UNIVERSITE PROTESTANTE AU CONGO FACULTE
b'AbMINISTRATION bES AFFAIRES ET SCIENCES ECONOMIQUES B.P. 47 45 KINSHASA
II KINSHASA / LINGWALA
CONCEPTION ET REALISATION b'UN MObELE
bE GESTION EN RESEAU bES PAIEMENTS bES
FRAIS SCOLAIRES
,es
ANSOL OMBAN Gi resse
Memoire Presente et defendu en vue de l'obtention du
Diplame de Licencie en Administ rati0n des Affai res Ec0n0miques.
Option : Inf0 rmatique de gesti0n
Directeur : Prof. KUTANGILA MAYOYA David.
Docteur de l'Universite de Grenade (Espagne) en
Science Informatique et Intelligence Artificielle.
Annee Academique 2010 - 2011
EPIGRAPHE
La veritable voie du bonheur est de donner celui-ci
aux autres. Tachez de quitter cette terre en l'ayant rendu meilleure que vous
l'aviez trouvez et quand votre tour viendra de mourir vous mourrez en pensant
qu'à chaque occasion vous n'avez pas perdu votre temps mais que vous
aurez fait de votre mieux. Soyez prits, dans cette voie de maniere a vivre et a
mourir heureux
Robert STEPHENSON SMITH BADEN POWELL
DEDICACE
A Dieu tout puissant createur du ciel et de la terre,
l'auteur de la vie eternelle et donateur de tout don excellent, lui qui retire
le pauvre de la poussiere, relive l'indigent du fumier pour le faire asseoir
avec les grands de son peuple.
A mes tres chers parents A NSOL Bertin et OSE NGE
Marie Colette. Si la mer etait de l'encre et les nuages etait du papier je
n'aurai assez d'espace pour vous dire combien je vous aime.
A NSOL OMBA N Giresse
REMERCIEMENTS
Connaitre, parler et percevoir les phenomenes dans la
nature, ne pouvaient jamais etre possible dans notre pauvre existence sans le
concours des autres. C'est pourquoi, nous tenons ici a remercier ceux dont la
presence au monde nous soutient et dont les vertus nous ont appris le travail
manuel ou intellectuel. Un grand merci tout particulier a :
- Professeur KUTA NGILA MAYOYA DAVID et MAMPUYA
PRECIS respectivement Directeur et Rapporteur qui, en depit de leurs multiples
occupations tant personnelles que professionnelles, ont accepte volontiers
d'assumer la direction eclairee de ce travail.
- Toute la corporation professorale de L'UNIVERSITE
PROTESTANTE AU CONGO pour son professionnalisme et son dynamisme dans la
qualite des matieres nous enseignees et qui, certains par leurs ceuvres nous
ont inspires pour la realisation de notre travail.
- Nos Tantes et Oncles, nos freres et sceurs, nos
cousins et cousines, nos amis et connaissances nous citons : Maman Elise OSE
NGE - FEZA OSE NGE , Rosy, Kass, Cynthia et Jellysa NYA NGEZI - Papa Jean Marie
, Ma~ Marie, Laura, Sephora, Deborah, Rebecca, Mico OSE NGE - Dieu Donne,
Lilie, Exaucee et Benedicte OSE NGE - Jules, Mimie, Feza, Prescilia, David OSE
NGE, Christian BOSU NGI, Alphonsine LITATA , Dido BADJOKO, Yves BAELO, Polydore
BAELO - Pitshou NKOKO, Sergine MOSALA - Dolores, Papy, Vivette, Plotin, Karine,
Mounieux, Evodie , Prisca, Kevin, Berty, Lisette, keren, Nove A NSOL - Alexis
MUKU NA, John MULE NDA, Christian MALU NDA, sans oublier le Groupe Scout Argent
Natif de la Paroisse Saint Charles Loanga entre autre : le chef Zebre,
Cheftaine Hermine - TSHISA NGA Emmanuel, Abraham A NTI NGU et Elie BOKILA pour
leurs reconforts desinteresses.
- A ma fille A NSOL INGRID pour la composition de la
page de garde de mon travail et de m'avoir soutenue durant toutes mes
etudes.
- Nos compagnons de lutte : RICK NDO NGALA, KASSE NDA
DANIEL, GOOLFAI N NZEBIDIKA, HARDY KABEYA mon Chef de promotion avec qui nous
avons partage les rejouissances et les peines et pour l'affectueuse fraternite
nous temoignee. Enfin, que tous ceux qui de pres ou de loin, nous ont assiste
d'une maniere ou d'une autre, bien que les noms ne soient pas tous mentionnes
car certains ne le souhaitent d'ailleurs pas, decouvrent a travers cette oeuvre
qu'ils nous sont d'une utilite considerable.
A NSOL OMBA N Giresse
0. INTRODUCTION GENERALE
Au terme d'une etude superieure, chaque etudiant est
tenu de mener une investigation sur un sujet de memoire en vue de l'obtention
du titre.
Notre investigation est basee au sein du «
C0llege Jubile Saint Charles L0anga » sur le sujet denomme «
CONCEPTION ET REALISATION D'UN MODELE DE GESTION EN RESEAU DES PAIEMENTS DES
FRAIS SCOLAIRES ».
Le but de notre demarche n'est pas d'inspecter
l'ecole concernee mais plutat de faire decouvrir a l'ingenieur la realite de
toutes les connaissances acquises durant la formation.
Il nous aurait ete difficile de vivre les realites
pratiques et de connaitre les dessus techniques de la science informatique dont
d'enormes sacrifices ont ete consentis pour saisir les principes theoriques, si
cette formation n'etait pas completee par un travail de fin de
cycle
Les realites dans notre domaine concernent
l'automatisation des donnees recueillies par un outil informatique plus
performant. Ce neologisme est compose des mots « Inf0 rmati0n » et
« Aut0matique », il designe l'automatisation du traitement de
l'information par un systeme concret (machine) ou abstrait.
bans son occupation courante, l'informatique designe
l'ensemble des Sciences et Techniques en rapport avec le traitement de
l'informatique.
0.1 PROBLEMATIQUE
Selon le dictionnaire Hachette Encyclopedique
illustre, la problematique est « l'ensemble des problemes concernant un
sujet ou maniere de poser des problemes »1.
Autrement dit, la problematique est l'ensemble de
questions anticipatives a une question du depart, en vue d'apporter les
solutions eventuelles.
A cet effet, quelques questions meritent d'etre posees
:
- comment resoudre le probleme d'enregistrement des
paiements des frais ?
- comment eradiquer le fleau de la lenteur du contrale
de frais enregistres ?
- un reseau informatique, ne resorberait-il pas le
probleme de la lenteur de communication entre les acteurs au regard de la
distance qui separe les uns des autres ?
- doit-on continuer a empieter les archives du
college dans les conditions de conservation et de consultation delicates alors
que le monde actuel nous presente des possibilites de conservation et de
consultation beaucoup plus faciles avec les supports magnetiques ?
Tout au long de notre analyse, nous tenterons de
repondre a ces interrogations.
0.2 DELIMITATION DU SUJET
0.2.1 Dans le temps
Il faut signaler que les recherches menees sur la
signalisation globale de la gestion de cette institution, dans le cadre de
ce travail,
1 dictionnaire Hachette
Encyclopedique
couvrent la periode allant de Novembre 2010 a nos jours
et se sont deroulees exclusivement a Kinshasa.
0.2.2 Dans l'espace
Le college Jubile Saint Charles Loanga est etabli a
Kinshasa, dans la commune de Bandalungwa au quartier Bandal Molart.
0.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET
L'evolution croissante des nouvelles technologies de
l'information et de la communication a donne, de nos jours, a toute
organisation, la cle de son propre developpement en mettant a sa disposition
une myriade d'outils tant logiciel que materiel.
Pour ce faire, deux objectifs fondamentaux se degagent
dans les entrailles de ce sujet :
1. Premierement, permettre au College Jubile Saint
Charles Loanga d'avoir un outil efficace pour le contrale et le suivi de son
activite principale entre autre la gestion ecoliere ;
2. beuxiemement, amener tout le College a se
regrouper autour d'un vaste reseau informatique pouvant le contraler et faire
le suivi de tous les frais par le biais d'une base de donnees
partagee.
0.4 HYPOTHESE
L'hypothese est « l'explication d'un phenomene
naturel
provisoirement admise et destinee a gtre soumise au
contrale methodologique de l'experience >>2.
Au regard de cette definition, nous pouvons dire que
l'hypothese est l'ensemble de reponses anticipatives aux questions du
depart.3
2 dictionnaire Hachette
Encyclopedique
3 bictionnaire, op.cit.
Etant donne que l'informatique est, de nos jours, un
outil par excellence qui procure la rapidite et l'automatisation, source de la
precision et de l'exactitude, nous ne pensons qu'a la resolution des problemes
liees a la gestion des frais dans le College Jubile Saint Charles Loanga, par
la conception et la realisation d'un systeme informatise des frais scolaires
fonctionnant dans un reseau informatique.
0.5 BUT DU TRAVAIL
Ce travail est redige dans l'intention :
1. d'allier la theorie a la pratique ;
2. d'appliquer les methodes et les techniques
informatiques dans un reseau informatique pouvant faciliter le contrale et le
suivi des frais par un biais de donnees partagees.
0.6 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
Pour cerner les contours de l'expression des besoins
de ce systeme d'information, des methodes et techniques suivantes ont ete
utilisees
Les methodes :
· la methode documentaire : qui a consiste
a la consultation des documents divers (facture, bon,...) ;
· la methode historique : par laquelle
nous avons obtenu des informations retrospectives sur le systeme de gestion de
cette institution ;
· la methode merise (Methode de
Realisation de Systeme d'Information par Sous Ensemble) : elle est une methode
de conception, d'analyse et de developpement des systemes
d'information.
Les techniques :
· la technique d'interview :qui nous a
permis de planer, par un jeu de questions, reponses, des
informations concernant le fonctionnement de la structure, au travers de la
bouche des differents responsables des services de cette institution
;
· la technique de questionnement : par
laquelle nous avons eu des informations sur les difficultes rencontrees par les
utilisateurs en vue de prevoir les pistes de solution.
0.7 SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail se
divise en trois parties, a savoir :
lere partie qui parlera de l'Etude des quelques concepts
et d'opportunite comportant trois chapitres qui sont :
· Chapitre ler : les generalites su r le
systeme d'inf0 rmati0n et le base de d0nnees
· Chapitre 2e : La C0nnaissance du
systeme existant
· Chapitre 3e : l'Etude du Service C0nce
rn$
2eme partie abordera l'Analyse conceptuelle
ayant :
· Chapitre 4eme : La M0delisati0n
C0nceptuelle
· Chapitre 5eme : La C0ncepti0n L0gique
Relati0nnelle
3eme partie qui parlera de la Realisation
avec :
· Chapitre 6eme : La C0ncepti0n
Physique
· Chapitre rme : Implantati0n du
Reseau
· Chapitre 8eme : La
Realisati0n.
le" PARTIE :
ETUbE bES CONCEPTS et b'OPPORTUNITE
CHAPITRE 1 : LES GENERALITES SUR LE SYSTEME
D'INFORMATION ET BASE DE DONNEES
I.1. LE SYSTEME D'INFORMATION
I.1.1. Definiti0n
D'une maniere generale, nous designons par systeme
d'information d'une organisation, l'ensemble de moyens humains, materiels et
methodes se rapportant au traitement des differentes informations dans
l'organisation.4
· Moyens humains : ce sont de differentes personnes
qui transmettent l'information.
· Moyens materiels : ce sont les supports
permettant de stocker les informations, les utilitaires divers, ...
· Methodes : ce sont des algorithmes ou programmes
utilises.
· Traitement de l'information : d'une maniere
generale, le traitement d'une information particuliere pourra concerner l'un ou
autre ensemble d'operations de type suivant :
- Son enregistrement et son stockage sur un support
;
- Son classement momentane ou definitif (archivage)
;
- Sa consultation (consultation des fichiers, des bases
de donnees, des recherches, des commentaires,...) ;
- La modification de sa forme (presentation)
;
- La modification de son contenu (agregation)
;
- Sa transmission a distance (teletransmission)
;
4
MBUYI MUKE NDI, le systeme d'information et base de
donnes
- 5a diffusion a un individu ou a un ensemble
d'individus.
Il est a noter qu'un traitement est algorithmique
lorsqu'il peut etre execute de maniere entierement automatique d'un processeur
(homme ou machine) a partir d'une fiche d'instruction ou programme.
Il y a deux categories de l'information :
· Information naturelle : c'est l'information telle
que produite et apprehendee par l'homme d'une maniere naturelle.
· Information structuree : c'est une donnee qui
permet de representer d'une maniere rigoureuse des informations naturelles qui
sont souvent difficilement apprehendables et manipulables.
1.1.2. Role du systeme d'inf0 rmati0n
On peut attribuer quatre roles principaux a un systeme
d'information dans une organisation.
· Produire des informations legales reclamees par
l'environnement socio-economique.
· beclencher les decisions programmees.
· Aider a la prise de decisions non programmees
en fournissant aux decideurs de l'organisation un ensemble d'informations
brutes ou modelisees.
· Assurer la coordination des taches en permettant
les communications entre les individus du systeme
organisationnel.
1.1.3. C0nstituti0n d'un systeme d'inf0 rmati0n de
gesti0n
Pour pouvoir remplir quatre roles cites ci haut, tout
systeme d'information doit posseder les quatre constituants suivants
:
· Un moyen de representation de la structure de
systeme organisationnel ;
· Un moyen de representation de l'activite presente
et passee du systeme organisationnel ;
· Un ensemble de moyens de traitement des donnees
;
· Un ensemble de moyens d'aide au traitement des
informations naturelles.
1.1.4. Le systeme d'inf0 rmati0n aut0matise
Nous definissons le systeme d'information d'une
organisation comme le sous-ensemble de procedures pour lequel les traitements
sont programmes, partiellement ou integralement, sur ordinateur.
Lorsqu'un traitement est execute, en partie par l'homme
et en partie par l'ordinateur, on parle de traitement interactif.
5
1.1.5. Le systeme d'inf0 rmati0n et finalite du
systeme
Ne dans les domaines de l'informatique et des
telecommunications, le concept de systeme d'information s'applique maintenant a
l'ensemble des organisations, privees ou publiques. Le terme systeme
d'information (ou S1) possede les significations suivantes :
· un ensemble organise de ressources (personnel,
donnees, procedures, materiel, logiciel, ...) permettant d'acquerir, de
stocker, de structurer et de communiquer des informations sous forme de textes,
images, sons, ou de donnees codees dans des organisations. Selon leur finalite
principale, on distingue des systemes d'information supports d'operations
(traitement
5
MBUYI MUKENDI, op.cit.
de transaction, contrale de processus industriels,
supports d'operations de bureau et de communication) et des systemes
d'information supports de gestion (aide a la production de rapports, aide a la
decision...).6
· Un systeme ou sous-systeme d'equipements,
d'informatique ou de telecommunication, interconnectes dans le but de
l'acquisition, du stockage, de la structuration, de la gestion, du deplacement,
du contrale, de l'affichage, de l'echange (transmission ou reception) de
donnees sous forme de textes, d'images, de sons, et/ou, faisant intervenir, du
materiel et des logiciels.
· Un Systeme d'Information est un reseau
complexe de relations structurees of interviennent hommes, machines et
procedures qui a pour but d'engendrer des flux ordonnes d'informations
pertinentes provenant de differentes sources et destinees a servir de base aux
decisions selon Hugues Angot.
1.1.6. Le systeme d'inf0 rmati0n et applicati0n inf0
rmatique
On distingue generalement trois grandes categories de
systemes, selon les types d'application informatique :
· les systemes de conception : calcul numerique,
conception assistee par ordinateur, .... ;
· les systemes industriels ou embarques, qui
fonctionnent selon des techniques temps reel ;
· les systemes d'information de gestion, qui
emploient des techniques de gestion.
Du point de vue de la valeur financiere du patrimoine
informatique, les systemes d'information de gestion sont largement
majoritaires.
Les langages informatiques employes different souvent
selon chacune de ces categories, et a l'interieur des categories.
Par
6
MBUYI MUKENDI, op.cit
exemple, les systemes d'information de gestion
emploient du Cobol, du langage C, du C++, du Java, du PHP, MySQL,
etc.
1.1.7. Ev0luti0n du system! d'inf0
rmati0n
Le domaine des systemes d'information et de
communication a certes une forte composante technologique et informatique. Mais
c ' est seulement un aspect de ce domaine qui est en fait beaucoup plus vaste.
Il s'agit de concevoir comment circule et est stockee l'information de facon
efficace et coherente pour toutes les activites d'une entreprise, d'un reseau
d'entreprises, d'une administration publique, des relations entre entreprises,
citoyens, gouvernements...
Le champ est vaste et concerne tous les domaines des
activites humaines. Malgre cette ampleur, ce domaine a son unite scientifique,
construit autour de concepts, de constructions abstraites et concretes, de
composants de methodes notamment qui sont independantes des activites
concernees. Sans doute, un des maitres mots de ce domaine des systemes
d'information est-il celui de modele accompagne de celui de modelisation
?
Par consequent, dans les entreprises actuelles, le
systeme d'information et de communication tend a s'orienter vers des ensembles
plus globaux, l'information traitee par l'humain etant une connaissance a
gerer.
En complement du systeme d'information classique, une
ingenierie des connaissances (en anglais Knowledge Management) s'articule
autour des deux composantes suivantes, que l'on peut retrouver dans chaque
domaine d'activite de l'entreprise :
· La gestion de contenu (en anglais : content
management), destinee a gerer les informations brutes et a les transformer en
connaissances ou donnees mieux structurees ;
· La gestion des acces, c'est-a-dire la gestion
des flux et des protocoles d'echange dans les reseaux de (tele) communications
internes ou partages avec les partenaires. 7
En termes de management des systemes d'information,
une tendance actuelle correspond a leur externalisation aupres d'une ou
plusieurs societes prestataires pouvant se voir confiees la gestion de
l'infrastructure informatique, des developpements de logiciels ou encore de la
gouvernance.
1.1.5.1. Aut res c0mp0sants
D'autres composants peuvent etre inclus dans un systeme
d'information 8:
· Applications metiers,
· Bases de donnees de l'entreprise,
· Dispositifs de securite.
· Infrastructure reseau,
· Postes de travail informatique,
· Serveurs d'application,
· Serveurs de donnees et systemes de
stockage
1.2. LES BASES DE DONNEES
1.2.1. Int r0ducti0n
Les bases de donnees sont actuellement au cceur du
systeme d'information des entreprises. Les systemes de gestion de bases
de donnees, initialement disponibles uniquement sur des « mainframes
»,
7 MBUYI MUKE NDI, op.cit
8
MBUYI MUKE NDI, op.cit
peuvent maintenant etre installes sur tous les types
d'ordinateurs y compris les ordinateurs personnels. Mais attention, souvent on
designe, par abus de langage, sous le nom « bases de donnees » des
ensembles de donnees qui n'en sont pas.
1.2.2. Definiti0n
Une Base de Donnees (Data Base) est definie comme
etant un ensemble structure et organise permettant le stockage de grandes
quantites d'informations afin d'en faciliter l'exploitation (ajout, mise a
jour, recherche de donnees) et comme une grande quantite de donnees,
centralisees ou non, servant pour les besoins d'une ou plusieurs applications,
interrogeables et modifiables par un groupe d'utilisateurs travaillant en
parallele.9
Une base de donnees doit repondre a trois criteres
suivants:
- L'exhaustivite : exigeant qu'une base de donnees
contienne toutes les informations ayant trait a l'application concernee
;
- La non redondance : qui implique que dans une base
de donnees, il ne doit pas y avoir repetition d'une meme information (donnees)
;
- La structure : c'est la maniere de stocker les
donnees ou informations, de sorte que leurs exploitations puissent etre faciles
a traiter.
Ces donnees sont stockees pour etre utilise par des
programmes et des utilisateurs differents. Ainsi, la notion de base de donnees
est generalement couplee a celle de reseau afin de pouvoir mettre en commun ces
informations, d'ou le nom de base.
9
MBUYI MUKE NDI, op.cit.
Nous presentons ci-dessous une illustration qui montre
l'architecture de service de donnees.
Figure II.1 Architecture de service de
donnees
1.2.3. Le syste(e de gesti0n de base de d0nnees
Comme nous l'avons evoque precedemment, nous avons
besoin de mettre en exergue une base de donnees, c'est pour cela qu'il y a des
logiciels specialises pour la gestion de celle-ci.
Le Systeme de Gestion de Bases de Donnees (SGBD) peut
etre vu comme le logiciel qui prend en charge la structuration, le stockage, la
mise a jour et la maintenance des donnees ; c'est, en fait, l'interface entre
la base de donnees et les utilisateurs ou leurs programmes.
Des caracteristiques principales ont ete fixees aux
SGBD des l'origine de ceux-ci, afin de resoudre les problemes causes par la
demarche classique. Ces caracteristiques sont les suivantes
10:
- Independance physique : La facon dont les donnees
sont definies doit etre independante des structures de stockage
utilisees.
- Independance logique : Un meme ensemble de donnees
peut etre vu differemment par des utilisateurs differents. Toutes
10
MBUYI MUKE NDI, op.cit
ces visions personnelles des donnees doivent etre
integrees dans une vision globale.
- Acces aux donnees : L'acces aux donnees se fait par
l'intermediaire d'un Langage de Manipulation de Donnees (LMD). Il est crucial
que ce langage permette d'obtenir des reponses aux requetes en un temps «
raisonnable». Le LMD doit donc etre optimise, minimiser le nombre d'acces
disques, et tout cela de facon totalement transparente pour
l'utilisateur.
- Administration centralisee des donnees
(integration) : Toutes les donnees doivent etre centralisees dans un reservoir
unique commun a toutes les applications. En effet, des visions differentes des
donnees (entre autres) se resolvent plus facilement si les donnees sont
administrees de facon centralisee.
- Non redondance des donnees : Afin d'eviter les
problemes lors des mises a jour, chaque donnee ne doit etre presente qu'une
seule fois dans la base.
- Coherence des donnees : Les donnees sont soumises a
un certain nombre de contraintes d'integrite qui definissent un etat coherent
de la base. Elles doivent pouvoir etre exprimees simplement et verifiees
automatiquement a chaque insertion, modification ou suppression des donnees.
Les contraintes d'integrite sont decrites dans le Langage de Description de
Donnees (LDD).
- Partage des donnees : Il s'agit de permettre a
plusieurs utilisateurs d'acceder aux memes donnees au meme moment de maniere
transparente. Si ce probleme est simple a resoudre quand il s'agit uniquement
d'interrogations, cela ne l'est plus
quand il s'agit de modifications dans un contexte
multi utilisateurs car il faut : permettre a deux (ou plus) utilisateurs de
modifier la meme donn~e «en meme temps * et assurer un rgsultat
d'interrogation coherent pour un utilisateur consultant une table pendant qu'un
autre la modifie.
- 5ecurite des donnges : Les donnges doivent pouvoir
etre protegees contre les acces non autorisgs. Pour cela, il faut pouvoir
associer a chaque utilisateur des droits d'acces aux donnges.
- Resistance aux pannes : Que se passe-t-il si une
panne survient au milieu d'une modification, si certains fichiers contenant les
donnges deviennent illisibles ? Il faut pouvoir recupgrer une base dans un etat
« sain *. Ainsi, apres une panne intervenant au milieu d'une modification
deux solutions sont possibles : soit recupgrer les donnges dans l'etat dans
lequel elles gtaient avant la modification, soit terming l'operation
interrompue.
Fi'ure 11.2. Architecture fonctionnelle d'un 5GBD
relationnel
Nous prgsentons ci-dessous l'architecture
fonctionnelle d'un 5GBD relationnel11
ii
Jean Akoka & ".commyn-Wattiau, conception d'une
base de donnees relationnelle, ed Vuibert, paris 1989
~~+~~~NVAile des bases de donnees
1.2.4%1. /Male hie a chique
Une base de donnees hierarchique est une forme de
systeme de gestion de base de donnees qui lie des enregistrements dans une
structure arborescente de facon a ce que chaque enregistrement n'ait qu'un seul
possesseur (par exemple, une paire de chaussures n'appartient qu'a une seule
personne).
Les structures de donnees hierarchiques ont ete
largement utilisees dans les premiers systemes de gestion de bases de donnees
concus pour la gestion des donnees du programme Apollo de la NASA.
Cependant, a cause de leurs limitations internes,
elles ne peuvent pas souvent etre utilisees pour decrire des structures
existantes dans le monde reel. Les liens hierarchiques entre les differents
types de donnees peuvent rendre tres simple la reponse a certaines questions,
mais tres difficile la reponse a d'autres formes de questions. Si le principe
de relation « 1 vers N » n'est pas respecte (par exemple, un malade
peut avoir plusieurs medecins et un medecin a, a priori, plusieurs patients),
alors la hierarchie se transforme en un reseau. Nous presentons ci- dessous une
illustration du modele hierarchique.
Figure 11.3. Modèle
hierarchique
12
MBUYI MUKENDI, op.cit
/.2.4.2. M0dele reseau
Le modele reseau est en mesure de lever de nombreuses
difficultes du modele hierarchique grace a la possibilite d'etablir des
liaisons de type n-n, les liens entre objets pouvant exister sans restriction.
Pour retrouver une donnee dans une telle modelisation, il faut connaitre le
chemin d'acces (les liens) ce qui rend les programmes dependants de la
structure de donnees. Ce modele de bases de donnees a ete invente par C.W.
Bachmann. Pour son modele, il recut en 1973 le prix Turing. Nous presentons ci-
dessous une illustration du modele reseau. 13
Figure II.4. Modele reseau
/.2.4.3. M0d5le relati0nnel
Une base de donnees relationnelle est une base de donnees
structuree suivant les principes de l'algebre relationnelle.
Le pere des bases de donnees relationnelles est Edgar
Frank Codd. Chercheur chez IBM a la fin des annees 1960, il etudiait alors de
nouvelles methodes pour gerer de grandes quantites de donnees car les modeles
et les logiciels de l'epoque ne le satisfaisaient pas. Mathematicien de
formation, il etait persuade qu'il pourrait utiliser des branches specifiques
des mathematiques (la theorie des ensembles et la logique des predicats du
premier ordre) pour
13
MBUYI MUKE NDI, op.cit
resoudre des difficultes telles que la redondance des
donnees, l'integrite des donnees ou l'independance de la structure de la base
de donnees avec sa mise en oeuvre physique.14
En 1970, Codd publia un article of il proposait de
stocker des donnees heterogenes dans des tables, permettant d'etablir des
relations entre elles. De nos jours, ce modele est extremement repandu, mais en
1970, cette idee etait consideree comme une curiosite intellectuelle. On
doutait que les tables puissent etre jamais gerees de maniere efficace par un
ordinateur.
Ce scepticisme n'a cependant pas empeche Codd de
poursuivre ses recherches. Un premier prototype de Systeme de gestion de bases
de donnees relationnelles (SGBDR) a ete construit dans les laboratoires d'IBM.
Depuis les annees 80, cette technologie a mOri et a ete adoptee par
l'industrie. En 1987, le langage SQL, qui etend l'algebre relationnelle, a ete
standardise.
1.2.4.4. M0dele 0bjet
Les donnees sont stockees sous forme d'objets,
c'est-a-dire de structures appelees classes presentant des donnees membres. Les
champs sont des instances de ces classes.
Actuellement, il existe le modele relationnel objet
qui combine les caracteristiques de la modelisation objet et les
fonctionnalites des bases de donnees relationnelles. Nous presentons ci-
dessous une illustration du modele objet
14
MBUYI MUKE NDI , op.cit
Figure 1".5. Modele Objet
1.2.5. Le c0ncept de base et Ia c0ncepti0n des bases
de d0nnees 1.2.5.0. C0ncept de base
Pour assurer ces objectifs (surtout les deux
premiers), trois niveaux de description des donnees ont ete definis par la
norme ANSI/SPARC. 15
· Niveau interne : Description du stockage des
donnees au niveau des unites de stockage, des fichiers, ... On appelle cette
description le schema interne.
· Niveau conceptuel : Description de la
structure de toutes les donnees qui existent dans la base, description de leurs
proprietes (relations qui existent entre elles) c'est-a-dire de leur semantique
inherente, sans soucis d'implementation physique ni de la facon dont chaque
groupe de travail voudra s'en servir. On appelle cette description le schema
conceptuel.
· Niveau externe : Description pour chaque
utilisateur de sa perception des donnees. On appelle cette description le
schema externe ou vue.
Le resultat de la conception d'une base de donnees
sera une description des donnees. Par description on entend definir les
proprietes d'ensembles d'objets modelises dans la base de donnees et non pas
d'objets particuliers. Les objets particuliers sont definis par les programmes
d'applications lors
15
Jean Akoka & I Commyn Wattiau,
opcit
des insertions et des mises a jour des donnees. Ils
doivent alors verifier les proprietes des ensembles auxquels ils
appartiennent.
Cette description des donnees sera effectuee en
utilisant un modele de donnees. Ce dernier est un outil intellectuel utilise
pour comprendre l'organisation logique des donnees. C'est un ensemble de
concepts et de regles pour les utiliser, permettant de construire avec des
types de donnees une representation de la realite.
Un systeme de gestion de bases de donnees est
caracterise par le modele de description des donnees qu'il supporte. Les
donnees sont decrites sous la forme de ce modele, grace a un langage de
description des donnees. Cette description est appelee schema. Les modeles
utilises sont : reseau, relationnel, objet, ...
Une fois la base de donnees specifiee, on peut y
inserer des donnees, les recuperer, les modifier et les detruire. C'est ce qu'
on appelle manipuler les donnees. Les donnees peuvent etre manipulees non
seulement par un langage specifique de manipulation des donnees mais aussi par
des langages de programmation " classiques''. 16
1.2.5.1. La c0ncepti0n d'une base de d0nnees
Quand nous construisons les tables d'une base de
donnees dans un logiciel de gestion des bases de donnees, nous sommes exposes a
deux types de problemes :
· Nous ne savons pas toujours dans quelle table
placer certaines colonnes ;
· Nous avons du mal a prevoir les tables de
jonction intermediaires.
16
MBUYI MUKE NDI , op.cit
Il est donc necessaire de recourir a une etape
preliminaire de conception.
La technique utilisee dans notre travail est la
methode Merise elaboree en France 1978, qui nous permet notamment de concevoir
un systeme d'information d'une facon standardisee et methodique.
1.2.5.1. M0dele c0nceptuel des d0nnees
(MCI))
Avant la realisation de tout projet, il y a d'abord ce
qu'on appelle la conception, donc il est bon de modeliser un probleme du point
de vue conception avant d'implementer un logiciel.
1. Schema entite association
Une entite est un objet discernable des autres objets
du monde a modeliser ou c'est un objet ou chose abstrait ou concrete qui peut
etre reconnue distinctement et qui est caracterisee par son unicite, comme
l'illustre la figure 11.6 17:
entite
Figure 11.6. Representation d'une
entite
Une association est une liaison qui a une signification
precise entre plusieurs entites.
Il est a noter que les associations ne sont
generalement pas representees graphiquement, comme nous l'avons ci-dessous dans
la figure 11.7 :
17
Mvibudulu Kaluyit, methode d'analyse 2, L2
informatique UPC, 2009
Figure 11.O. Representation de
l'association
Un identifiant ou une cle est un champ permettant
d'identifier sans ambiguIte tout enregistrement dans la table et un attribut
est une propriete d'une entite.
Il est a noter qu'une entite possede au moins un
attribut; au contraire, une association peut etre depourvue des
attributs.
La cardinalite d'un lien entre une entite et une
association precise le minimum et maximum de fois qu'un individu de l'entite
peut etre concerne par l'association.
2. Regles de normalisation
Un bon schema entite association doit respecter les neuf
r3gles de normalisation que le concepteur doit connaitre par
cceur18.
a. Normalisation des entites
Toutes les entites qui sont remplagables par une
association doivent etre remplacees.
a. 1. Normalisation des noms
Le nom d'une entite, d'un attribut ou d'une association
doit etre unique.
Pour les entites, on utilise le nom au pluriel
;
18 Jean Akoka & I.
Commyn - Wattiau, opcit
n Pour les associations, on utilise le verbe a
l'infinitif ;
n Pour les attributs, on utilise le nom au singulier
et eventuellement accompagne du nom de l'entite dans lequel il se
trouve.
a. 2. Normalisation des identifiants
Chaque entite doit avoir un identifiant et les points
suivants doivent etre respectes :
n Eviter les identifiants composes des plusieurs
attributs c'est mauvais pour les performances et l'unicite supposee finit tat
ou tard par etre dementie ;
n Preferer un identifiant trop court pour rendre la
recherche plus rapide possible ;
n Eviter les identifiants qui peuvent changer au cours
de temps ;
n Les identifiants doivent etre un entier, de preference
incremente automatiquement.
a. 3. Normalisation des attributs
Remplacer les attributs en plusieurs exemplaires en
une association supplementaire de cardinalite maximale n et ne pas ajouter
d'attribut calculable a partir des autres attributs.
En effet, d'une part, les attributs en plusieurs
exemplaires posent des problemes d'evolutivite du modele et d'autre part, les
attributs calculables induisent un risque d'incoherence entre les valeurs des
attributs de base et celles des attributs calcules.
a. 4. Normalisation des attributs des
associations
Les attributs d'une association doivent dependre
directement des identifiants de toutes les entites en association.
L'inconvenient de cette r3gle est qu'elle n'est pas
facile a appliquer pour les associations qui n'ont pas des attributs et une
entite avec une cardinalite de 1,1 ou de 0,1 aspire les attributs
d'association.
a. 5. Normalisation des associations Elle
consiste a l'elimination des associations fantames.
En ce qui concerne les associations redondantes, cela
signifie que s'il existe deux chemins pour se rendre d'une entite a une autre,
alors ils doivent des significations ou des durees de vie differentes. Si non,
il faut supprimer le court, car il est deductible a partir d'un autre
chemin.
a. 6. Normalisation des cardinalites
Une cardinalite minimale est toujours 0 ou 1 et
maximale est toujours 1 ou n.
Cela signifie que si une cardinalite maximale est
egale a 2 ou 3 ou encore plus, alors nous le considerons qu'elle est
indeterminee et vaut n. cela justifie que nous connaissons n au moment de la
conception, il se peut que la valeur evolue au fil du temps. Il faut donc mieux
considerer n comme une inconnue des le depart.
Cela signifie egalement qu'on ne modelise pas les
cardinalites minimales qui valent plus de 1 car ce genre de valeur est amene a
evoluer. Par ailleurs, avec une cardinalite maximale egale a 0, l'association
n'a aucune valeur.
a. 7. Forme Normale
A ces six regles de normalisations, il convient
d'ajouter les trois formes normales traditionnelles enoncees pour le schema
entite association qui ne trouve pas leur place en ce qui concerne les schemas
entites associations.
· Premiere Forme Normale : consiste a ce qu'un
attribut prend plusieurs valeurs, alors ces valeurs doivent faire l'objet d'une
entite supplementaire, en association avec la premiere.
· Deuxieme Forme Normale : l'identifiant peut
etre composee de plusieurs attributs, mais les attributs doivent dependre de
l'identifiant en entier. Et ceci a ete vide de sa substance par la regle de
normalisation des attributs des associations.
· Troisieme Forme Normale de Boyce-Codd: Tous
les attributs doivent dependre directement de son identifiant et non d'un autre
attribut.
b. Dependance fonctionnelle
· Definition (dependance fonctionnelle) :
Soit R (A1,A2,...An) un schema
de relation, et X et Y des sous-ensembles de R . On dit
que X determine You que Y depend fonctionnellement
de X si, et seulement si, des valeurs identiques de X
impliquent des valeurs identiques de Y. On le note : X ->
Y
· Definition (dependance fonctionnelle
elementaire) : C'est une dependance fonctionnelle de la forme X -> Y, of
A est un attribut unique n'appartenant pas a X et of il n'existe
pas X' inclus dans X tel que X -> Y
c. Graphe de couverture minimale
Elle consiste a representer tous les attributs et
toutes les dependances fonctionnelles entre eux, nous le trouvons souvent dans
un reseau. Nous presentons ci-dessous une illustration du graphe de couverture
minimale.
Figure 11.8. Representation du graphe de
couverture minimale
Il est a noter qu'aucun attribut ou identifiant est
oublie dans le graphe, c'est-a-dire que toutes les dependances fonctionnelles
du graphe doivent partir d'un identifiant.
d. Methodologie de base
Face a une situation bien definie, nous pouvons proceder
sans identifier le graphe de couverture minimale :
· Identifier les entites en presence ;
· Lister leurs attributs ;
· Ajouter les identifiants ;
· Etablir les associations binaires entre les
entites ;
· Lister leurs attributs ;
· Calculer les cardinalites ;
· Verifier les r3gles de normalisation et en
particulier, la normalisation des entites, des associations et de leurs
attributs ainsi que la r3gle Boyce-Codd ;
· Effectuer les corrections
necessaires;
Mais il est parfois plus intuitif d'en passer par les
etudes de dependances fonctionnelles directes :
· Identifier les entites en presence et leurs
donner un identifiant ;
· Ajouter les attributs et leurs dependances
fonctionnelles directes ;
· Traduire le graphe de couverture minimale obtenu
en schema entite association.
· Ajuster les cardinalites minimales.
· Eviter toute redondance ;
· Eviter le synonyme (plusieurs signifiants pour un
signifie) et les polysemies (plusieurs signifies pour un
signifiant).
1.2.5.2. M0dele l0gique de d0nnees
Le MCI) etablit, nous peut etre traduit en differents
systemes logiques.19
1. Systemes logiques
Avant l'apparition du systeme de gestion de base des
donnees, les donnees etaient stockees dans les fichiers binaires et gerer par
des programmes executables, mais la maintenance des programmes etait tres
problematique.
19
Mvibudulu Kaluyit, opcit
5ont apparus le 5GBD hierarchique dans lesquels les
donnees sont organisees sous forme d'un arbre, puis le 5GBD reseau dans
lesquels les donnees sont organisees sous forme d'un graphe plus general. Ces
deux types de 5GBD sont dit navigation els parce qu'on peut retrouver le
fichier que si on connait son chemin d'acces. Ces derniers sont largement
remplaces par le 5GBD relationnel avec lesquels les informations peuvent etre
obtenues a partir d'une requetes dans un langage structure.
Recemment, apparus le 5GBD Oriente objet qui est
parfaitement adapte au developpement d'applications clientes dynamiques et
liees aux donnees du systeme d'information.
2. Changement du MCD en MLD-R
Pour changer le MCD en MLD-R, il suffit d'appliquer cinq
r3gles :
· Regle 1 : Toute entite devient une tables dans
lequel les attributs deviennent des champs ou des colonnes et l'identifiant, la
cle primaire.
· Regle 2 : une association binaire de type 1,n
disparait au profit d'une cle etrangere dans la table cote 0,1 ou 1,1 qui
referencie la cle primaire de la table.
· Regle 3 : une association binaire de type n,m
devient une table qui herite de deux cles primaires de tables auxquelles il
associe qui deviennent des cles etrangeres.
· Regle 4 : une association binaire de type 1,1
est traduite comme une association du type 1,n sauf que la cle etrangere se
voit imposer une contrainte d'unicite en plus d'une eventuelle contrainte de
vacuite.
· Regle 5 : une association non binaire est
traduite par une table supplementaire qui peut recevoir autant des cles
etrangeres que d'entites en associations.
1.2.5.3. M0dele physique des d0nnees
(MPb)
Un modele physique des donnees est l'implementation du
modele logique des donnees par un logiciel.2°
a. changement du MLb en MPb
Le changement du MLb conduit a un MPb qui precise
notamment le stockage des donnees a travers son type et sa taille. Cette
traduction est generalement l'occasion d'un certain nombre de libertes prises
par rapport aux regles de normalisation afin d'optimiser les performances du
systeme d'information.
b. Optimisation du MPb
L'optimisation des performances du temps de calcul se
fait toujours au detriment de l'espace memoire consomme. bans le cas contraire,
reduire le temps de reponse qui consiste a de normaliser volontairement le
systeme d'information, avec les risques d'incoherence et de probleme de gestion
que cela comporte.
Pour les bases des donnees relationnelles,
l'optimisation vise a rendre les requ'etes performantes se font de la maniere
suivantes :
· L'ajout d'index aux tables, l'index consomme
de l'espace memoire supplementaire, mais la base de donnees reste
normalisee;
· L'ajout de colonnes calcules ou de certaines
redondances pour eviter des jointures couteuses, veille a ce que les coherences
entre les colonnes soient respectees;
20
MBUYI MUKENDI, opcit
· La suppression des contraintes d'unicite, de non
vacuite ou de cle etrangere.
1.2.6. Langages de manipulati0n de d0nnees
relati0nnelles
Ces langages, dits assertionnels, sont bases sur la
logique des predicats d'ordre 1 et permettent de specifier les donnees
que l'on souhaite obtenir, sans dire comment y acceder. On doit y trouver des
operations permettant de21 :
· la recherche : retrouver des tuples verifiant
certains criteres,
· l'insertion : ajouter des tuples,
· la suppression : enlever des tuples verifiant
certains criteres,
· la modification : modifier des tuples verifiant
certains criteres. Un langage de manipulation de donnees n'est pas utilisable a
lui
seul, il doit aussi pouvoir etre incorporable dans un
langage de programmation classique.
On peut distinguer trois grandes classes de langages
:
· Les langages algebriques bases sur l'algebre
relationnelle de CO)) dans lesquels les requetes sont exprimees comme
l'application des operateurs relationnels sur des relations. C'est dans cette
categorie que l'on trouve le langage SQL, standard pour l'interrogation de
bases de donnees.
· Les langages bases sur le calcul relationnel
de tuples construits a partir de la logique des predicats dans lesquels les
variables manipulees sont des tuples.
· Les langages bases sur le calcul relationnel de
domaines, construit aussi a partir de la logique des predicats mais en faisant
varier les variables sur les domaines des relations. Le langage SQL comprend a
lui seul l'ensemble des instructions
necessaires a la specification et a l'utilisation
d'une base de donnees relationnelle. C'est un langage de type declaratif
c'est-a-dire que
21
Jean Akoka & I. Commyn- Wattiau,
opcit
l'on specifie les proprietes des donnees que l'on
recherche et pas, comme dans un langage imperatif, comment les
retrouver.
Il est a noter que le SQL est a la fois
22:
· un langage d'interrogation des donnees (LID) :
SELECT ;
· un langage de manipulation des donnees (LMD) :
UPDATE, INSERT, DELETE ;
· un langage de definition des donnees (LDD) :
ALTER, CREATE, DROP;
· un langage de contrale des donnees et des
utilisateurs (LCD) : GRANT, REVOK
Beaucoup de systemes de gestion de donnees (et non pas
de
gestion de bases de donnees) sont vendus comme etant
relationnels, souvent parce qu'ils presentent les donnees sous forme de
tables.
Un systeme est dit minimalement relationnel s'il
satisfait aux conditions suivantes :
· toute information dans la base est representee
par des valeurs dans des tables,
· il n'y a pas de pointeurs visibles par
l'utilisateur entre les tables,
· le systeme doit supporter au moins les operateurs
relationnels de restriction, projection, jointure naturelle.
Un systeme est dit completement relationnel s'il
satisfait, en plus,
aux conditions suivantes :
· il supporte tous les operateurs de l'algebre
relationnelle,
· il supporte la contrainte d'unicite de cle d'une
relation,
· il supporte les contraintes referentielles qui
permettent de s'assurer que la valeur d'une donnee d'une relation existe dans
une autre relation (notion de foreign key).
22
Jean Akoka & I. Commyn - Wattiau,
opcit
En depit de sa simplicite et de son elegance le
modele relationnel n'apporte pas une reponse satisfaisante a tous les problemes
des applications. Il faut :
· Pouvoir prendre en compte des "objets"
structures ainsi que les operations qui leur sont associees (bases de donnees
orientees objet).
· Prendre en compte des donnees peu structurees :
textes, sons, images, graphiques (bases de donnees multimedia).
· Faire le pont avec l'intelligence artificielle
afin de pouvoir deduire de nouvelles donnees a partir de celles existant deja
(bases de donnees deductives)
CHAPITRE 2 : CONNAISSANCE DU SYSTME EXISTANT
II.1 P resentati0n du C0llege Jubile Saint Charles
L0anga
Le College Jubile Saint Charles Loanga est situe au
quartier Bandal Molart dans la Commune de Bandalungwa.
II.2 Apercu hist0 rique
Le College Jubile est une ecole Catholique agreee,
creee par l'initiative de Monsieur l'Abbe Djim LUMU a l'epoque Cure de la
paroisse Saint Charles qui voulait sans doute former l'etude Congolaise au
quartier Bandal Molart dans la Commune de Bandalungwa
Le College Jubile a commence ses activites au Mois de
Septembre a 1999 C'est une ecole qui existe depuis 11 ans, Elle s'est
stabilisee par la graduation des sections et options qui suivent :
- Le secondaire general
- les humanites.
II.3 Objectif du C0llege Jubile Le College
Jubile a pour missions :
- La formation integrale de l'homme ;
- Donner a l'enfant les capacites intellectuelles,
morales et civique a ce prepare a devenir utile a la societe
- Les structures 0 rganiques
Les etudes qui sont dispensees au College Jubile vont
du niveau secondaire et professionnel. Toutes les sections
organisent actuellement un cycle long comprenant des cours theoriques
est
pratiques fondamentaux ainsi que la formation en
informatique, et bientat l'Internet.
La plupart des cours sont donnes par des professeurs
chevronnes. Les differentes sections organisees sont :
- Secondaire
generale;
- Humanites : Litteraires, Commerciales
et administratives, Scientifiques : Bio - chimie.
11.4 Organigramme du C0llege
Le College est dirige par le Cure de la paroisse
(administrateur generale) et seconde par un prefet des etudes
d'etablissement.
Cure de la paroisse - Prefet des etudes - Directeur
d'etude - Conseiller pedagogique - Directeur de discipline - Secretaire -
Intendant(caissier) - Professeurs - Ouvriers - Eleves
Source : secretariat
11.5 Desc ripti0n des taches
Le College Jubile est gere par un prefet chef
d'etablissement qui est le premier et seconde par le conseiller pedagogique, la
direction des etudes et la direction des discipline tandis que le secretaire
supervise l'intendant. Tout en collaboration avec les professeurs.
1. Le Prefet des etudes
Il a pour role principal de veiller au bon
fonctionnement du college conformement aux principes pedagogiques, et aux
instructions edictees par le Ministere de l'Enseignement Primaire et
Secondaire.
2. Le Directeur des etudes
Il est le pilon de la pedagogie, travaillant en
collaboration avec le conseiller pedagogique.
Il a pour role de veiller a ce que les enseignements
soient bien donnes conformement au programme national, il tient aussi des
reunions pedagogiques et contrale l'enseignement au sein de
l'ecole.
3. Le C0nseille r Pedag0gique
Il joue le role d'aide aupres des professeurs afin
que les enseignements se deroulent convenablement selon les objectifs
educationnels.
4. Le Directeur de discipline
Le patron de la discipline des eleves a pour tache de
veiller et de maintenir l'ordre et la discipline a l'ecole. Il est seconde par
des surveillants et des ouvriers.
5. Le Secretaire
Fait le pont entre les eleves et les enseignants. Il
veille a ce que les eleves s'adaptent facilement et s'integre dans le processus
educatif. Il aide les eleves a trouver la solution a leurs problemes, et
s'occupe principalement de tous les documents administratifs de
l'ecole.
6. Intendant (caissie r)
Il percoive l'argent de minerval paye par les eleves
et il s'occupe aussi a faire un bilan generale des entres et sortis au prefet
des etudes chaque jour de la journee.
11.6 Ci rculati0n des inf0 rmati0ns
11.6.1 Na rrati0n
Au cours d'une duree determinee, le Comite fixe la date
pour le contrale des frais scolaires, selon les modalites des
paiements.
L'eleve se presente a la caisse pour le reglement de
son compte. L'intendant (caissier) percoit l'argent et signale dans son cahier
de perception ou cahier de recouvrement journalier des chaque jours le montant
paye par l'eleve. Et remet ensuite le recu a l'eleve qui lui servira de preuve
pour acceder aux cours. A la fin de la journee, l'intendant (caissier) rend
compte au Directeur des Etudes la situation journaliere de paiement et le
prefet (recteur).
11.6.2 Desc ripti0n de flux
|
Flux 1
|
Flux 2
|
Flux 3
|
Flux 4
|
Acteur emetteur
Acteur recepteur
|
Eleve Caissier
1 m
-
|
Caissier Caissier
-
Cah. Perc
|
Caissier Eleve
1 m Regu
|
Caissier
Directeur des Etudes et prefet
10 m
Liste des
eleves /Classe
|
11.7 Etude des d0cuments utilises
11.7.1. Cahie r de pe rcepti0n 0u de rec0uvrement Date :
le ..../..../....
N°
|
N0m et P0st n0m
|
Classe
|
M0ntant
|
Obse rvati0n
|
11.7.2 Liste des eleves par Classes Date : le ....
/..../....
N°
|
Nom et Post nom
|
Montant
|
Total
|
1 ac
|
2 ac
|
3 ac
|
4 ac
|
5 ac
|
|
|
|
|
COLLEGE JUBILE SAINT CHARLES LOANGA Montant en
chiffre
Humanite Scientifique, commerciale et
Litteraire
Signature Caissier (e)
Motif
ReGu n°..............
DeM, Mme ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~~~~ La somme de
Archidiocèse de Kinshasa Kinshasa, le
~~~~~~~~~~~~
Kinshasa / Bandalunowa
(Montant en lettre)
11.7.3 Revu
CHAPITRE 3 : ETUDE DU SERVICE CONCERNE 3.1 Etudes
des m0yens de t raitement utilises 3.1.1 M0yens humains
Nb re
|
F0ncti0n
|
Qualificati0n
|
Experience
|
Obse rvati0n
|
2
|
Intendant (caissier)
|
Graduat
|
6 ans
|
|
3.1.2 M0yens materiel
Le service concerne du College Jubile pour resoudre la
gestion des frais scolaires utilise les materiels suivants :
N0ms materiels
|
N0mb re
|
Marque
|
N0mb re de
pe rs0nnes a
s0n
utilisati0n
|
Etat
|
Annee d'acquisiti0n
|
Calculatrices
|
2
|
SK 8675
TATSUM
|
1
|
Bon
|
2001
|
Machines a ecrire
|
2
|
OLYMPIA
|
1
|
Bon
|
2000
|
3.2 Critique de l'existant 3.2.1 Aspect
p0sitifs
Organes bien structures, franche collaboration entre les
agents, disponibilite et courtoisie des responsables et des
documents.
3.2.2 Aspect negatifs
Plusieurs anomalies on ete decelees dont les principales
sont :
- Tous les ordinateurs fonctionnent en mono poste,
donc s'il faut partager un dossier, il faut effectuer le deplacement physique
vers le bureau suscitant le besoin de la ressource ;
- L'alourdissement des traitements de l'information et
les ressources ne sont pas protegees ;
- Trop de gymnastiques a effectuer a chaque fois qu'il
faudra parvenir un rapport a un niveau hierarchique determine :
· La saisie du rapport journalier ;
· Difficulte d'utiliser MS-Office 2007. 3.2.2.1
Critique des m0yens humains
Le College dispose de differentes directions qui sont
animees chacune d'elles par un agent qualifie et competent, mais ne sachant pas
toujours bien l'apport maximal de l'outil informatique. D'oT, l'ordinateur
n'est pas utilise a ses fins mais a des taches elementaires ; ce qui est un
blocage dans l'evolution du groupe du point de vue l'apport de la nouvelle
technologie de l'information et de la communication.
Mis a part les moyens humains, nous avons constate une
faiblesse d'utilisation pour le fonctionnement de sa direction des logiciels de
base exploites sous Windows XP Professionnel, le MS-Office 2007, ainsi que la
connexion de l'Internet.
3.3 P r0p0siti0n des s0luti0ns
3.3.1 S0luti0n manuelle re0 rganisee
Engage un professeur d'Informatique (bureautique) pour
apprendre l'utilisation de Microsoft Office, un langage de programmation et un
Anti-virus capable pour le bon fonctionnement des machines.
3.3.2 S0luti0n inf0 rmatique en reseau l0cal
Renforcer les techniques de securisation des donnees
par l'instauration d'un systeme de permission d'acces aux donnees par les
acteurs du systeme.
Ce qui permettrait d'empecher les incursions
intempestives et non autorisees a des ressources confidentielles de
l'institution avec la garantie que nous donne la structure de l'application
partagee.
La topologie physique choisie pour ce travail est la
topologie en etoile car les ordinateurs du reseau seront lies a un point
central qui peut etre un concentrateur (HUB ou SWITCH) portant des ports RJ45
capables de recevoir un segment de cable assurant les liaisons entre le serveur
et le point d'abord, puis relier une des connexions en la branchant du
concentrateur sans pour autant paralyser le reste du reseau. En revanche, un
reseau de cette topologie est plus onereux qu' un reseau en bus car un materiel
supplementaire est necessaire (le point centrale).
3.4 App reciati0n de la s0luti0n n0uvelle 3.4.1
C0Ot estime
- Formation utilisateur : 1.000 $ US
- Frais installation reseau + logiciel : 4.000 $
US
- Imprevus (10% sur S/total) : 5.00 $
- Total general : 5.500 $
3.4.2 Ch0ix d'une s0luti0n
Cette proposition permettra l'acces rapide aux
informations et la confidentialite des donnees ; l'ordinateur est en mesure
de prendre en charge le nombre grandissant des paiements des eleves
etant
donne qu'il est en mesure de traiter de grosses
masses d'informations.
Par ailleurs, nous suggerons aux autorites du College
de recourir a l'informatique qui est consideree comme un outil qui designe la
science des preparations et des traitements des informations afin de bien
suivre l'evolution de la gestion des frais.
2e" PARTIE :
ANALYSE CONCEPTUELLE
CHAPITRE 4 : MODELISATION CONCEPTUELLE
4.1 : Regles de gesti0n
Les r3gles de gestion sont des informations de commande
qui
definissent la suite des operations effectuees pour
passer des
donnees de base au resultat.23
- Un eleve etudie dans une et une seule
classe
- bans une classe etudient un ou plusieurs
eleves
- Une classe est contenue une et une seule
option
- Une option contient dans une ou plusieurs
classes
- bans une section se trouvent une ou plusieurs
options
- Un eleve effectue un ou plusieurs
paiements
- Un paiement est effectue par un eleve
- Un paiement se fait en une ou plusieurs
monnaies
- Un employe percoit un ou plusieurs
paiements
- Un paiement est percu par un employe
- Une option se trouve dans une section
- En une monnaie, se font un ou plusieurs
paiements
- Un frais peut concerner une ou plusieurs
sections
- Une section est concernee par un ou plusieurs
frais
23
KAYAMBA. Note du cours de merise, base de
donnees, ISIPA, 2009 - 2010
4.2 Cardinalites
La cardinalite ou multiplicite dans les schemas
relationnels en modelisation des donnees, sert a compter le nombre minimum et
maximum de possibilites que chaque classe contient dans la relation liant deux
ou plusieurs objets24. Cette notion est utilisee par la
modelisation Merise et UML. Avec UML par exemple, si une classe
Client peut avoir de 0 a 2 adresses, on parle d'une multiplicite
0.2.
La multiplicite est la definition du nombre possible
de relations entre les Types alors que la cardinalite definie le nombre de
relations reellement implementees entre les Objets issus de ces
Types.
- 0,1 : Aucune ou une instance
- 1 : Une instance exactement
- 0, n : Aucune ou plusieurs instances
- 1, n : Une instance ou plusieurs
4.3 Recensement et desc ripti0n semantique des 0bjets
Un objet est une entite ayant une existence propre et
etant conforme aux choix de gestion de l'entreprise. Aussi, un objet est
completement defini lorsque toutes ses proprietes sont etablies et son
identifiant trouve25. Utilisant la methode documentaire et partir de
notre observation, nous avons recense les objets ci-apres :
24
KAYAMBA, opcit
25
KAYAMBA. Opcit
1. Eleve
Code
|
Libelle
|
Numel
|
Numero eleve
|
Nom
|
Nom
|
Postn
|
Post nom
|
Pren
|
Prenom
|
Sexe
|
Sexe
|
batenaiss
|
bate de naissance
|
Adr
|
Adresse
|
Nomp
|
Nom du p3re
|
Nomere
|
Nom de la mere
|
Teleparent
|
Telephone parent
|
2. Classe
Code
|
Libelle
|
Codcl
|
Code classe
|
Libcl
|
Libelle Classe
|
|
3. Opti0n
Code
|
Libelle
|
Codop
|
Code option
|
Libop
|
Libelle option
|
|
4. Secti0n
Code
|
Libelle
|
Codsec
|
Code section
|
Libsec
|
Libelle Section
|
5. F rais
Code
|
Libelle
|
Codfr
|
Code frais
|
Libfr
|
Libelle frais
|
Mtfr
|
Montant frais
|
Per
|
Periode
|
|
6. M0nnaie
Code
|
Libelle
|
Codmon
|
Code monnaie
|
Libmonnaie
|
Libelle Monnaie
|
7. Empl0ye
Code
|
Libelle
|
Nempl
|
Numero employe
|
Nom
|
Nom
|
Postn
|
Postnom
|
Pren
|
Prenom
|
Sexe
|
Sexe
|
Tel
|
Telephone
|
|
8. Paiement
Code
|
Libelle
|
Npaie
|
Numero Paiement
|
batepaie
|
bate paiement
|
Mtpaie
|
Montant paie
|
Motifpaie
|
Motif paie
|
recu
|
umero recu
|
Codfr
|
Code frais
|
4.4 Recensement des relati0ns
N°
|
Relati0ns
|
Objets lies
|
1
|
Etudier
|
Eleve et classe
|
2
|
Contenir
|
Classe et option
|
3
|
Se trouver
|
Option et section
|
4
|
Concerner
|
Section et frais
|
5
|
Effectuer
|
Eleve et paiement
|
6
|
Percevoir
|
Employe et paiement
|
7
|
Se faire
|
Paiement et monnaie
|
4.5 bicti0nnai re des d0nnees
Un dictionnaire des donnees permet de recenser et
d'ecrire l'ensemble des proprietes qui seront utilises par le systeme. Etant
source d'information, il est un outil irremplagable et sert de reference durant
toute la vie des donnees de la base.
|
Eleve
|
Classe
|
Option
|
Section
|
Frais
|
Monnaie
|
Paiement
|
Employe
|
Code
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
Libelle
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*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
Numero
|
*
|
|
|
|
*
|
|
*
|
*
|
Nom
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*
|
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|
|
*
|
|
*
|
*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*
|
Post-nom Prenom Sexe
Dat
|
*
* *
*
|
|
|
|
|
|
* +
|
|
Lieu
|
*
|
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|
|
|
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|
|
Adresse
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+
|
|
|
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|
|
|
|
Telephone
|
+
|
|
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|
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|
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|
Montant
|
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|
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+
|
|
+
|
|
Periode
|
|
|
|
|
+
|
|
|
|
Motif
|
|
|
|
|
|
|
+
|
|
4.6 Dete rminati0n des cardinalites
Les cardinalites permettent de caracteriser le lien qui
existe entre une entite et la relation a laquelle elle est
reliee26.
Classe
n Étudie 1
Élève
Élevée
1 n
Classe
Étudient
n 1
Contenue
Option
Classe
Option
1 1 n
Contient
Classe
26
F. DIGALLO, Methodoloqie Merise, Paris, 2001, P.55
|
1
|
|
I n
|
|
|
|
|
|
|
|
Section
|
Trouvent
|
|
Option
|
|
|
|
|
Paiement
|
1, n
|
Effectue
|
~
|
Élève
|
|
n tin
Se fait
|
|
Paiement
|
Monnaie
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Employé
|
Perçoit
|
I n
|
Paiement
|
|
|
|
|
|
|
|
Paiement
|
n E
Perçu
|
Employé
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Option
|
2 n
1
Se trouve
|
Section
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monnaie
Frais
Section
n I n
Se font
n I2 n
Concerner
n E2 ~
Est concernée
Paiement
Section
Frais
|
|
|
|
|
Élève
|
1
|
|
|
Paiement
|
E I
Effectue
|
1,n 1
|
Classe Codcl
Libcl
|
12n
|
1
|
|
Section
|
|
|
12n
|
1
|
|
Codsec Libsec
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Option
Codop Libop
1
Contenir
Se Trouver
Concerner
1.n
12n
Frais Codfr
Libfr Mtfr Per
Etudie
Codfr Npaie Datepaie Mtpaie Motifpaie
Nregu
1.n
1.n
1.n
1
Percevoir
Se Faire
4.7 M0dele c0nceptuel de b0nnees
Il consiste a identifier a partir d'une description en
langage naturel, des entites et des associations en appliquant les r3'les
suivantes :
- les noms deviennent les entites ;
- les verbes deviennent des relations.
Le MCD schematise les donnees du systeme
d'information".
tlive Numel
Nom
Postn
Pren
Sexe Datenaiss Adr
Nomp
Nomere Telparent
|
|
Paiement
Effectuer
Monnaie
Codmon Libmon
1.n
Employé Nempl
Nom Postn Pren Sexe Tel
|
|
27
F. DIGALLO, op.ci,P.5O
4.8 M0dele c0nceptuel des t raitements
(MCT)
Saisir sa demande
E.T
Saisir dans le cahier de perception
Saisir dans la liste des élèves
Arrivé de
L'Élève
Ed Reçu
Livraison du reçu
à l'élève
E.T
Chargement + Copie
Copie au D.E
Copie au Recteur
56
C0llege Jubile Saint Charles L0anga bate :
xx/xx/xxxx
bimba Mb0ma C/Bandalungwa Page :
Ev0luti0n des paiements des f rais par classe, 0pti0n et
secti0n Code Section :
Code Option :
code classe code frais Montant frais Montant payé
Numero paie Motif paie Solde
Tot. Mont. Paye /classe : Tot. Mont. Paye / option :
Tot. Mont. Paye / section :
Chapit re V : CONCEPTION LOGIQUE RELATIONNELLE
5.1 P resentati0n des Etats du systeme
L'etat et la representation de donnee d'une table
relationnelle a l'ecran of a l'impression.
Les etats ci-dessous sont proposes :
C0llege Jubile Saint Charles L0anga bate :
xx/xx/xxxx
bimba Mb0ma C/Bandalungwa Page :
Repe rt0 rie des Blues litigieux par classe, 0pti0n et
secti0n Code Section :
Code Option :
Code classe code frais Montant fr Numero eleve Numero
paie Montant payé Solde
Tot. Eleves litigieux /classe : Tot. Eleves litigieux
/ option : Tot. Eleves litigieux / section :
C0llege Jubile Saint Charles L0anga bate :
xx/xx/xxxx
bimba Mb0ma C/Bandalungwa Page :
Etude des paiements des f rais par date
bate paiement :
Numéro paie Numéro eleve Code classe
Montant paie Code frais Motif paie Solde
Tot. Mont. Paye /date :
59
C0llege Jubile Saint Charles L0anga bate :
xx/xx/xxxx
bimba Mb0ma C/Bandalungwa Page :
Liste des f rais a payer par secti0n
Code section Libelle sec Code frais Libelle frais Mt
frais
C0llege Jubile Saint Charles L0anga bate :
xx/xx/xxxx
bimba Mb0ma C/Bandalungwa Page :
Hist0 rique des paiements des f rais d'un eleve Nom
:
Post nom :
Numero eleve :
Code classe :
code classe code frais Montant frais Montant payé
Numero paie Motif paie Solde
Tot. Montant Paye /frais : Tot. Montant Solde / frais:
Tot. Montant Gen / paye : Tot. Montant Gen / sold :
Etat des paiements des f rais effectues par pe ri0de
bate debut :
bate fin:
Numero paiement Montant paie Motif paie Numero reWu
numero eleve
Tot. Montant Paye /periode :
5.2 Ch0ix du Systeme de Gesti0n de Base de b0nnees
(SSB~F
Un systeme de gesti0n de base de d0nnees (abrege
SGBD) est un ensemble de logiciels qui sert a la manipulation des bases de
donnees. Il sert a effectuer des operations ordinaires telles que consulter,
modifier, construire, organiser, transformer, copier, sauvegarder ou restaurer
des bases de donnees. Il est souvent utilise par d'autres logiciels ainsi que
les administrateurs ou les
developpeurs28.
Notre choix est porte sur le SGBD Microsoft - Access
2007. 5.3 P resentati0n du m0dele l0gique de d0nnees relati0nnel -
Eleve : (Numel,Nom,Postn,Pren,Sexe,batnaiss,Adr,
Nomp,Nomere,Telparent,Rue,Quartier,Comm,#Codcl) Classe :
(Codcl,Libcl,#Codop)
Option : (Codop,libop,#Codsec)
Section : (Codsec, libsec)
28
KAYAMBA. op cit
Frais : (Codfr,libfr,mtfr,per)
monnaie : (Codmon,libmon)
Employe :
(Numempl,nom,postnom,pren,sexe,tel)
Paiement : (npaie,datpaie,mtpaie,motifpaie,nregu,#
Numel,# Numempl) Concerner : (Codsec, Codfr)
Se faire : ( Npaie, Codmon)
3e PARTIE :
REALISATION
Chapit re VI : CONCEPTION PHYSIQUE
VI.1 P resentati0n du materiel (Hardware et S0ftwa
re) VI.1.1 Definiti0n
Un ordinateur est une machine dotee d'une unite de
traitement lui permettant d'executer des programmes enregistres.29
C'est un ensemble de circuits electroniques permettant de manipuler des donnees
sous forme binaire ou bits. Cette machine permet de traiter automatiquement les
donnees, ou informations selon des sequences d'instructions predefinies
appelees aussi programmes.30
Il interagit avec l'environnement grace a des
peripheriques comme le moniteur, le clavier, la souris, l' imprimante, le
modem, le lecteur de CD (liste non-exhaustive).31 Les ordinateurs
peuvent etre classes selon plusieurs criteres (domaine d'application, taille ou
architecture).
VI.2 P resentati0n du materiel
VI.2.1 Aspect hardware
Le hardware designe la partie physique de
l'ordinateur. Nous proposons comme caracteristiques de l'ordinateur serveur en
reseau, ce qui suit :
- Type materiel : HP ou COMPAQ ou DELL
- Memoire Ram : 4 Go ou plus
- Disque dur : 200 Giga-octets ou plus
- Lecteur DVDR graveur : 56x
29 C. KIKUATI, Notes du cours d'Access
G3, ISIPA, 2009-2010
30 C. KIKUATI, Op.cit
31 C. KIKUATI, Op.cit
67
GESTION bES TABLES
6.4 2igles de passage du MLb2 au M~b
6.4.1 P resentati0n du M0dele Physique de b0nnees
- Classe
- C0nce rne
- Eleve
- Opti0n
- Paiement
- F rais
- M0nnaie
- Empl0ye
Chapit re vII : IMPLANTATION DU
RESEAU
Le nouveau systeme concu pour le College du Jubile
Saint Charles Loanga est la consequence de la realisation d'une base de
donnees. Qui utilisera comme outil le reseau informatique. C'est pourquoi,
apres la conception du logiciel, nous allons aborder l'installation et la
configuration du reseau au sein du complexe.
Les notions de reseaux informatiques nous avons
presente de facon generale et breve et les elements qui peuvent intervenir pour
la conception d'un reseau, pour enfin proceder a son installation et a sa
configuration.
Mais avant d'y arriver, nous allons presenter les
equipements qui interviennent dans un reseau LAN.
vII.1 Ch0ix du materiel
Le choix du materiel se fera en fonction des
exigences actuelles de la science (precisement dans le domaine de
l'information), et doit s'adapter a certaines realites de la conception du
logiciel et du complexe.
vII.2 Les 0 rdinateu rs
Bien que notre produit (application) peut fonctionner
avec un Pentium I, cependant les realites actuelles du marche nous exigent des
Pentium performants. Ces ordinateurs seront de la marque HP-Compaq, ou bell ou
Acer.
Ces ordinateurs etant constitues d'une unite centrale
avec ses peripheriques necessaires, ils seront utilises dans tous les postes et
fonctionneront comme des postes intelligents et auront comme performances
representees dans le tableau suivant ~
MATERIEL
|
PERFORMANCE
|
Microprocesseur
|
2,4 Mhz
|
Memoire Ram
|
2 Go ou plus
|
bisque dur
|
100 Go ou plus
|
Lecteur RW
|
56 x
|
Ecran
|
Plat 17''
|
Clavier
|
USB
|
Baffles
|
Internet
|
Carte son
|
Oui
|
Carte reseau
|
10/100 Mbps
|
Systeme d'exploitation
|
Windows XP professionnel, service pack 3
|
Souris
|
PS2
|
Autres programmes
|
Office 2003 et Office 207, Norton
antivirus
|
|
VII.3 Serveu
Le serveur central du reseau du College ne sera pas
un serveur dedie. Il sera juste un ordinateur puissant pris comme serveur dedie
dont le choix a ete porte sur base de sa performance et dont les
caracteristiques sont presentees ci dessous.
Cependant il y aura dans le serveur un deuxieme disque
dur de 160 Go qui servira de Backup de la base de donnees.
VII.4 Imp rimante
Etant donne que le College est construit en deux
niveaux et les distances entre les postes sont considerables, et d'autant plus
que nous voulons avoir un temps tres court de la reponse, des imprimantes
reseaux seront placees dans des chambres noires qui seront considerees comme
poste de travail a l'exception du reez de chausser qui aura deux imprimantes en
reseau une imprimante a jet d'encre dans le bureau du Cure et l'autre a la
comptabilite, une troisieme au bureau du Prefet des etudes.
VII.5 C0mmutateu r
Certes, il existe aussi le concentrateur qui peut
servir de liaison entre les postes, mais par rapport aux avantages du Switch,
nous avons prefere focaliser notre choix sur ce dernier.
Tenant toujours compte des distances entre les
bureaux et la presentation du batiment, nous utiliserons trois Switch (qui
seront en cascade) de 8 ports selon les rapprochements des bureaux
VII.6 Les cables reseaux et c0nnecteu rs
Pour relier les ordinateurs entre eux, nous allons
utiliser les cables UTP et les connecteurs RJ45.500 metres de cable UTP et 36
connecteurs seront necessaires pour ce travail.
Tandis que pour relier le modem de l'antenne, nous
utiliserons le cable coaxial (50 metres) et les connecteurs B NC
(2).
VII.7 Les dem0dulateu rs
Nous utiliserons deux (2) demodulateurs pour la
modulation et la demodulation des signaux avant l'emission ou la reception
entre les sites. Ils seront de 5200 Mbps avec un bit de transmission important.
Ces demodulateurs vont permettre le fonctionnement des antennes.
VII.8 Les antennes
Elles vont intervenir pour assurer la liaison entre
les bureaux. Ces antennes seront reliees a un satellite se trouvant a environ
84.000 km du sol.
be toutes les antennes qui existent, nous utiliseront
des VSAT (Very Small Antenna Terminal) equipee d'environ 2 a 4 m de diametre
offrant au reseau du complexe un acces direct a un reseau Satellite pour sa
telephonie et les donnees.
V11.9 Le Systeme d'expl0itati0n
Les differents postes de travail seront dotes des
systemes d'exploitation Windows XP professionnel service pack 3 a l'exception
du serveur qui utilisera le Windows 2003 Serveur qui fera de ce reseau
d'architecture client-serveur.
V~l.-0 La p r0tecti0n systeme V~i.10.1 La p
r0tecti0n des d0nnees
Concernant la protection des donnees, par un par-feu
assurera la couverture de protection a l'entree du reseau. Mais un mot de passe
sera place avant le demarrage du systeme d'exploitation, avant l'acces au setup
et un autre avant l'ouverture du compte utilisateur ou de la session (pour
procedure, confere creation du mot de passe du compte utilisateur dans les
pages suivants) puis avant d'acceder dans la base de donnees.
V~i.10.2 P r0cedu re de la c reati0n du m0t de passe du
systeme et du setup
- au demarrage de l'ordinateur, appuye sur la touche F10
des qu'il affiche le message « F10 Setup >> en bas de l'ecran et a
droit ;
- dans le menu selectionner password, puis
administrator et on valide (pour le mot de passe de la protection du setup). La
m'eme operation sur user signifie creer un mot de passe pour proteger l'entree
dans le systeme d'exploitation ;
- saisir le mot de passe, valider avec la touche enter
et saisir davantage le mot de passe pour une confirmation et valider
;
- appuyer sur la touche Echap et on valide.
vII.11 La p r0tecti0n des 0 rdinateu rs
Suite aux multiples perturbations rencontrees au
niveau du reseau, les ordinateurs de 650 VA de la marque PAC avec une autonomie
de 45 minutes seront dotes aux differents postes afin d'assurer une bonne
marche de la conservation des donnees pendant les coupures d'electricite. Pour
ce faire, il faudra 20 onduleurs pour securiser tous les postes reseaux du
college. Tous les ordinateurs et imprimantes seront directement et simplement
connectes aux onduleurs, seule configuration qui existe pour un
onduleur.
Le college etant deja dote d'un groupe electrogene
aussi puissant, ce dernier sera maintenu car il sera toujours capable de
supporter la charge de tous ces equipements.
vII.12 La securite des cables
Elle sera assuree par des goulottes pour eviter non
seulement les agressions externes, mais aussi les encombrements au sol et aux
mars.
vII.13 Aut res materiels
Pour permettre le deplacement des ordinateurs en cas
de besoins, les prises RJ 45 seront placees pour permettre la connexion
physique de chaque poste dans le reseau. Ces prises RJ 45 seront utilisees
comme prise murales dans un systeme de cablage horizontal.
Le tableau recapitulatif des materiels
MATERIELS
|
DEMANDE
|
IMPREvUS
|
PRIX UNITAIRE
|
PRIX TOTAL
|
Ordinateur Pentium 4
|
18
|
0
|
1250 $
|
22500$
|
Imprimante laser
HP 1320
|
2
|
0
|
490 $
|
1470 $
|
Imprimante reseau HP 1320
|
2
|
0
|
1100 $
|
2200 $
|
Cable UTP
|
500 m
|
50 m
|
0,32/m
|
176 $
|
Connecteur
|
40
|
10
|
0,15 $
|
7,5 $
|
Switch de 8
|
3
|
0
|
60 $
|
180 $
|
Prise RJ 45
|
20
|
2 $
|
10 $
|
220 $
|
Onduleur APC 650 VA
|
20
|
0
|
150 $
|
3000 $
|
Cable coaxial
|
50 m
|
10 m
|
0,15/m
|
9 $
|
Imprimante
|
1
|
0
|
130 $
|
130 $
|
Abonnement et
connexion
|
-
|
-
|
-
|
1500 $
|
TOTAL
|
11.162,5 $
|
|
76
|
vII.14 Installati0n du reseau
Cette installation permet de creer une liaison
physique entre les postes du reseau. Pour ce faire, des materiels suivants vont
intervenir :
Ordinateur munis d'un systeme d'exploitation Windows
XP professionnel et des cartes reseaux ; d'un cable UTP qui servira de relier
les ordinateurs ; des 5witchs ; ports RJ 45, une pince qui servira a sertir,
denuder et couper les cables UTP, prises RJ 45, modem, antenne, cable
coaxial,...
vII.15 Schema d'implantati0n du reseau vII.16.1 P
resentati0n du reseau LAN
vn.16 La c0nnexi0n physique des 0 rdinateu rs en
reseau
Cette phase consiste a faire passer les cables dans
les goulottes et les connecter aux prises RJ45 qui seront installees a cote de
chaque poste de travail et assureront la connexion (toujours a travers les
cables reseaux UTP) entre les prises RJ45 et les ordinateurs par les ports RJ45
des cartes reseaux afin d'etablir la liaison physique entre les differents
postes et le serveur en passant par le Switch.
Cette etape servira aussi a installer les imprimantes
en reseau selon les bureaux et les configurer pour qu'elles soient pretes a
l'utiliser en local.
vn.17 L'installati0n l0gique du reseau
Avant de proceder a la configuration de nos cartes
reseaux, nous allons d'abord proceder a la nomination les postes et leurs
groupes de travail.
Procedure de creation des noms d'ordinateurs et du
groupe de travail ~
· cliquer le bouton droit de la souris puis sur
l'icane poste de travail et cliquer sur proprietes ;
· cliquer ensuite sur l'onglet nom de l'ordinateur
;
·
ainsi s'affichent sur la bo<te de dialogue
plusieurs informations dont : description de l'ordinateur, nom complet de
l'ordinateur, groupe de travail, ID reseau, modifier ;
· cliquer sur modifier ;
· saisir le nom de l'ordinateur et son groupe de
travail ;
· cliquer sur ok et un message va apparaitre
souhaitant la bienvenue venu dans ce groupe de travail et demandera de
redemarrer l'ordinateur.
vn.18 T0p0l0gie a utiliser vn.18.1 T0p0l0gie
l0gique
|
|
|
79
|
|
vn.18.2 T0p0l0gie physique
Chapit re VIII : REALISATION
VIII.1 P r0cedu re d'implantati0n de la base
Access etant un gestionnaire de base de donnees
« oriente utilisateur », il n'est donc pas forcement indispensable
d'etre informaticien professionnel pour s'en servir convenablement ; il suffit
juste de maitriser ses differents objets pour y parvenir.
Ainsi, Microsoft Access dispose des outils
necessaires et indispensables qui permettent aux utilisateurs de creer aisement
leurs bases de donnees et de leur faciliter la saisie, la mise a jour, la
manipulation ainsi que l'impression de ces donnees.
Pour implanter une base de donnees avec MS Access, il
faut proceder de la maniere suivante 32:
· une fois sur le bureau de Windows, clique sur le
menu « bemarrer » de la barre de taches ;
· Pointer sur programmes ;
· Selectionner « MS office », puis «
MS Access »
Au lancement d'Access, une boite de dialogue
s'affiche, invitant a creer une nouvelle base de donnees ou a ouvrir une base
de donnees existante.
Si vous choisissez de creer une base de donnees, une
boite de dialogue s'ouvre : « Fichier nouvelle base de donnees
»
· Saisir le nom de la base,
· Cliquer sur le bouton « creer » ou
appuyer sur Enter.
Enfin, s'ouvre une fenetre contenant tous les objets qui
peuvent composer une base de donnees Access. Ces objets sont33
:
32 C. KIKUATI, Notes du cours d'Access
63, ISIPA, 2009-2010
· les tables: ce sont des objets
principaux sur lesquels sont stockees les donnees. Les tables sont constituees
des colonnes et de lignes. Les colonnes contiennent les champs et les lignes
contiennent les enregistrements ;
· Les f0rmulaires : sont utilises pour
faciliter la saisie et la modification des donnees d'une table. Ce sont des
masques de saisie ;
· Les requites: elles sont utilisees pour
obtenir des donnees contenues dans une ou plusieurs tables a partir d'une
question ;
· Les itats : permettent d'imprimer des
donnees contenues dans les tables, selon une representation definie en y
integrant eventuellement des calculs ;
· Les macr0s : ce sont des commandes
permettant d'automatiser une suite d'operations repetitives. Elle est une
sequence d'actions definies par l'utilisateur et qui peut etre re-executer
;
· Les m0dules : sont des programmes
ecrits en Visual Basic for Application (VBA) pour realiser des operations qui
seraient trop complexes en utilisant les seules fonctions d'Access.
Pour creer une table, la procedure a suivre est la
suivante :
- selectionner l'objet table, dans la fenetre des
donnees puis cliquer sur le bouton « n0uveau » ;
- une autre fenetre s'ouvre et nous propose plusieurs
modes de creation ; pour des raisons explicites, choisir le mode creation, puis
cliquer sur le bouton << OK >> ;
- une autre fenetre s'ouvre, permettant de saisir les
champs de la table ;
33 C. KIKUATI, notes du cours
d'Access, 3e graduat, ISIPA , 2008 - 200X
- utiliser la souris ou la touche TAB du clavier pour
passer d'une colonne a une autre ;
- la colonne « type de donnees » permet de
preciser les types de donnees a saisir. Une donnee peut etre du type : texte,
numerique, monetaire, date/heure ;
- a la fin, indiquer la cle primaire, s'il s'agit
d'une table statique ;
- fermer la fenetre et un message apparait, demandant
s'il faut enregistrer la table et tous ses parametres.
8.2 Enchainement des menus
MOT DE PASSE
ACCUEIL
· Acceder a l'application MENU PRINCIPALE
· Gestion des tables
· Recherche
· Edition/affichage
· Quitter
GESTION DES TABLES
· Saisie eleve
· Saisi classe
· Saisi option
· Saisi section
· Saisi frais
· Saisi paiement
· Saisi monnaie
· Saisi employe
· Retour menu
RECHERCHE
· Des paiements d'un eleve
· Eleve par nom
· Des paiements par periode
· Frais par section
· Des eleves par classe
· Retour menu
EDITION/AFFICHAGE
· Evolution des paiements des fais par classe,
option et section
· Repertorie des elues litigieuses par classe,
option et section
· Etude des paiements des frais par
date
· Liste des frais a payer par section
· Historique des paiements des frais d'un
etudiant
· Etat des paiements des frais effectues par
periode
· Retour menu
QUITER
VIII.3 P r0g rammati0n
VIII.3.1 N0ti0ns su r Ia p r0g rammati0n
La programmation est l'ensemble des methodes et
techniques permettant d'identifier de maniere exacte l'ensemble des sequences
logiques d'un programme, de codifier les operations elementaires dans un
langage interpretable par l'ordinateur, dans le but d'obtenir les resultats
escomptes34.
De ce qui precede, nous pouvons donc affirmer que la
programmation est une partie tres importante dans la mesure of elle nous
permet
34 C. KIKUATI, notes du cours de Visual
basic, 3e graduat, ISIPA , 2008 - 200X
d'accomplir la solution, sur le plan pratique, aux
besoins des utilisateurs35.
L'ordinateur n'ayant pas le pouvoir de decision, il
n'agit qu'en fonctions d'un programme elabore par l'homme. Un programme est
donc une suite d'instructions et des commandes qui ordonnent a l'ordinateur
d'effectuer des taches specifiques.
Un langage de programmation est un logiciel qui permet
de rediger des programmes, c'est-a-dire de decoder les instructions que
l'ordinateur doit executer. Actuellement, on utilise plusieurs langages de
programmation, notamment :
- Langage C ;
- Java ;
- Pascal ;
- Visual Basic ;
- Delphi etc...
8.3.2 Meth0de de p r0g rammati0n et ch0ix du
langage
Pour realiser notre logiciel, nous avons opte pour la
programmation evenementielle, qui est style de programmation permettant de
mettre en oeuvre tres simplement une application.
Ainsi, notre choix a donc porte sur Visual Basic for
Application (VBA) comme langage de programmation.
- P resentati0n de Visual Basic f0 r
Applicati0n
Le Visual Basic for Application est un environnement
de developpement base sur le langage basic. Il permet de
realiser rapidement et simplement des applications Windows, utilisant
la
35 C. KIKUArr, op.Cit
quasi-totalite des composants Windows (boutons, boite
des dialogues, menus, barre d'outils).36
· Caracteristique du langage
- Ancien Basic (Beginner's All purpose Symbolic
instruction code) ;
- Programmation par objet (briques
logiciels);
- Programmation evenementielle (sollicitation, souris,
clavier, autre evenement ...) ;
- Reutilisable (module de code BASIC).
- Grandes stapes de la p r0g rammati0n en Visual Basic
f0 r Applicati0n
Un programme V.B.A est constitue des grandes etapes
suivantes37 ;
- Tragage de l'interface utilisateur du programme avec
des contrales ;
- Le choix des objets et la definition des proprietes de
ces objets ;
- L'ecriture des evenements (l'editeur des codes)
;
- La compilation ;
- L'execution.
Etude des c0nt rales
Un contrale est un objet pouvant etre place sur une
feuille et comportant un jeu de proprietes, de methodes et d'evenement
definis38.
36 C. KIKUATI, notes du cours
d'Access, 3e graduat, ISIPA, 2008 - 200X
37 C. KIKUATI. Opcit
38 C. KIKUATI, opcit
Les contrales possedent de proprietes pour afficher
les donnees. Entrees par l'utilisateur, d'afficher les donnees generees et de
declencher les procedures d'evenement.
La plupart de contrales peut etre manipule par
l'intermediaire des methodes. Certains contrales, dits interactifs, reagissent
aux actions de l'utilisateur ; les autres, dit statiques, ne sont accessibles
qu'au niveau de code c'est-a-dire ne sont accessibles qu'a travers le code de
votre application. C'est-a-dire pendant l'execution de votre
programme.39
Le contrale possede les proprietes pour les afficher
:
- Aller sur le menu affichage, cliquer sur la fenetre
propriete ou cliquer sur la quatrieme icane de la barre d'outils a partir de la
droite.
Pour inserer un contrale, utiliser la palette a outil
de la fenetre principale de Visual Basic et :
- Cliquer sur l'etiquette ;
- Cliquer glisser envoyant le signe plus (+) sur la
feuille ou double cliquer sur l'etiquette et va s'afficher au centre de la
feuille.
Elle peut etre redimensionnee a partir de la poignee
de redimensionnement selon votre choix et la taille s'affiche a droite de la
barre d'outils.
Voici quelques contrales que nous avons
utilises40 :
1. Label : qui est destine a afficher du texte sur le
formulaire que l'utilisateur ne peut pas modifier directement.
39 C. KIKUATI, opcit
40 C. KIKUATI, opcit
2. Textb0x : affiche les informations entrees au moment
de la creation, tapes par l'utilisateur ou affectees au contrale a.
3. C0mmand Butt0n : pour executer, commencer ou
interrompre une action.
4. Frame : permet de regrouper des contrales de matiere
aisement identifiable ;
5. Image et picture B0x : permettent d'affichent des
images bitmap, des fichiers jpeg ou gif.
6. Timer : est en mesure d'executer des codes a des
intervalles de temps reguliers, en declenchant un evenement, c'est-a-dire la
minuterie, le chronometre d'une operation.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici a la fin de notre travail de fin d'etude
Academique dont l'objectif etait de faire « UNE CONCEPION ET UNE
REALISATION D'UN MODELE DE GESTION EN RESEAU DES PAIEMENTS DES FRAIS SCOLAIRES
».
Et, tout au long de ce travail, nous avons demontre
dans quelle mesure la gestion informatisee etait avantageuse par rapport a la
gestion manuelle qui se pratiquait auparavant. Pour ce faire, nous avons
subdivise notre travail en trois grandes parties.
bans la premiere partie, que nous appelons «
Etude des concepts et d'opportunite », nous avons mene des investigations
au sein du College du Jubile Saint Charles Loanga en vue d'introduire notre
sujet par des definitions des quelques concept et de connaitre son
fonctionnement afin de le critiquer et d'en proposer une nouvelle
structuration.
La deuxieme partie intitulee « Analyse
conceptuelle » nous a permis de presenter le nouveau systeme d'information
tel qu'envisager, en suite nous avons presente le materiel les interfaces et
les etats en sortie.
La troisieme partie de notre travail s'est basee sur
la realisation du logiciel qui concretisera la solution aux besoins des
utilisateurs.
La perfection n'etant pas humaine, nous sollicitons
l'indulgence de la part de nos lecteurs pour toutes erreurs qu'ils auront a
remarquer en lisant ce travail, toutes vos remarques et suggestions qui seront
formulees de maniere scientifique en vue de contribuer a notre amelioration
seront les bienvenues.
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
F. DIGALLO, Methodologie Merise, Paris, 15 Juillet 2001,
P.55
JEAN AKOKA & I. COMMY N-WATTIAU, Conception d'une
base de donnees relationnelle, Ed. Vuibert, Paris 1989
2. NOTES DE COURS
C. KIKUATI, Notes du cours d'Access G3, ISIPA,
2009-2010
C. KIKUATI, Notes du cours de Visual Basic G2,
ISIPA, 2008 - 2009 KAYAMBA. Note du cours de merise, base de donnees,
ISIPA, 2009
- 2010
MAME NGI NZAZI, Note du cours des Methodes des
recherches
scientifique G2, ISIPA 2007-2008
MBUYI MUKE NDI E., Le systeme d'information et
base de donnes, G3 Info, Dep. Math-Info, Fac. Des Sciences, U NIKI N,
2009.
MVIBUDULU KALUYIT, Methode d'analyse II, Dep.
Informatique, L2 Info, Fac. Des affaires et Sciences economique, UPC,
2009
3. SITES
www.google.com
www.commentcamarche.com
CODE SOURCE
Pour d autres bouton nous l avons cree par assistance
telque MENU PRINCIPALE
· Gestion des tables
· Recherche
· Edition/affichage
GESTION DES TABLES
· Saisie eleve
· Saisi classe
· Saisi option
· Saisi section
· Saisi frais
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RECHERCHE
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· Frais par section
· Des eleves par classe
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EDITION/AFFICHAGE
· Evolution des paiements des fais par classe,
option et section
· Repertorie des glues litigieuses par classe,
option et section
· Etude des paiements des frais par
date
· Liste des frais a payer par section
· Historique des paiements des frais d'un
etudiant
· Etat des paiements des frais effectues par
periode
· Retour menu
P r0cedu re de b0ut0n quitter
If MsgBox("Voulez-vous quitter l'Application", vbQuestion
+ vbYes No, "Fermeture de l'Application") = vbYes Then
DoCmd.Quit
End If
P r0cedu re de b0ut0n ACCEDER
OuvrirFormulaire
If MsgBox("Acceder au Menu", vbQuestion + vbYes No,
"ACCES A L'APLICATIO N") = vbYes Then
DoCmd.OpenForm "MP"
End If
P r0cedu re de b0ut0n GESTION DES TABLES
If MsgBox("GESTION DES TABLES", vbQuestion + vbYes No,
"ACCES A L'APLICATIO N") = vbYes Then
DoCmd.OpenForm "GESTAB" End If
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