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Impact des TIC dans l'accélération de la croissance économique

( Télécharger le fichier original )
par Bechir DOUMA & Marwen MARRAKCHI
ESSEC Tunis - Maitrise en sciences économiques 2010
  

Disponible en mode multipage

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    La République Tunisienne

    Ministère de l'Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de la
    Technologie

    Université de Tunis

    INCIDENCE DES TIC SUR

    L'ACCELERATION DU POTENTIEL

    DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE

    Encadré par .
    ·

    Mr. BOULILA GHAZI

    Elaboré par .
    ·

    MARRAKCHI MARWEN & DOUMA BECHIR

    Maîtrise : ECONOMIE FINANCIERE ET BANCAIRE
    Année universitaire : 2009 / 2010

    Remerciements

    Nous tenons à présenter nos gratuites et nos sincères remerciements à Monsieur :

    BOULILA GHAZI

    De nous avoir encadrés pour l'élaboration de ce travail.

    Nous tenons à remercier tous les enseignants de

    L'ESSEC

    Nous présentons également nos vifs remerciements :

    A tous ceux qui nous ont aidés de prés ou de loin dans la réalisation de ce mémoire

    A MONSIEURS LES MEMBRES DU JURY

    Qu'ils reçoivent l'expression de notre profonde gratitude pour avoir accepté l'évaluation de ce travail.

    Dédicace

    Je dédie ce modeste travail à mes chers parents,

    Hssen et Latifa,

    Qui m'ont toujours motivés et soutenus moralement et matériellement.

    Sans eux, je n'arrive plus à accomplir ce travail. Ce mémoire n'est que l'aboutissement du soutien et des encouragements qu'ils m'ont prodigués tout au long de ma scolarité. Qu'ils en soient remerciés par cette trop modeste dédicace.

    A mes adorables frères qui me souhaitent toujours la réussite dans ma vie.

    A mes chers amis qui m'ont soutenue le long de ce travail auxquels je souhaite le bonheur et le succès.

    Enfin à toute ma famille, à tous ceux que je l'aime et tous ceux qui me connaissent qu'ils trouvent ici l'expression de toute ma connaissance et de tout mon respect.

    Marrakchi Marwen.

    Déclicace

    On me clemancle à C'issue cle ce travaiC,

    cle faire une cléclicace et cle vous C'aclresser. Et je me clemancle comment ma pCume cle paiCCe,

    peut aspirer mes sentiments et Ces transformer

    en pensées capabCes cl'atteinclre Ces vôtres

    et en mots vaCabCes cl'être mes apôtres,

    Car mon amour ne se clit pas, iC se sent!

    Je Ce cache en moi comme je protège mon sang.

    Vous êtes à mes yeux tout aussi précieux et rares.

    Mais, que clisje ! Je Ce tiens cle vous !

    ACors à vous,

    Mes parents "RIDHA & HLIMA" à qui je clois tout,
    Pour qui je fais teCCement peu.
    Ma partenaire "RIM" à qui je souhaite Ce bonheur clans sa vie.
    Mon frère et ma soeur qui me souhaitent
    toujours Ca réussite clans ma vie.
    Mais clont sa présence me ravie cle jour en jour,
    s'incruste avec pCaisir et maCgré moi pour toujours !
    A vous tous, vous êtes mes aiCes et mon équiCibre, mon repère sur

    C'abscisse cle Ca vie et C'orclonnée clu clestin.

    DOUMA BECHIR.

    SOMMAIRE

    Introduction générale«««««««««««««««««««««««««««1

    Chapitre I : Rôle des TIC dans la croissance économiqueaaaaaaaaaE

    Introduction«««««««««««««««««««««««««««««««6

    Section 1: TIC et croissance

    Section 2: Effet des TIC sur l'activité économique ..M

    Section 3: Paradoxe de SOLOW ...IE

    Conclusion«««««««««««««««««««««««««««««««17

    Chapitre II : l'économie numérique: Etat de diffusionaaaaaaaaaaEL

    Introduction««««««««««««««««««««««««««««««.19

    Section 1: Rapport DAVOS sur les TIC: classement et scores .I LE

    Section 2: L'évolution des TIC LE

    Section 3: Évolution des indicateurs TIC selon le nouvel indice de l'UIT: IDI...50

    Conclusion«««««««««««««««««««««««««««««««.55

    Conclusion générale«««««««««««««««««««««««««««.56

    Annexes««««««««««««««««««««««««««««««««.58

    Bibliographie««««««««««««««««««««««««««««««64
    Table des matières«««««««««««««««««««««««««««.66

    Introduction générale:

    « L'économie a changé. En quelques années, une nouvelle composante s'est imposée comme un moteur déterminant de la croissance des économies : les TIC, la nouvelle

    économie » Maurice Lévy et Jean-Pierre Jouyet : Rapport de la commission sur l'économie de l'immatériel 2006.

    « Aujourd'hui, nous reconnaissons tous que l'adoption des TIC n'est pas une question de choix mais qu'il s'agit d'une nécessité. Cela s'est progressivement imposé à nous comme une évidence : les TIC représentent un outil indispensable pour la réalisation de nos décisions de
    développement et des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) » Son Excellence, M. Paul Kagamé, Président de la République du Rwanda, Débat général, Session plénière 1, SMSI Genève, 2003.

    Les TIC, cette `révolution informationnelle' qui était jaugée par la plupart communauté économique comme étant 'la troisième révolution industrielle', elle est qualifiée parmi les plus dominants mouvements qui ont participé au bouleversement de l'histoire économique (à la même ligne que la révolution industrielle et l'invention de l'électricité) duquel elle a causé inévitablement des modifications profondes dans la structure et la forme de l'économie
    mondiale. De ce fait, et durant l'ère de la diffusion de cette moderne technologie, les grandes

    nations ont vécu une croissance forte et dure. Ce phénomène autorise le passage d'une
    économie traditionnelle appuyée sur les ressources à une nouvelle économie1 fondée sur le savoir qui porte sur l'information et la communication.

    « Dans les nouvelles économies la technologie est le conducteur majeur? non juste de la qualité de vie améliorée pour le peuple sous développé ou en voie de développement mais aussi un levier du développement économique pour les pays industrialisés, développés et même les pays émergents » Adel Ben Youssef et Hatem M?Henni : Les effets des technologies de l?information et de communication sur la croissance économique, 2004.

    Par ailleurs les NTIC2 satisfaisant une place cruciale et même centrale dans nos économies tel

    que la passation du savoir et de l'information (qui s'effectue habituellement par des contacts interpersonnels) a connu un changement phénoménal voire spectaculaire car le concept de

    1 La nouvelle économie désigne la hausse de la croissance générée à partir de la fin des années 1990 par

    les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC). Alors que ce changement a d'abord

    été vu comm e une nouvelle révolution industrielle.

    2 C'est la télévision num érique, c'est le câble et le téléphone par fibre optique, ce sont les satellites, etc. La plus

    cette nouvelle économie perce toutes les couches de notre société, elle semble animée et inspirée aujourd'hui dans tous les secteurs de l'activité économique, de la productivité et de l'innovation, elles permettent peu à peu la discussion à propos la naissance de la nouvelle économie qui est caractérisée par une considérable présence des TIC qui soient envisagées comme « des instruments de progrès économique et technique qui permettent de sa part

    l?RETICTiRC d?KCI FrRi44aCFI I44ICTiIllIP ICT 4RKTICKI, duraElI IT CRC iCflaTiRCCiste »

    Mokhtar ben Henda : TIC et développement ,2005.

    L'objectif de ce présent travail est de capter les mutations structurelles générées par les NTIC en tant qu'un facteur décisif et essentiel pour la détermination de la croissance économique et une variable d'évaluation de leur impact sur le développement économique. « Les TIC peuvent apparaître aussi bien comme une chance que comme un défi » (Aissa Afef et Teffahi Besma: L'INÉGALITÉ ET LA DIFFUSION DES TIC, 2004) : c'est une chance pour les sociétés et les économies des pays les moins avancés, et ceux qui sont en voie de développement qui sont déjà encore en mesure de les exploiter, et un défi pour les économies industrialisés.

    Malheureusement, jusqu'ici cette mutation technologique (l'introduction des TIC dans la structure économique) a été marquée par des disparités extr~mes dans les possibilités d'accès à cette nouvelle culture entre pays en voie de développement et pays développés car, fournir l'infrastructure est une condition inévitable mais ce n'est pas une condition suffisante à la détermination de cette inégalité de diffusion car il existe non seulement des divergences dans l'accès aux TIC et leur utilisation entre nations industrialisés et nations en développement, mais aussi entre les riches et les pauvres d'un mrme pays et entre les différentes régions du pays lui-même.

    Certes pour pouvoir analyser le phénomène de la révolution technologique dans son sens le plus large et le plus pratique, il serait utile de personnifier l'expérience mondiale (PI, PVD et reste du monde) ainsi que celle régionale (en touchant presque toutes les régions) en analysant le positionnement des leaders qui constituent des modèles très reconnus dans la contribution des NTIC aux performances économiques.

    Mais ceci ne nous prive pas de mettre l'accent sur une étude plus sophistiquée des autres pays en voie de développement pour leur positionnement de pointe dans les domaines des TIC tels que la Tunisie.

    Les théories de la croissance économique ont pour objet d'expliquer la revalorisation soutenue des niveaux de vie observées dans de nombreux pays, le modèle de SOLOW

    signale ainsi l'importance du progrès technique provoqué par les NTIC sur l'activité économique c'est en d'autres termes l'intér~t économique de l'investissement en TIC : Solow met l'accent sur la participation des TIC dans l'explication de la croissance.

    « L?industrie des NTIC est en pleine révolution de par le monde et est devenue la principale force motrice de l?économie mondiale » Adel ben Youssef et Hatem M?Henni: Les effets des TIC sur la croissance économique : cas de la Tunisie (2004). Cette nouvelle technologie a gagné une place primordiale dans le gouvernement Tunisien qui d'après 2002 a énoncé l'engagement de son administration envers le développement de l'économie immatérielle3 et ses efforts à l'introduction des NTIC dans le tissu économique .De ce fait le 10éme plan (2002_2006), le 11éme plan (20072011) et le nouveau programme présidentiel du développement du gouvernement Tunisien (2010_2014) établissent des objectifs ambitieux pour l'introduction de ce secteur et ces retombés sur la croissance économique, l'industrie, et la création d'emplois. En effet, la Tunisie a développé une solide infrastructure croissante de télécommunication mobile en adoptant une réglementation excellente qui constituera un avantage compétitif par rapport aux autres pays de la même région (Maghreb, Afrique) et elle a adopté une réglementation excellente du commerce électronique qui constituera un avantage compétitif par rapport aux autres pays similaires.

    Donc, cette révolution technologique en Tunisie peut-elle montrer que la participation des NTIC à l'accélération de rythme de la croissance économique ainsi que son amélioration dans un petit pays en voie de développement, un petit pays émergent n'était non plus évident7

    « Pouvant s?acheminer vers un monde où l?information pour tous pourra devenir une réalité ? » DR. Hamadoun Touré (secrétaire général de l?UIT).

    Dans quelle mesure les gains de productivité et de croissance qui sont à l'origine de l'insertion des TIC dans l'activité économique, et qui sont obtenus dans les pays développés sont-ils généralisables aux PVD 7

    Dans un premier chapitre on va procéder en premier lieu de définir la croissance économique et ses déterminants, ainsi que les NTIC et ses importants éléments constitutifs.

    3 L'expression économie de l'immatériel met l'accent sur l'aspect supposé "immatériel" que prend l'information dans les économies modernes .L'économie de l'immatériel est une expression quelquefois

    employée pour désigner la nouvelle forme d'économie dans laquelle la plupart des pays développés et émergents se sont engagés depuis quelques années.

    En second lieu, on mettra l'accent sur l'impact des TIC sur la croissance économique en affectant les différents secteurs de l'activité économique (emplois, éducation, commerce...) ainsi que la réduction de la pauvreté. On finira ensuite par présenter le fameux paradoxe de
    Solow sur les TIC pour déterminer l'impact et les effets des TIC sur la compétitivité et la productivité économique.

    Dans un deuxième chapitre on va procéder à valider empiriquement l'incidence des TIC sur la croissance économique. Pour cette fin, on tentera dans un premier temps d'évaluer l'évolution des indicateurs TIC selon le nouvel indicateur de mesure de l'UIT4 qui nous analyse le déploiement des TIC au sein de 154 pays sur la période 2002-2007, en second lieu on présentera l'évolution des TIC dans le monde entier, par région et pour la Tunisie. Enfin on a recours au Forum économique mondiale de DAVOS sur les TIC dans le monde accompagné par un RANKINGS (score et classement) en expérimentant l'expérience de la Tunisie tout au long de cette décennie.

    4

    IDI : C'est l'indice de développement des TIC selon l'UIT Cet indice permet d'établir la comparaison entre 154 pays du monde. On dresse cet indice à partir de 11 indicateurs qui, ensemble, constituent une référence aux niveaux mondial, régional, et national.

    Chapitre I : Rôle des TIC dans la croissance économique

    Introduction :

    «Les TIC sont essentielles dans les pays en développement, pour permettre à tout un chacun

    de participer pleinement à l'économie du savoir du XXIe siècle. Nous avons constaté des incidences concrètes sur des services tels que la santé et l'éducation sur des marchés où les
    TIC enregistrent une forte croissance.» Affirme le Dr Hamadoun Touré, Secrétaire général de l'UIT.
    Le développement d'une nouvelle génération de technologies de l'information et de la communication (TIC), au début des années 1990, a été associé à diverses hypothèses telles que l'apparition d'une nouvelle économie : économie numérique qui ne se mesure pas

    seulement par le poids du secteur TIC mais aussi par l'impact des TIC sur l'ensemble de l'activité économique. Lors de la phase de diffusion planétaire, correspondant à la fin du siècle dernier et qui a été déterminante," la thèse de la nouvelle économie laissait entrevoir,

    non seulement de nouvelles tendances de croissance dans les pays industrialisés, mais aussi

    des espérances de rattrapage rapide par les pays en développement" (Boyer, 2002 ; Bellon,

    Ben Youssef et Rallet, 2003). Les TIC sont en effet des technologies génériques, c'est à dire

    des technologies utilisées par l'ensemble des autres activités : d'ici le fait que le rôle de soutien à la croissance économique que jouent les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC), est condition nécessaire, quoique insuffisante "les craintes d'une marginalisation croissante des PVD devant le spectre, de la fracture numérique (Stadias, 2002; Pohjola, 2002" jà l'explication du passage à un nouvel ordre économique à l'échelle internationale.

    Liens potentiels entre les TIC et le développement général

    Section 1: TIC ET CROISSANCE :

    1.1. Notion et mesure de la croissance économique :

    La croissance économique désigne l'augmentation des produits et services produits par une économie sur une période donnée: donc "la croissance est l'augmentation pour suivi en longue période des quantités significative et dont la poursuite implique fondamentalement des modifications de la structure économique" .Jacques Austruy. Ce concept désigne la progression durable de la richesse nationale accompagné de transformation de structures économiques.

    La croissance est un processus fondamental des économies contemporaines. Elle transforme la vie des individus en leur procurant davantage de biens et services. A long terme, le niveau de vie (que l'Rn ne IdRIt pas confondre avec la qualité de vie) des individus dépend ainsi uniquement de cette croissance. De même, l'enrichissement qui résulte de la croissance économique permet seul (mais pas nécessairement) de supprimer la misère matérielle (source: www.fr.wikipédia.org/wiki/croissance_économique.)

    En pratique la croissance économique est généralement mesurée par l'utilisation d'indicateur économique dont le plus couramment utilisé est le produit intérieur brut (PIB). La croissance économique se mesure par référence au taux de croissance qui est le taux de variation du PIB (la formule de calcul de PIB de l'année "n" est la suivante: " (PIB(n)-PIB (n-1))/PIB (n-1) ". De même, on utilise la croissance du PIB par habitant pour mesurer la croissance du niveau de vie.

    1.2. Notion des NTIC :

    Les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC). Figurent comme l'ensemble des technologies informatiques utilisées pour traiter, modifier et échanger de l'information et de l'instruction qui contribuent à une sincère révolution économiques, surtout leurs applications dans le champ économique.

    L'avènement principal des TIC est sans contexte le réseau Internet qui ouvre notamment la voie à la société de l'information. Le domaine des NTIC peut être perçu comme celui de convergence des moyens à l'aide des quels l'être humain peut faire usage de l'électricité comme vecteur d'information. Pour leur part, les réflexions menées dans le cadre du comité

    des politiques de l'information de l'informatique de l'OCDE (2000) ont conduit à appréhender le champ des NTIC comme celui de "l'ensemble des secteurs d'activités économiques qui contribuent à la visualisation, au traitement, au stockage et à la transmission de l'information par des moyens électroniques." (Didier Lombard, Patrice Roussel et Sylvie Du martin, 2001).

    Les NTIC peuvent affecter l'évolution de la production de plusieurs manières : Primo, l'investissement des entreprises dans le domaine des NTIC et la consommation des NTIC par les ménages, semblablement aux services produits par les NTIC, constituent des outils participant à l'expansion de volume de la dépense totale de la nation et, donc, à celle du PIB.

    Secundo, ces nouvelles technologies (NTIC) constituent un pourcentage constitutif de la valeur ajoutée d'une économie déterminée. La part des industries productrices des NTIC dans le PIB constitue un indicateur-clé, dont on peut en conclure, une amélioration au niveau de la contribution de ce secteur à la croissance du PIB si l'on connaît les proportions de variation de la valeur ajoutée de ce secteur et de l'économie considérée dans son compartiment. Aussi même si la part de ces entreprises dans la valeur ajoutée reste relativement faible, une immense croissance relative de ce secteur peut engendrer une contribution notable de ce secteur à la croissance économique globale.

    Le secteur des NTIC

    Au fil des ans, le déploiement des différents produits en relation avec le traitement des données a donné naissance à un nouveau secteur que certains l'appellent "économie digitale" (Moulton 1999) et d'autres les "NTIC" (OCDE, 2000).

    La branche des NTIC produit les biens et services qui supportent le processus de la numérisation de l'économie et qui interviennent soit sous forme des biens d'équipement, soit comme consommations intermédiaires du système productif, soit comme biens durables des ménages. Toutes les autres activités issus du secteur NTIC sont ressemblé par le secteur "nonNTIC". Cette délimitation est délicate, à la fois pour des causes conceptuelles et des causes opérationnelles.

    Le secteur des TIC regroupe donc celles des activités qui produisent des biens et services permettant la numérisation de l'économie, c'est-à-dire la transformation des instructions utilisés ou fournies en instructions numériques, plus facilement manipulables, restituables, stockables, communicables.

    Les caractéristiques des NTIC

    Dans ce nouveau millénaire et dans le contexte de la "globalisation" tous les spécialistes s'adhérent pour souligner l'importance décisive de ce que l'on appelle les NTIC (économie digitale) pour la croissance économique et l'emploi.

    Il est devenu courant de réunir les NTIC au concept du Société d'informations. Autrement dit, avec le développement des NTIC, on assisterait à des modifications ou changement de la société elle-même.

    On remarque de nos jours de plus en plus d'objets ou de produits composites qui combinent 3 secteurs: informatiques, télécommunication, télévision, en même temps que le développement, la création et la propagation du son et de l'image, de la reconnaissance vocale, du langage parle ou écrit, associé au téléphone mobile. Ces divers technologies et produits se caractérisent par leur ambiguïté et leur capacité d'hybridation.

    Section 2 : EFFETS DES TIC SUR L'ACTIVITE ECONOMIQUE :

    2.1. L'impact des TIC sur l'éducation : Enrichir l'apprentissage grâce à la technologie

    Dans nos économies actuelles, fortement concurrentielles et mondialisée, l'éducation ne se limite plus aux salles de classe. Les nouvelles technologies (TIC) peuvent favoriser d'une part l'éducation dans un cadre traditionnel et soutenir les individus à relever les défis de l'enseignement tout au long de la vie d'une autre part.

    « Les TIC facilitent l'apprentissage et permettent de le personnaliser et de le rendre plus souple » Viviane Reding, mai 2005.

    L'enseignement (apprentissage) reposé sur les TIC peut être en même temps interactif5 et
    collaboratif6. Il met à disposition une atmosphère d'apprentissage encore mieux motivé et plus

    5 ,Il s'agit donc d'activités qui impliquent la participation active des élèves et qui mettent à profit les moyens de collaboration, de communication, de recherche d'information et de simulation offerts par les TIC et le multimédia.

    enrichissant, à l'intérieur du classe ou ailleurs. Ces modernes systèmes doivent aussi permettre un apprentissage personnalisé (correspondant aux besoins des individus en ce qui concerne tant le contenu (ce qu'on apprend) que la méthode (comment et quand on l'apprend)). L'enseignement peut être dispensé quand on le souhaite, par le canal qu'on souhaite: Internet, un ordinateur, une TV, voire un téléphone mobile.

    Toute cette composante de TIC accorde une grande valeur pour l'apprentissage tout au long de la vie, qui est lui-même nécessaire pour consolider tant les aspects économiques.

    Ce changement au niveau du système éducatif crée de nouveaux marchés pour le domaine de l'éducation et de formation et permet aussi des économies d'échelle

    > Cela transforme inévitablement la manière d'appréhender la formation et l'apprentissage.

    L'enseignement pour tous, en tout temps et en tout lieu...

    Des nouveaux et compétents systèmes d'apprentissage et de formation se représentent comme une nécessité absolue dans tous les domaines, de la compétitivité économique à l'intégration sociale. Afin de mieux maîtriser les outils numériques, les TIC peuvent contribuent à leur structuration en améliorant l'enseignement traditionnel et en fournissant des solutions d'apprentissage plus flexibles tout au long de la vie.

    «Les TIC peuvent contribuer à améliorer l'enseignement, l'apprentissage tout au long de la vie et l'intégration sociale» - Viviane Reding, septembre 2005.

    Les technologies de l'information et de communications (TIC) encouragent l'apprentissage tout au long de la vie, et permettent ainsi de continuer à apprendre après la fin de l'enseignement classique. En assistant des personnes à procurer (acquérir) de nouvelles aptitudes, les TIC bénéficient tant à ces personnes qu'à l'économie dans son ensemble, et participent à maintenir une énorme faculté de la

    main-d' X\ID P RQdiIJD.

    L'autre aspect important est, bien sûr, la culture numérique. De nos jours, presque la majorité des
    ouvriers doivent pouvoir utiliser les TIC, si bien que la formation à leur utilisation constitue à la fois

    6 Il propose une structure souple et ouverte avec des rapports égalitaires entre apprenants et formateurs. Or, ce concept est interprété différemment par les Européens et les Américains. Les premiers favorisent le processus et le raisonnement tandis que les seconds privilégient la réalisation de la tâche, le produit final, peu importe les moyens. Une différence à considérer dans les projets pédagogiques entre les deux continents.

    un aspect capital du plan des pays développés d'intégration et une clause inévitable pour pouvoir profiter de l'apport des TIC en fonction d'apprentissage.

    Comme les nouvelles technologies permettent à chacun de créer et de proclamer (publier) plus facilement des contenus, un volume d'informations sans précédent est disponible aujourd'hui sur les réseaux à haut débit. C'est pourquoi, dans la société mondiale de l'information en ligne qui est la nôtre, il est essentiel de disposer des habilités essentiels pour séparer la signification des messages médiatiques que nous recevons~

    2.2. L'impact des TIC sur l'emploi :

    « L'heure n'est plus à peser le pour et le contre », selon Mme Elizabeth Salguero Carrillo (Bolivie) et M. Osamah Abu Ghararah (Arabie saoudite).

    Au début des années 90 et suite a des programmes imposés par le fond monétaire international (FMI) le monde du travail a subi des grands changements ont vu le jour sous l'influence de l'émergence de la nouvelle économie (économie basée sur la connaissance, le savoir et sur l'information) et plus particulièrement dans le secteur des TIC (technologie de l'information et de la communication), phénomène qui a provoqué un accroissement du niveau de vie et des caractéristiques d'emploi, "surtout parmi les personnes les plus qualifiés et qui a révolutionné le cadre dans lequel s'inscrivaient traditionnellement les relations de travail et, en passant par des modifications majeures de la structure économique en ayant des retombées sur l'emploi, les moyens d'existence et les revenus des individus." M. Osamah Abu Ghararah (Arabie Saoudite)

    L'effet interactif de ces événements a eu un effet profond, mais toutefois instable, en touchant les différentes branches économiques, les échanges commerciaux de biens et de services, ainsi que les différents types d'entreprises.

    Grâce aux conséquences que les TIC ont exercé sur les différents maillons composant les relations professionnelles (les contrats de travail, le temps de travail, les rémunérations des travailleurs, la participation des travailleurs, etc..). Des nouvelles formes de travail et de nouveaux types d'emploi à long terme ont vu le jour.

    La structure de l'emploi formel a notablement progressé. Le concept "d'emploi" lui-même devrait désormais être utilisé au sens le plus large, intégrant les emplois du secteur formel, ainsi que les nouvelles classes d'emplois (telles que les emplois préservés aux personnes

    souffrant d'un handicap, les emplois subventionnés, le travail indépendant, les activités à but lucratifs, etc.~). Il convient de noter que les changements du processus de production ont des résultats profonds sur la demande de certaines catégories d'emplois.

    Le secteur des TIC figure comme l'un des nouveaux secteurs le plus dynamique, et qui offrent le plus grand nombre d'emplois. La nouvelle économie du savoir modifie la demande sur le marché du travail des pays du monde entier.

    La totalité des nations ayant permis à la révolution technologique de faire sentir son impact, la demande de personnel disposant un niveau de qualification élevé, notamment dans les TIC, a elle aussi augmenté.

    Internet agrandit les possibilités offertes sur le marché, tant en termes d'étendue que d'échelle.

    Les futurs entrepreneurs peuvent tirer parti du fait qu'il y a moins de difficultés à l'entrée sur les différents marchés, le coût du matériel et des investissements étant moindre. Dans le cas de produits immatériels tels que les logiciels, le savoir et l'innovation importent beaucoup plus que les capitaux. Ainsi que, les télés centres, la location d'une installation de téléphonie mobile, donne naissance à des nouveaux emplois moyennant un investissement minimum. Les TIC facilitent la décentralisation d'activités capables de s'implanter dans d'autres pays tel que les pays en développement à mesure que ceux-ci s'intègrent aux filières mondiales de plus-value.

    2.3. L'impact des TIC sur la pauvreté

    Nombreux ceux qui pensent que le manque d'accès aux TIC représente une composante de la pauvreté similairement à une nutrition insuffisante ou à un logement inadéquat. Si la pauvreté est définie comme un accès inexistant à Internet, par exemple, aucun Ytre au monde n'aurait échappé à la pauvreté avant 1969, année à laquelle fut établi le premier réseau.

    Malgré cela, les technologies de l'information et de communications occupent un rôle primordial dans les efforts fournis pour échapper et réduire la pauvreté. Les personnes pauvres sont donc conscients ; si cette option leur est disponible, ils sont pr~ts à dépenser plus de deux pour cent de leur revenu pour les télécommunications?? (Charles Kenny, Juan Navas-Sabater, Christine Z. Qiang : Les TIC et la pauvreté) car les TIC offrent un accès à des informations pouvant créer des opportunités de revenu, progresser l'accès aux services de

    base ou améliorer l'incidence des interventions dans le secteur de la santé et de TT l'apprentissage. Elles permettent égalem ent aux pauvres de faire face à leurs demandes de
    soutien.

    Les mutations technologiques et économiques qui affectent le réseau mondial de

    communications conduit à une transformation de ce dernier et ouvrent ainsi des braves aspe

    Les TIC peuvent avoir un impact direct notable sur la qualité de vie des plus `démunis7. Elles

    autorisent à personnes faibles et aisées de pénétrer aux marchés, de solliciter des services, de

    recevoir une éducation et d'acquérir de nouvelles compétences. Elles accordent une voix aux

    défavorisés, qui leur permet d'employer leurs connaissances, savoirs et atouts pour échapper

    au piège de la pauvreté.

    Par exemple: les TIC peuvent participer à la baisse des prix qui peuvent être facturés par les

    fabricants eux-mêmes pour leurs biens. Elles mènent pareillement à la réduction de l'avantage concurrentiel d'un lieu, permettant à une firme distincte (étrangère) d'offrir des marchandises à un prix meilleur que l'entreprise locale.

    Section 3 : Paradoxe de SOLOW :

    Bien que le débat sur l'impact des TIC sur la croissance s'achève tôt, la nouvelle économie (économie basée sur l'information, la connaissance, le savoir et la technologie) a été énormément utilisée vers la fin du 20éme siècle (1980). Cette notion est insérée dès 1987 par le célèbre prix Nobel d'économie R.Solow `dans une déclaration au `New York Times Book Review' (L' EXPRESS.FR : L' Entreprise.com), connu par son mémorable paradoxe: « On voit des ordinateurs partout, sauf dans les statistiques de productivité ». Il constate l'existence d'une part de l'intérêt économique de l'investissement en TIC en prouvant encore que "les financements massifs réalisés par les entreprises dans les Tics" (IT( ; 3 5( 66J1 5 : IT( 01-EW1.ERm n'auraient pas emporté d'importants gains de productivité significatifs et d'autre part que l'excédent de la productivité provoqué par l'informatisation8 est, en effet, clair mais évident, voire difficilement comptabilisable dans l'activité économique. En d'autres termes, le progrès technique provoqué par les nouvelles technologies de l'information et de la
    communication (NTIC) n'aurait pas autant d'incidence sur l'ensemble de l'économie que les

    7

    C'est le faite de ne pas avoir d'argent, être priver de quelques choses d'essentiel

    8 L'informatisation est une évolution de la société, au cours de laquelle le nombre
    matériels informatiques utilisés augmente.

    précédentes révolutions industrielles, qui ont déblayé des gisements considérables de productivité.

    La majorité des économistes se sont surprises que cette nouvelle technologie dominante n'a pas réussit à faire mouvoir l'aiguille de la productivité et que les approximations de productivité semblent ne pas signaler un influence important des nouvelles technologies. Mais des distincts économistes, comme Paul David (1990), en prenant l'illustration de la

    dynamo9, prouvent bien que « toute innovation technologique majeure n?exerce un effet sur le système productif global qu?après un certain délai d?adaptation » (Paul David (1990)). Ainsi, les fruits positifs de l'électricité sur la productivité n'ont pas apparu qu'après 15 ans de l'apparition de la dynamo. Le paradoxe de Solow ne serait alors qu'une étape momentané et nécessaire au développement des TIC. Il existe autrement des coûts masqués qui sont en relation avec la diffusion des TIC (formation, fonctionnements ou dysfonctionnements, usages) qui sont un peu difficiles à estimer et à assimiler aux différentes analyses économiques sur le véritable ampleur des TIC.

    « Une révolution technologique qui n'améliore pas le rendement du travail, voilà un mystère... » Michel Kalika 2003,"TIC et PERFORMANCES chapitre 8".

    Actuellement on contribue à expliquer le paradoxe de Solow par plusieurs thèses contradictoires ; soit que les NTIC ont initialement une contribution minimale à l'amélioration de la productivité économique faible (en raison de l'existence de plusieurs résultantes : effet d'apprentissage, coEts élevés de l'organisation), soit que la productivité a subi un accroissement massif après l'existence du paradoxe de Solow (1987). Les observations globales sont pourtant à rectifier, tant les écarts de productivité sont immenses selon les branches ou dans certains domaines d'activités ; comme les banques ou les transports, les profits de productivité sont très touchants.

    On concevait donc pourquoi : « l'ordinateur et Internet peuvent et ont révolu » Maurice

    Levy : économie de l?immatérielle (2006), car Comme le souligne cet auteur à juste titre « Les TIC sont à l?économie à la fois le moteur du changement mais aussi sa conséquence. » Maurice Levy : économie de l?immatérielle (2006).

    Mais le mouvement récent de l'économie américaine a donné une nouvelle naissance au paradoxe de productivité : depuis 1992, les Etats-Unis subissent une forte croissance économique (+3,5% par an en moyenne) mais elle était particulière car elle était de 2,1% l'an

    9

    Abréviation de machine dynamoélectrique, dynamo désigne une machine à courant continu fonctionnant en générateur électrique. En effet la dynamo produit un courant continu, stable, tandis que le courant généré par l'alternateur de bicyclette est sous forme de flux irréguliers.

    de 1996 à 1998. De même, alors que les differents indicateurs de productivite sont restes affaiblis dans l'ensemble des pays occidentaux, on a constaté aussi un fort accroissement de la productivite du travail aux Etats-Unis depuis 1995 (+2,5 % en moyenne par an contre 1,5 % pour les periodes precedentes), et si l'on envisage (considère) cet expansion de l'économie américaine depuis une quinzaine d'années, il apparaît donc bien que les Etats-Unis, après avoir `avalé' l'entrée massive des TIC dans l'économie entre 1975 et 1995, aient surmonte le paradoxe de Solow et soient inseres dans une nouvelle phase de croissance dans laquelle les TIC occupent une tâche essentielle à moyen et long terme ; de 3,5 % en 1980 à 4,8% en 1999 on constate une amelioration du fardeau des TIC dans l'activité économique américaine. Pourtant, le 13 Mars 2009 l'ITIF a publié une étude passionnante qui confirme le rôle moteur et important des TIC dans la croissance et la productivite americaine et donc mérite d'rtre largement diffusee dans le monde (et meditee), ainsi le progrès dans les technologies de l'information serait responsable des `deux tiers' des gains de productivite depuis 1995 (la France et la plupart des pays europeens ont des taux similaires). En outre, le PIB americain aurait augmente en dix ans de 2000 milliards de dollars grâce à la seule revolution numerique. L'évolution est finalement plus rapide que les prévisions les plus optimistes formulées à la fin des annees 1990.

    Cette etude souligne egalement que les États-Unis ne sont bien sûr pas les seuls à profiter de cette croissance et ITIF donne l'exemple de la Chine, la Corée et l'Inde qui représentent les nouvelles puissances numériques qui sont en train de s'affirmer puisque les technologies de l'information sont responsables à hauteur de 38 % de l'augmentation totale des facteurs de productivite et sont responsables de 21 % de la croissance du PNB dans ces pays.

    > Les TIC représentent la fin du paradoxe de Solow.

    « Pas la peine d'être prix Nobel pour voir un ordinateur sur chaque bureau. Or, pour provoquer une catastrophe, il suffit d'avoir un ordinateur... Et les catastrophes ne sont pas bonnes pour la productivité.» Alain Rallet 2002, "L'économie numérique".

    Conclusion :

    Les incidences macro-économiques des nouvelles technologies (TIC) notamment sur la cadence de croissance et la productivité, ont suscité un large débat en sciences économiques durant la dernière décennie, comme en témoignent les prises de position sur le paradoxe de la productivité (SOLOW).

    Du point de vue de l'analyse économique on peut citer deux circonstances; La première consiste à certifier, sur la base des expérimentations établies aux États-Unis et dans certains PI, que les TIC jouent un rôle primordial dans l'accélération du potentiel de croissance économique des pays (Boudchon, 2002 ; Jorgensen et Stiroh, 2001). La seconde position, attribue davantage l'explication d'un supplément de croissance constaté dans certains pays développés à la combinaison de plusieurs facteurs qui prennent leur origine au début des années 80 (déréglementation des marchés, politique de stabilisation macro-économique efficace, maîtrise de l'inflation par les interventions des banques centrales, existence d'un marché du travail et de marchés de capitaux dynamiques, internationalisation des stratégies des firmes et mondialisation de l'économie~etc.) Les TIC seraient surestimés du point de vue de leur apport à la croissance (Bailey, 2002 ; Boyer, 2002 ; Gilles et L'horty, 2003 ; Gordon, 2003). Certains pays du tiers monde considèrent qu'une adoption massive des TIC peut permettre un rattrapage "accéléré" des pays avancés. Les TIC pourraient être à l'origine d'une variation de leur rythme de croissance et d'une meilleure intégration dans la division internationale du travail (DIT). L'expédition des TIC peut en effet permettre l'ouverture de "fenêtres" de respécialisation pour les pays ayant un niveau de développement faible. Des opportunités nouvelles peuvent être saisies comme en témoigne le passage de la Chine dans l'industrie des ordinateurs et de l'Inde en matière des logiciels. Ainsi, quelques nations ont entrepris des réformes importantes afin de faciliter la propagation des nouvelles technologies dans leur économie.

    Chapitre II : L'économie numérique : État de diffusion...

    Introduction :

    Comme le note Cisler, " il n?existe pas seulement deux pôles, les « démunis » et les « nantis » de l?information, mais des degrés à l?accès à l?information » tel que l?usage détermine

    l?accès".

    «~ Bien que les TIC représentent "une troisième révolution industrielle", elles entrainent déjà de profonds bouleversements dans les différentes économies, les sociétés, les cultures, en rendant le processus de globalisation plus rapide. Ces nouvelles technologies visent à réorienter le rôle et la place occupée par l'information ainsi que son domaine d'exploitation autour des diverses structures, organisations de l'économie et des différents sociétés (nations) en affectant tous les domaines et les aspects de la vie.

    C?est pour cette raison que « Les Tics peuvent aider à créer et soutenir de nouvelles opportunités de développement économique. Le transfert accéléré de la connaissance et la diffusion technologique amplifient les avantages compétitifs des économies qui apprennent vite. A mesure que les besoins en information pour l?innovation dans les activités économiques et sociales augmentent, l?importance des Tics au sein de l?agenda de développement continuera de croître. » Mohamed Khider Biskra, Revue des Sciences Humaines- Université.

    On cherche à relever le défi d'une croissance fondée essentiellement sur la connaissance et le savoir c'est pour cette raison que ces groupes de pays essayent d'éviter l'augmentation de fossé numérique dans lequel ils sont plus aux moins bloqué.

    Section 1 : Rapport DAVOS sur les TIC : classement et score :

    TIC : Un pari gagnant pour la Tunisie :Davos - Le Forum économique mondial (World Economic Forum) vient de publier, son classement annuel de la compétitivité des pays (2009) pour un total de 133 pays listés, la Tunisie a gagné une place très importante et c'est grlce à sa politique efficace et à son modèle de développement et de croissance qui ne cesse d'élever (faire agir) la grande considération des différents institutions internationales à savoir :Le Forum économique de Davos, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) les quelles ne ratent pas une occasion sans saluer la correction et l'exactitude (justesse) des choix stratégiques pris et adopté par la Tunisie, au cours de ces dernières décennies comme étant un bon pays émergeant.

    Etre le 3817 mondial c'est gr~ce à une grande capacité d'adoption et de manipulation des critères internationaux et des indicateurs à savoir :

    · Un environnement institutionnel,

    · Stabilité macro-économique

    · Infrastructure (climat économique propice)

    · Santé et enseignement primaire

    · Innovation (technologique), efficience des marchés (financier, de travail, et des biens)

    · Aptitude technologique

    · Taille du marché

    · Sophistication des affaires

    · Enseignement supérieur et formation en évolution

    En tant que petit pays la Tunisie a réussie d'avoir une place cruciale parmi les pays émergents les plus dynamiques, comme le garantir les indicateurs et rapports des institutions et experts internationaux.

    D'autre part il est à noter que ce t

    communication (NTIC). Il établit son classement sur la base d'autres trois éléments majeurs :

    >

    Environnement politique et écon

    >

    Le niveau de développement tec > Le degré d'utilisation des NTIC

    ?L es indicateurs de comparaison sont très positifs pour la Tunisie.

    Le plus récent rapport du Forum de Davos sur les indicateurs des TIC "Thé network Readiness Index

    2008-2009 rankings" classe la Tunisie 38 sur 138 pays croisés en matière de préparation aux TIC capacité à participer au monde en réseau avec un potentiel de participation futur et le 1er rang sur le plan continental en matière des indices TIC ainsi que la maitrise des NTIC tel que la Tunisie est le pays Africain et Maghrébin le mieux doté des réseaux de TIC les plus développées en ayant un gigantesque potentiel pour les exploiter.

    La Tunisie maintient son leaderships A

    Africains ; Afrique du sud(52), Sénégal(80), Nigeria(90), Kenya(97)4

    D

    tels que la Arabie Saoudite(40), Jordanie(44),), Oman(50), Kuwait(57), Egypte(76)~

    Au niveau Maghrébin et c'est aussi la 3éme fois consécutive qu'elle se situe loin devant le Maroc(86), Algérie(108), Libye(101), Mauritanie(109).

    E 4 l hine(46), Inde(54), Brésil(59),

    Turquie(61), Russe(74)4

    La Tunisie, dont les performances et l'efficacité économique sont internationalement reconnues domine une vingtaine de pays de la zone Euro comme ; Italie(45), Grèce(55),
    Romanie(58), Ukraine(62)R et de mrme des pays d?Amérique Latine comme ; Chile(39), Jamaïque(53), Colombie(64), Argentine(87), Ecuador(116)R ainsi qu?elle était, 6émé dans la région M.E.N.A avec un score de 4.34.

    Par sou-rubriques achève des grands scores à l'échelle mondiale. Elle est ainsi placé 3éme en termes de réussite du gouvernement dans la promotion des TIC et 8éme concernant le

    positionnement des TIC dans la stratégie gouvernementale, 12émequant à la vitesse de la

    création des firmes spécialisées dans les TIC et leur utilisation, et 14éme en fonction de la qualité des institutions d'enseignement public (secondaire et supérieur).

    En autre, la Tunisie captive (occupe) la 30éme place en matière de protection de la propriété intellectuelle et la 32éme place en termes d'accès à l'internet dans les écoles.

    Selon le rapport, la Tunisie est en mesure d'enrichir sa positionnement dans la sous rubrique e-administration vu son rôle déterminant dans l'administration électronique dans la fourniture de services fiables et efficaces et de qualité consacrée aux différents usagers : citoyens et entreprises.

    Le nouveau classement de la Tunisie dans le domaine des TIC constitue une reconnaissance et une réévaluation internationale renouvelée pendant chaque occasion en fonction des réalisations faites par le pays en matière de maîtrise et d'utilisation des NTIC visant au final la constitution et la fondation de l'économie du savoir et de connaissance.

    --Ce classement peut enfin traduit des décisions stratégiques plus profondes pivotées sur une représentation des nouvelles valeurs de l'économie du savoir de l'information et du savoir ~

    Il est à noter que le secteur des TIC, commercialement à haute valeur ajoutée, a réalisé en 2008 au fort taux de 17,8% portant sa part au PIB à 10% contre actuellement 9% en 2007 et 5,9% en 2004.

    2006

    2001

    2000

    1999

    Valeur Ajouté en TIC/PIB Investissement en TIC/Investissement total

    2.90%

    3%

    3.90%

    6.15%

    5.30%

    5.30%

    8%

    11.47%

    Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

    La Tunisie mise sur le secteur des TIC en vue d'impulser la croissance socio-économique. Dans cette mrme vision, s'inscrit le projet d'extension du Technopôle d'El Ghazela qui sera projeté sur plusieurs tranches dans les gouvernorats de l'Arianna et de la Manouba.

    Ce projet prévoit d'aménager, dans une première étape, plusieurs espaces technologiques sur une superficie de 100 000m2 devant défendre des entreprises innovantes et être une source de

    plus de 5000 emplois. Un programme de 10 technopoles est projet « pour faire de la Tunisie une icône d?excellence et de compétitivité pour les Technologies dans le monde »WORLD ECONOMIC FORUM?.

    Certains éléments contribuent d'une façon explicative à expliquer cette progression et cette évolution, dont l'augmentation des ventes de matériel informatique, l'entrée massive(en force) des fournisseurs d'accès à internet sur le marché, ainsi que les innovations constatées dans le secteur de la téléphonie mobile et dans les moyens de communication de nos opérateurs téléphonique.

    La Tunisie a joué sur le secteur des nouvelles technologies, de la communication et de l'information, l'enjeu semble gagné puisque des perspectives intéressantes sont tracées au niveau du Maghreb du haut débit. `Le futur projet entre Tunisie Telecom et Interoute France consistera à relier la Tunisie au reste de l'Europe, gr1ce à un cIble sous marin d'une capacité de 3,2 térabits par secondes. Ce projet nous permettra certainement de grimper dans le classement et de susciter l'intér~t des investisseurs High Tech. `Ministère de technologies de communication de Tunis'.

    Selon les auteurs du rapport, avec ce saut qualitatif, "Tunis récolte le fruit d'avancée technologique significative". « World Economic Forum » Elle constitue, en outre, un message et un signe fort pour y absorber de nouveaux flux d'investissements étrangers dans les TIC.

    ?Tous les réussites et les performances de la Tunisie dans le secteur des Technologies Nouvelles et surtout de l'Informatique et de l'Internet est le fruit de la réforme du CBMI, (Centre de Bourguiba de la Bureautique et de l'Informatique créé en 1984) qui incorpore l'outillage informatique dans les ministères, les offices, les compagnies, les écoles et les facultés. Et ce choix pour l'adoption de la culture numérique en Tunisie a débuté par la diffusion des notions de la numérisation et ses dérivées, il est enregistré donc les résultats suivants : «'Foyers équipés de PC : 4,5% en 2002, 8% en 2005, et 10% en 2006, Foyers connectés à l'internet : 2,4% en 2002, 8% en 2005, et 10% en 2006, Nombre de compte E-mails 190 mille, répartis potentiellement entre les entreprises privés et l'éducation, Programme « ordinateur familial », Internautes : 500 mille en 2002, 1 million en 2005, 1,700 en 2006, 300 centres d'accès publics à internet ( Publinets ) sont répartis sur toute la Tunisie,

    et en perspective 100 autres qui sont programmés chaque année jusqu'à 2009, 100% des institutions d'enseignements universitaires et de recherches et de lycées sont connectés à Internet, voire les écoles primaires sont en cours de finalisation ; La numérisation progressive des services de l'administration publique tunisienne est en cours de parachèvement d'ici 2009. Voici en récapitulatif, les chiffres d'accès public à Internet en Tunisie d'après les dernières publications du Ministère tunisien des statistiques a».' Ministère de technologies de communication'.

    Section 2 : L'évolution des TIC : 2.1. Sur le niveau National :

    «L?économie du savoir en Afrique est tributaire de la diffusion des futurs réseaux MOHAMMED GHANNOUCHI (Le Premier ministre Tunisien).

    Les NTIC c'est ce qu'on appelle la combinaison entre 3 domaines techniques : la télécommunication, l'informatique et l'électronique (ordinateur, téléphonie fixe et mobile, internet, large bande (réseau à haut débit), réseau par satellite, logiciels, ~).

    Contribution de TIC dans la croissance du PIB Tunisien

    Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques du Ministère des Technologies de Communications.

    Le secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC) a connu, pendant cette dernière décennie une accélération potentielle qui a permis de garder un niveau de croissance exponentiel et `soutenue' à un taux de 17,8% et d'améliorer la participation du secteur TIC au PIB qui s'élève au cours de cette année à 11% contre 10% en 2008 et 9% en 2007 . La mise en service du câble sous-marin de haute capacité entre la Tunisie et les pays européens pour le développement et la modernisation du flux de communications téléphoniques, Internet et tous les services se rapportant à la télécommunication, sans oublier la réduction des coCts des communications qui oeuvreraient pour un développement plus

    important des NTIC dans notre pays représentent un facteur stimulant de la croissance économique dans le pays.

    Diffusion d'Internet en Tunisie

    1996 1997 19998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    111 2407 9592 22290 36657 59551 76711 91787 121000 150220 179440

    Nombre d'abonné au réseau Internet

    253140 281257

    336006

    Source : Calcul des auteurs à partir des statistiques du ministère des technologies de la communication.

    Le nombre des abonnés au réseau internet s'établit à fin juillet 2009, à 336.006 soit un ratio de 3.21 usagers pour 100 habitants contre 2.68 usagers au cours de la même période de 2008, soit un taux de croissance de 16.29%.De même, le nombre d'abonnés à l'ADSL est de 292.216 fin juillet 2009 dont 46% disposant d'un débit supérieur à 512 kilooctets et 18.5% d'un débit supérieur à 1 Megaoctets.

    2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Juillet

    2009

    ADSL - 26 259 2.839 16.491 45.543 114.166 212.489 292.216

    Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques du Ministère des technologies de la communication.

    Concernant les prix du panier de service internet, depuis décembre 2008; les baisses tarifaires ont été généralisés au groupe des abonnés à l'ADSL, " des réductions consenties au niveau de TUNISIE TELECOM à hauteur de 5 et 10 dinars par mois selon le débit"

    .

    Evolution d'Internet en TUNISIE: le fossé numérique régional

    D'une manière globale, en termes de nombre d'utilisateurs d'Internet, la Tunisie occupe une place moyenne telle qu'elle reste au dessous de la norme mondiale et débarque au niveau de la moyenne asiatique. Cette situation est fondamentalement due à deux familles de raisons :

    · D'une part, la dépendance technologique de la propagation de l'Internet. En effet, la connexion au réseau Internet s'établie gr1ce à l'intermédiation de lignes téléphoniques fixes et par le remède aux ordinateurs, le retard donc dans celui-ci justifie en partie le `gap' dans l'Internet. Il faut alors espérer la commercialisation de nouvelles solutions technologiques, au fondement du téléphone mobile, pour que le taux d'ajustement (de connexion) jà l'Internet démarre.

    · D'autre part, les cots liés à la connexion de L'Internet sont relativement haussés, singulièrement le haut débit, ce qui freine la diffusion stratège de cette technologie (BELLON, BEN YOUSSEF et M'HENNI, 2005). En effet, la densité de la population est proportionnellement faible, ce qui rend tout investissement privé dans le territoire peu profitable et légèrement avantageux. Ces facteurs se divulguent d'autant plus importants dans les régions rurales qu'urbaines. Néanmoins, l'utilisation de l'Internet par les ménages dans les régions tunisiennes révèle aussi une fracture numérique d'ampleur (BELLON, BEN YOUSSEF et M'HENNI, 2005).

    Equipement des trois régions en termes d'ordinateur et de l'Internet

     

    % ménages ayant un ordinateur

    % ménages ayant un usagé de l'Internet

    % des usagers de l'Internet

    Grand Tunis

    13.05%

    13.06%

    5.24%

    Littoral

    6.84%

    8.18%

    2.95%

    Région rurale

    3.35%

    4.48%

    1.38%

    Calcul des auteurs à partir des statistiques de `Munich personnal RePEC Archive 2009'

    L'indicateur `pourcentage des ménages disposant un ordinateur' présente un grand décalage entre le Grand Tunis et les autres parties du pays puisqu'il symbolise le double par rapport à la région du littoral et débarque au niveau du quadruple par rapport à la région rurale.

    Le deuxième indicateur relatif au pourcentage des ménages ayant un usagé de l'Internet, visualise une fracture relativement moins grande entre le Grand Tunis et le littoral. Alors que nous identifions le même écart avec la région rurale.

    Nous remarquons aussi que le pourcentage des `ménages ayant un usagé de l'Internet' est supérieur ou égal à celui ayant un ordinateur. Ceci s'interprète par l'importance,

    en Tunisie, de la solution multiutilisateurs ; l'accessibilité à l'Internet (la facilité et la possibilité) par d'autres canaux de transmission que celui familial, des lieux publics tels que : les Publinets, les cybercafés, les maisons de jeunes, le programme présidentiel pour les TIC en Tunisie (10éme et 11éme plan national) mais également sur le lieu du travail. Ainsi, l'équipement informatique est tributaire (dépendant) de la concentration des administrations publiques, des lieux de formation et d'éducation (universités, écoles, ) qui sont fortement armés en infrastructure informatique.

    Diffusion du nombre d'Abonnées au réseau téléphonique en Tunis

    Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques du Ministère des Technologies de la Communication.

    La téléphonie mobile a, pour sa part, enregistré des niveaux records avec 88 d'abonnés pour 100 habitants. A fin de juillet 2009 le nombre d'abonnés à la téléphonie mobile atteint 8.814 million, soit un accroissement de 2.78% en comparaison avec la période de 2008 et, soit une évolution de 57.61% par rapport à la même période de 2004, soit un ratio de 85.02 abonnés pour 100 habitants.

    Cette expansion est due d'une amélioration justifiée par la qualité des prestations de téléphonie mobile tracée par le programme mis en place en 2008, ainsi que le 10émé et le 11éme plan présidentiel. A fin de juillet 2009 le nombre d'abonnés à la téléphonie mobile atteint 8.814 million, soit un accroissement de 2.78% en comparaison avec la période de 2008 et, soit une évolution de 57.61% par rapport à la même période de 2004, soit un ratio de 85.02 abonnés pour 100 habitants.

    L'évolution du cellulaire mobile : un fossé régional relatif

    Les études sur les fractures numériques, appris à la Tunisie se sont intéressées au départ principalement à la répartition de la téléphonie fixe. Elles prouvent, « qu?après un siècle de diffusion de la téléphonie, de nombreuses régions et franges de la population demeurent non équipées ! » (LONG-SCOTT, 1995).

    Cependant, les nouvelles recherches sur ce thème montrent en mrme temps que l'intervalle de temps de l'émission des nouvelles TIC est beaucoup plus court.

    `La Tunisie, avec des écarts de développement à considérer, ne s'évade pas à ce constat en dépit des efforts réalisés pour supporter une plus large expansion du réseau téléphonique (fixe). Ainsi, de nombreuses zones urbaines, et certaines zones rurales ont été équipées d'un service téléphonique depuis longtemps. Toutefois, le téléphone fixe, tout comme les nouvelles TIC, ont été implantés sur une base multiutilisateurs et non pas en tant que lignes personnelles. Il faut prévoir la fin des années 90 et le début du 20éme siècle, ainsi que l'apparition de la téléphonie mobile pour voir une popularisation de l'usage du téléphone et surtout la personnalisation des lignes.

    Illustration de la fracture numérique en Tunisie : Fracture interrégionale

     

    Téléphone fixe

    Téléphone Mobile

    Accès au téléphone

     

    1994

    2004

    1994

    2004

    1994

    2004

    Grand Tunis

    20%

    47%

    -

    58%

    20%

    52.5%

    Centre-Est

    16%

    37%

    -

    48%

    16%

    42.5%

    Ouest et Sud

    12%

    27%

    -

    38%

    12%

    32.5%

    Source : Calcul des auteurs à partir des statistiques de `Munich personnal RePEC Archive 2009.

    Pleinement on constate un mouvement significatif concernant l'accès à ces technologies en une décennie ; cependant, le tableau montre un écart dans l'accessibilité au téléphone (quelque soit le type) entre les 3 régions et surtout entre le grand Tunis et la zone du Sudouest. Cet écart est de 50% plus élevé dans le GT en termes de téléphonie en 2004.

    Il faut souligner aussi qu'en termes de possibilité d'accès au téléphone l'écart en faveur du Grand Tunis en 1994 (+4%) s'est accentué et atteint (+10%) en 2004. De nombreuses origines peuvent être combinées ici pour l'explication de ces mutations technologiques comme l'effet réseau.

    L'écart entre les régions en terme de téléphonie (fixe et mobile) est stable du fait de la non influence du déploiement du cellulaire mobile qui n'a pas été très révélateur puisque incapable à lui seul de résorber l'écart.

    Il faut noter pareillement les politiques poursuivies par les entreprises privées tunisiennes ou étrangères, qui favorisent s'implanter autour des zones urbaines et/ou touristiques (MARTIAL, 2003).

    > "Les TIC exigent des personnes très habiles qui ne sont seulement disponibles que dans les régions où il y a accumulation suffisante de science et d?activité technologique : BONACCORSI, 2004)". D'autre part, dans le grand Tunis, la fréquentation (le voisinage) des lieux publics relatifs à l'Internet et à l'informatique est mixte, elle est exclusivement réservée par tradition au genre masculin dans la majorité des autres régions, ce qui mène à une défaillance et faiblesse d'usage entre les régions a sein du même pays.

    > L'accroissement rapide et notable de l'usage de l'internet et de la téléphonie mobile est `une manne' complexe et délicate à discuter, à identifier et même à saisir actuellement

    en un petit pays émergent : la Tunisie. Ces deux technologies qu'on a convenu d'appeler les nouvelles technologies d'information et de technologie (NTIC) ont une évolution et amélioration dynamique et massive dont elle était supérieure à 200% lors des 4 dernières années.

    2.2. Sur le niveau Mondial :

    De nos jours, les activités basées sur la connaissance, l'information et le savoir occupent une place très importante, ils sont devenus omniprésentes dans le monde dont jouit la société de l'information. Les TIC sont le `né `de ce monde qui se basé sur la connaissance et elles autorisent les économies d'obtenir et d'échanger : les idées, les services, les technologies que ce soit au niveau national, régional ou mondial c'est pour ces raisons que les TIC ont eu l'avantage de réduire le monde à un village planétaire :"rendre l'économie mondiale plus intégrée que jamais".

    les TIC représentent une opportunité pour le développement économique surtout dans les PVD.

    Evolution globale des TIC dans le monde

    80

    40

    Téléphonie Mobile 70 Utilisation d'Internet

    Téléphonie Fixes 60 Large bande fixe

    Large bande mobile

    50

    30

    20

    10

    0

    1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    9.5 7

    67

    26

    18

    Source : Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

    D'après les dernières statistiques de l'UIT, publiées dans le rapport «Le monde en 2009: faits et chiffres relatifs aux TIC», le domaine des TIC connaît une forte croissance dans la majorité des régions du monde, nourrit fondamentalement par la technologie mobile qui est l'indicateur clé le plus dynamique des TIC en comptant 67 usagers par 100 habitants en 2009 contre 32 usagers par 100 habitants en 2005, soit un taux de croissance de 52.23%. Aujourd'hui, c'est la technologie la plus populaire dans le monde avec une estimation de 4.6 milliards abonnées vers la fin de l'an 2009 contre 4.1 milliards abonnées en 2008 et qui touche aussi bien le nombre d'abonnements mobiles cellulaires et les réseaux large bande fixes et mobiles que les taux de pénétration de la télévision et de l'ordinateur.

    4 En 2009, plus que le quart de la population totale utilisaient l'internet.

    Comptait 26 usagers par 100 habitants en 2009, contre 23 usagers en comparaison avec la même période en 2008.

    4 Le nombre des abonnées au large bande mobile est en excès par rapport au nombre des abonnées au large bande fixe : ce qui explique que Le potentiel de la plateforme sans fil en termes d'impact sur le développement est énorme. Les communications mobiles ont subit une évolution depuis les simples services de voix et de texte vers « des services intelligents » sur la large bande qui permettent l'introduction d'une gamme variée d'applications en ligne dans des zones qualifiées par des pays en développement qui souffrent d'un manque des services

    conventionnels qui sont des services de base.

    Cette opportunité est primordiale étant donné qu'à l'heure de la nouvelle économie (l'économie basée sur le savoir l'information et la communication) le tiers monde a raté une grande partie de `la révolution initiale de l'Internet' vue l'absence de l'infrastructure fixe adequate.

    D'où la Large Bande contribue à l'augmentation de la productivité et à l'amélioration de la Croissance Economique, et merite donc un rôle Central dans les differents Strategies de Developpement.

    Utilisation d'Internet

    40

    60

    50

    30

    20

    10

    0

    1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

    PD

    PVD MONDE

    55

    13

    21

    Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

    Sur la base des données de l'UIT, actuellement plus de 25% du peuplement mondial est sitôt relie au réseau international et emploi l'internet tel que les TIC sont devenus très utiles pour le bon fonctionnement du monde entier. En effet, au cours des dernières decennies du 20eme siècle et au debut du 21eme, on observe une forte croissance continue en termes de developpement de l'infrastructure des NTIC et de reseau internet, la telephonie fixe et mobile

    : l'utilisation de tous genres et tous types de service TIC.

    Si on anticipe que le nombre d'internautes dans le monde continue d'augmenter rapidement on remarque que le fosse numerique entre les pays developpes et les pays en developpement devient plus important par exemple 40% des Europeens ont accès à l'internet contre seulement 5% des Africains et c'est ce qui explique que les pays en développement restent à la marge de la nouvelle economie et de la revolution des TIC.

    23 habitants sur 100 dans le monde utilisaient l'Internet fin 2008. Pourtant, les taux de
    penetration dans les pays en developpement restent faibles. L'Afrique, avec un taux de

    pénétration de 5% est à la traine. Pour les taux de pénétration de la large bande, les chiffres sont encore plus bas. Compte tenu de l'essor rapide des réseaux cellulaires mobiles IMT2000/3G dans de nombreux pays, y compris dans les pays en développement, la large bande mobile offre manifestement des possibilités pour connecter de plus en plus de personnes, en offrant des débits élevés. Avec les phases de récessions économiques actuelle la situation globale des TIC ne devrait pas modifier radicalement car les services et les technologies sont omniprésentes "les taux de croissance risquent de baisser mais il est peu probable que le nombre d'abonnés diminue "selon L'UIT.

    Evolution et anticipation des nombres d'Internautes dans le monde

    2002

    2000

    1996

    1992

    1988

    380.7

    Europe Amérique du nord Asie / Pacifique Amérique latine l'Afrique / Moyen

    orient

    482.1

    8

    20

    39

    246.1

    287.3

    Nombre de pays connéctés à Internet

    75

    560.2

    2008 2013

    937.7

    157.1

    111.1

    158

    238.8 224.6

    191

    208

    208

    208

    209

    Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

    Aujourd'hui Internet englobe près d'1,5 milliard d'utilisateurs, et 800 millions additionnels pourraient bien arriver d'ici les quatre ans à venir selon `Forrester'.

    Soit une croissance proche de 50 %, avec 2,2 milliards d'internautes en 2013, le monde serait cette fois complètement commandé par l'Asie, avec environ 950 millions d'utilisateurs en 2013 soit un taux de pénétration de 43 %.

    Un chiffre particulièrement surhaussé, alors que l'Europe ne symbolise plus que 22 % des internautes de la planète (soit un peu moins de 500 millions), l'Amérique du Nord seulement

    120

    100

    80

    40

    60

    20

    0

    1999 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    PD PVD

    105

    42

    52

    13% (286 millions) et l'Amérique latine 11% (242 millions).

    'S'il y a encore une dizaine d'années, Internet était principalement anglophone grâce aux Etats-Unis (dont L?initiative américaine va ~tre renvoyée et déployée au niveau international tel que l?infrastructure est considérée comme « autoroutes » de l?information) d'autres pays ont rapidement suivi, notamment en Asie' selon l'UIT... Le Japon en premier part qui compte présentement près de 100 millions d'internautes (dont une grande part sur téléphone mobile), puis la Chine, qui avec plus de 250 millions d'internautes en 2008, est déjà le premier fournisseur d'internautes dans le monde. Pourtant il ne faut pas oublier l'Inde, qui avec plus d'1 milliard d'habitants figure une capacité marquante. Si actuellement, le pays de `Bouddha' compte un peu plus de 60 millions d'internautes, cela menait rapidement à escalader au niveau mondiale avec 377 millions d'internautes selon l'UIT. Un chiffre supérieur à celui des États-Unis, qui pourrait stationner au niveau 260 millions d'internautes.

    Enfin, touchant l'Europe, qui devrait voir son accroissement être tirée par l'Italie, l'Espagne, certains pays de l'Est, et la Russie, Forrester mentionne que 81 % des Britanniques (soit plus de 50 millions), 76 % des Allemands (soit près de 60 millions), 73 % des Français seront connectés, soit près de 46 millions.

    Croissance et distribution de la cellulaire mobile

    64%

    2007

    PD PVD

    36%

    2002

    44%

    56%

    PD PVD

    Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

    La fin 2008, un repère important dans le développement du TIC a été réalisé : plus de 4 milliard d'abonnement pour la téléphonie mobile dans le monde entiers (taux de pénétration 61%).

    > On dénombre que les abonnées de la cellulaire mobile sont 3 fois plus que ceux de la téléphonie fixe dans le monde. En plus, deux tiers de ce groupe d'abonnées sont logés dans les pays en développement, en revanche un peu de 50% en 2002.Selon le rapport mondial de l'UIT.

    Large bande fixe

    25

    20

    15

    10

    0

    5

    1999 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    PD

    PVD MONDE

    21

    3

    6

    Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

    De plus en plus d'utilisateurs adoptent d'un autre côté pour l'accès Internet à haut débit et le nombre d'abonnés à la large bande fixe `a plus que triplé, passant de 150 millions en 2004 à environ 500 millions fin 2009' d'après les estimations actuelles de l'UIT.

    Le différentié (antithèse) entre le progrès rapide de l'Internet à haut débit dans les pays développés et l'orientation des pays en développement est captivant (intéressant).En Afrique

    par exemple, on affiche 1 seul abonné sur 1000 habitants pour l'usage de la large bande fixe, à l'opposé de 200 souscripteurs pour 1 000 habitants en Europe. C'est en Afrique, région oil on comptait aujourd'hui 1 milliards d'habitants mais avec des niveaux de revenu qui sont les plus faibles dans le monde, et la que les prix relatifs des services TIC (notamment de la large

    bande) sont les plus haussés. Il résulte du rapport que le dominant actuel du marché de la large bande fixe est le géant démographique la Chine qui devance les Etats-Unis son proche candidat à la fin de 2008.

    Large bande mobile

    16

    14

    12

    10

    8

    4

    0

    6

    2

    1999 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    PD

    PVD MONDE

    3.5

    15

    1

    Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

    Cependant, les statistiques de l'UIT font également enchaîner des divergences notables (importantes) d'un terroir (région) à l'autre, les taux de pénétration de la large bande mobile résident peu élevés dans la majorité des pays africains et dans d'autres pays avancés.

    Et d'après le Secrétaire général de l'UIT, Hamadoun Touré: « Les TIC sont essentielles dans les pays en développement, pour permettre à tout un chacun de participer pleinement à l'économie du savoir du XXIe siècle. Nous avons constaté des incidences concrètes sur des services tels que la santé et l'éducation sur des marchés oil les TIC enregistrent une forte croissance. »

    2.3. Sur le niveau Régional : 2.3.1: Régian d'Asie :

    15 pays sont concernes par cette analyse; il s'agit des pays à faible revenu du continent. On inclut aussi dans cette etude l'Inde et la Chine. La region concernee a fait preuve d'un grand dynamisme pendant cette dernière decennie dans le domaine des telecommunications.

    ?Lignes téléphoniques fixes en Asie (par 100 habitants)

    40

    70

    60

    50

    30

    20

    10

    0

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

    Les pays de l'Asie ont connu un taux de croissance eleve en matière d'infrastructure et de telecommunications de la telephonie fixe remarquable en 2000 par exemple en Coree presque 60 utilisateurs pour 100 habitants, 50 pour le Japon et pour le Singapour etc. Mais

    la region a connu une brève phase de recession caracterise par une diminution du nombre d'abonne qui sont reorientes vers les nouvelles technologies de l'information et de communication (telephonie mobile et l'internet).

    Selon l'UIT la téléphonie fixe n'a pas d'avenir sauf si sont mis en place des systèmes (faisceau) hertziens10 comme au Japon, Singapore, Coree où ils representent une part majoritaire de l'ensemble des lignes fixes.

    .

    10 Un faisceau hertzien est un système de transmission de signaux (aujourd'hui principalement numériques) bi-

    latérale et permanente entre deux points fixes. Il utilise comme support les ondes radioélectriques, avec des fréquences porteuses de 1 GHz à 40 GHz (domaine des micro-ondes), très fortement concentrées à l'aide d'antennes directives.

    ?Lignes téléphoniques mobiles en Asie (par 100 habitants)

    160

    140

    120

    100

    40

    80

    60

    20

    0

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

    Le plus grand marché de téléphones mobiles dans le monde est installé en ASIE (la Chine avec 265 millions d'usagers, la majeure proportion des populations du Japon, de la Malaisie, de la Corée du Sud et de la Thaïlande a au moins un téléphone portable. Le nombre d'abonné à la téléphonie mobile en Inde, au Pakistan, au Bangladesh, au Cambodge sont en forte

    accroissement avec un énorme potentiel d'expansion.

    Les réseaux de téléphonie mobile se sont aussi déployés à un rythme accéléré avec presque un milliards d'utilisateurs en 2008 dans la région contre 100 millions utilisateurs en 2000.Il y a malgré cette forte dynamisme une disparité entre les pays (par exemple : en 2000 la Malaisie à une télé densité de 20% tandis que la télé densité du Bangladesh, de l'Afghanistan, et du Cambodge inférieur à 1%).Ces pays sont cependant entrain de rejoindre leur retard sur

    la révolution de la télécommunication et de l'information par exemple il y a des pays qui avaient atteints des pics historiques ( le Japon a comptait 85 utilisateurs avec 96 usagers en Korè et le Singapour 145 utilisateurs).

    ?Utilisation d'Internet en Asie (par 100 habitants)

    90

    80

    40

    70

    60

    50

    30

    20

    10

    0

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

    L'Asie a le plus grand nombre d'utilisateurs de l'Internet dans le monde (soit une proportion de 34% des internautes dans le monde), avec plus de 300 millions des personnes connectées. Mais cela représente seulement 8.4 % de la population totale du continent asiatique. Il y a donc une énorme réserve pour l'expansion de l'Internet, en dépit les immenses populations de la Chine et du sous-continent Indien "cet ensemble de pays ainsi constitué représente environ 3 milliards d'habitants" Extrait de l'ouvrage : La fracture numérique nord sud, Paris, Economica, 2005.

    Le graphe nous montre que certains pays (Japon, Singapour, Malaisie..) réalisent néanmoins

    des progrès substantiels en matière de l'utilisation (71 d'internautes par 100 habitants au Japon, 80% pour la Corée et 71 usagers au Singapore etc.) et la pénétration du réseau de l'internet. En particulier la Chine et l'Inde qui ont subi une phase de ralentissement grâce au développement démographique

    Parmi les principaux utilisateurs des NTIC (d'Internet et de la téléphonie mobile) à travers le monde ce sont les jeunes moins de 18 ans qui représentent presque la moitié de la

    population d'Asie et du Moyen-Orient et les enfants. Ils contribueront probablement à l'expansion massive de l'utilisation de l'Internet dans les années à venir. Et ils utiliseront sûrement des téléphones portables plutôt que des téléphones fixes pour leur accès à l'Internet et pour leurs autres communications interactives.

    2.3.2: Région d'Afrique :

    L'Afrique connaît actuellement une révolution des technologies de l'information et de la communication (TIC) qui a mis les services des télécommunications à la portée de centaines

    de millions de personnes.

    ?Ligne téléphoniques fixes (par 100 habitants)

    Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

    Au début du 20éme siècle l'Afrique a connu une phase d'expansion au niveau du réseau téléphonie fixe (tel que presque tous les pays de la région sont devenus équipés par les lignes téléphonies fixes) grâce à l'amélioration de l'infrastructure de télécommunications.

    Avec la veille de 21éme siècle, il existe une aptitude (orientation) globale au niveau de l'Afrique vers une utilisation des NTIC (technologies sans fil: mobile et internet) qui explique la croissance relativement très faible du nombre d'abonnés des lignes téléphonies fixes (c'est le cas de la majorité du continent à l'exception de l'Afrique du Sud) qui reste pratiquement en stagnation avec environ 28.5 millions de lignes en 2006 avec une légère baisse (côte d'ivoire, Soudan, Afrique de sud ) cette récession est causée par l'apparition d'une nouvelle gamme du réseau téléphonique (mobile).

    ?Lignes téléphoniques mobiles (par 100 habitants)

    Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

    On remarque qu'un `boom' s'établit au niveau de nombre des abonnés au réseau téléphonie mobile par exemple, le cas de la Côte d'Ivoire le nombre d'abonné s'établit à fin 2008 à 39 abonnés contre 4 abonnés en 2000 soit un taux d'accroissement de 89.74% et cet expansion éclatante s'établit pour les 53 pays du continent.

    Les infrastructures TIC en Afrique ont accroît lors de cette dernière décennie, malgré les provocations que représentent les niveaux du revenu très faible ~

    `Il est convenable de signaler le remarquable progrès de la téléphonie mobile dans une majorité des pays Africains : le nombre des abonnées a traversé le seuil de 200 millions début 2007 et continue à surhausser à des taux plus élevés que les autres régions du monde. Ceci a été spécifiquement pour les zones rurales qui sont bien équipées de l'infrastructure TIC. On estime 400 000 localités d'Afrique subsaharienne, parmi les quelles 99% sont des villages dont moins de 3% bénéficiaient de connexions pour la téléphonie fixe en 2006, tandis que 7% des foyers ruraux disposaient d'un abonnement à un service mobile

    :Annie CHÉNEAU-LOQUA, directrice de recherche au CNRS Responsable du programme AFRICANTI (pour comprendre les fractures numériques).

    De mrme, on trouve de grandes divergences dans l'accès aux télécommunications au sein du même pays, entre les personnes riches et les personnes pauvres et entre les zones

    rurales et les zones urbaines. On enregistre, moins de 3 % des ménages ruraux de

    l'Afrique ont accès à une ligne de téléphone fixe, alors que 20 % des ménages urbaines en ont un. Les distances entre zones rurales et zones urbaines sont moins

    inscrites pour l'accès aux services de téléphonie mobile car les réseaux ont été étendus à des zones plus éloignées : 42 % des habitants ruraux vivent dans une zone couverte par la téléphonie mobile contre 91 % dans les villes.

    ?Utilisation du l'internet dans l'Afrique (par 100 habitants)

    Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

    En 1992, seuls 3 pays (Afrique du sud, Egypte, Tunisie) possédaient une connexion au réseau internet.

    Vers le début du 21éme siècle la quasi-totalité des 53 pays africains est connecté au réseau

    internet avec 23.649 millions internautes en 2006, soit un taux de pénétration de 2.6%. Une expansion éclatante de l'Internet (36% par an, le double de la moyenne mondiale) grâce à des accès partagés tels que des cafés Internet et des télé centres et malgré cette dynamique
    on remarque qu'il s'établit un écart important entre les pays de la même région :la majorité des pays souffrent d'un très faible nombre d'internautes avec un maximum de 10 usagers par 100 habitants (cas du Togo, Nigeria, Soudan, Kiné en 2008) avec l'existence d'autres pays

    qui ont une marge d'utilisation presque négligeable durant cette décennie ( cas de Mali, Mauritanie, Malawi, Ethiopie, Cameroun ...) qui est due à un manque et une faiblesse des infrastructures de télécommunications qui sont les principales lacunes en matière d'infrastructures TIC sur l'ensemble du continent Africain..

    Seul le Sud d'Afrique fait partie du groupe des utilisateurs dynamiques (atteint le pic avec 16 usagers par 100 habitants pour le continent).

    Ainsi, à la fin de l'année 2006, on comptait seulement 44 millions d'utilisateurs Internet et 1 million d'utilisateurs de large bande (3,8 % et 0,4 % du total mondial, respectivement).

    2.3.3: Région d'Amérique Latine :

    ?Lignes téléphoniques fixes (par 100 habitants)

    35

    30

    25

    20

    15

    10

    0

    5

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

    La téléphonie fixe reste le second secteur du marché avec 366 milliards de dollars amassés

    en 2008. Mais le téléphone fixe est en perte de vitesse depuis 4 ans par exemple : en

    Argentine le nombre d'abonné à passer de 30 à 26 entre 2002 et 2008, aussi c'est le de

    Venezuela, et ce, à la fois en raison de la popularité du téléphone mobile, mais aussi de la

    multiplication des accès Internet haut débit et de la téléphonie sur IP. Actuellement les pays

    d'Amérique Latine ont connu une révolution des TIC qui est basée sur la technologie sans fil

    qui entrain de détrôner les réseaux de lignes fixes sur lesquels le marché des

    télécommunications s'est construit dans les pays développés. En 2009, le marché du fixe
    devrait culminer (plafonner, surmonter) à 349 milliards de dollars.

    ?Lignes téléphoniques mobiles en Amérique Latine (par 100 habitants)

    120

    100

    80

    40

    60

    20

    0

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

    Les réseaux mobiles constituent désormais la plus large plateforme de distribution du monde, et constituent une opportunité majeure de développement. Les deux dernières décennies ont connu un accroissement sans précédent de l'accès aux services téléphoniques. Cette croissance a été générée principalement par les technologies mobiles et la libéralisation des marchés de télécommunications, qui ont permis le déploiement plus rapide et moins cher des réseaux de la téléphonie mobile qui est l'un des marchés de télécommunications les plus dynamiques dans le monde. Comme nous montre notre illustration graphique une expansion dynamique au niveau de cette région comme le cas de l'Argentine (117 utilisateurs), Jamaïque (104 utilisateurs), Uruguay (100 utilisateurs), Venezuela (95 utilisateurs) etc. Vue à cette évolution on observe une amélioration au niveau du tissu technologique, donc une rectification de l'infrastructure des TIC.

    ?Utilisation d'Internet en Amérique Latine (par 100 habitants)

    40

    70

    60

    50

    30

    20

    10

    0

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

    La diffusion d'internet en Amérique de sud a connu une évolution au cours de cette

    décennie. En 2008, cette région a comptait un essor remarquable au niveau du nombre d'internautes au sein des pays membres par exemple au Jamaïque le nombre d'internautes a doublé entre 2002 et 2008, 35 utilisateurs d'internet en Uruguay et 40 internautes pour 100 habitants en Brésil. L'extension de la discipline de l'économie numérique, aux pauvres pays s'est traduite globalement par une amélioration de l'équipement, de l'infrastructure. Mais aussi par un ralentissement de sa croissance (pour les réseaux de haut débit) au début de 21 siècles et par un renforcement des inégalités à toutes les échelles. Les infrastructures de la

    communication immatérielle (économie digitale) reproduisent la fracture socio territoriale.

    2.3.4: Région MENA :

    Cette observation comprend les pays en développement du Maroc à l'Iran (22 pays).Cet ensemble rassemble environ 300 millions d'habitants.

    ?Lignes téléphoniques fixes (par 100 habitants)

    40

    60

    50

    30

    20

    10

    0

    Maroc

    Algerie

    Tunis

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    Libye

    Mauritanie

    Egypt

    Bahrain

    Moyen Orient et Afrique du Nord (M.E.N.A)

    U EA

    Oman

    Jordan

    kuweit

    Cyprus

    Djibouti

    Iran

    Iraq

    Israel

    Liban

    Syria

    Yemen

    KSA

    Qatar

    Turquie

    Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

    le simple téléphone est encore un outil hors d'accès pour la majorité de la population de la région MENA Les pays de cette région ont connu au cours de ces 2 dernières décennies un taux de croissance important supérieur à 10% par an pour les infrastructures de la téléphonie fixe. Par exemple le cas d'Iran le nombre d'abonné aux lignes téléphonies fixes a presque triplé entre 2000 et 2008. L'évolution est importante avec les systèmes fixes qui peuvent offrir des potentialités de communication à travers le territoire, non plus sur un mode linéaire mais surfacique autour de l'antenne. Malgré cette évolution on constate que la couverture est de moins de 10 lignes pour 100 habitants et c'est le cas de la plupart des pays de la région (Maroc, Algérie, Djibouti, etc.)

    ?Lignes téléphoniques mobiles dans la région M.E.N.A (par 100 habitants)

    250

    200

    150

    100

    50

    0

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

    Les réseaux mobiles sont de nos jours pratiquement aussi bons que les réseaux fixes en

    termes de qualité et pour ce qui est de la région peuvent être même souvent meilleurs. Le marché de la téléphonie mobile est particulièrement important pour les pays en

    développement, oil il croît plus vite et oil il apparaît comme un outil qui permet de sauter les étapes d'adoption technologique. Le nombre des nouvelles connexions téléphoniques dans les pays à faibles et moyens revenus a dépassé celui des pays à revenus intermédiaires la branche de la téléphonie mobile connaît une expansion soutenue notamment en Moyen orient avec des pics d'une manière exponentielle : Émirats avec 200 utilisateurs pour 100, Bahreïn avec 170 usager pour 100) au début de 21éme siècle on remarque que la progression de cette

    nouvelle branche des NTIC (téléphonie mobile) est encore spectaculaire par exemple en l'Emirats on compte presque 200 utilisateurs pour 100 habitants(2 téléphone par personne) en 2008 contre 50 utilisateurs dans la même période en 2000, soit un taux de croissance de 75%.

    ?Utilisation d'Internet (par 100 habitants)

    40

    50

    30

    60

    20

    10

    0

    Maroc

    algerie

    Tunis

    MIDDLE EAST AND NORTH AFRICA ( M.E.N.A )

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    libye

    Egypt

    Bahrain

    U EA

    Oman

    Jordan

    kuweit

    Qatar

    Cyprus

    Djibouti

    Iran

    Iraq

    Israel

    Li ban

    Syria

    Yemen

    KSA

    Mauritanie

    Turquie

    Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

    On observe que l'accès internet y était relativement limité en 2000 grâce à la mauvaise répartition mondiale de l'infrastructure téléphonique par exemple la majorité des pays de la région MENA ont des faibles taux d'internautes qui ne dépasse pas 10 utilisateurs pour 100 habitants. Mais on observe qu'il y a une expansion éclatante au cours de cette décennie qui due au développement de l'infrastructure fixe et mobile dans les pays membres c'est le cas par exemple : en l'Émirats on compte 53 utilisateurs en 2008 contre 23 dans la même période en 2000, soit un taux de croissance de 56.60% aussi de même Qatar il enregistre un taux de croissance de 92.15% pour la même période.

    2.3.5: Région d'Europe :

    ?Lignes téléphoniques fixes en Europe (par 100 habitants)

    100

    40

    80

    60

    20

    0

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

    "Malgré la crise économique l'Europe est devenu le continent de communication" a déclaréViviane Reding, commissaire européen responsable des télécommunications. La majorité

    d'habitants dispose d'une ligne téléphonique fixe à la maison et c'est ce que enregistre notre graphique par exemple au Norvège 90 utilisateurs pour 100 habitants qui se situe devant le Pays-Bas avec 85 utilisateurs et avant le Den mark qui a comptait en 2008, 82 utilisateurs.

    ?Lignes téléphoniques mobiles (par 100 habitants)

    160

    140

    120

    100

    40

    80

    60

    20

    0

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

    Ces toutes dernières données (du graphe), anticipations et analyses sur le marché Européen des TIC, montrent que le marché de la téléphonie mobile poursuit son essor

    L'Europe est le leader (figure au premier rang) mondial pour les services de téléphonie mobile: avec un taux de pénétration des abonnés de 119 % de la population en 2008 (soit 7 points de plus qu'en 2007), l'UE se situe loin devant les États-Unis (87 %) et le Japon (84 %).

    Comme nous montre l'illustration graphique, presque la totalité des pays membres ont un nombre d'utilisateurs qui dépasse les 100 utilisateurs pour 100 habitants (Espagne, Allemagne, Angleterre, etc.), et l'Italie est la championne des `gros utilisateurs' dans la région avec presque 160 utilisateurs pour 100 habitants.

    ?Utilisation d'internet en Europe (par 100 habitants)

    100

    80

    40

    60

    20

    0

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

    En moyenne, l'usage d'Internet s'est largement divulgué dans l'Union européenne. Un européen sur deux emploi fréquemment cette nouvelle technologie, et cette proportion est encore plus importante chez les jeunes qui dominent le domaine d'utilisation : elle remonte à trois personnes sur quatre chez les adolescents (16-24 ans). Il reste cependant de fortes divergences dans l'accès à Internet, principalement selon un raisonnement et une méthodologie est-ouest.

    Des disparités importantes existent entre les Etats membres quand à l'accès à Internet. 65% des ménages ont accès au réseau Internet en 2009, mais ce chiffre peut glisser à 38% en Roumanie ou 30% en Bulgarie et escalader jusqu'à 90% aux Pays-Bas ou en Suède.

    Et cet accroissement est dû comme il est prévu, par l'apparition de la génération Internet qui

    effectuent leur achats en ligne est c'est une pratique qui devient courante, mais pas encore majoritaire dans la plupart des pays de l'UE. En moyenne, 37% des européens ont passé une commande sur Internet au cours des 12 derniers mois. Là encore, il existe des écarts importants : cette pratique ne concerne que 2% des Roumains contre 66% des Anglais, et 45% des Français.

    La Commission européenne a publié les résultats d'une enquête sur "l'utilisation de l'Internet en 2007 (ménages et particulier)" dans les différents pays européens.

    Les nouveaux chiffres publiés par Eurostat exposent une augmentation marquante de l'utilisation de technologies à large bande pour la connexion à Internet en Europe.

    `42% des ménages de l'UE avaient une connexion à haut débit au premier trimestre de 2007, comparativement à 30% en 2006' Selon les statistiques d'Eurostat.

    Parmi les États membres, l'Europe du Nord et scandinaves continuent de garder la part la plus importante concernant le nombre de ménages équipés d'une connexion à haut débit, avec plus de 2/3 des ménages reliés aux Pays-Bas (74%), le Danemark (70%) et en Suède (67%). La Belgique, l'Allemagne, l'Estonie, la France, le Luxembourg, l'Autriche, la Slovénie, la Finlande et le Royaume-Uni ont tous une moyenne supérieure à la moyenne européenne de 54%.

    L'étude insiste également sur le fossé entre les générations chez les citoyens européens dans l'utilisation d'Internet : alors que 79% des jeunes hommes entre 16 et 24 ans adoptent l'utilisation du net au moins une fois par semaine. Pour les femmes, les pourcentages sont encore plus faibles, avec 77% des jeunes concernés et seulement 19% des personnes âgées.

    Section 3 : Evolution des indicateurs TIC selon le nouvel indice de l'UIT "IDI" : L'Union Internationale des Télécommunications (UIT) a édité (publié), un nouvel

    indice UIT de développement des TIC (IDI). Cet indice permet de dresser la comparaison entre 154 pays du monde. On installe cet indice à partir de 11 indicateurs (qui concernent d'une part l'accès aux TIC, d'autre part, leur utilisation et les compétences y relatives). Entrent aussi en considération dans ces critères, la téléphonie fixe et mobile, la largeur de bande Internet, le nombre de ménages pourvu d'un ordinateur, le nombre d'internautes, les taux d'alphabétisation dans le pays).

    *Accès aux Tic

    1. Ligne téléphonique fixe par habitants.

    2. Nombre d'utilisateurs de la téléphonie mobile par 100 habitants.

    3. Largeur de bande internet internationale (en bits) par 100 habitants.

    4. Proportion de ménages ayant un ordinateur.

    5. Proportion de ménages ayant accès à Internet à la maison. *Usages des TIC :

    utilisateurs de l'Internet pour 100 habitants

    Nombre d'abonnés à Internet haut débit par 100 (Large bande fixe). Nombre d'utilisateurs de la large bande mobile par 100 habitants.

    * Compétences des TIC:

    Taux d'alphabétisation des adultes.

    Proportion d'inscription brute secondaire. Proportion d'inscription brute tertiaire.

    ? Ces indicateurs constituent une référence au niveau mondial, régional, et national.

    Selon le RANKING (classement des pays et score) 2002-2007 ; annexe 2) et le graphe cidessus, la région d'Europe du Nord est considérée comme étant la région la plus avancée dans le domaine des TIC. La République de Corée fait l'exception d'occuper la 2éme place. Le

    nouvel indice UIT de développement des TIC (IDI) établi la Suède au premier rang. Viennent ensuite la République de Corée, le Danemark,

    les Pays-Bas, l'Islande et la Norvège, puis d'autres pays, principalement à un niveau élevé de revenue d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord.

    Ces pays à l'exception des pays d'Asie sont les pays les mieux ordonnées en fonctions d'IDI et la plupart des pays de ces régions sont classés dans les vingt premiers rangs en ce qui concerne l'usage des TIC. Selon le nouvel indice IDI les pays dont le degré de développement des technologies d'informations et de communications (TIC) est négligeable reste en bas de l'arrangement et sont essentiellement les pays du tiers monde (en spécifier les pays les moins avancés) avec un accès borné aux infrastructures TIC (la téléphonie mobile et fixe, le réseau internet et large bande compris). Compte tenu de la relation étroite qui existe entre le niveau d'usage des TIC et le PIB, la majorité des pays pauvres se retrouvent encore plus bas dans le classement (à l'exception des pays d'Afrique) qui évolue peu depuis 2002.

    Généralement, les évolutions les plus notables ont été effectuées dans le domaine de l'accès aux TIC, ce qui recouvre les cinq premiers indicateurs (la téléphonie fixe et mobile, ainsi que la largeur de bande Internet, les ménages ayant un ordinateur et l'accès à l'Internet. En ce qui concerne l'utilisation des TIC, ce qui couvre le nombre d'internautes, et la large bande fixe et mobile, les progrès ont été énormément plus lents. En particulier la large bande, qui est la technologie la plus moderne, n'a pas encore diffusé dans de nombreuses nations.

    Dispersion géographique de l'IDI

    Afrique sub-saharienne

    Sud d'Asie

    Centre d'Asie

    Afrique du nord

    Centre d'Amerique

    Carraibes

    Amerique du sud

    West d'Asie

    Oceanie

    Europe de l'Est

    Sud d'Europe

    Est d'Asie

    Amerique du nord

    Nord d'Europe

    West d'Europe

    0 2 4 6 8

    6.7

    2007

    2002

    1.52

    1.94

    1.55

    2.65

    2.72

    2.76

    4.25

    4.39

    4.94

    5.6

    6.4

    3.3

    3.61

    6.5

    Calcul des auteurs à partir des statistiques du rapport mondial 2009 de l'UIT.

    Il est annoncé par le Rapport que le niveau de développement des TIC s'est amélioré dans la plupart des pays pendant la période 2002-2007, dans certains pays plus que dans d'autres. L'Europe de l'Est enregistre non seulement une évolution importante en termes relatifs, mais aussi l'une des progressions les plus fortes de la valeur du nouvel indice de l'UIT et, à ce titre, peut être considérée comme la région la plus audacieuse en terme du développement des TIC pendant ces cinq dernières années.

    Le niveau d'usage des TIC a été évolué de plus d'un tiers (plus que 30%) dans les pays développés comme dans les pays en développement pendant cette période de cinq ans mais les pays en développement affichent encore un retard pour ce qui concerne l'accès et l'utilisation de ces technologies. Il résulte d'une balance qui étudie la relation entre les niveaux d'utilisation des TIC et le revenu national brut par habitant (à parité de pouvoir d'achat) qu'il existe une correspondance dure entre le revenu et le degré d'adoption des TIC, avec quelques exceptions intéressantes. Compte tenu du critère 'niveau du revenu' on constate bien que le groupe des pays qui sont à la tête du classement ont des degrés d'usage des TIC plus élevés que ceux auxquels on aurait pu. Par exemple le cas de La République de Corée, se solde avec un niveau d'utilisation des TIC beaucoup plus élevé que celui attendu. Cela montre comment une politique dynamique et ciblée dans le domaine des TIC peut avoir un effet

    d'entraînement sur le développement de la société de l'information dans des pays oil le niveau de revenu est relativement faible.

    En commençant du principe que la fracture numérique est "relative" c'est-à-dire que l'amélioration des TIC est comparée entre les différents pays le Rapport montre que globalement l'importance du fossé numérique planétaire n'a pas changé pendant la période 2002-2007. Malgré des évolutions considérables dans les pays en développement, les disparités restent entre ceux qui utilisent les TIC et les autres.

    Si on considère que le monde est formé de 4 comités de pays, en fonction des différents degrés d'utilisation des TIC, on constate que la fracture numérique est en train d'tre atténuer entre les pays rattachés au groupe de ceux dont l'utilisation des TIC est "forte" et même les pays des autres groupes. Cela est dû à divers raisons dont on peut citer ; le renforcement des taux de pénétration des lignes téléphoniques mobile dans de nombreux pays qui appartient aux groupes des pays oil l'usage des TIC est fatigué. D'un autre côté, les résultats prouvent bien que la fracture numérique s'aggrave à la légère entre les nations où le stade (niveau) d'application des TIC est "élevé" et ceux dont ce niveau est "moyen" ou "faible". Cela porte à juger (penser) que plus les sociétés de l'information deviennent mûres et raisonnables, plus les niveaux d'usages des TIC s'équilibrent (stabilisent).

    « Des sociétés de l'information moins matures, mais raisonnablement évoluées, affichent une forte croissance, laissant derrière elles celles qui se trouvent au bas de l'échelle. aa 75111n lPU 7

    Conclusion :

    Actuellement, les informations sont echangees et diffusees d'une manière plus dynamique et rapide qu'autrefois. Avec les nouvelles technologies (TIC), l'information et le savoir pénètrent toutes les couches de notre societe. En exploitant le potentiel des technologies de l'information et de la communication dans tous les domaines de la vie humaine, il est possible de mieux repondre aux besoins essentiels qui perdurent depuis la nuit des temps. Les TIC peuvent être mis à contribution pour reduire la pauvrete, ameliorer la sante et creer de la richesse, agir sur des societes entières et soutenir la justice sociale et l'équité.

    Mais avec tous ces avantages et la contribution des TIC à la realisation d'une croissance economique elles sont à l'origine de l'apparition du contexte "fracture numerique" qui a ete egalement evoquee parmi les elements discriminatoires structurels entre pays industrialises et pays en développement, l'écart important en termes de productivité. Sous l'effet des TIC cet ecart augmenterait.

    Les Technologies de l'information et des Communications sont des technologies biaisees. Elles tendent à favoriser les plus qualifies par rapport à ceux qui possèdent une faible qualification, les plus instruits par rapport à ceux qui sont bien instruits, etc.

    Conclusion générale :

    "Les technologies de l'information et de communication (TIC) seraient donc les instruments révolutionnaires qui permettront de donner un visage humain à la mondialisation" la déclaration du PNUD11 2007.

    Dans ce travail nous avons tenté de montrer comment les technologies de l'information et de communication (TIC) émergent pour amener à un relèvement de la croissance économique, et en d'autres termes en quoi les TIC peuvent permettre aux pays en développement d'accélérer leur croissance et de bénéficier d'effets positifs. Pour ce fait, on a eu recours dans un premier temps à la présentation du rôle des TIC en tant déterminant de la croissance dans le processus économique .En abordant le lien entre TIC et croissance économique, on a déduit que les effets stimulateurs de l'activité économique sont passés par le stade de l'éducation, l'emplois ainsi que la réduction de la pauvreté.

    "Seules les TIC permettent aux PVD un accès à l'économie mondiale de masse. En effet, l'appauvrissement résulte du manque de compétitivité et de l'absence d'intégration à l'activité économique mondiale. De plus, la vitesse et la force de la mondialisation créent un cercle vicieux qui se traduit par la marginalisation croissante des pauvres et par un fossé grandissant entre les nantis et les démunis". Duncan Campbell, 2001 "La fracture numérique peut-elle être réduite?"

    Nous avons ensuite cherché à montrer le rôle primordial des TIC dans l'activité économique en stimulant la productivité et les compétences de l'économie par le recours à l'importance économique du paradoxe de Solow.

    A fin de valider les résultats empiriquement, on a présenté la position compétitive de la Tunisie dont les ressources naturelles sont très limitées, a opté pour l'investissement dans les secteurs informatiques et de télécommunications.la Tunisie a été ainsi classé par ce forum mondial 30éme sur un total de 125 pays en matière de compétitivité globale en 2009, 38éme sur 122 pays selon l'indice de préparation aux TIC « Network Readiness Index » en 2009,1ier pays africain et maghrébin.

    Toutefois, malgré que le Tunisie a connu une amélioration de sa croissance économique induite par ses investissements en composantes TIC, l'analyse des indicateurs

    11

    PNUD: programme des nations unies pour le développement.

    d'informatisation et de communication prouve que la Tunisie est en retard par rapport aux

    ent.

    Les états des lieux obtenus dans l'illustration du cas de la Tunisie sont assez illustratifs de

    ents en TIC (2,4 % du PIB en prix

    9 %

    L'économie tunisienne continue d'être fondamentalement consommatrice et encore très peu productrice de TIC. La rejointe d'un palier de développement plus avancé permettrait de mieux

    tirer avantage de l'utilisation de ces technologies. Ceci passe par un meilleur assemblement entre

    les secteurs producteurs et les secteurs consommateurs et une plus grande ratification (adoption)

    et diffusion des TIC dans le tissu économique.

    « Le retard initial en matière d'équipements, d'infrastructures et de capital humain peut s'avérer un handicap important de la croissance et du développement » (Reiffers et Aubert, 2002).

    Les

    potenti aider à com

    Il est à signaler que beaucoup de difficultés viennent handicaper l'évaluation des

    conséquences de la diffusion des TIC sur la croissance économique en Tunisie et

    généralement dans les pays en voie de développement (à faible revenu) de fait que :

    · Le concept des TIC reste encore flou du fait de la diversité de ses composantes et ses
    utilisations assez complexes.

    · La fracture interrégionale entre le GRAND-TUNIS et le milieu URBAIN.

    · La diffusion des TIC dans l'économie Tunisienne est relativement récente.

    « Les technologies Nouvelles ne sont pas une panacée. Certes elles peuvent aider à diffuser les connaissances, mais elles ne peuvent remplacer l?enseignement fondamental et les programmes d?alphabétisation. Certes elles peuvent favoriser les progrès de la médecine, mais elles ne peuvent se substituer à un solide politique social. Certes elles peuvent favoriser les échanges commerciaux mais elles ne peuvent prendre les décisions difficiles dont dépend l?équilibre budgétaire d?un pays » K Annan, Secrétaire général de l?ONU, Le Monde du 09/05/2007~

    Annexes:

    Annexe 1: Indicateurs fondamentaux de l'infrastructure et de l'accis TIC

    Noyau de base

    A1: Lignes téléphoniques fixes pour 100 habitants

    A2: Abonnés à la téléphonie mobile cellulaire pour 100 habitants

    A3: Ordinateurs pour 100 habitants

    A4: Abonnés à l'internet pour 100 habitants

    A5: Abonnés à l'internet large bande pour 100 habitants

    A6: Bande passante internet internationale par habitant

    A7: Pourcentage de la population desservie par la téléphonie mobile cellulaire

    A8: Tarifs d'accès à l'internet (20 heures par mois), en USD et en pourcentage du revenu par habitant

    A9: Tarifs de la téléphonie mobile cellulaire (100 minutes d'utilisation par mois), en USD et en pourcentage du revenu par habitant

    A10: Pourcentage de localités disposant de centres d'accès public à l'internet par nombre d'habitants (zones rurales/urbaines)

    Noyau élargi

    A11: Postes de radio pour 100 habitants

    A12: Postes de télévision pour 100 habitants

    Indicateurs fondamentaux de l'acces aux TIC et de l'utilisation de ces technologies par les ménages et les particuliers

    Noyau de base

    HH1: Proportion des ménages ayant une radio

    HH2: Proportion des ménages ayant une télévision

    HH3: Proportion des ménages ayant un téléphone fixe

    HH4: Proportion des ménages ayant un téléphone mobile cellulaire

    HH5: Proportion des ménages ayant un ordinateur

    HH6: Proportion des personnes ayant utilisé un ordinateur (à partir de n'importe quel emplacement) au cours des 12 derniers mois

    HH7: Proportion des ménages ayant un accès à l'internet à leur domicile

    HH8: Proportion des personnes ayant utilisé l'internet (à partir de n'importe quel emplacement) au cours des 12 derniers mois

    HH9: Site d'utilisation personnelle de l'internet au cours des 12 derniers mois (plusieurs options sont disponibles dans le texte complet du rapport)

    HH10: Activités internet entreprises par des particuliers au cours des 12 derniers mois (plusieurs options sont disponibles dans le texte complet du rapport)

    Indicateurs fondamentaux de l'acces aux TIC et de l'utilisation de ces technologies par les ménages et les particuliers (suite)

    Noyau élargi

    HH11:Proportion des individus utilisant un téléphone mobile

    HH12: Proportion des ménages ayant accès à l'internet par type d'accès

    HH13: Fréquence d'accès personnel à l'internet au cours des 12 derniers mois (à partir de n'importe quel emplacement) (plusieurs options sont disponibles dans le texte complet du rapport)

    Indicateur de référence

    HHR1: Proportion des ménages ayant l'électricité

    Indicateurs fondamentaux de l'utilisation des TIC par des entreprises

    Noyau de base

    B1: Proportion des entreprises utilisant des ordinateurs

    B2: Proportion des employés utilisant des ordinateurs

    B3: Proportion des entreprises utilisant l'internet

    B4: Proportion des employés utilisant l'internet

    B5: Proportion des entreprises disposant du web

    B6: Proportion des entreprises disposant d'un intranet

    B7: Proportion des entreprises recevant des commandes par l'internet

    B8: Proportion des entreprises passant des commandes par l'internet

    Noyau élargi

    B9: Proportion des entreprises utilisant l'internet par type d'accès

    B10: Proportion des entreprises disposant d'un réseau LAN

    B11: Proportion des entreprises disposant d'un extranet

    B12: Proportion des entreprises utilisant l'internet par type d'activité (plusieurs options sont disponibles dans le texte complet du rapport)

    Indicateurs fondamentaux du secteur des TIC et des échanges de biens liés aux TIC Noyau de base

    ICT1: Proportion du total des effectifs des entreprises impliqués dans le secteur des TIC

    ICT2: Valeur ajoutée dans le secteur des TIC (en pourcentage de la valeur ajoutée du total des entreprises)

    ICT3: Importations de biens en pourcentage du total des importations

    ICT4:n Exportations de biens en pourcentage du total des exportations

    Source: Partenariat sur la mesure des TIC au service du développement.

    Annexe 2:

    66

    Annexe 3:

    Bibliographie :

    **Sites internet :

    http:// www.oecd.org/

    http://www.amba.fr/definition-ntic-ref00653.html / http://www.isoc.org.tn

    http://www.itu.int/ITUD/ict/publications/idi/2009/index.html http://www.mediaterre.org/international/actu,20090514150706.html

    http://www.itu.int/fr/pages/default.aspx http://www.itu.int/ITU-D/ict/publications/idi/2009/index.html http://www.investir-en-tunisie.net/Actualite/actualite.php http://www.medinov.com

    http://www.ffem.fr/jahia/webdav/site/proparco/users/administrateur/public/Proparco/Revue-secteur-prive-et-developpement/Numero-4-Revue-SPD-La-telephonie-mobile-dans-les-pays-en-developpement-quels-impacts-economiques-et-sociaux.pdf

    http://siteresources.worldbank.org/EXTINFORMATIONANDCOMMUNICATIONANDTE CHNOLOGIES/Resources/282822-1208273252769/Building_broadband.pdf

    http://www.medianet-concept.com/actualites_tunisie.php?id_news=197 http://www.atim.org.tn/index.php?option=com_content&task=view&id=52&Itemid=75 http://www.ins.nat.tn

    http://stats.unctad.org/UNCTADXII/TableViewer/document.aspx?ReportId=36&IF Languag e=fra&BR Country=788

    Rapport mondial 2009 de l' UIT: "Measuring the information society: the ICT development index"

    **Articles :

    Adel ben Youssef et Hatem M'Henni (2004), "LES EFFETS DES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE: CAS DE LA TUNISIE "

    Françoise Nicolas et Nicolas Occis (2002), "Technologies de l'information : une chance pour le développement?"

    Adil ben Youssef et Raouchen Methamem et Hatem M'henni (mai 2004), " diffusion des technologies de l'information et de la communication et fractures numériques en Tunisie: constats préliminaires

    Ahmed DAHMANI (2003), "Les TIC: une chance pour l'Afrique?"

    Adil ben Hassine (2008), "Les enjeux de la diffusion des nouvelles technologies de l'information et de la communication en Tunisie"

    W.J.Pelgrum et N. Law (Paris 2004), "les TIC et l'éducation dans le monde: tendances, enjeux et perspectives"

    Christian BIALES (2007), "LA NOUVELLE ECONOMIE EN QUESTION"Charles Kenny, Juan Navas-Sabater, Christine iQiang (Août 2000), "LES TIC ET LA PAU "

    Fabrice Le Guel et Thierry Pénard (2003), "une double fracture numérique"

    NATHALIE Coutinet (2006), "Redéfinir les TIC pour comprendre leur impact sur l'économie"

    Mokhtar ben Henda, 2005 "TIC et développement".

    Aissa Afef et Teffahi Besma, 2004 "L'inégalité et la diffusion des TIC"

    Michel Kalika, 2003 "TIC et PERFORMANCES chapitre 8"

    Alain Rallet, 2002 "L'économie numérique"

    Mohamed Khider Biskra, Revue des Sciences Humaines- Université. Duncan Campbell, 2001 "La fracture numérique peut-elle être réduite?"

    Table des matières Introduction générale

    Chapitre I Rôle des TIC dans la croissance économique

    Introduction

    Section 1 TIC et croissance économique

    1.1 Notion et mesure de la croissance 1.2 Notion des NTIC

    Section 2 Effets des TIC sur l'activité économique

    2.1 L'impact des TIC sur l'éducation 2.2 L'impact des TIC sur l'emploi

    2.3 L'impact des TIC sur la pauvreté

    Section 3 Le Paradoxe de SOLOW

    Conclusion

    Chapitre II Economie numérique : Etat de diffusion

    Introduction

    Section 1 Rapport de DAVOS sur les TIC en TUNISIE

    Section 2 l'Evolution des TIC

    2.1 Sur le niveau national 2.2 Sur le niveau mondial 2.3 Sur le niveau régional

    2.3.1 Région d'Asie

    2.3.2 Région d'Afrique

    2.3.3 Région Amérique Latine 2.3.4 Région MENA

    2.3.5 Région d'Europe

    Section 3 Evolution des TIC selon le nouvel indice de l'UIT : IDI

    Conclusion

    Conclusion générale Annexes

    Bibliographies

    Table des matières






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