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Déterminants de l'investissement direct a l'étranger dans les pays en voie de développement : application faite a la RDC

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par Augustin Mwana MUHINDO NGELEZA
UNIGOM - Licence en gestion 2009
  

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I.5.2 Théories de la croissance

Les théories explicatives de la croissance sont relativement récentes dans l'histoire de la pensée économique. Ces théories ont conduit à mettre en avant le rôle primordial du progrès technique dans la croissance.

Sur le long terme ; seul le progrès technique est capable de rendre plus productive une économie (et donc de lui permettre de produire plus, c'est-à-dire d'avoir de la croissance). Toutefois, ces théories expliquent mal d'où provient ce progrès et en particulier en quoi il est lié au fonctionnement de l'économie.

I.5.2.1 L'école classique

Les économistes de l'école classique, écrivant pourtant au commencement de la révolution industrielle, pensaient qu'aucune croissance ne pouvait être durable, car toute production devrait, inexorablement, selon eux converger vers un état stationnaire.

C'est ainsi le cas de David RICARDO pour qui l'état stationnaire était le produit du rendement décroissant des terres cultivables ou encore Thomas MALTHUS qui le liait à son principe de population. Toutefois, Adam SMITH à travers son étude des effets de productivité induit par le développement de la division du travail, laissait entraîner la possibilité d'une croissance interrompue.

I.5.2.2 Schumpeter : l'innovation à l'origine de la croissance et ses cycles

A partir des travaux sur les cycles économiques de Kondratieff, Joseph SCHUMPETER a développé la première théorie de la croissance sur une longue période. Il pensait que l'innovation portée par les entreprises constituait la force motrice de la croissance. Il développa en particulier l'importance de l'entrepreneur dans les théories de l'évolution économique en 1913.

I.5.2.3 La croissance sur le fil du rasoir : Harrod et Domar

Après la seconde guerre mondiale, les économistes Harrod et Domar, influencé par Keynes, vont chercher à comprendre les conditions dans lesquelles une phase d'expansion peut être durable. Ainsi, s'il ne proposait pas à proprement parler une théorie de la croissance (expliquant son origine sur une longue période), le modèle de Harrod et Domar permet néanmoins de faire ressortir le caractère fortement instable de tout processus d'expansion.

En particulier, il montre que pour qu'une croissance soit équilibrée (c'est-à-dire que l'offre de production n'augmente ni moins - sous production- ni plus -surproduction- que la demande, il faut qu'elle respecte un taux précis) en fonction de l'épargne et du coefficient du capital (quantité de capital utilisé pour produire une unité) de l'économie. Or, il n'y a aucune raison que la croissance qui détend des décisions individuelles (en particulier des projets d'investissement des entrepreneurs), respecte ce taux. De plus si la croissance est inférieure à ce taux, elle va avoir tendance, non pas à le joindre mais à s'en éloigner davantage, diminuant progressivement (en raison du multiplicateur d'investissement).

La croissance est donc, selon une expression d'Harrod, toujours sur le fil du rasoir. Ce modèle, construit après guerre, et marquée par le pessimisme engendré par la crise de 1929, a toutefois été critiqué. Il suppose en effet que ni le taux d'épargne ; le coefficient de capital ne sont variables à court terme, ce qui n'est pas prouvé.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein