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Evolution de l'économie centrafricaine apres la crise financiere

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par Gildas Walter GNANGA
ISSEA -  2009
  

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III.1.5 Secteur Monetaire

III.1.5.1 Les finances publiques

De 2007 à 2009, la gestion des finances publiques centrafricaines a fait l'objet de réformes tendant à sa modernisation. l'adoption de la loi organique relative aux Lois des Finances, de la production du Règlement Général sur la Comptabilité Publique, de la mise en oeuvre de la nouvelle nomenclature budgétaire et comptable, de la domiciliation des salaires des fonctionnaires et agents de l'Etat dans les banques commerciales.

Les recettes budgétaires totales sont passées de 83,591 milliards en 2007 à 92,5 milliards en 2008 et 100,8 milliards en 2009 soit une détérioration du taux de croissance de 2,4% entre 2008 et 2009.La contribution de ces recettes dans le PIB évolue de manière croissante au cours de ces trois années : 10,28% en 2007, 10,42% en 2008 et 10,71% en 2009. Ce progrès de la collecte des impôts peut s'expliquer par l'élargissement de l'assiette fiscale et les réformes des régies financières mentionnées ci-dessus.

Au niveau des dépenses publiques courantes (cf. Graphique 2), la structure n'a pas changé au cours de ces trois années : les salaires et traitement occupent plus de 36% des dépenses courantes, ensuite les dépenses en biens et services (plus de 30%) et les transferts courants (plus de 17%).Le taux de croissance des salaires et traitement des fonctionnaires et agents de l'Etat a gagné environ 5 points traduisant le déplaisir des autorités publiques à soutenir le pouvoir d'achat des populations par une revalorisation des salaires et l'accroissement des effectifs dans la fonction publique. En termes d'évolution, on constate une baisse des dépenses courants entre 2008 et 2009 : le taux de croissance de ces dépenses s'est établit à -1,41% en 2009 contre 20,61% en 2008 suite à une baisse des transferts courants et remboursement des intérêts sur dette extérieure .

Les dépenses en infrastructures quand à elles ont augmenté en valeur sur ces trois années même si leur taux de croissance s'est détérioré entre 2008 et 2009.

Graphique 2:Structure des dépenses courantes

Source : ICASEES

L'excédent budgétaire primaire mesure l'écart entre les recettes et les dépenses publiques s'est fortement contracté à 4.8 milliards en 2008 soit 0.6% du PIB, contre 9.026 milliards en 2007(1,1% PIB) et 14,7 milliards en 2009 (1,8% PIB).Le solde budgétaire de base est qui était excédentaire de 0.804 milliards en 2007 soit 0,1% du PIB est passé déficitaire de 5,9 milliards (-0,73% PIB) en 2008 pour ensuite revenir encore excédentaire de 3.7 milliards en 2009,soit 0,45% du PIB. La gestion des finances publiques est caractérisée des déficits budgétaires sur ces trois années.

Graphique 2:Ratios budgétaires (en % PIB)

Source : ICASEES

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