même exploitant, le Gouvernement a mis en place en 1988 le Programme National de Vulgarisation et de la Recherche Agricoles qui accompagne les producteurs dans le conseil agricole dans les domaines des productions végétales, animales et halieutiques.

Dans la recherche des résultats meilleurs et des impacts perceptibles chez les producteurs, ce Programme est passé d'une vulgarisation de masse, vers une vulgarisation ciblée autour des micro-projets des organisations de producteurs (MINAGRI, 2000). Ce programme est soutenu en amont par la recherche car, selon Benor et Baxter (1984) un niveau élevé et durable de production agricole ne peut être possible sans un service de vulgarisation effectif soutenu par une recherche agricole qui prenne en compte les besoins des producteurs.

Les organisations de producteurs sont désormais les points majeurs d'encrage, et de passage de toutes les technologies permettant d'augmenter la production agricole.

On a assisté à la création de nombreuses organisations paysannes qui suscitent les initiatives privées de groupements de producteurs qui s'organisent pour développer plus les avantages des groupes et de production en commun. Selon Beaudoux et Newkerk (1985), partout du fait d'initiatives privées, du dynamisme de leaders locaux, du soutien d'organisations non gouvernementales, les groupements paysans s'organisent pour produire, vendre et acheter ensemble. De Sand (2000 : 20) trouve que de telles organisations constituent les rouages essentiels pouvant permettre aux populations de participer à la planification des investissements gouvernementaux en leur faveur.

On est donc en droit de se demander si ces changements de stratégies sont compris et adoptés par les producteurs et si elles apportent une plus value à notre production ?

En d'autres termes est-ce que l'organisation des producteurs autours des groupes

contribuent à un effet pouvant contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural ?

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe