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L'électrification rurale par l'énergie solaire. Etude de cas au Bénin.

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par Julie Bobée
Université Libre de Bruxelles - Master en Sciences de la Population et du Développement 2010
  

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1.1.2. L'électrification à Tori-Cada

Du point de vue de l'électrification, seule une partie de la commune est électrifiée par le réseau conventionnel. En effet, seuls 284 ménages sur 7 km sont abonnés à la SBEE par une ligne moyenne tension reliant l'arrondissement de Tori-Bossito à celui de Tori-Gare qui est doté d'une gare ferroviaire. L'arrondissement de Tori-Cada n'est donc pas relié au réseau électrique conventionnel. L'accès à l'électrification dans ces villages pose donc problème à la fois pour la population mais également pour les installations communautaires car sans électricité on ne peut pas avoir de frigidaire dans un centre de santé, on ne peut pas faire fonctionner de château d'eau, etc.

15 Mairie de Tori Bossito op.cit., 21

16 Institut National de la Statistique et de l'Analyse Économique 2009, 3-14

17 1 FCFA équivalent à 0,00152249 euros.

18 Mairie de Tori Bossito op.cit., 36

1.1.2.1. État des lieux avant l'installation des modules photovoltaïques

Avant la mise en place des modules solaires, les habitants de l'arrondissement n'avaient pas accès à l'électricité car peu d'entre eux possédaient des groupes électrogènes. Seuls les commerçants et les fonctionnaires utilisaient des groupes électrogènes en raison de moyens financiers plus importants. La population devait donc trouver des alternatives pour s'éclairer de nuit (de 19h à 6h30 en moyenne). Elle avait essentiellement recours à la lanterne (on entend par là une lampe à pétrole que l'on alimente généralement par de l'essence frelatée, importée du Nigeria et que l'on trouve facilement dans les villages, sur les routes et chemins...). Par ailleurs, la majorité de la population utilisait des téléphones portables, pour les recharger ils devaient donc se rendre à Tori-Bossito où ils pouvaient le faire contre 100 FCFA19 (soit 15 cents d'euros). Quant à l'eau potable, la population avait accès gratuitement à différentes installations communautaires. En effet étaient mis à leur disposition des puits à grand diamètre couvert, des pompes hydrauliques manuelles ou pour pieds et des citernes qui étaient correctement protégées. En matière d'accès au soin, une maternité et une infirmerie fonctionnaient dans le chef lieu de Tori-Cada malgré qu'il n'y ait ni eau courante, ni électricité, car elles n'étaient pas dotées de groupes électrogènes. Par conséquent, il n'y avait pas de frigidaire pour garder des vaccins, d'ampoule pour éclairer à la nuit tombée les salles de soins et les chambres, ni d'accès aisé à l'eau lors des accouchements, etc. L'arrondissement20 n'était pas non plus doté de groupes électrogènes et des lanternes étaient donc utilisées pour l'éclairage lorsque cela était nécessaire .

1.1.2.2. Tori-Cada, un arrondissement électrifié grâce au solaire?

Lors de l'élaboration du « programme d'action pour l'électrification des localités rurales du Bénin »21, Tori-Cada avait été sélectionnée avec 35 autres par le « projet d'électrification de 154 localités », afin de recevoir une étude de faisabilité pour l'électrification de la localité. Ce projet, sous la tutelle du Ministère des Mines, de l'Énergie et de l'Hydraulique et sous la responsabilité de la Société Béninoise d'Énergie Électrique (SBEE), prévoyait une phase d'étude de 2003 à 2008 grâce à un financement de la Banque Mondiale. Finalement, un arrêté a défini en 2005 que Tori-Cada ferait partie des concessions de l'ABERME (et non de la SBEE). C'est ainsi que Tori-Cada a bénéficié d'un projet de

19 Pour comparaison, le pain est vendu à 120 FCFA.

20 « L'arrondissement » est le terme désignant au Bénin le chef lieu de l'arrondissement.

21 Ministère des Mines, de l'Énergie et de l'Hydraulique, Direction Générale de l'Énergie, s.d.c., 31

l'ABERME visant à équiper 24 localités en systèmes solaires photovoltaïques et comportant deux volets.

- Volet adduction d'eau

> Alimentation de la population en eau potable : objectif de construire un château d'eau et un mini réseau d'adduction d'eau avec des forages équipés de pompes solaires.

- Volet électricité avec différents objectifs

> Électrification publique : vise à fournir un éclairage public, c'est-à-dire des rues grâce à des lampadaires solaires.

> Électrification des centres sociaux communautaires : les dispensaires, les maternités, les écoles, le logement de l'infirmier, les centres de loisirs, etc., doivent être électrifiés et dotés de réfrigérateurs solaires (en particulier les centres de santé).

> Électrification de la population : les habitants ont la possibilité d'installer chez eux des kits solaires permettant de faire fonctionner 4 à 6 ampoules. Les kits sont subventionnés et la population peut les faire installer sur demande en échange d'un financement étalé sur un maximum de trois ans.

En 2005, diverses installations photovoltaïques ont donc été installées à Tori-Cada. Ainsi, des lampadaires solaires ont été implantés pour éclairer les rues. Un château d'eau a été construit et comme la maternité, l'infirmerie et l'arrondissement, il a été équipé de modules solaires. Pour faciliter les installations, ces différents bâtiments ont été concentrés au même endroit. C'est ainsi que le château d'eau a été construit à côté de la maternité et de l'infirmerie. Il se trouve de ce fait en hauteur par rapport au reste de l'arrondissement, ce qui facilite la distribution de l'eau. L'arrondissement a donc dû être déplacé grâce aux financements du budget national comme le projet ne prévoyait pas de fonds pour sa reconstruction.

La compagnie qui a remporté l'appel d'offre de l'ABERME a donc installé :

- Pour alimenter l'arrondissement : 2 panneaux de 4 modules chacun (soit 8 modules)

- Pour alimenter le château d'eau et la maternité ensemble : 8 panneaux de 6 modules chacun (soit 48 modules)

- Pour alimenter l'infirmerie : 2 panneaux de 4 modules chacun (soit 8 modules)

- Pour l'éclairage public : 12 lampadaires solaires (lampes photovoltaïques autonomes montées sur poteaux)

Exemple d'installation coordonnée l'ABERME, pour le centre de santé

· Module : 85 Wc (18V - 4,72 A) de BP Solar

· Batterie : ouverte à plomb-acide, de 24 V / 400 Ah, adaptées au photovoltaïque

· Régulateurs : 12V-24V/45A.

· Onduleurs : 1200 VA (entrée de 24V et sortie de 230 V / 50Hz)

· Disjoncteur

· Ampoules économiques

· Réfrigérateur - Congélateur : 24 litres (réfrigérateur) et 2,4 litres (congélateur), 230V / 50Hz, conçu pour les conditions tropicales et pouvant fonctionner avec de l'électricité et du kérosène

 

Selon le responsable de l'arrondissement, le matériel installé fonctionne correctement malgré quelques problèmes. Comme il n'y a pas de service de maintenance quand ils se retrouvent face à des problèmes - aussi minimes soient-ils - ils doivent faire appel à leurs propres frais à la société qui a installé le matériel. Par exemple, elle doit se déplacer quand le niveau d'électrolyte des batteries est bas et qu'il faut remettre de l'eau distillée. Il y a eu également du retard dans la livraison de certaines pièces et certains composants ne sont jamais arrivés. A cela s'ajoute quelques vols. Des modules ont été volés et n'ont pas été remplacés, il y a ainsi plusieurs lampadaires qui ne fonctionnent plus. Par ailleurs, alors qu'ils rentrent dans la cinquième et dernière année du projet, ils n'atteindront pas tous les objectifs d'électrification car les habitants n'envisagent pas de faire installer des kits chez eux. En effet, seul un particulier - à la suite des séances de sensibilisation - a fait installer pour son habitation un kit solaire. Ce kit de 85 Wc et son installation reviennent à 650 000 FCFA, au lieu de 1 350 000 FCFA grâce aux subventions, et la possibilité est offerte de payer par échelonnement à travers des caisses locales durant au maximum trois ans, en prenant en considération le caractère saisonnier des revenus. Cependant malgré ces avantages financiers (Cf. Partie 2.2), la population tirant une grande partie de ses revenus de l'activité agricole, a un pouvoir d'achat trop faible et irrégulier pour envisager d'installer chez elle ces kits.

Les habitants continuent donc comme avant le projet d'utiliser la lanterne et les groupes électrogènes pour les quelques particuliers qui en étaient dotés. Ils se rendent également toujours à Tori-Bossito pour recharger leurs téléphones portables contre 100 FCFA. Pourtant, chaque personne interrogée - et notamment un groupe de femmes de l'arrondissement suivant une formation sur l'agriculture - dit souhaiter avoir chez soi l'électricité. Une des raisons - donnée par l'ingénieur agronome donnant la formation - est qu'avec l'électricité il serait possible de vendre les produits agricoles au niveau supranational car alors on pourrait faire fonctionner les moulins et autres machines agricoles. Cependant il ne semble pas que les habitants de la localité puissent avoir un meilleur accès à l'électricité dans le moyen terme.

Par contre toutes les personnes interrogées sont satisfaites de l'électrification des installations communautaires22 et, selon le responsable de l'arrondissement, l'arrondissement compte prendre en charge les coûts des futures réparations nécessaires à leur bon fonctionnement. Par ailleurs, ces installations communautaires fonctionnent mieux depuis qu'elles sont dotées de l'électricité. En effet, au niveau des centres de santé, les conditions d'hygiènes sont améliorées grâce à l'accès à l'eau et à l'électricité, les vaccins peuvent être conservés, les gardes de nuit sont facilitées grâce à l'éclairage électrique, etc. Il faut cependant noter que les horaires d'ouverture des centres de santé n'ont pas été modifiés avec l'installation de l'électricité. Quant à l'arrondissement grâce au courant électrique, il peut faire fonctionner des ordinateurs, avoir des pièces ventilées, etc. Ce dernier point n'est pas négligeable dans ce pays où il fait une trentaine de degrés, cela permet par exemple, de mettre en place des formations dans de bonnes conditions (comme pour les séances de formation sur l'agriculture à destination des femmes).

1.2. Les projets ponctuels : cas du projet de Nature Tropicale ONG

L'électrification des zones rurales béninoises n'émane pas seulement d'initiatives de structures étatiques, mais également d'actions menées par la société civile. On retrouve ainsi des organisations non gouvernementales qui installent des kits solaires dans certaines localités. En raison de moyens - financiers et humains - limités, leur champ d'action est souvent plus restreint (il se limite souvent à une ou deux localités). Les actions de Nature

22 Ces avis ont été recueillis lors d'entretiens sous forme de discussions informelles. Les personnes interrogées peuvent donc se sentir libres de donner leur avis. Cependant cela reste un entretien entre un étranger et un local et, pour beaucoup, l'étranger représente une source de financement et/ou d'aide potentielle.

Tropicale ONG dans la commune de Dangbo peuvent ainsi être prises comme un exemple concret de ce qui peut-être mené par la société civile. Pour se faire, il est nécessaire de procéder en premier lieu à une présentation de la commune puis de l'ONG et de son projet solaire, pour ensuite décrire la façon dont ce dernier s'est mis concrètement en place dans les villages de la commune.

1.2.1. Généralité sur la commune de Dangbo

Située au sud-ouest du Bénin dans le département de l'Ouémé, la commune de Dangbo compte une population de 66 055 habitants (INSAE 2002) pour une superficie de 340 km2. (Cf. Annexe 2) Cette population est répartie comme suit entre les sept arrondissements de la commune.

Arrondissements

Hommes

Femmes

Total

Dekin

3 435

3 460

6 895

Gbeko

4 899

5 425

10 324

Houedomey

6 016

6 208

12 224

Hozin

4 698

5 378

10 076

Kessounou

4 876

4 926

9 802

Zoungue

3 915

4 411

8 326

Dangbo

3 899

4 509

8 408

Total

31 738

34 317

66 055

 

Tableau 1: Répartition de la population entre les différents arrondissements de Dangbo

En matière des potentialités de la commune, on retrouve :

- les ressources agricoles : maïs, arachides, haricot, manioc, niébé23, patate douce, igname, sésame, palmier à huile, haricot, canne à sucre

- les ressources en élevage : bovins, porcins, volailles, ovins

- les cultures de rente : manioc, canne à sucre

- les ressources naturelles : carrière de sable fluviale et d'argile

- les ressources touristiques : forêts sacrées, étangs, jardin public, sur la route des Aguégués...

En vue de ces potentialités, il n'est pas étonnant de constater que l'activité principale est liée à l'agriculture au sens large avec l'élevage, la pêche, le commerce, l'exploitation de bois de feu, les transformations agricoles. De leur côté, l'industrie et l'artisanat se limitent à une activité informelle alors que les activités liées au commerce et au transport sont plus significatives en raison de nombreux marchés, de présence de boutiques... Les activités touristiques ne sont quant à elles pas significatives. En ce qui concerne le secteur bancaire, on ne compte que la

23 Légumineuse morphologiquement proche du haricot.

présence d'une Caisse Locale de Crédit Agricole (CLCAM).

Ces activités n'engendrent pas d'importants revenus monétaires pour la population qui a par conséquent un faible pouvoir d'achat. Si on reprend les indices de l'INSAE24, on constate que les dépenses totales annuelles d'un ménage - constitué de 4,7 personnes - ne s'élèvent qu'à 900 626 FCFA25 soit 190 531 FCFA26 par tête et par an. On est également face à une population peu alphabétisée. En effet, selon une enquête de l'INSAE27, seul 24,7% de la population de plus de 15 ans est alphabétisé28.

Par ailleurs, se trouvant dans la vallée du fleuve Ouémé, une partie des sept arrondissements et des 41 villages et quartiers29 sont lacustres. Pour se rendre d'un village à l'autre, le transport en pirogue est donc bien souvent la seule possibilité et ce en particulier en période de crue. Dans ces conditions d'accès difficiles, on ne dénombre que peu de villages électrifiés (environ 323 ménages de la commune sont abonnés à la SBEE) et les quelques localités connectées à la SBEE se trouvent dans les arrondissements de Hozin et de Dangbo, des arrondissements non lacustres.

La population doit donc trouver des alternatives à l'électricité afin de pouvoir s'éclairer à la nuit tombée, recharger ses téléphones portables...

Recharger les téléphones portables n'est pas une préoccupation marginale tant l'usage de ceuxci est répandu. L'usage de la téléphonie mobile a connu une expansion très importante ces dernières années. La population elle-même l'explique en faisant référence à leur culture. En effet, elle a l'habitude de se rendre régulièrement chez différents membres de la famille et chez des amis, pour les saluer et prendre de leurs nouvelles. Avec l'usage de la téléphonie mobile, on est face à une transposition de cette coutume : on prend aussi des nouvelles grâce aux appels téléphoniques, des appels souvent courts (de l'ordre d'une ou deux minutes) mais très fréquents et réguliers. Cet usage est rendu possible aujourd'hui car chaque village a une couverture téléphonique. Seulement, comme ils ne sont pas tous couverts par les mêmes opérateurs téléphoniques et qu'il existe des tarifs préférentiels pour les appels entre mêmes opérateurs, il est commun de posséder deux voire trois téléphones portables avec des cartes sim d'opérateurs différents. Or, pour les recharger, il est nécessaire de se rendre chez une

24 Institut National de la Statistique et de l'Analyse Économique op. cit., 5

25 Soit environ 1 379 euros.

26 Soit environ 290 euros.

27 Institut National de la Statistique et de l'Analyse Économique op. cit., 24

28 Ce taux d'alphabétisation remonte à 59,2% si on prend la tranche d'âge des 15-24 ans.

29 La commune de Dangbo compte 35 villages et six quartiers.

personne, généralement un commerçant, possédant l'électricité où ce service est rendu contre rémunération (100 FCFA). Pour cela ils doivent donc souvent se rendre - en pirogue, à pied ou/et en moto - dans un autre village électrifié ou chez quelqu'un possédant un groupe électrogène.

En ce qui concerne l'éclairage, la population a recours aux lanternes mais également aux torches. Selon une enquête menée par Nature Tropicale30, plus de 95% des personnes interrogées sur l'ensemble de la commune utilisent des torches fonctionnant avec des piles jetables.

Cette même enquête rapporte également que 87% d'entre eux possèdent une radio simple fonctionnant à pile. En effet, l'usage de la radio est très répandu au Bénin et notamment dans les zones rurales, où elle constitue bien souvent le seul média facilement accessible. La télévision étant essentiellement le privilège des abonnés à la SBEE voir de ceux possédant des groupes électrogènes.

En ce qui concerne l'usage de la réfrigération, on constate qu'il est très peu développé. En effet, il est rare que les ménages abonnés à la SBEE possèdent un réfrigérateur car il représente un coût important par sa grande consommation d'énergie, mais également parce que les coupures d'électricité sont fréquentes et peuvent parfois durer plusieurs heures voire plusieurs jours. Mais il ne faudrait pas non plus négliger le poids du mode de vie. Malgré le climat chaud et humide la population - n'ayant jamais eu recours à la réfrigération - a développé des techniques de cuisson et des habitudes culinaires adaptées à leur mode de vie. L'utilisation de la réfrigération ne leur apparaît donc pas comme primordiale.

Du point de vue des installations communautaires, la situation au sein de la commune est différente selon si le village dans lequel on se trouve est électrifié ou non. Dans les villages non électrifiés, aucun éclairage n'existe dans les centres de santé et les écoles. Par exemple, certains collèges doivent arrêter les cours plus tôt le soir en raison de l'obscurité. Certains centres de santé ne possèdent également ni l'eau potable, ni l'électricité. La situation en matière d'accès à l'eau potable est réellement différente d'un endroit à l'autre car certains arrondissements possèdent des sources d'eau (dont des sources d'eau chaude) alors que d'autres n'ont à leur disposition que l'eau du fleuve31.

30 Nature Tropicale ONG 2009, 10

31 Selon une enquête de l'INSAE, 26,4% de la population de Dangbo n'a pas accès à l'eau potable. (Institut National de la Statistique et de l'Analyse Économique op. cit., 20)

1.2.2. Présentation de Nature Tropicale et de son projet sur l'énergie solaire 1.2.2.1. Nature Tropicale ONG en quelques traits

Depuis 1995, cette organisation à but non lucratif lutte pour la conservation et l'utilisation rationnelle de la diversité biologique, à travers l'information, l'éducation et la sensibilisation des différents acteurs. Son siège est basé à Cotonou et au sein de celui-ci un musée des sciences naturelles est installé depuis 1996. Avec ses quinze ans d'expériences, l'ONG a développé différentes activités regroupées sous des programmes plus vastes. Elle compte ainsi un programme de sauvegarde des espèces menacées et des écosystèmes aquatiques fragiles du Bénin (tortues marines, baleines, dauphins, forêts humides), un programme graine future et opération « Arbres Vie », un programme écotourisme dans les zones humides du sud Bénin, un programme audiovisuel, un programme de gestion durable des ressources génétiques ainsi qu'un programme de promotion des technologies de l'énergie solaire. La réalisation de ces activités est rendue possible grâce aux financements de partenaires et en particulier de l'International Union for Conservation of Nature - Pays-Bas (IUCN-NL). Les membres de l'ONG ne sont quant à eux que des béninois, ce qui représente de nombreux avantages dont notamment la compréhension des coutumes et des préoccupations de la population ainsi que la maîtrise des langues locales.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote