République de Côte d'Ivoire
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In/11 U/i9 1rsitEiUR
9 9 9 20094008 9 9
|
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Union-Discipline-Travail
R i/istère l'Enseignement
Supérieur
IBIDIEE RIMUIMIcienIifiUUL
Université
d'AboboIRMERé
UFR des Sciences de la Nature
UFR-SN
Laboratoire de
Biologie et
Cytologie Animale
R RR RFRR IRR IR RFRRFRR IRRR
PROSPECTION POUR L'AMELIORATION DE
L'AVICULTURE SEMI-INTENSIVE PERIURBAINE
RRtiRR I: Productions Animales
Présenté et soutenu publiquement
par
Nambaté FOFANA
Le 30 Avril 2010
Directrice de mémoire : Dr. Aya Lydie
N'DRI
Jury :
Dr. Serge AOUSSI Responsable de filière
Président
11 $ \ D71 \ Ge N 5 ,, Enseignant-chercheur Encadreur
Dr. Dofara SORO Enseignant-chercheur Membre
TABLE DES MATIERES
AVANT-PROPOS
..........................................................................«
DEDICACE................................................................................ii
REMERCIMENTS
......................................................................iii
SIGLES ET ABREVIATIONS
.........................................................iv LISTE DES TABLEAUX
...............................................................v LISTE DES
FIGURES ...................................................................vi
INTRODUCTION........................................................................1
I. GENERALITES
......................................................................3
1.1. Aviculture moderne ivoirienne
..............................................3 1.1.1. Aviculture
semi-industrielle périurbaine ........................3 1.1.2.
Aviculture intensive moderne .....................................4
1.2. Races de volailles en aviculture moderne ivoirienne
....................4
1.3. Organisation de la filière avicole moderne
ivoirienne...................5 1.3.1. Circuit de distribution moderne
................................7 1.3.2. Circuit de distribution traditionnelle
..........................7
1.4. Statistiques du secteur avicole ivoirien
«...................................8 1.4.1. Répartition
géographique des cheptels avicoles nationaux.8 1.4.2. Estimation des
cheptels avicoles nationaux ...................9 1.4.3. Consommation des
produits avicoles en Côte d'Ivoire .....10 1.4.4. Importations
........................................................10
II. MATERIEL ET METHODES
....................................................11
I2.1.I Zone d'étude
................................................................11 2.2.
Matériel biologique
..........................................................11 2.3.
Matériel d'enqu~te
..........................................................11 2.4.
Méthodes
.....................................................................11
2.4.1. Enquête relative à la consommation de la
viande de poulet.12 2.4.2. Enqu~te relative aux éleveurs
....................................12 2.4.3. Enqu~te relative aux structures
d'encadrement des éleveurs12
2.4.4. Etude des paramètres zootechniques
«..........................12
2.5. Traitement des données
«................................................ 13
III. RESULTATS
....................................................................14«
3.1.
Contraintes liées à la consommation locale
..........................14
3.1.1. Préférence pour les
produits animaux «........................14«
3.1.2.
Fréquence de consommation
....................................14
3.1.3. Motif du choix
«......................................................15
3.1.4.
Contraintes liées à la promotion
«................................15
3.2. Contraintes liées aux éleveurs (exploitants,
exploitation et conduite de
l'élevage).....................................................15«
3.2.1. Contraintes liées aux exploitants
«..............................15«
3.2.1.1. Contraintes
liées aux propriétaires ..................16
3.2.1.2.
Contraintes liées aux Chefs d'exploitation .......16
3.2.2.
Contraintes liées à l'exploitation
................................17«
3.2.3. Contraintes
liées à la conduite de l'élevage
...................17
3.2.3.1. Origine de l'alimentation et de l'eau de
boisson.17
3.2.3.2. Prophylaxie médicale, vide sanitaire et la
compétence réalisant le diagnostic ..................18 3.3.
Contraintes liées aux structures d'encadrement des éleveurs
.....19
3.4. Etudes des paramètres zootechniques
................................19
3.4.1. Poids moyen des animaux et taux de mortalité des
11fermes
visités..............................................................19
3.4.2. Courbes de croissance des deux bandes de la ferme 1
......21 IV. DISCUSSION
.......................................................................22«
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
...........................................24«
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
........................................25«
ANNEXES
AVANT-PROPOS
La filière "Productions Animales" de
l'Université d'Abobo-Adjamé fait partie des filières de
formation de second cycle de l'Unité de Formation et de Recherche des
Sciences de la Nature (UFR/SN). Elle a été initiée dans le
cadre de la professionnalisation des formations universitaires et s'adresse aux
étudiants titulaires d'un Diplôme d'Etudes Universitaires
Générales (DEUG). Après deux années de formation
théorique dans le domaine de l'élevage, l'étudiant est
amené à effectuer un stage pratique. La pratique lors de ce stage
lui permettra de cerner quelques difficultés du terrain. Le
présent document est relatif à mon stage qui s'est
déroulé en zones périurbaines, notamment à
Bingerville et à Azito, sur le thème : « Prospection
pour 11P pliWERioO CI IpiiEXlRXII sIP i-intensive périurbaine
».
DEDICACE
Le présent mémoire est dédié
à ma très chère et tendre mère SEGNON Ya
qOiMKMFRQQOMtKQtM3FMNROIILKKFINMHM3'IOP KIKtIRQNMSROLMP RIE
MCRLIMmère, je te dois toute ma vie.
REMERCIEMENTS
Il est pour nous un devoir de remercier sincèrement les
personnes suivantes :
Dr Serge AOUSSI pour ses services à la
tête de la filière ;
Dr Aya Lydie N'DRI,, mon encadreur, pour sa
disponibilité, sa confiance, son aide et sa compréhension dans
mes maladresses ;
M. DJEDOU, Secrétaire technique et
administratif de l'UACI, pour son aide;
Les agents du service vétérinaire du poste de la
Direction de la Production Animale et des Ressources Halieutiques d'Abidjan
à Bingerville pour leur aide ;
M. Non FOFANA, mon père,
pour sa compréhension et sa patience ;
M. Tiémoko FOFANA, mon oncle pour son
aide ;
M. Amadou FOFANA et M. Ibrahim FOFANA,
mes grand-frères pour leurs soutien et confiance ;
tous mes frères et soeurs pour leur soutien et leur
marque de sympathie, la famille OUATTARA dans toute sa
composante pour son soutient et particulièrement Mahamane
OUATTARA et ses grandes soeurs ;
tous ceux qui, de près ou de loin m'ont apporté
un soutien moral et financier. Qu'ils soient assurés de mon
amitié et de ma profonde gratitude.
SIGLES ET ABREVIATIONS
AG : Assemblee Generale
AGE : Assemblee Generale Extraordinaire
AGO : Assemblee Generale Ordinaire
ANADER : Agence Nationale d'Appui au
Développement Rural BFA : Banque de Financement
Agricole
BIRCOVET : Bureau Ivoirien pour la
Representation et le Conseil Veterinaire
CFA : Communaute Financière Africaine
CIRAD : Centre International de Recherche
Agronomique pour le
Developpement
CNRA : Centre National de Recherche
Agronomique
DEUG : Diplôme d'Etudes Universitaires
Generales
DPE : Direction des Productions d'Elevage
DPP : Direction de la Programmation et de la
Planification
EMVT : Elevage et Medecine Veterinaire en zone
Tropicale
FAO : Fonds des Nations Unies pour
l'Alimentation et l'Agriculture (Food
and Agricultural Organisation)
IPRAVI : Interprofession Avicole Ivoirienne
LANADA : Laboratoire National d'Appui au
Développement Agricole
MIPARH : Ministère de la Production
Animale et des Ressources Halieutiques NEPAD : Nouveau
partenariat pour le développement de l'Afrique (The New
Partnership
for Africa's Development)
PDDAA : Programme Détaillé pour le
Développement de l'Agriculture Africaine
PE2C : Projet de développement d'Elevage
à Cycle Court
RNA : Recensement National de l'Agriculture
SN : Sciences de la Nature
SODECI : Société de Distribution
d'Eau de Côte d'Ivoire
TEC : Tonne Equivalent Carcasse
UACI : Union des Aviculteurs de Côte
d'Ivoire
UFR : Unite de Formation et de Recherche
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : Localisation des accouveurs et
capacité en poussins par semaine
Tableau II : Contribution des productions
avicoles dans la consommation
iv
(kg/personne/an)
Tableau III : Importations avicoles en
Côte d'Ivoire entre 2000 et 2007
Tableau IV : Préférence des
populations pour les produits animaux
Tableau V : Origine du produit animal
consommé fréquemment
Tableau VI : Motif du choix de la consommation
des autres viandes par
rapport à celle de la volaille
Tableau VII : Promotion des produits avicoles
Tableau VIII : Profession du
propriétaire
Tableau IX : Fonction du propriétaire sur
la ferme et type de producteur
Tableau X : Qualification des chefs
d'exploitation
Tableau XI : Qualité de construction du
bâtiment
Tableau XII : Origine de l'aliment
distribué aux oiseaux
Tableau XIII : Origine de l'eau de boisson
Tableau XIV : Fréquence de distribution
de l'aliment
Tableau XV : Tenue d'une prophylaxie
médicale
Tableau XVI : Produits désinfectants
Tableau XVII : Durée du vide sanitaire
Tableau XVIII : Compétences du
réalisateur du diagnostic
Tableau XIX : Assistance aux aviculteurs
Tableau XX : Effectifs, poids moyen des animaux,
taux de mortalité observés
sur le fermes visitées et cause des mortalités
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Mangeoire circulaire
(trémie)
Figure 2 : Intérieur de bltiment
d'élevage pour pondeuse
Figure 3 : Bdtiment associant brasseurs d'air
verticaux et utilisation de bâche
pour la régulation de l'insolation ; répartition
des mangeoires et abreuvoirs dans le bâtiment
Figure 4 : Poulet Lohmann Tradition
Figure 5 : Poulet Hubbard
Figure 6 : Poulet Bovans Goldline
Figure 7 : Poulet Bovans Nera
Figure 8 : Poulet Hy-line Brown
Figure 9 : Organigramme de la production et
distribution en aviculture moderne
ivoirienne
Figure 10 : Productions nationales annuelles de
viande de volaille et d'oeufs de consommation
Figure 11 : Présentation de la
productivité pondérale de la ferme 1
INTRODUCTION
La Côte d'Ivoire tire la grande part de son
économie de l'agriculture (café, cacao, hévéa,
cola, etc.). Dans le domaine de l'élevage, elle dépend encore en
partie des pays voisins (Burkina-Faso, Mali, Niger, ...) pour les productions
animales (viande et lait) (FAO, 1986). En effet, les
productions animales, surtout celles concernant les ruminants, sont
restées en marge de l'agriculture dans les zones forestières du
pays à cause de la menace de la mouche tsé-tsé dans un
premier temps. Secondairement, on note une absence de l'activité
d'élevage de manière professionnelle dans les traditions
ivoiriennes. L'élevage est donc une activité secondaire qui
pratiquée depuis longtemps par les villageois, n'arrive pas à
ravitailler nos abattoirs. La Côte d'Ivoire se trouve donc
déficitaire en produits carnés comme la plupart des pays de
l'Afrique Subsaharienne.
Pour faire face à ce problème crucial, la
Côte d'Ivoire importe du bétail de la
accent est mis sur l'essor des élevages à cycles
courts depuis 1982 (UACI, 2002). Ceci s'est traduit par la
mise en place de Projets de développement d'Elevage à Cycles
Courts (PE2C). Ce projet a permis la création
d'organisations professionnelles au niveau des différentes
filières d'élevage à cycles courts (porc, volaille et
ovin). Au
niveau de la filière avicole, il est créé en
1989, l'Union des Aviculteurs de Côte
d'Ivoire (UACI) et l'INTERAVI
qui, pour cette dernière, regroupe tous les industriels
producteurs et distributeurs d'intrants (UACI,
2002). Ces organisations ont relativement contribué à
l'accroissement de la production avicole en assurant la formation continue des
aviculteurs membres et en les adaptant aux nouvelles techniques
d'élevage. Malgré ces efforts, la Côte d'Ivoire importe
toujours des volailles sur pieds et de la découpe. En effet, la FAO
(2008) dans sa revue du secteur avicole ivoirien a montré qu'entre 2001
et 2005, la production nationale moyenne de
viande de volailles par an était de 22 110 TEC pour une
consommation moyenne de 29
570 TEC. Le bilan entre production et consommation est donc
négatif de 7 460 TEC,
volaille reste toujours en-dessous de la moyenne de
consommation de viande. De plus, la consommation des volailles issues des
élevages modernes du pays a diminué de 27,94% de 2001 à
2006 (FAO, 2008). La population ivoirienne consomme en effet
de 1,3kg à 2,1kg de viande de volaille par personne et par an. Cette
consommation moyenne reste très inférieure à celles des
pays développés (23,3kg par personne et par IAQESRXLEI'UQiRQE(
XLRSpIQQI ; 50kg par personne et par an pour les Etats-Unis CTS P PLiqXI):
Comment comprendre la faible consommation des produits de
volaille par la population " E13RXLlXRiElINEélItIXLNEQ'IALLitIQt-ils pas
à produire pour satisfaire la demande au niveau national ?
84INtESRXLEINNIA ILECIEFRP SLIQCLIEItEtLRXtILECIN
EéléP IQtNECIELéSRQNIE EFIN E
interrogations que nous avons entrepris une prospection en vue de
rechercher quelques
IIAFtIXLNEqXiESRXLLIAiIQtEIQIlXIQFILEl'IAtiFXOXLI: EU RXNEQRXN
ENRP P INEIQtéLINNéN EàE CIAtiFXOXLIENIP i-intensive
périurbaine.
GENERALITES
I. GENERALITES
1.1. Aviculture moderne ivoirienne
1.1.1. Aviculture semi-intensive périurbaine
L'aviculture semi-industrielle ivoirienne utilise certaines
techniques industrielles comme l'utilisation de matériel
génétique de haute productivité (souche
sélectionnée), mais aussi des techniques adaptées à
l'environnement tropical pour limiter notamment les effets de la chaleur. Elle
est caractérisée par l'utilisation de techniques
élaborées et d'investissements importants avec un fort recours
aux intrants sanitaires et alimentaires. Les poussins et les aliments sont
achetés auprès des industriels spécialisés. Les
effectifs dans les élevages varient de quelques centaines à
quelques centaines de milliers de poulets (FAO, 2008).
L'implantation et la conception des bItiments d'élevage
doivent tenir compte d'un certain nombre de mesures. En effet, il faut choisir
un terrain accessible pour les livraisons (aliment, litière, ...) et les
enlèvements (volailles, fumier), pas de nuisance sonore (loin des axes
très fréquentés) ainsi que l'absence de d'autres
bâtiments du même type de production à moins de 50 m. Le sol
doit être enherbé. Cela permet de baisser la température de
quelques degrés. Les b~timents d'élevage doivent ktre
orientés selon un axe perpendiculaire aux vents dominants. L'angle peut
quand même varier de 45° de part et d'autre de l'axe des vents
dominants. Ces bâtiments doivent avoir les caractéristiques
suivantes :
- une largeur maximale de 10 m ;
- un sol parfaitement plat ;
- un muret d'une hauteur de 30 à 40 cm ;
- la pente du toit doit être forte (P>35%) pour
faciliter l'écoulement des eaux et augmenter le volume d'air ;
- un débord de toit dont la longueur linéaire doit
être supérieure à 1 m limitant le rayonnement direct et
retenant la pluie ;
- des arbustes qui protègent les animaux contre le soleil
et les vents violents ;
- des fossés de drainage qui servent à
évacuer les eaux usées et de pluie (Derail et
Bastianelli, 2002) (Annexe 1).
La disposition des installations doit prévoir une
entrée pour tout ce qui est propre et une sortie pour ce qui est sale.
La distance inter-bâtiment doit être de 20 m au moins. Les
infrastructures telles que les locaux de dépôt et de lavage du
matériel sale avec évacuation des eaux usées, de stockage
et de préparation des aliments, de stockage des produits de
l'élevage (oeufs et poulets) et d'élevage proprement dit, sans
oublier le lieu d'incinération des cadavres, des débris et
détritus, doivent ~tre prévues (Derail et Bastianelli,
2002).
1.1.2. Aviculture intensive moderne
L'aviculture industrielle apparaît en Côte
d'Ivoire vers le milieu des années 1970 avec la mise en place des
unités de productions industrielles conformes aux normes internationales
en matière de taille et de technique de production (FAO,
2008). Ce type d'aviculture produit les effectifs les plus importants.
Dans ce système avicole, les volailles sont élevées en
claustration. L'implantation, la conception des bâtiments ainsi que les
conditions et la conduite d'élevage respectent les mrmes normes que
celles de l'aviculture semi-intensive périurbaine et ne se
différencient que par la taille de l'effectif des animaux qui est pour
ce dernier type plus importante que le premier.
L'élevage se fait avec un matériel
d'élevage perfectionné (chaîne d'alimentation ou mangeoires
circulaires ou trémies (figure 1 et 2 de la Planche I),
abreuvoirs automatiques et ventilation (figure 3) (Planche
II). Les volailles reçoivent un aliment complet produit par une
industrie spécialisée. Cet aliment est adapté à
l'ge des animaux et à la production recherchée. L'état
sanitaire du cheptel est très contrôlé, d'une part grkce
à la mise en oeuvre de programmes de vaccinations et de traitements
préventifs systématiques et d'autre part gr~ce à la
séparation des bandes (lots d'animaux de mrme origine, de mrme kge, et
destinés à une même production). Entre deux bandes, les
locaux d'élevage sont désinfectés et laissés en
repos pendant une à deux semaines (vide sanitaire). En vue d'une
production spécialisée, chair ou ponte, les souches de volailles
utilisées sont hautement sélectionnées
(CIRAD-EMVT, 1989).
|
|
Mangeoire circulaire (trémie)
Poussin
|
|
|
|
Figure 1 : Mangeoire circulaire
(trémie) Source : Derail et Bastianelli, 2002
|
Bche de régulation de l'ensoleillement Brasseur d'air
Mangeoire circulaire Abreuvoir automatique
|
|
Figure 3 : Bâtiment associant
brasseurs d'air verticaux et utilisation de bâche pour la
régulation de l'insolation ; répartition des
mangeoires et abreuvoirs dans le bâtiment Source
: Derail et Bastianelli, 2002
1.2. Races de volailles en aviculture moderne
ivoirienne
Dans l'aviculture moderne, le choix est porté sur les
races de poulets améliorées. Pour la reproduction, ce sont les
races Lohmann (figure 4) utilisées par FACI et Hubbard ISA par IVOGRAIN
(figure 5). Comme race de poule pondeuse, en Côte d'Ivoire, ce sont le
Bovans Goldline (figure 6) de couleur rousse utilisé par FOANI, le
Bovans Nera au plumage noir avec quelques plumes rousses au niveau du cou
(figure 7) et l'Hy-line Brown de Isa Brown au plumage roux avec des plumes
blanches au niveau de la queue utilisé par IVOGRAIN (figure 8)
(Planche III).
1.3. Organisation de la filière avicole moderne
ivoirienne
La filière avicole ivoirienne est sans doute la plus
puissante et la plus complète de l'Afrique de l'ouest. En effet, elle
est dirigée par une administration (Ministère de la Production
Animale et des Ressources Halieutiques) qui à travers sa politique de
décentralisation dispose de Directions Départementales à
l'intérieur du pays.
En amont, la filière est tenue par les accouveurs et
les usines de fabrication d'aliments. Les grands accouveurs sont
énumérés dans le tableau I ci-dessous.
Cependant les sociétés AVYCI et DOMAK ne produisent plus
de poussins mais louent leurs installations à d'autres
sociétés. AVYCI loue à PROVETO (FAO,
2008).
Tableau I : Localisation des accouveurs et
capacité (en poussins/semaine)
Désignation
|
Localisation
|
Année d'installation
|
Capacité (poussins/semaine)
|
Commerciaux
|
FACI ALCI
|
YOPOUGON Z.I YOPOUGON Z.I
|
1990 1994
|
120 000 50 000
|
Élevages intégrés
|
IVOIR-POUSSIN
|
BINGERVILLE
|
1978
|
540 000
|
FOANI SERVICE
|
AGNIBILEKRO
|
1994
|
16 000
|
SAPB
|
KASSAMBLE
|
1993
|
16 800
|
DOMAK
|
ABADJIN-KOUTE
|
1995
|
60 000
|
AVYCI
|
BINGERVILLE
|
1993
|
270 000
|
|
Source : DPP/ MIPARH ;
2007
Les usines de fabrication d'aliment sont de deux types : le type
industriel
(IVOGRAIN, FOANI,, FACI, ...) et le type artisanal (fabrication
à la ferme).
Figure 4: Poulet Lohmann
Tradition Figure 5: Poulet Hubbard
Source : Lohmann Tierzucht Gmbh,
2003 Source : Hubbard, 2007
Figure 6: Poulet Bovans
Goldline Figure 7: Poulet Bovans nera
Source :
http://poultrykeeper.com
Source :
http://www.couvoir.com
Figure 8: Poulet Hy-line
Brown Source: Hy-line International,
2005
En intermédiaire, la filière dispose des
éleveurs et leurs associations dont les plus connues sont l'Union des
Aviculteurs de Côte d'Ivoire (UACI), l'Association des Industriels de
l'Aviculture (INTERAVI), et l'Interprofession Avicole Ivoirienne (IPRAVI).
L'UACI est créée depuis 1989 et est à but non lucratif.
Les personnes pouvant ~tre membres de l'association sont celles qui font de
l'élevage de volaille moderne une activité permanente en
Côte d'Ivoire.
L'UACI a pour ambition d'tre une association des personnels
de l'aviculture moderne tout en veillant à la protection de
l'environnement. Représentée dans quinze zones du pays, elle a
pour objectifs d'accroître la production en vue de satisfaire les besoins
des consommateurs, tant en quantité qu'en
qualité, d'adapter les élevages aux nouvelles techniques et
d'augmenter leur efficacité et leur rentabilité. Pour cela,
l'UACI passe par l'organisation des aviculteurs et lutte pour le maintien des
prix des produits à un niveau accessible au plus grand nombre des
consommateurs.
Pour ce fait, ladite association se donne pour moyen d'action
d'assurer la formation continue des aviculteurs, de contribuer
à l'amélioration de l'environnement juridique et fiscal de la
profession. La recherche du financement pour l'élevage en Côte
d'Ivoire, le privilège des échanges avec les
délégations professionnelles étrangères, la
négociation des partenaires et l'initiation des actions de
coopération internationale font partie des moyens d'action de
l'UACI. A ces moyens, il faut ajouter l'appui conseil
technico-économique en vue de l'amélioration des performances des
élevages et l'échange avec les pouvoirs publics sur toutes les
questions relatives au développement de l'aviculture moderne en
Côte d'Ivoire (UACI, 2004).
Quant à l'IPRAVI,, elle a été
créée en 1995 par l'UACI et l'INTERAVI, et regroupe la
majorité des opérateurs de la filière ; les industriels
(accouveurs ou producteurs de poussins d'un jour, producteurs d'aliment, etc.)
et éleveurs. Son rôle est de défendre les intér~ts
communs de l'ensemble des professionnels du secteur avicole, de promouvoir la
consommation des produits avicoles et de rechercher une plus grande
compétitivité des produits avicoles ivoiriens par une meilleure
maîtrise des coûts de production. Le secteur élevage occupe
le centre de cette organisation. La majorité des
éleveurs est issue des élevages de type
semi-intensif périurbain et intensif moderne (OUFA/UEMOA,
2008).
Le secteur est constitué en aval par les abattoirs et
tueries de volaille et de la commercialisation des oeufs et des animaux. Que ce
soit pour les oeufs ou les animaux, il existe deux principaux circuits de
distribution en Côte d'Ivoire : le circuit moderne et le circuit
traditionnel.
1.3.1. Circuit de distribution moderne
Les animaux et les oeufs concernés par le circuit de
distribution moderne sont issus surtout des élevages de type industriel
et semi-intensif périurbain. Des fermes, ils sont conduits dans les
abattoirs ou ateliers d'abattage avant d'tre commercialisés dans les
magasins de vente, allant des dépôts aux supermarchés de la
place, après qu'ils aient été calibrés et
présentés dans des barquettes allant de six à trente
unités (figure 9). Dans ce circuit de distribution, les animaux sont
commercialisés sous forme de prêt à cuire (FAO,
2008).
1.3.2. Circuit de distribution traditionnel
Les oeufs et les animaux concernés par ce type de
distribution sont issus de tous les types d'élevage. Les produits sont
transportés d'un endroit à un autre par divers moyens, dans les
paniers, en cages, à vélo, à moto ou en camion sur de
longues distances sans aucune application de mesures de
biosécurité. Les volailles sont vendues soit directement au
consommateur, soit après acheminement sur un lieu de vente. Dans le cas
des régions spécialisées dans la commercialisation, les
collecteurs ou les intermédiaires passent successivement dans plusieurs
fermes pour acheter les volailles, puis ils les regroupent pour les acheminer
sur les marchés des grandes villes. Ce type de circuit occasionne le
mélange de plusieurs espèces de volailles issues de
différentes exploitations, ainsi que de nombreuses manipulations de
volailles sans application de mesures de biosécurité
(FAO, 2008).
Figure 9 : Organigramme de la
production et distribution en aviculture moderne ivoirienne
Source : FAO, 2008
1.4. Statistiques du secteur avicole ivoirien
1.4.1. Répartition géographique des cheptels
avicoles nationaux
La répartition géographique des cheptels
avicoles nationaux est fonction du type d'élevage. En milieu rural sur
toute l'étendue du territoire, la majorité des ménages
pratique l'aviculture traditionnelle avec une forte concentration de ce type
d'élevage dans la partie nord du pays, avec en moyenne plus de 1000
volailles par village. La région des Savanes (Nord) fournit 40% des
effectifs de volailles du secteur traditionnel alors que celle du Zanzan
(Nord-ouest) fournit 30% des effectifs (FAO, 2008). Quant aux
productions avicoles modernes, elles ont particulièrement
été développées dans la région sud et dans
les périphéries des principales agglomérations de la
région d'Abidjan. Ce secteur s'est développé autour des
centres urbains pour combler une
demande importante en protéines d'origine animale. La
production avicole moderne est située en grande partie dans la
région des Lagunes (Sud) et dans la région du Moyen Comoé
(Sud-est). Ainsi, le nombre d'élevages de pondeuses au niveau national
avant la crise politico-militaire du 19 Septembre 2002 était de 210 dont
114 dans la zone d'Abidjan tandis que 96 se répartissaient entre les
zones d'Adzopé, Agnibilékro, Bouaké, Daloa, Gagnoa, San
Pedro, Yamoussoukro et Man. La crise du 19 septembre 2002 a modifié ce
nombre d'élevages de pondeuses. Ainsi, en août 2004, la Côte
d'Ivoire ne comptait plus que 187 éleveurs de pondeuses répartis
sur treize zones (FAO, 2008) (Annexe 2).
1.4.2. Estimation des cheptels avicoles nationaux
Alors que la Côte d'Ivoire n'avait pas de tradition
pastorale avant l'indépendance, un élevage national a
été constitué en quelques décennies. En ce qui
concerne la production de volaille, pendant que la production traditionnelle
tend à stagner, la production moderne, elle, augmente rapidement
(CIRAD-EMVT, 1989 ; Annexe 3).
Figure 10 : Productions nationales annuelles
de viande de volaille et d'oeufs de consommation
La production d'oeufs est plus variable que celle de
viande de volaille qui elle, tend à stagner. En
effet, la production d'oeufs connaît une progression de 1995 (16 068
tonnes) à 1999 (42 264 tonnes), avec une faible baisse de production
entre 1996 et 1997. Après une chute de production en 2000, on note une
légère progression de 2001 jà 2003 suivie d'une rechute
après 2003.
1.4.3. Consommation des produits avicoles en Côte
d'Ivoire
L'apport en protéines de volailles dans la
consommation totale de viande est de 23,6% en moyenne par an (Tableau
II). Ceci montre l'importance de la production de volaille
(FAO, 2008).
Tableau II : Contribution des productions
avicoles dans la consommation de 2001 à
2005 (kg/personne/an)
Années
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
Consommation totale de viande
|
6,2
|
7
|
8,2
|
7,1
|
6,5
|
Cde de
onsommation totale viande volaille
|
1,5
|
1,6
|
2,1
|
1,8
|
1,3
|
|
|
24,19%
|
22,85%
|
25,50%
|
25,35%
|
20%
|
|
Source : DPE/MIPARH, 2005
1.4.4. Importations
Pour équilibrer le ratio
production/consommation nationale, la Côte d'Ivoire
importe de la volaille vivante ; des poulets dits «
poulets bicyclettes » et des pintades
en provenance des pays voisins (Burkina-Faso et Mali) et de la
volaille
en provenance d'Amérique et d'Europe (20% de la
consommation nationale) (UACI, 2002). Le tableau III montre
les importations avicoles en Côte d'Ivoire de 2000 à 2007.
Tableau III : Importations avicoles en
Côte d'Ivoire entre 2000 et 2007
Années
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Importations viande volaille
|
2839
|
2212
|
5623
|
15392
|
13134
|
6353
|
591
|
1400
|
|
commerciale (TEC Source: FAO,
2008
Face aux importations, des efforts doivent être faits pour
satisfaire la consommation
nationale qui est croissante, et pour conquérir des
marchés de la sous-région.
MATERIEL ET
METHODES
II. MATERIEL ET METHODES 2.1. Zone
d'étude
Les travaux se sont deroules dans les communes de Bingerville
et de Yopougon (Azito), dans le district d'Abidjan. Situé au sud de la
Côte d'Ivoire, le district d'Abidjan a un climat tropical chaud et
humide. La temperature varie entre 27° et 32° toute l'année
avec une précipitation qui varie d'une saison à une autre entre
787 mm et 1500 mm (
www.meteolafleche.com). La
commune de Bingerville, est située à l'est de la ville d'Abidjan.
Sa superficie est de 245 km2 et abritait, selon le recensement
general de 1998, 56 357 habitants. Cette commune fait frontière avec la
commune de Cocody à son flanc ouest (
www.abidjan-da.ci).
Quant à la commune de Yopougon, elle est à l'Ouest de la ville
d'Abidjan et est limitee au Sud par l'ocean atlantique, au Nord par les
communes d'Anyama et d'Abobo, à l'Est par la Commune d'Attecoube et
enfin à l'Ouest par la Commune de Songon (www. /
perso.wanadoo.fr).
Azito, un quartier de la commune de Yopougon, est situe au Sud-est et Sud-ouest
des quartiers Niangon Sud et Kouté. Ce quartier est limité au Sud
par l'océan atlantique et au Nord par la lagune Ebrie.
2.2. Matériel biologique
Le materiel biologique est constitue essentiellement de
volaille, precisement sur les poulets de chair.
2.3. Matériel d'enqu~te
Le matériel d'enqu~te est constitué de
différentes fiches d'enqu~te se rapportant aux consommateurs, aux
éleveurs et aux structures d'encadrement des éleveurs
(Annexe 6).
2.4. Méthodes
Pour la collecte des données, trois types d'enqu~tes
ont été menées. Les deux premiers types ont ete menes
auprès des consommateurs et des eleveurs et le troisième type a
été mené auprès des structures d'encadrement des
éleveurs (le poste de la Direction Departementale de la Production
Animale et des Ressources Halieutiques d'Abidjan à Bingerville et
l'UACI).
2.4.1. Enquête relative à la consommation de
la viande de poulet
Ce type d'enqu~te a permis d'interroger des familles des
zones d'étude à propos de leurs préférences pour
les produits animaux, la consommation de ces produits, la fréquence de
consommation de la viande de volaille et le motif du choix.
2.4.2. Enquête relative aux éleveurs
L'enqu~te relative aux éleveurs a permis de savoir
dans un premier temps si le propriétaire de la ferme exerce une autre
profession que celle d'éleveur, s'il est le chef d'exploitation et de
quel type de producteur il s'agit. La qualification des chefs d'exploitation en
termes de formation et de stages effectués pendant ces cinq
dernières années a été relevée.
La fiche d'enqu~te relative à l'implantation de la
ferme concerne la qualité de construction des btiments d'élevage.
Dans ce questionnaire, le critère de b~timent 7J bien construit tient
compte d'un ensemble de critères à savoir, la bonne orientation
des bktiments d'élevage, la hauteur du muret, le débord du toit,
les dimensions interbâtiments, etc.
Concernant la conduite de l'élevage, il a
été question de l'origine de l'aliment utilisé ainsi que
celle de l'eau de boisson des animaux, de la fréquence de distribution
de l'aliment, la prophylaxie médicale (existence ou non de programme de
vaccination) et vide sanitaire, la compétence qui réalise le
diagnostic en cas de maladie, etc.
2.4.3. Enqurte relative aux structures d'encadrement des
éleveurs
Ce dernier type d'enqu~te se rapporte à la Direction
Départementale de la Production Animale et des Ressources Halieutiques
d'Abidjan à Bingerville et à l'UACI. Il vise d'abord à
savoir les relations qui les lient aux éleveurs et leur rôle
auprès de ceux-ci. Ensuite, l'enqu~te a été faite
auprès des éleveurs. Elle a permis de savoir si les
éleveurs avaient connaissance de l'existence de ces structures et
leur relation avec ces dernières.
2.4.4. Etudes des paramètres zootechniques
Les paramètres zootechniques étudiés
concernaient le taux de mortalité et le poids moyen des animaux à
la vente. Ces valeurs qui sont pour la plupart estimatives,
sont données oralement par les éleveurs qui ne
tenaient pas, pour la majorité, de fiches techniques d'élevage et
ne prenaient pas soin de peser les animaux à la vente.
Ces valeurs ont permis d'établir le tableau
récapitulatif des effectifs, des poids moyens des animaux, du taux de
mortalité et la cause des mortalités. Les données de la
ferme 1 ont permis de tracer les courbes de croissance pondérale de deux
bandes, comparativement à la courbe de croissance normale de la souche
COBB.
2.5. Traitement des données
Effectif obtenu x 100
.
Effectif total
Les analyses statistiques des données sont faites par un
simple calcul de pourcentage selon la formule :
Cette méthode a permis d'analyser les
différentes contraintes liées à la consommation, à
la promotion, aux exploitants, aux exploitations et aux structures
d'encadrement des éleveurs. Un tableau bilan incluant les effectifs des
animaux par ferme, le poids moyen des animaux, le taux de mortalité et
la cause des mortalités est dressé. Les courbes de croissance
pondérale de deux bandes, comparativement à la courbe de
croissance normale de la souche COBB ont été tracées avec
le logiciel Microsoft Office 2007 (EXCEL).
RESULTATS
III. Résultats
3.1. Contraintes liées à la consommation
locale 3.1.1. Préférence pour les produits animaux
Les résultats de l'investigation sur la
préférence pour les produits animaux sont
indiqués dans le tableau IV.
Tableau IV : Préférence des
populations pour les produits animaux
|
Nombre de consommateurs
|
Pourcentage (%)
|
Volaille
|
20
|
66,67
|
Autres*
|
10
|
33,33
|
Total
|
30
|
100
|
|
*Autres = poisson + porc + bovin
A 66,67%, la population préfère la viande de
volaille contre 33,33% pour les produits animaux autres que la volaille. Ces
autres produits sont le poisson, la viande porcine et la viande bovine.
3.1.2. Fréquence de consommation
Les résultats de l'investigation sur l'origine du produit
animal consommé fréquemment sont dans le tableau V.
Tableau V : Origine du produit animal
consommé fréquemment
|
Nombre de consommateurs
|
Pourcentage (%)
|
Volaille
|
1
|
3,33
|
Autres
|
29
|
96,67
|
Total
|
30
|
100
|
|
Les résultats de l'enqu~te montrent que 96,67% des
produits animaux consommés fréquemment sont d'une autre source
que celle de la volaille. La viande de volaille n'est
consommée que pour 3,33% des ménages visités.
3.1.3. Motif du choix
Tableau VI : Motif du choix de la consommation
des autres viandes par rapport à celle de la volaille
|
Nombre de consommateurs
|
Pourcentage (%)
|
Disponibilité
|
6
|
20
|
Motifs incluant au moins le coût
|
15
|
50
|
Autres motifs*
|
9
|
30
|
Total
|
30
|
100
|
|
*Autres motifs : le goût, l'habitude
La moitié des familles interrogées trouvent que le
coût des poulets est très élevé par rapport à
leur bourse.
3.1.4. Contraintes liées à la promotion
Tableau VII : Promotion des produits avicoles
|
Nombre de consommateurs
|
Pourcentage (%)
|
Existence de promotion
|
1
|
3,33
|
Absence de promotion
|
29
|
96,67
|
Total
|
30
|
100
|
|
Les familles notifient l'absence de promotion des produits
avicoles auprès des ménages à 96,67%.
3.2. Contraintes liées aux aviculteurs
(exploitants, à l'exploitation et à la conduite de
l'élevage)
3.2.1. Contraintes liées aux exploitants
Les tableaux VIII, IX et X ci-dessous se rapportent
respectivement aux propriétaires et aux chefs d'exploitation.
3.2.1.1. Contraintes liées aux propriétaires
Tableau VIII : Profession du propriétaire
|
Nombre d'exploitants
|
Pourcentage (%)
|
Aviculteur
|
7
|
63,64
|
Autre profession
|
4
|
36,36
|
Total
|
11
|
100
|
|
Tableau IX : Fonction du propriétaire
sur la ferme et type de producteur
|
Nombre d'exploitants
|
Pourcentage (%)
|
Chef d'exploitation exerçant à temps plein
|
6
|
54,55
|
Pas chef d'exploitation mais exploitant à temps plein
|
3
|
27,27
|
Pas chef d'exploitation et exploitant occasionnel
|
2
|
18,18
|
Total
|
11
|
100
|
|
Il ressort de l'enqu~te qu'environ 1/3 des
propriétaires de ferme ne fait pas de l'élevage à plein
temps. Mais 54,55% d'entre eux occupent la fonction de chefs d'exploitation et
exercent à temps plein sur la ferme.
3TET1T2T &PnNMOnNeN IOéIN IN &KEIV
ElffSlPONaNOPn Tableau X : Qualification des chefs d'exploitation
|
Nombre de chefs
|
Pourcentage (%)
|
Qualifié
|
4
|
36,36
|
Qualifié et ayant effectué des stages
|
1
|
25%
|
Non qualifié
|
7
|
63,64
|
Non qualifié et ayant effectué des stages
|
0
|
0
|
Total
|
11
|
100
|
|
Les résultats d'enqu~te montrent que seulement 36,36%
des chefs d'exploitation ont une formation qualifiée. Le quart de
ceux-ci effectue des stages de renouvellement des connaissances. Cependant, la
grande majorité des chefs d'exploitation (63,64%) n'a ni qualification,
ni possibilité de stage.
3.2.2. Contraintes liées à l'implantation
des bktiments
Les résultats concernant la qualité de
construction des b~timents d'élevag après enquête sont
donnés dans le tableau XI.
Tableau XI : Qualité de construction des
bâtiments
|
Nombre de fermes
|
Pourcentage (%)
|
Bien construits
|
4
|
36,36
|
Mal construits
|
7
|
63,64
|
Total
|
11
|
100
|
|
Près des 2/3 des bâtiments sont
mal construits.
3.2.3. Contraintes liées à la conduite de
l'élevage
Les résultats concernant l'origine de l'aliment et de
l'eau de boisson, la fréquence de distribution de l'aliment, de la
prophylaxie médicale et sanitaire et la compétence
réalisant le diagnostic sont donnés dans les tableaux
ci-dessous.
3.2.3.1. Origine de l'alimentation et de l'eau de boisson
Tableau XII : Origine de l'aliment distribué aux oiseaux
|
Nombre d'éleveurs
|
Pourcentage (%)
|
Fabrication sur ferme
|
1
|
9,09
|
Fabrication industrielle
|
10
|
90,91
|
Total
|
11
|
100
|
|
Tableau XIII : Origine de l'eau de boisson
|
Nombre d'éleveurs
|
Pourcentage (%)
|
SODECI
|
10
|
90,91
|
Puits
|
1
|
9,09
|
Total
|
|
100
|
|
Tableau XIV : Fréquence de distribution
de l'aliment
|
Nombre de fermes
|
Pourcentage (%)
|
Distribution rationnée
|
5
|
45,45
|
Distribution à volonté
|
6
|
54,55
|
Total
|
11
|
100
|
|
Les fermiers distribuent aux oiseaux de l'aliment d'origine
industrielle ainsi que l'eau de la SODECI à 90,91% avec un rationnement
pour 45,45% d'entre eux.
3.2.3.2. Prophylaxie médicale, vide sanitaire et
compétence pour la réalisation du diagnostic
Tableau XV : Tenue d'une prophylaxie
médicale
L
|
Nombre de fermes
|
Pourcentage (%)
|
Existence de programme de vaccination
|
11
|
100
|
Absence de programme de vaccination
|
0
|
0
|
Total
|
11
|
100
|
|
Tableau XVI : Produits désinfectant
L
|
Nombre de fermes
|
Pourcentage (%)
|
Produits recommandés
|
10
|
100
|
Produits non recommandés
|
0
|
0
|
Total
|
11
|
100
|
|
Tableau XVII : Durée du vide
sanitaire
L
|
Nombre de fermes
|
Pourcentage (%)
|
Durée d'au moins une semaine
|
10
|
90,91
|
Durée inférieure à une semaine
|
1
|
9,09
|
Total
|
11
|
100
|
|
Tableau XVIII : Compétences du
réalisateur du diagnostic
L
|
Nombre de fermes
|
Pourcentage (%)
|
Docteur vétérinaire
|
1
|
9,09
|
Technicien vétérinaire
|
0
|
0
|
Laboratoire d'analyse (LANADA)
|
1
|
9,09
|
Chef d'exploitation
|
9
|
81,82
|
Total
|
11
|
100
|
|
La totalité des fermiers dit respecter le programme de
prophylaxie médicale (Programme de prophylaxie en annexe
4). Seul un fermier sur onze ne respecte pas la durée du vide
sanitaire. Les diagnostics sont réalisés à 18,18% par un
docteur vétérinaire ou un laboratoire d'analyse (LANADA) contre
81,82% par le chef d'exploitation.
3.3. Contraintes liées aux structures d'encadrement
des éleveurs
Les appréciations se rapportant au poste de la
Direction Départementale de la Production Animale et des Ressources
Halieutiques d'Abidjan à Bingerville et à l'UACI sont
consignés dans les tableaux ci-dessous.
Tableau XIX : Assistance aux aviculteurs
Relations éleveurs-structures d'encadrement
|
Nombre de producteurs
|
Pourcentage (%)
|
Assistance de l'administration
|
0
|
0
|
Absence d'assistance de l'administration
|
11
|
100
|
Connaissance de l'UACI
|
3
|
27,27
|
Pas de connaissance concernant l'UACI
|
8
|
72,73
|
Membre de l'UACI
|
0
|
0
|
Non membre de l'UACI
|
11
|
100
|
|
Les résultats de l'enqu~te montrent qu'il n'existe pas
d'assistance technique de la part de l'administration auprès des
éleveurs visités. L'UACI est inconnue par 72,73 % des
éleveurs et aucune adhésion n'est enregistrée parmi les
cas étudiés.
3.4. Etude des paramètres zootechniques
3.4.1. Poids moyen des animaux et taux de mortalité
sur les 11 fermes
Le poids moyen des animaux à la vente et le taux de
mortalité des 11 fermes sont consignés dans le tableau
ci-dessous. Ces valeurs sont pour la plupart estimatives. Elles sont
données oralement par les éleveurs qui ne tenaient pas, pour la
plupart, les fiches techniques d'élevage. Seule une ferme (ferme1) a pu
fournir des valeurs réelles.
Tableau XX : Effectifs, poids moyens des
animaux, taux de mortalité observés sur les fermes
visitées et cause des mortalités
Fermes
|
Effectifs
|
Poids moyen du poulet à la vente (g)
|
Taux de mortalité (%)
|
Causes des mortalités
|
Ferme 1 (BV)*
|
2040
|
1516
|
17,84
|
Maladie non spécifiée
|
Ferme 2 (BV)
|
1200
|
1800
|
18,2
|
Coccidiose
|
Ferme 3 (BV)
|
1200
|
1500
|
10
|
Bronchite infectieuse Coccidiose
|
Ferme 4 (BV)
|
1500
|
1300
|
1,66
|
Bronchite Infectieuse
|
Ferme 5 (BV)
|
1000
|
1800
|
2
|
Chauffage du démarrage
|
Ferme 6 (AZ)*
|
700
|
1800
|
6,42
|
Non spécifiée
|
Ferme 7 (AZ)
|
350
|
1500
|
42,85
|
Bronchite Infectieuse et chaleur
|
Ferme 8 (AZ)
|
550
|
1400
|
2,72
|
Bronchite Infectieuse
|
Ferme 9 (AZ)
|
500
|
1600
|
4
|
Non spécifiée
|
Ferme 10 (AZ)
|
500
|
1600
|
4
|
Non spécifiée
|
Ferme 11 (AZ)
|
565
|
1600
|
2,12
|
Coccidiose
|
|
*BV = Bingerville ; *AZ =
Azito
Les effectifs étaient compris entre 350 et 2040
poulets. Les poids moyens des animaux des fermes visitées varient de
1300 g à 1800g. Seules 3 fermes (2, 5 et 6) produisent des animaux de
poids élevé (1800g). La ferme 4 produit des animaux de faible
poids (1300g). Les taux de mortalité des animaux des fermes
visitées présentent une grande disparité (1,66 à
42,85%). Six fermes (4, 5, 8, 9, 10 et 11) ont enregistré des
mortalités allant de 1 à 4%. La ferme 6 enregistre une
mortalité de 6,42%. Les fermes 1, 2, 3 et 7 enregistrent des taux plus
élevés variant de 10 à 42,85%, avec un taux très
élevé sur la ferme 7 (42,85%) (Tableau
récapitulatif de la productivité des fermes en annexe
5).
3.4.2. Courbes de croissance des deux bandes de la ferme
1
Les données de la croissance des animaux (souche COBB)
de 2 bandes de la ferme 1 ont permis de tracer les courbes de croissance qui
ont été comparées à la courbe normale de la souche
COBB. Il faut remarquer que c'est la seule ferme qui a fourni des fiches
techniques d'élevage pouvant ~tre analysées.
Bande 1 Bande 2
Normal
Figure 11 : Présentation de la
productivité pondérale de la ferme 1
Les différentes courbes des deux bandes suivies sur la
ferme 1 ont une évolution régulière et présentent
la mrme allure que la courbe d'évolution normale. Néanmoins, les
animaux des deux bandes présentent une croissance inférieure
à la normale à partir de l'ge de 7 jours. En effet, en fin
d'élevage (42 jours), les animaux des bandes 1 et 2 pèsent
respectivement en moyenne 1360 g et 1265 g au lieu de 1840 g selon la norme.
DISCUSSION
CONCLUSION
PERSPECTIVES
IV. DISCUSSION
Il se dégage de cette étude que la volaille est
préférée par les consommateurs, comparée aux autres
viandes. Néanmoins, elle reste la moins consommée par nos
ménages. Pour 50% des ces ménages, le coût de la volaille
est élevé et sa promotion est absente.
Les 11 fermes sur lesquelles les prospections ont
été faites présentent des profils identiques. Seulement
trois fermes produisent des animaux de poids corporel égal à la
norme (1840 g à 42 jours) selon PROVETO (2005). La
faible productivité des fermes s'observe aussi sur l'exemple de la ferme
1. Les animaux des deux bandes présentent une croissance
inférieure à la norme du début jusqu'en fin
d'élevage.
Concernant le taux de mortalité, seulement six fermes
présentent des valeurs inférieures à la norme de 5% selon
IVOGRAIN (2004). Les plus mauvais
résultats ont été enregistrés sur les fermes 1, 2,
3 et 7. Ces résultats s'expliquent par un mauvais respect de
règles élémentaires d'hygiène qui a
occasionné des maladies. Le plus mauvais résultat a
été enregistré sur la ferme 7 avec 42,85%, environ la
moitié de l'effectif de son cheptel a été
décimé. En effet, ce propriétaire n'a pas reçu de
formation, n'est pas expérimenté, mais occupe la fonction de chef
d'exploitation.
La formation joue un grand rôle dans la conduite de
l'élevage. Ainsi, le nombre d'années d'expérience renforce
les capacités acquises pendant la formation. En effet, les
propriétaires des fermes 1 et 2 sont formés, mais n'étant
pas expérimentés, ils enregistrent des taux de mortalité
de 17 et 18 %. Par contre, l'un des meilleurs taux de mortalité avec un
cheptel de plus de 1000 animaux est obtenu par la ferme 5. En fait,
l'éleveur n'est pas formé mais, il se fait assister par un
vétérinaire.
Le coût élevé des volailles serait
lié aux mauvaises pratiques des éleveurs qui, dans certains cas,
font de l'élevage une activité secondaire avec des chefs
d'exploitation n'ayant pas reçu de formation en élevage et
n'effectuant pas de stage de recyclage et de formation. Ils sont donc
présents sur les exploitations en tant que chef mais plus de la
moitié n'a pas la qualification adéquate pour mener
l'activité.
Une deuxième cause pouvant expliquer la mauvaise
productivité serait la mauvaise qualité des b~timents
d'élevage. Il faut signaler que les b~timents d'élevage dans la
majorité des cas sont donc mal construits.
Le coût élevé de la viande de volaille
pourrait aussi être le fait des structures d'encadrement qui ne font pas
leur "travail". Ces structures sont méconnues des éleveurs
visités dans la majorité des cas. Aucun fermier ne reçoit
d'assistance, mrme de la structure gouvernementale. Mais il faut signaler que
l'absence d'assistance de la part des structures peut s'expliquer par le manque
de matériel bureautique (pour le recensement et l'identification
efficace des fermiers) et d'engin de déplacement et d'abattoir (celui
qui existait a été détruit pour la construction d'un
centre de santé).
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
De la presente etude il ressort que les facteurs tels que la
formation des exploitants, le respect des normes de construction de
l'exploitation, la conduite de l'élevage sont des facteurs qui
influencent la productivite de nos elevages. Cette productivite est aussi
tributaire des agissements techniques des exploitants. L'amélioration de
ces facteurs avec la contribution des structures d'encadrement contribuerait
à mettre la viande de poulet à la disposition de toutes les
couches sociales de la population en fournissant des produits à prix
reduit. La promotion des produits aviaires sont autant de facteurs susceptibles
d'influencer leur consommation. Ces facteurs, singulièrement ou
collectivement, agissent sur la production avicole semi-intensive
périurbaine en Côte d'Ivoire.
Le facteur "Coût de Production" étant
l'élément clé pour la survie de l'exploitation et de la
variation des prix des produits avicoles sur le marche, une etude de ce facteur
pourra être faite pour completer cette etude.
e plus, l'Etat doit s'impliquer véritablement
auprès des éleveurs en :
- veillant à rehausser le niveau de technicite des
eleveurs en assurant leur formation ;
- cooperant avec les institutions nationales
(Université d'Abobo-Adjame, CNRA, ANADER, BFA) et internationales (FAO)
pour la formation, l'encadrement technique et le financement des aviculteurs
;
- incitant les éleveurs à tenir des fiches
d'élevages qui constituent pour un éleveur une traçabilite
de ses activites.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
BIRCOVET (1999) Programme détaillé
de prophylaxie pour poulet de chair standard, 1p CIRAD-EMVT
(1989) Développement de l'aviculture traditionnelle en Afrique
tropicale, 8p.
DAYON J.F., ARBELOT B., CIRAD-EMVT (1997) Guide
d'élevage des volailles au Sénégal. Dakar, ISRA LNERV, 112
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DERAIL L. et BASTIANELLI D.
(2002) Logement et matériel d'élevage
en aviculture, 11p
DPE/MIPARH (2005) Annuaire des statistiques des
prches et de l'aquaculture, 69p.
DPE/MIPARH (2007) Annuaire provisoire 2007 des
statistiques de la Direction de la planification et des programmes, 57p.
FAO (1986) Stratégie et plan d'action
pour le développement de l'élevage en Côte d'Ivoire ~
Rapport de synthèse, Rome ; 123 p
FAO (2008) Revue du secteur avicole, 67p.
Hubbard (2007) Hubbard Ultra Yield, 2p
Hy-line International (2005) Hy-Line variety
Brown: Guide d'élevage en système alternative, 23p
IVOGRAIN (2004) Rapport d'activité,
105p
Lohmann Tierzucht Gmbh (2003)
Pondeuses : Guide d'élevage Lohmann tradition, 28p
Ministère de la Coopération et du
Développement, CIRAD (2002) Intérieur du bltiment
d'élevage pour pondeuse, 1p
NEPAD-PDDAA (2005) Projet d'appui à
l'aviculture traditionnelle, aux petits élevages porcins et à
l'aulacodiculture (agoutis), Volume III, 34p
OUFA/UEMOA (2008) Premières
journées techniques avicoles, Rapport d'activité 39p
PROVETO (2005) Fiche technique d'élevage
chair, 1p RNA (2001) Analyse des données au niveau
national
UACI (2002) Termes de références
du diagnostique de la consommation des produits avicoles, Rapport
d'activité, 20p.
UACI (2004) Union des Aviculteurs de
Côte d'Ivoire, 4p
UACI (2007) Rapport
d'activité : Typologie des élevages
www. /
perso.wanadoo.fr
« consulté le 03 #177; 05 #177; 2010 » Le site
officiel de la mairie de Yopougon
www.abidjan-da.ci
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www.couvoir.com
« consulté le 17 #177; 01 #177; 2010 » Le poulet Bovans.
www.meteolafleche.com
« consulté le 11 #177; 05 #177; 2010 Climat d'Abidjan
www.poultrykeeper.com
« consulté le 02 #177; 07 #177; 2010 » Bovans
Goldline
ANNEXES
Annexe 1 : Normes de construction du
bltiment d'élevage Lanterneau (facultatif)
Vents dominants
50 cm
Pente toit > 35% Débordement
>1 m
Hauteur (grillagée) du mur : 2,5 m dont muret 30 cm
maximum
Arbuste
Largeur 10 m maximum Fossé
de drainage
Sol : il doit être parfaitement plat
Muret : il doit ~tre d'une hauteur de 30
à 40 cm
Pente du toit : elle doit ~tre forte (P>35%)
pour faciliter l'écoulement des eaux et augmenter le volume d'air.
Débord de toit : la longueur
linéaire doit être supérieure à 1 m. Cela limite le
rayonnement direct et retient la pluie.
Arbustes : ils protègent les animaux
contre le soleil et les vents violents. Fossés de
drainage : ils servent à évacuer les eaux usées
et de pluie. Source: Dayon, Arbelot, CIRAD-EMVT,
1997
Annexe 2 : La répartition des
éleveurs (avant 2002) suivant l'effectif de leurs fermes
TABLEAU 1: Répartition
géographique des volailles traditionnelles (selon recensement
2001)
Régions
|
Élevage villageois
|
LAGUNES
|
30%
|
HAUT SASSANDRA
|
7%
|
SAVANES
|
9%
|
VALLEE DU BANDAMAN
|
6%
|
MOYEN COMOE
|
2%
|
MONTAGNES
|
4%
|
LACS
|
1%
|
ZANZAN
|
5%
|
BAS SASSANDRA
|
13%
|
DENGUELE
|
2%
|
NZI COMOE
|
2%
|
MARAHOUE
|
2%
|
SUD COMOE
|
4%
|
WORODOUGOU
|
1%
|
SUD BANDAMAN
|
4%
|
AGNEBY
|
3%
|
FROMAGER
|
2%
|
MOYEN CAVALY
|
3%
|
BAFING
|
0%
|
Source : RNA, 2001
TABLEAU 2: Typologie des
élevages de poulets de chair (en nombre 017 f S
oitations)
Zones
|
Eff * = 1000
|
1000< Eff = 4000
|
4000 < Eff=10000
|
Eff > 10000
|
Total
|
Abobo Baoulé
|
15
|
11
|
4
|
3
|
33
|
Anyama
|
25
|
12
|
5
|
3
|
45
|
Bassam #177; Aboisso
|
40
|
20
|
4
|
0
|
64
|
Bingerville
|
50
|
25
|
0
|
1
|
76
|
Dabou
|
30
|
5
|
2
|
0
|
37
|
PK 17
|
25
|
17
|
4
|
0
|
46
|
Port Bouët
|
22
|
10
|
5
|
3
|
40
|
Total Région des lagunes
|
207
|
100
|
24
|
10
|
341
|
Pourcentage du total
|
38%
|
18%
|
4%
|
2%
|
63%
|
Adzopé #177; Agboville
|
14
|
3
|
0
|
0
|
17
|
Agnibilékro
|
13
|
5
|
2
|
0
|
20
|
Bouaké
|
40
|
6
|
0
|
0
|
46
|
Daloa
|
28
|
4
|
0
|
0
|
32
|
Gagnoa
|
30
|
2
|
0
|
0
|
32
|
Man-Danané
|
25
|
0
|
0
|
0
|
25
|
San-Pedro
|
15
|
4
|
0
|
0
|
19
|
Yamoussoukro
|
10
|
3
|
0
|
0
|
13
|
Total Autres zones
|
175
|
27
|
2
|
0
|
204
|
Pourcentage du total
|
32%
|
5%
|
0%
|
0%
|
37%
|
Total général
|
382
|
127
|
26
|
10
|
545
|
Pourcentage du total
|
70
|
23%
|
5%
|
2%
|
100%
|
Source: UACI, 2007 ; *Eff :
effectif
TABLEAU 3: Typologie des élevages de
pondeuses
Zones
|
Total
|
Eff = 1000
|
1000< Eff = 4000
|
4000 < Eff=10000
|
Eff >
10000
|
Abobo Baoulé
|
18
|
5
|
10
|
3
|
0
|
Anyama
|
12
|
6
|
2
|
2
|
2
|
Bassam #177; Aboisso
|
13
|
4
|
6
|
3
|
0
|
Bingerville
|
11
|
2
|
3
|
4
|
2
|
Dabou
|
14
|
7
|
4
|
3
|
0
|
PK 17
|
31
|
11
|
16
|
2
|
2
|
Port-Bouët
|
15
|
6
|
8
|
1
|
0
|
Total Région des lagunes
|
114
|
41
|
49
|
18
|
6
|
Pourcentage du total
|
54%
|
20%
|
23%
|
9%
|
3%
|
Adzopé #177; Agboville
|
13
|
8
|
2
|
2
|
1
|
Agnibilékro
|
9
|
4
|
2
|
2
|
1
|
Bouaké
|
18
|
11
|
4
|
0
|
3
|
Daloa
|
16
|
9
|
4
|
2
|
1
|
Gagnoa
|
13
|
7
|
4
|
2
|
0
|
Man-Danané
|
8
|
6
|
1
|
0
|
1
|
San-Pedro
|
6
|
4
|
0
|
2
|
0
|
Yamoussoukro
|
13
|
10
|
2
|
0
|
1
|
Total Autres zones
|
96
|
59
|
19
|
10
|
8
|
Pourcentage du total
|
46%
|
28%
|
9%
|
5%
|
4%
|
Total général
|
210
|
100
|
68
|
28
|
14
|
Pourcentage du total
|
100%
|
48%
|
32%
|
13%
|
7%
|
Source: UACI, 2007
Annexe 3: Productions aviFROVEI
C{W,YRELHEME4à111171
|
Années
|
1995
|
1996
|
1997
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Volailles Traditionnelles (en milliers de têtes)
|
19 600
|
19 600
|
20 090
|
20 590
|
20 600
|
21 415
|
21 951
|
22 390
|
22 770
|
23 157
|
23 551
|
23 951
|
24 359
|
Volailles
améliorée (en milliers de têtes)
|
7 250
|
10 850
|
11 000
|
10 250
|
9 940
|
7 760
|
8 890
|
7 970
|
7 790
|
6 660
|
9 872
|
8 212
|
7 644
|
Total Volailles (en milliers de têtes)
|
26 850
|
30 450
|
31 090
|
30 840
|
30 540
|
29 175
|
30 841
|
30 360
|
30 560
|
29 817
|
33 424
|
32 163
|
32 003
|
Viandes de volailles (TEC)
|
19 176
|
23 036
|
23 431
|
22 919
|
22 739
|
22088
|
21473
|
21542
|
20688
|
23853
|
22521
|
22346
|
22576
|
- XINE1011(eN)
|
16 068
|
38 218
|
36 406
|
37 568
|
42 264
|
33 758
|
32 461
|
33 837
|
34 580
|
29 350
|
28 712
|
|
|
Source: NEPAD, 2005(1995 a 1999) ;
DPP/ MIPARH; 2007(2000 a 2007)
Annexe 4 : Prophylaxie sanitaire pour poulet de chaire
standard
J1 * 1/2 dose NEXCASTLE inactivé (sur demande) au
couvoir
*Eau sucrée (50g/l)
* Vaccin NEWCASTLE (souche HB1 ou clonée avirulente)
* Vaccin BRONCHITE (souche H120 ou B48)
* Dépistage de contaminants biologiques (aspergillus,
salmonelles, mycoplasme, colibacilles entéropathogènes)
J2 Vitamines + antibiotiques
J3 Vitamines + antibiotiques
J4 Vitamines + antibiotiques
J10 1er vaccin GUMBORO (intermédiaire +)
J12 Anticoccidien
J13 Anticoccidien
J14 Anticoccidien
J15 Antistress (vitamine/antibiotique)
J16 2e vaccin GUMBORO (intermédiaire +)
J17 Antistress (vitamine/antibiotique)
J18 Antistress (vitamine/antibiotique)
J20 Anticoccidien
J21 Anticoccidien
J22 Anticoccidien
J23 Antistress (vitamine/antibiotique)
J24 Rappel NEWCASTLE (souche LA SOTA ou clonée avirulente)
+ rappel BRONCHITE (couche H120 ou H52 ou B48)
J25 Antistress (vitamine/antibiotique)
J26 $ CtisAMMEIitIE3iCeAIECtiEiRtiINI TIT
&EIECgH31Ctd'IEliment + VIGOSINE
J27 VIGOSINE
J28 VIGOSINE
J40 Contrôle coccidies + anticoccidien éventuel
NB : &RCtrM IGRT-IEu : au moins une fois par an
&RCtrôO d'hygicCe E IESSIIFiIEtiRC dI MEffiFIEFiWeRIENTOiCfeFtiRC
Déparasitage interne : au moins une fois tous les deux mois pour les
élevages au sol
Source : BIRCOVET, 1999
Annexe 5 : Tableau récapitulatif de la
productivité des fermes
Fermes
|
Formation
|
Expérience
|
Effectifs
|
Poids moyen du poulet à la vente (g)
|
Taux de mortalité (%)
|
Cause des mortalités
|
Ferme 1
|
Formé
|
Rien à signaler
|
2040
|
1516
|
17,84
|
Maladie non spécifiée
|
Ferme 2
|
Formé
|
Rien à signaler
|
1200
|
1800
|
18,2
|
Coccidiose
|
.Ferme 3
|
Non formé
|
Expérimenté
|
1200
|
1500
|
10
|
Bronchite infectieuse Coccidiose
|
Ferme 4
|
Formé
|
Expérimenté
|
1500
|
1300
|
1,66
|
Bronchite Infectieuse
|
Ferme 5
|
Non formée
|
Assistée par vétérinaire
|
1000
|
1800
|
2
|
Chauffage du démarrage
|
Ferme 6
|
Non formée
|
Non expérimenté
|
700
|
1800
|
6,42
|
Non spécifiée
|
Ferme 7
|
Non formée
|
Non expérimenté
|
350
|
1500
|
42,85
|
Bronchite Infectieuse et chaleur
|
Ferme 8
|
Non formée
|
Rien à signaler
|
550
|
1400
|
2,72
|
Bronchite Infectieuse
|
Ferme 9
|
Non formée
|
Expérimenté
|
500
|
1600
|
4
|
Non spécifiée
|
Ferme 10
|
Non formée
|
Rien à signaler
|
500
|
1600
|
4
|
Non spécifiée
|
Ferme 11
|
Formé
|
Expérimenté
|
565
|
1600
|
2,12
|
Coccidiose
|
Annexe 6 : Questionnaire d'enquête
IDENTIFICATION
Fermier n° 2009 - .......
Nomet Prénom :
........................................................................................................................................................................
Contacte: .......................................................
LES CONTRAINTES
*
*
1) CONTRAINTES LIEES AUX EXPLOITANTS
a) Propriétaire
· Profession :
·
Type de producteur
Occasionnel Professionnel
Récréatif
b) Chef d'exploitation
·
Est-il le propriétaire ? Oui Non
· Formation : Initiale Professionnel
·
A-t-il effectué des stages en aviculture depuis 5
ans ? Oui Non
·
Sont-ils inquiets ? (pourquoi?) Oui Non
2) CONTRAINTES
LIEES A L'EXPLOITATION
+ Implantation de l'élevage
· Lieu d'implantation :
·
Terrain : sec humide
Abrité des grands vents exposé aux grands
vents
· Axe des bâtiments :
Parallèle aux vents dominants Perpendiculaire aux
vents dominants
· Distance entre les bâtiments
3) CONTRAINTES LIEES A LA PRODUCTION
· Souche (chair) élevée ?
Hybro Jupiter Vedette Autres
(préciser)
· Origine des poussins d'un jour
(couvoir)
Cote d'Ivoire (oü ?) France Autres
(préciser)
· Nombre de bandes par an dans l'exploitation
?
1 2 3 4 5 ou plus
· Effectif des bandes (a rechercher sur les fiches
d'élevage anciennes et déterminer la mortalité par
période d'élevage : démarrage, croissance et
finition)
Bandes
|
Nombre a l'entrée
|
Nombre à la sortie
|
Bande n° 1
|
|
|
Bande n° 2
|
|
|
Bande n° 3
|
|
|
Bande n° 4
|
|
|
Bande n° 5
|
|
|
|
·
Existe-t-il une assistance de la part d'une structure
?
Oui Non
· Laquelle ?
Service du Ministère de la PARH ANADER
Autres
(préciser)
4) CONTRAINTES LIEES A LA CONDUITE D'ELEVAGE a)
Logement
? Conception des bâtiments
· Dimensions :
Longueur Surface utile
Largeur Muret
Pente du toit Pente du sol
Débord du toit Couloir central
· Structure des équipements du
bâtiment (matériaux):
Sol Lanterneaux ou faitières Murs
Pédiluve Point d'eau Toit
·
Nature de la litière ?
Paille entière Paille hachée Copeau de
bois
Copeau + Paille Autre support
· Ventilation
Naturelle Ventilateurs
· Plan de disposition des bâtiments
:
N
O E
S
. De quel type d'aliment s'agit-il ? (Démarrage,
croissance, finition)
*
· Quelle est la présentation de l'aliment
?
Miettes Granulés Poudre Autres
(préciser)
· Quel est le type de distribution de
l'aliment?
A volonté Rationné Autres
(préciser)
?Abreuvement
· Quelle est l'origine de l'eau de consommation
?
Puits Adduction urbaine Autres
(préciser)
· L'eau de consommation est-elle analysée
?
Oui Non
· si oui, par quel laboratoire?
*
c) Santé
? Prophylaxie médicale
· Existe-t-il un programme de
vaccination?
Oui Non
· Si oui, laquelle ?
Type de vaccin
|
Période (jours)
|
|
? Prophylaxie sanitaire
·
La désinfection des bâtiments
d'élevage est-t-elle réalisée ? Oui Non
· Si oui, par quelle méthode (produits
utilisés) ?
*
·
Le vide sanitaire est-il réalisé ? Oui
Non
·
Si oui, quelle est sa durée ?
?Pathologie majeures
· Cocher par ordre d'importance les pathologies les
plus fréquentes ?
*Affections diverses *Maladie de Gumboro
*Anémie infectieuse- maladie des ailes bleues
*Maladie de Marek
*Arthrite-tenosynovite *Mycoplasmoses
*Ascite *Néphropathie à
coronavirus
*Botulisme *Parasitisme divers
*Bronchite Infectieuse *Pasteurelloses
*Coccidiose *Proventriculose
*Dyschondroplasie et pérose
*Salmonelloses
*Encéphalomyélite *Syndrome de
malabsorption
*entérite nécrosante *Syndrome infectieux
du gonflement de la tête
*Laryngotrachéite infectieuse
·
Les diagnostics sont réalisés par quelle
compétence ?
Docteur vétérinaire Laboratoire de
pathologies animales
Techniciens vétérinaires Autres
(préciser)
· Qui est le prescripteur des médicaments
vétérinaires ?
Docteur vétérinaire Laboratoire de
pathologies animales
Techniciens vétérinaires Autres
(préciser)
· Existe-t-il un local de stockage des
médicaments ?
Oui Non
· Des contrôles sérologiques de
l'immunité des poussins ont-ils été réalisés
? Oui Non
·
*
*
Si oui, à quelle fréquence ?
· Si oui par quel laboratoire de diagnostique
?
·
Motif des mortalités ?
Maladies Prédateurs Naturelle
5) CONTRAINTES LIEES A LA CONSOMMATION
LOCALE
· Préférence de la population pour
les produits animaux
Volaille Autre que la volaille
· Animal (origine des produits animaux)
consommé
Origine volaille Autre
· Motif du choix
Disponibilité Coût Autre
· Avis sur la disponibilité et le coût
des produits de la volaille
Disponibles Rares
Bon prix Coûteux
· Existe-t-il une promotion des produits aviaires ?
Oui Non
6) CONTRAINTES LIEES A L'ORGANISATION DES
PRODUCTEURS
· Motivations pour la mise en place de
l'association ;
· Organisation de l'association ;
· L'objectif de l'association ;
· Limites de l'association (entraves a la bonne
marche de l'association).
7) LES CONTRAINTES LIEES A L'ADMINISTRATION
LOCALE
· L'organisation de l'administration locale
;
· La mission de l'administration ;
· Limites (entraves à la bonne marche de la
mission).
8) LES STRUCTURES D'ENCADREMENT DES PRODUCTEURS
(ANADER)
· L'organisation de la structure
· La mission de l'administration ;
· Limites (entraves à la bonne marche de la
mission).