Conclusion partielle
Aujourd'hui, la menace des risques naturels en Côte
d'ivoire est réelle et permanente. Le littoral est la zone la plus
exposée et le principal pôle économique du pays à
cause des ports d'Abidjan et de San-Pedro.
Il convient donc de prendre des dispositions pour prévenir
des risques ou réduire leurs impacts.
PARTIE III : DISPOSITIONS POUR REDUIRE LES IMPACTS DES
RISQUES NATURELS
Des dispositions sont prises aussi bien par les populations que
par les autorités. Chapitre 1 : les dispositions prises par les
populations et les autorités
1. Les populations
Les conséquences du réchauffement climatique se
font sentir sur les côtes ivoiriennes. Les déglts sont visibles. t
Assoindé, les populations s'organisent tout le long du littoral. On
remplit des sacs de sable pour protéger les installations
hôtelières et les bungalows. Au niveau de « Cokie Plage
a», c'est plus de 700 sacs de sable qui sont entreposés
pour lutter contre l'érosion. C'est la même stratégie de
lutte sur tout le long du littoral. À certains endroits, des murs sont
dressés pour réduire les effets de la houle.
Cependant, ces stratégies de lutte contre
l'érosion ne sont pas efficaces car la mer est très agitée
et les déportations de vagues vers les terres sont de plus en plus
amplifiées. Ces méthodes de protection ne sont donc pas efficaces
à long terme.
2. Les autorités
L'érosion côtière prend de plus en plus de
l'ampleur. Mme les installations industrielles sont menacées (Photo
6).
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Photo 6 : les oléoducs des sociétés
pétrolières sont P 1-11B1iNSBUI'iIRUI11
Au niveau des autorités, c'est le système
d'enrochement qui est utilisé pour lutter contre l'érosion. Des
roches sont disposées en de nombreux endroits pour réduire les
effets de la houle (Photo 7).
Photo 7 : Des EGENEe
LlEMSIALXAtteLIERntLHOéLRUNn
Dans l'ensemble, les solutions apportées par les
populations et les autorités sont insuffisantes et ne permettent pas de
maîtriser ces phénomènes. Car l'homme reste impuissant face
à la nature (ATTA, 2008).
I faut donc une approche de gestion intégrée du
littoral ivoirien qui prenne en compte la sensibilité du littoral en vue
de prévenir les risques naturels. Les méthodes de
prévention des risques sont donc plus adaptées.
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Chapitre 2 : les méthodes préventives des
risques naturels
La gestion durable du littoral est un objectif dont la
réalisation s'inscrit dans la durée car il nécessite
des efforts constants. Pour cela, il importe donc de mettre
en place des méthodes structurelles de protection
côtière.
Les méthodes structurelles de protection
côtière sont au nombre de trois.
D'abord, on a les méthodes de protections passives. Ces
méthodes visent à construire longitudinalement sur le rivage des
ouvrages de protection contre la houle. Cependant, cette méthode
n'est pas adaptée pour les littoraux meubles ou en
déséquilibre sédimentaire.
Ensuite, on a les méthodes de protection active. Les
méthodes de protection
active agissent sur les caractéristiques de la houle.
Il s'agit des épis, des briselames, ... .Ces méthodes permettent
de capter et de retenir des stocks mobiles de sédiments sur le littoral
et luttent efficacement contre l'érosion côtière.
Et enfin, on a les méthodes de restauration. Ces
méthodes permettent de rétablir des déséquilibres
détruits par l'homme ou de renforcer la stabilité des
systèmes naturels. Ces méthodes concernent trois types de
faciès littoraux à
savoir les falaises érodables, les dunes et les marais
maritimes.
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