Exploitation artisanale de l'or et développement en territoires de Mambasa et Wamba (province orientale, RD Congo)( Télécharger le fichier original )par Jean de Dieu AYBEKA KOPIKAMA Universite Catholique du Graben - Licence en Economie de developpement 2010 |
b) Les externalités de consommationLes externalités de consommation, quant à elles, désignent l'amélioration ou la détérioration du bien-être ressenti par l'agent B, non indemnisée, suite à une consommation de l'agent A. On subdivise souvent les externalités de consommation en externalité de position et en externalité d'adoption. On parle d'externalité de position lorsque l' utilité que l'acteur tire d'un bien dépend de l'utilité que les autres consommateurs tirent du même bien, et surtout de la position de l'acteur par rapport aux autres dans la possession du bien. L'exemple des externalités de position le plus classique est celui des biens de luxe, pour lesquels la satisfaction tirée de la possession dépend en grande partie du fait que les autres possèdent ou non le même bien, le fait d'être le seul augmentant le plaisir retiré. Il y a externalité d'adoption, ou effet de réseau, quand le fait que d'autres personnes font la même action accroît l'utilité/valeur de l'action, autrement dit, la valeur du produit dépend de son nombre d'utilisateurs. Un bon exemple d'externalités de réseau réside dans l'adoption d'un standard informatique, par exemple un système d'exploitation. Plus il y a d'utilisateurs d'un système d'exploitation, plus il y a de programmes et de documentation faits pour ce système, ce qui amène d'autres utilisateurs, et ainsi de suite. On a là une logique de cercle vertueux. Ce phénomène d'externalité d'adoption permet d'expliquer le fait que le produit le plus utilisé sur un marché ne soit pas le plus utilisé parce qu'il est le meilleur en comparaison de ses concurrents, mais simplement parce qu'il regroupe plus d'utilisateurs. Plusieurs auteurs, ARTHUR en particulier, relève que dans une situation pareille le marché ne conduit pas forcément à la meilleure solution, et que dès lors l'intervention de l'État peut être légitime. Qu'en est-il maintenant de la théorie des besoins fondamentaux ? |
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