
République Algérienne Démocratique
et Populaire Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique
Université Abou Bekr Belkaid
Tlemcen Faculté des Sciences Département de
Physique
MÉMOIRE
Pour l'obtention du diplôme de MASTER en
Physique Médicale Option : Radioprotection et Imagerie
Médicales
THÉME
Dosimétrie des photons de haute
énergie
Réalisé par
AISSANI Marwa YAHOUNI Imène
Établissement d'accueil Centre
Anticancéreux "Emir Abdelkader" d'ORAN
(CAC)
Soutenu en Novembre 2011 devant le Jury:
Mr Kaouel MEGUENI Professeur
(hospitalo-universitaire Tlemcen) Président
Mr Belkacem HATTALI Physicien médicale
(CAC d'Oran) Encadreur
Mme M. BENSENANE Maître-assistant
(hospitalo-universitaire Tlemcen) Examinateur
Mme I.MEGNOUNIF Maître-assistant
(université Tlemcen) Examinateur
Mr B .TABETTI Doyen de la faculté des
sciences Tlemcen Invité
Mr M.BENMOUNA Professeur (université
Tlemcen) Invité

Remerciement
On tient tout d'abord à remercier vivement le bon
dieu, de nous avoir donné la force pour suivre ainsi que l'audace pour
dépasser toutes les difficultés, grace à son aide que nous
avons réalisées ce modeste travail.
On présente nos premiers remerciements à notre
promoteur Monsieur HATTALI
Belkacem, physicien médical au sein du CAC pour
nous avoir permis de réaliser ce travail de recherche, pour tout le
temps qu'il nous a consacré et pour avoir assuré avec
intérêt la direction et le suivi de ce travail.
Nos remerciements les plus sincères sont
adressés à Monsieur B. TABTI le doyen de la
faculté des sciences, ainsi à Monsieur M. BENMOUNA pour ses
soutiens moral inconditionnel durant ces quelque mois, ses conseils
précieux et ses encouragements.
Nous tenons également à remercier très
chaleureusement :
Monsieur K. MEGUENI, Professeur à la
faculté de médecine de Tlemcen et médecin chef au service
de l'épidémiologie à CHUT.
Madame m. Bensnane Maître-assistant
hospitalo-universitaire Tlemcen . Madame I. MEGNOUNIF Maître-assistant
à l'université de Tlemcen.
À avoir participé a notre nombre de
jury.
On remercie encore nos enseignent de master de la
faculté de médecine et la faculté des sciences.
On n'oublierait pas de remercier les employeurs du CAC d'Oran
surtout Monsieur M. BOUROUINA et les dosimétriste pour leur aide et leur
gentillesse.
Merci également à toutes personnes
partageant ses connaissances du loin ou du proche, tous ceux qui ont
publié leurs résultats de recherche pour que tout le monde puisse
les exploiter et les achever et que l'on puisse rendre leurs travaux plus
utiles pour le développement de l'humanité.
Je dédie ce travail
A mes très chers parents YAHOUNI
FETHI LARBAOUI DALILA
Pour leur sacrifices et leur encouragements, etqui
gráce à eux j'ais pu continuer mes études. Merci pour
votre compréhension, et votre soutien permanent. Merci d'avoir toujours
été là.
A mes très chers frères et soeurs
Nesrine et son mari Réda
Ma petit soeur Fedwa
Mon cher frère Walid
Merci de m'avoir encouragé et soutenu pour
réalisée ce mémoire A mes amis, de tout le long cycle
d'étude, pour leurs présences et leurs encouragements.
A tous ceux qui deprès ou de loin, ont
contribués à la réalisation de ce travail et à ce
qui me son chers.
Je dédie ce travail
À mes très chers parents AISSANI
MOSTEFA KALACHE FAWZIA
J'y puise une ouverture d'esprit, un soutien, une confiance
et un amour indéfectibles que j'espere rendre pareillement et
transmettre a mon tour.
À mes très chers frères et
soeurs
Mansouriya et Nacera
Ma petit soeur Zineb
Mon cher frère Mohamed
Merci de m'avoir encouragé et soutenu pour
réalisée ce mémoire À ma famille, mes amis et
à ceux qui m'aiment et qui attendent avec impatience ma
réussite.
En espérant être toujours à la hauteur de
leurs attentes et de leurs espérances.
Remerciement .i
D édicace . ii
Table des matieres ... ..iv
L iste des tableaux .. x
L iste des figures ...... xi
Glossaire ... .....xv
Introduction générale 1
Chapitre I. Interaction rayonnements matière,
grandeurs et unités dosimétriques des rayonnements
I.1. Rappel sur les rayonnements ionisants
4
I.1.1. Introduction . 4
I.1.2. Définition et classification 4
I .2. Interactions des particules avec la matière
...7
I.3. Interaction des particules chargée avec la
matière .......8
I.3.1. Interaction des électrons avec la matière
9
I.3.1.1. Phénomène d'excitation et d'ionisation
9
I.3.1.2. Rayonnement de freinage . 11
I.4. Interaction des particules chargées lourds
avec la matière .. 11
I.5. Interaction des neutrons avec la matière .
12
I.6. Grandeurs Caractéristiques de ces
interactions ..14
I.6.1. Ralentissement des particules et pouvoir d'arret .14
I.6.2. Transfert linéique d'énergie (TEL) .14

I.6.3.Parcours .16
I.7. Interactions du rayonnement
électromagnétique (photons) avec la
|
matière................................................
|
....................................16
|
I.7.1. Effet photoélectrique
|
17
|
I.7.2. Effet Compton
|
19
|
I.7.3. Production de paires
|
. .20
|
I.7.4. Section efficace
|
22
|
I.7.4.1. Définitions et notations 22
I.7.4.2. Domaine de prépondérance de chacun des
effets 22
I.7.5.Atténuation des rayonnements
électromagnétiques 24
I.7.5.1. Loi d'atténuation .24
I.7.5.2.Couche de demi-atténuation(CDA) 25
I.8. La dosimétrie des rayonnements ionisants
25
I.8.1. Définition ..26
I.9. Grandeurs et unités
dosimétriques.............................................26
I.9.1. Exposition
|
..26
|
I.9.2. Kerma
|
27
|
I.9.3. La dose absorbée
|
30
|
I.9.4. Débit de dose absorbée
|
.30
|
I.9.5. L'équilibre électronique
|
. 31
|
Chapitre II. Paramètres physiques et
dosimétriques des unités d'irradiation
II.1.
Introduction........................................................................34
II.2. Rayonnement électromagnétique
X...........................................34
II.3. Origine des rayons
X.............................................................34
II.4. Production de rayons
X..........................................................35
II.5. Principe du tube à rayons
X.....................................................35
II.6. Spectre de rayons
X...............................................................37
II.7. Dosimétrie des faisceaux de
photons..........................................39
II.7.1. Caractéristiques physiques d'un faisceau de
photons dans le vide
|
39
|
II.7.1.1. La distribution spectrale ..
|
39
|
II.7.1.2. Les paramètres énergétiques ..
|
.40
|
II.7.1.3. La distribution spatiale ..
|
.41
|
II.7.1.4. Lois fondamentales de l'atténuation des
faisceaux de photons
|
41
|
II.7.2. Caractéristiques physiques d'un faisceau
traversant un matériau
|
41
|
|
II.8. Pénétration du faisceau de photons
dans l'eau..............................42
II.9. Paramètres de
traitement........................................................44
|
II.9.1. La taille du champ du faisceau de rayonnement
|
.44
|
II.9.2. Facteur de collimateur
|
.44
|
II.9.3. Le facteur de diffusions au pic (PSF)
|
...45
|
II.9.4. Le débit de la machine relative (output) .
|
46
|
|
II.10. Courbes de distribution de
doses.............................................48 II.10.1. Le
rendement en profondeur . 48
II.10.2. Le profile de dose . 49
II.10.3. La pénombre géométrique 49
Chapitre III. Matériels et équipements
utilisés
III.2.1 La Voie de photons .54
III.2. 2 La Voie d'électrons 55
La dosimétrie 57
|
III.3.1. Introduction
|
..57
|
III.3.2.Chambres d'ionisation
|
57
|
III.3.2.1.Chaine de mesure chambre-électromètre
|
.58
|
III.3.2.2.Principe de fonctionnement
|
.59
|
III.3.2.3.Propriétés des chambres d'ionisation
|
60
|
III.3.2.4.Les différents types de chambres
|
.60
|
III.1.
Introduction.......................................................................52
III.2. Description générale sur Les Accélérateurs
Linéaires «««««..................52
III.3.
III.3.2.4.1.Chambres cylindriques ..61
III.4. Le milieu de référence (Le
fantôme) 63
III.5.
L'électrom~tre....................................................................65 III.6.
Thermomètre et
baromètre....................................................66
Chapitre IV. Résultats et discussion
IV1.
Introduction........................................................................68
IV.2. Les données de photon à
scanné..............................................68
IV. 2.1.Méthode et dispositifs utilisés . .68
IV. 2.1.1. Medical Physics Control Center MEPHYSTO mc2
.. 69
IV. 2.1.2. Le positionnement des chambres d'ionisation 70
IV. 2.2. Résultats .70
IV. 2.2.1 Les courbes rendements en profondeur (PDD) pour les
champs ouverts àl'axe central . 71
IV. 2.2.1.1. Discutions et Interprétation 74
IV. 2.2.2. Mesure des profils latéraux de doses 74
IV. 2.2.2.1. Profil de dose pour un champ ouvert 75
IV. 2.2.2.1.1 Discutions et interprétation 81
IV. 2.2.2.2. Profil de dose diagonale 82
IV. 2.2.2.3. Profil de dose pour un champ MLC 83
IV. 2.2.2.3.1. Discutions et interprétation 84
IV. 2.2.2.4. Profil de dose pour un champ avec filtre en coin
84
IV. 2.2.2.4.1. Discutions et interprétation 95
IV.3. Les données photon non -scan 96
IV.3.1. Mesure des facteurs de diffusion totale et d'output du
collimateur 96
IV.3.2 : facteurs de transmission de block et porte cache 99
IV.4. comparaison entre les données mesurer et
calculer 101
IV.4.1. Pour les rendements en profondeur 101
IV.4.1.1. Discutions et interprétation .103
IV.4.2. Pour les profils de dose avec filtre en coins 103
IV.4.3. Pour les profils de dose avec champ ouvert 114
IV.4.4. Pour les profils de dose diagonale 120
IV.4.5. Interprétation des résultats 122
Conclusiongénérale
............................................................... 124
Bibliographies &
Références......................................................126
Liste des Tableaux
Tableau 1.1 classification des
neutrons............................................13
Tableau 4.1Valeur de COF, TSCF et PSCF pour les
faisceaux de photons de 6
et18
MeV.................................................................................97
Tableau 4.2Valeur obtenue pour les deux
faisceaux RX avec et sans port
cache......................................................................................99
Tableau 4.3Valeur obtenue pour les deux
faisceaux RX avec et sans
BLOC....................................................................................100
Tableau 4.4 Valeur obtenue pour la transmission
par bloc....................100
Figure 1.1 Classification des rayonnements 5
Figure1.2 Phénomène d'ionisation
10
Figure1.3 Phénomène d'excitation
10
Figure1.4 Phénomène de freinage
11
Figure1.5 Variation du TLE des électrons
dans les tissus en fonction de l'énergie 15
Figure1.6 Effet photoélectrique 19
Figure1.7 Effet Compton .........20
Figure1.8 Effet de production des paires
.........21
Figure1.9 Phénomène d'annihilation
de la matière 21
Figure 1.10 Probabilités de
réalisation des effets photoélectrique, Compton et de
production de paires dans les tissus biologiques en fonction de
l'énergie .23 Figure1.12 Représentation
schématique du transfert d'énergie d'un photon au milieu
travers 28
Figure1.13 L'équilibre
électronique 32
Figure 2.1 Principe du tube à rayons X
36
Figure 2.2 Exemple d'un spectre de rayons X,
représenté en fonction de la longueur d'onde 38
Figure 2.3 Exemple d'un spectre de rayons X,
pour une haute tension de 100 KV,
représenté en fonction de l'énergie .38
Figure 2.4 Caractéristiques physiques
d'un faisceau de photons dans le vide ..39
Figure 2.5 Caractéristiques physiques
d'un faisceau traversant un matériau 42
Figure 2.6 Schématisation d'une courbe de
rendement en profondeur 43
Figure 2.7 Mesure du PSF. La mesure dans l'air
s'effectue avec un capuchon de build-up .46
Figure 2.8 Mesure du (HSF) et du (RDF) 48
Figure 2.9 Profile de dose 49 Figure
2.10. Profil latéral de dose et leur régions (la partie
centrale >80%, la partie de
pénombre entre 20% et 80%, la partie de transmission
>20%)
|
|
.50
|
Figure 3.1 Schéma d'un
accélérateur SIEMENS
|
|
..52
|
Figure 3.2 Le schéma des
différents composants d'un accélérateur linéaire
|
|
54
|
Figure 3.3 Chaine de mesure
chambre-électrometre
|
|
58
|
Figure 3.4 Principe de fonctionnement d'une
chambre d'ionisation
|
|
59
|
Figure 3.5 Schéma d'une chambre de type
Farmer
|
|
61
|
Figure 3.6 Chambre d'ionisation de type Farmer
|
|
62
|
Figure 3.7 Chambres d'ionisations de type
Semiflex
|
|
.63
|
Figure 3.8 Fantôme d'eau MP3-P
|
|
64
|
Figure 3.9 Mini-fantômes ESTRO
|
|
65
|
Figure 3.11 Electromètre PTW UNIDOS
|
|
.66
|
Figure 3.12 Thermomètre baromètre
|
|
66
|
Figure 4.1. Système d'acquisition des
données le software MEPHYSTO mc2
|
..
|
69
|
Figure 4.2. Moyenne de positionnement de la
chambre d'ionisation
|
|
....70
|
Figure 4.3. Rendement en profondeur pour les
faisceaux RX de 6MV
|
|
71
|
Figure 4.4 Rendement en profondeur pour les
faisceaux RX de 18MV
|
|
72
|
Figure 4.5 Rendement en profondeur pour
différent fitre en coin (W15, W30, pour les faiseaux RX de 6MV
|
W45,
|
W60)
..73
|
Figure 4.6 Rendement en profondeur pour
différent filtre en coin (W15, W30, pour les faiseaux RX de 18MV
|
W45,
|
W60)
73
|
Figure 4.7. Profils de dose pour champ ouvert de
5×5 avec une énergie de 6MeV
|
|
...75
|
Figure 4.8. Profils de dose pour champ ouvert de
10×10 avec une énergie de 6MeV 75
Figure 4.9. Profils de dose pour champ ouvert de
15×15 avec une énergie de 6MeV ..76
Figure 4.10. Profils de dose pour champ ouvert
de 20×20avec une énergie de 6MeV ..76
Figure 4.11. Profils de dose pour champ ouvert
de 25×25 avec une énergie de 6MeV 77
Figure 4.12. Profils de dose pour champ ouvert
de 30×30 avec une énergie de 6MeV........77
Figure 4.13. Profils de dose pour champ ouvert
de 5×5 avec une énergie de 18MeV 78
Figure 4.14. Profils de dose pour champ ouvert
de 10×10 avec une énergie de 18MeV 78
Figure 4.15. Profils de dose pour champ ouvert
de 15×15 avec une énergie de 18MeV. 79
Figure 4.16. Profils de dose pour champ ouvert
de 20×20 avec une énergie de 18MeV 79
Figure 4.17. Profils de dose pour champ ouvert
de 25×25 avec une énergie de 18MeV 80
Figure 4.18. Profils de dose pour champ ouvert
de 30×30 avec une énergie de 18MeV 80
Figure 4.19. Profils de dose diagonale pour une
énergie de 6MeV 82
Figure 4.20. Profils de dose diagonale pour une
énergie de 18MeV ..82
Figure 4.21. Profils de dose pour un champ MLC
avec une énergie de 6MeV ..83
Figure 4.22. Profils de dose pour un champ MLC
avec une énergie de 18MeV 83
Figure 4.23. Profils avec filtre en coin de
15° pour un champ de 10×10 et une énergie de 6MeV 84
Figure 4.24. Profils avec filtre en coin de
15° pour un champ de 20×20 et une énergie de 6Mev...85
Figure 4.25. Profils avec filtre en coin de 15° pour un
champ de 25×25 et une énergie de 6MeV 85 Figure 4.26.
Profils avec filtre en coin de 15° pour un champ de 10×10 et
une énergie de 18MeV 86 Figure 4.27. Profils avec
filtre en coin de 15° pour un champ de 20×20 et une énergie de
18MeV 86 Figure 4.28. Profils avec filtre en coin de 15°
pour un champ de 25×25 et une énergie de 18MeV 87 Figure
4.29 Profils avec filtre en coin de 30° pour un champ de
10×10 et une énergie de 6MeV 87 Figure 4.30.
Profils avec filtre en coin de 30° pour un champ de 20×20 et
une énergie de 6MeV 88 Figure 4.31. Profils avec filtre
en coin de 30° pour un champ de 25×25 et une énergie de 6MeV
88 Figure 4.32. Profils avec filtre en coin de 30° pour
un champ de 10×10 et une énergie de 18MeV 89 Figure 4.33.
Profils avec filtre en coin de 30° pour un champ de 20×20 et
une énergie de 18MeV .89 Figure 4.34. Profils avec
filtre en coin de 30° pour un champ de 25×25 et une énergie de
18MeV .90 Figure 4.35. Profils avec filtre en coin de 45°
pour un champ de 10×10 et une énergie de 6MeV 90 Figure
4.36. Profils avec filtre en coin de 45° pour un champ de
20×20 et une énergie de 6MeV 91 Figure 4.37.
Profils avec filtre en coin de 45° pour un champ de 25×25 et
une énergie de 6MeV 91 Figure 4.38. Profils avec filtre
en coin de 45° pour un champ de 10×10 et une énergie de 18MeV
.92 Figure 4.39. Profils avec filtre en coin de 45° pour
un champ de 20×20 et une énergie de 18MeV .92
Figure 4.40. Profils avec filtre en coin de
45° pour un champ de 25×25 et une énergie de 18MeV 93
Figure 4.41. Profils avec filtre en coin de 60° pour un
champ de 10×10 et une énergie de 6MeV 93 Figure 4.42.
Profils avec filtre en coin de 60° pour un champ de 20×20 et
une énergie de 6MeV 94 Figure 4.43. Profils avec
filtre en coin de 60° pour un champ de 10×10 et une énergie de
18MeV ....94 Figure 4.44. Profils avec filtre en coin de
60° pour un champ de 20×20 et une énergie de 18MeV ....95
Figure 4.45.Variation du CF, du TSCF et du PSCF en fonction de
la taille du champ pour le faisceau X6 98 Figure 4.46.
Variation du CF, du TSCF et du PSCF en fonction de la taille du champ
pour le faisceau X18 .98 Figure 4.47. Dispositif
expérimental pour la mesure du facteur de transmission du porte cache
.99 Figure 4.48. Comparaison entre les rendements en
profondeur pour les faisceaux RX de 6MV mesurer et calculer .101 Figure
4.49. Comparaison entre les rendements en profondeur pour
différent filtre en coin (W15, W30, W45, W60) pour les faiseaux RX de
6MV Mesurer et calculer 101 Figure 4.50. Comparaison entre
les rendements en profondeur pour différent filtre en coin (W15, W30,
W45, W60) pour les faiseaux RX de 18MV Mesurer et calculer .102 Figure
4.51. Comparaison entre les rendements en profondeur pour les
faisceaux RX de 18MV mesurer et calculer ..102 Figure 4.52.
Comparaison entre les Profils avec filtre en coin de 15° pour un
champ de 10×10 et une énergie de 6MeV 103 Figure 4.53.
Comparaison entre les Profils avec filtre en coin de 15° pour un
champ de 20×20 et une énergie de 6MeV 104 Figure 4.54.
Comparaison entre les Profils avec filtre en coin de 15° pour un
champ de 25×25 et une énergie de 6MeV 104 Figure 4.55.
Comparaison entre les Profils avec filtre en coin de 30° pour un
champ de 10×10 et une énergie de 6MeV 105 Figure 4.56.
Comparaison entre les Profils avec filtre en coin de 30° pour un
champ de 20×20 et une énergie de 6MeV .105 Figure 4.57.
Comparaison entre les Profils avec filtre en coin de 30° pour un
champ de 25×25 et une énergie de 6MeV 106 Figure 4.58.
Comparaison entre les Profils avec filtre en coin de 45° pour un
champ de 10×10 et une énergie de 6MeV 106 Figure 4.59.
Comparaison entre les Profils avec filtre en coin de 45° pour un
champ de 20×20 et une énergie de 6MeV .107 Figure 4.60.
Comparaison entre les Profils avec filtre en coin de 45° pour un
champ de 25×25 et une énergie de 6MeV 107 Figure 4.61.
Comparaison entre les Profils avec filtre en coin de 60° pour un
champ de 10×10 et une énergie de 6MeV 108 Figure 4.62.
Comparaison entre les Profils avec filtre en coin de 60° pour un
champ de 20×20 et une énergie de 6MeV ....108 Figure 4.63.
Comparaison entre les Profils avec filtre en coin de 15° pour un
champ de 10×10 et une énergie de 18MeV .109
Figure 4.64. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 15° pour un champ de 20×20 et une
énergie de 18MeV ..109 Figure 4.65. Comparaison entre
les Profils avec filtre en coin de 15° pour un champ de 25×25 et une
énergie de 18MeV 110 Figure 4.66. Comparaison entre les
Profils avec filtre en coin de 30° pour un champ de 10×10 et une
énergie de 18MeV ...110 Figure 4.67. Comparaison entre
les Profils avec filtre en coin de 30° pour un champ de 20×20 et une
énergie de 18MeV 111 Figure 4.68. Comparaison entre les
Profils avec filtre en coin de 30° pour un champ de 25×25 et une
énergie de 18MeV 111 Figure 4.69. Comparaison entre les
Profils avec filtre en coin de 45° pour un champ de 10×10 et une
énergie de 18MeV 112 Figure 4.70. Comparaison entre
les Profils avec filtre en coin de 45° pour un champ de 20×20 et une
énergie de 18MeV .112 Figure 4.71. Comparaison entre
les Profils avec filtre en coin de 45° pour un champ de 25×25et une
énergie de 18MeV 113 Figure 4.72. Comparaison entre
les Profils avec filtre en coin de 60° pour un champ de 10×10et une
énergie de 18MeV 113 Figure 4.73. Comparaison entre
les Profils avec filtre en coin de 60° pour un champ de 20×20et une
énergie de 18MeV 114 Figure 4.74. Comparaison entre
les Profils pour un champ ouvert de 5×5et une énergie de 6MeV 114
Figure 4.75. Comparaison entre les Profils pour un champ
ouvert de 10×10 et une énergie de 6MeV .115 Figure 4.76.
Comparaison entre les Profils pour un champ ouvert de 15×15et une
énergie de 6MeV 115 Figure 4.77. Comparaison entre les
Profils pour un champ ouvert de 20×20et une énergie de 6MeV 116
Figure 4.78. Comparaison entre les Profils pour un champ
ouvert de 25×25et une énergie de 6MeV .116 Figure 4.79.
Comparaison entre les Profils pour un champ ouvert de 30×30et une
énergie de 6MeV ....117 Figure 4.80. Comparaison entre
les Profils pour un champ ouvert de 5×5et une énergie de 18MeV 117
Figure 4.81. Comparaison entre les Profils pour un champ
ouvert de 10×10et une énergie de 18MeV 118 Figure 4.82.
Comparaison entre les Profils pour un champ ouvert de 15×15et une
énergie de 18MeV 118 Figure 4.83. Comparaison entre les
Profils pour un champ ouvert de 20×20et une énergie de 18MeV
.119
Figure 4.84. Comparaison entre les Profils
pour un champ ouvert de 30×30et une énergie de 18MeV 119
Figure 4.85. Comparaison entre les Profils diagonale avec une
énergie de 6MeV .120
Figure 4.86. Comparaison entre les Profils
diagonale avec une énergie de 6MeV .120
Figure 4.87. Comparaison entre les Profils
diagonale avec une énergie de 18MeV 121
Figure 4.88. Comparaison entre les Profils
diagonale avec une énergie de 18MeV 121
3D: Trois dimensions
CAX : Central axis
CDA : Couche de
demi-atténuation
CF: Collimator factor
D : La dose absorbée
Débit de dose absorbée
ERI : Energie de Rayonnement
Ionisant
ESTRO: European Society for Therapeutic Radiation
Oncology FOC : Facteur d'Ouverture de Collimation
Gy: Gray
HVL: Half Value Layer
ICRU: International Commission on Radiation Units and
measurements J : Joule
Kerma: Kinetic Energy Released per unit Mass in the
medium KeV: Kilo Electro Volt
L'IAEA: International Atomic Energy Agency (AIEA :
Agence Internationale de l'Energie Atomique)
MEPHYSTO: Medical Physics Control
Center
MeV: Mega Electro Volt
MLC : Multi Leaf Collimator (CML : Collimateur Multi
Lames) PDD : Percentage Depth Dose
PMMA: Poly Methyl Meth Acrylat
PSF: Peak Scatter factor
PTW: Physikalisch-Technische
Werkstätten
RDF : Relative dose factor (facteur de dose
relative)
SAD : Source-Axis Distance

SI : Système International des unités
SSD : Source-Surface Distance TBA: Therapy Beam Analyzers
TEL : Transfert linéique d'énergi
TPS : Treatment Planning System (Système de
planification des traitements)
TRS: Technical Reports Series TSF: Total
Scatter Factor
UNIDOS : Universelle Dosimètre WF:
Wedge Factor
Z : Numéro atomique d'un
atome
Les photons sont des rayonnements ionisants qui créent
des particules chargées (électrons et positrons) dans le milieu ;
ces particules chargées à leur tour vont ioniser le milieu. Les
interactions prépondérantes des photons de hautes énergies
utilisés en radiothérapie avec le tissu sont : effet Compton et
création de paires. Toutes ces interactions conduisent à la
production d'électrons de hautes énergies.
Autrement dit, les électrons sont vite absorbés
et déposent toute leur énergie dans le tissu sous forme
d'ionisations ; ceci permet d'atteindre des doses importantes
nécessaires pour la stérilisation des tumeurs. Les photons sont
atténués exponentiellement avec la distance. L'effet biologique
sur le tissu est proportionnel aux ionisations crées. Donc, même
si les photons sont utilisés en radiothérapie, ce sont les
électrons créés dans le tissu qui sont responsables des
dommages au niveau de la cellule vivante.
Les rayonnements ionisants sont les plus utilisées en
radiothérapie, pour le traitement des cancers qui consiste à
tenir de manière optimale l'ensemble des irradiations qu'il va falloir
appliquer au patient dans le but de détruire complètement sa
tumeur.
D'autre part l'utilisation des rayonnements ionisants
présente de danger pour la santé humaine, qu'on-t-il
dépasse un seuil de sûreté. D'où la
nécessité de la précision sur la dose
délivrée à la tumeur au cours du processus d'irradiation.
Ceci fait l'objet de la dosimétrie qui permet le contrôle de la
qualité des traitements par ionisations. Elle mesure au mieux les
rayonnements en un lieu ou sur une personne, pour fournir une estimation de
l'équivalent de dose et de dose efficace. Il est, donc, important de
tout mettre en oeuvre pour améliorer l'exactitude et la précision
de la dose en radiothérapie afin d'assurer le succès du
traitement.
Il est évident que l'exactitude sur la dose
absorbée de référence doit être meilleure que
l'exactitude sur la dose absorbée délivrée au volume
cible. En conséquence le débit de référence du
faisceau clinique est le premier paramètre à contrôler.
Une combinaison appropriée de ces fonctions va nous
permettre de calculer le débit de dose en n'importe quel point dans le
fantôme à partir du débit de dose de
référence de l'appareil de traitement.
Le travail a été réalisé dans le
cadre du présent mémoire de fin d'étude, consiste à
déterminer les paramètres dosimétriques nécessaire
pour le système de calcule de dose (TPS), ces mesures de qualité
applicable au programme de contrôle de dose pour des faisceaux de photons
de haute énergie à l'aide de chambres d'ionisation. Les mesures
des ces paramètre pour le TPS on été fait depuis
l'installation des accélérateurs dans le service de
radiothérapie en 2008. Les procédures de contrôle
qualité exigent que ces données serrant contrôler chaque
année. S'il y a des changements important entre les nouvelles valeurs et
les anciennes valeurs le physicien doit intervenir et rectifier les
données dans le TPS.
Dans ce projet, nous avons procédé l'organisation
suivante :
Le premier chapitre sera consacré aux notions
fondamentales de la dosimétrie des rayonnements ionisants. Il s'attache
essentiellement à la description de l'interaction des rayonnements avec
la matière ainsi une description générale sur les
grandeurs et les unités dosimétriques utilisés en
radiothérapie.
Le second chapitre est consacré aux aspects physiques et
dosimétriques des unités de traitement.
Le troisième chapitre est consacré aux
matériels et méthodes expérimentales utilisés pour
effectuer ce travail.
Le quatrième chapitre est réservé à
la partie expérimentale et à l'interprétation des
résultats obtenus.
Enfin, nous clôturons par une conclusion qui décrit
panoramiquement le travail réalisé et résultats obtenu.
Chapitre I
Interaction rayonnements matière,
grandeurs
et unités dosimétriques des
rayonnements
I.1. Rappel sur les rayonnements ionisants :
I.1.1. Introduction :
L'homme est exposé aux rayonnements depuis son
apparition sur terre. Il est exposé à la lumière visible
provenant du Soleil, laquelle s'accompagne de rayonnements invisibles connus
sous le nom de rayonnements ultraviolets et infrarouges. Ces rayonnements sont
des ondes électromagnétiques comm
les rayons X et les rayons gamma [1].
En médecine et en biologie, les rayonnements ionisants
rencontrés sont principalement
Constitués soit par des particules matérielles
chargées (électrons, protons, deut ions...) ou neutres
(neutrons), soit par des photons (essentiellement les rayons x et ã)
[2].
I.1.2. Définition et classification :
On appelle rayonnement ou radiation le processus
d'émission ou de transmission d'énergie sous la forme d'ondes
électromagnétiques ou de particules [3].
0 ,Rayonnement ionisant : Un rayonnement est dit ionisant quand
il est susc
d'arracher des électrons à la matière.
0 ,Rayonnement non-ionisant : l'énergie est insuffisante
pour ioniser l'atome [4].
Tout particules ou photons dont l'énergie est
supérieure à l'énergie de liaison des électrons les
moins liés des atomes constituant la matière vivante ERI=12.4 eV
[1].
Un rayonnement ionisant est un transport d'énergie sous
la forme de particules ou d'ondes électromagnétiques d'une
longueur d'ondes inférieure ou égale à 100
nanomètres, soit d'une fréquence supérieure ou
égale à 3 ×1015 hertz, pouvant produire des ions directement
ou indirectement.
Ces définitions réglementaires, assez ardue de
prime abord, laisse transparaitre deux termes
importants :
'une façon bien
caractéristique [3]. :
On peut classer les rayonnements selon leur façon de
produire des ionisations dans la matière en utilisant leur propre
pouvoir d'ionisation :

Figure 1.1. Classification des rayonnements
> Radiations directement ionisantes :
comme les électrons, particules á, positrons, protons,
deutons...
> Radiations indirectement ionisantes
: comme les neutrons, rayons X, rayons ã.
· Les particules ou rayonnements particulaires
: qui ont une masse au repos. L'énergie totale de ces
particules est donnée par la relation d'Einstein :
E (1.1)
Ou est la masse et c la vitesse de la lumière (3.108
ms.-1) [1].
* 1 p p 1 eu 1 (noyaux de deutérium)
Cette énergie totale peut elle-même être
décomposée de la façon suivante :
E = mc2= T +
+moc2 (1.2)
Ou T est l'énergie cinétique de la particule et
noc2 l'énergie équivalent a la masse au repos de cette
même particule [3].
· les rayonnements
électromagnétiques : qui sont constitues par un flux de
photons et donc n'ont pas de masse.
On emploie parfois à leur égard le terme <<
énergie qui se déplace >>. Cette énergie est
donnée par la relation :
E = hv = h (1.3)
Ou h est la constante de Planck (6,6.10-34 J.s) et ~ la
fréquence du rayonnement (en s-1) égale au rapport entre c et la
longueur d'onde a du rayonnement (en m)
[1].
Selon la définition précédente, un
rayonnement non ionisant aura une énergie insuffisante pour ioniser la
matière.
D'après la figure 1.1, on s'aperçoit que ce type de
rayonnement est constitue essentiellement de rayonnements
électromagnétiques de longueur d'onde supérieure a 100
nm.
Par opposition, un rayonnement ionisant aura une énergie
insuffisante pour ioniser la matière et une longueur d'onde
inférieure à 100 nm.
Les rayons ã et X entrent dans cette catégorie.
L'équivalent en énergie de la valeur de longueur d'onde 100 nm
est égal a 12,4 eV.
Pour en savoir plus on peut connaitre l'énergie minimale
en électron-volt susceptible de provoquer l'ionisation de la
matière, il suffit d'appliquer la formule :
Longueur d'onde correspondante (100nm). Application
numérique :
E = hc = 6 6 10- 34 x 3.
, . 1
100.
|
-9 = 1, 9 8.10- 18J (1.4)
|
Soit en électronvolt :
1' 9 8.10- 18J
E = = 12,4 e V (1.5)
1,6. 10- 19
I .2. Interactions des particules avec la matière
:
Les rayonnements rencontrés en médecine et en
biologie sont constitués, soit par des particules matérielles,
chargées (électrons, positons, deutons et alphas), ou neutres
(neutrons), soit par des photons (rayonnement y et X). Les électrons,
positons et particules alpha sont des produits de désintégration
des sources radioactives.
Les accélérateurs de particules produisent
également des protons, des deutons et des alphas de grande vitesse,
ainsi que des électrons accélérés. Ces particules
traversent la matière cèdent leur énergie cinétique
par suite de collisions (excitation et ionisation) avec les atomes de la
matière.
Les particules sous-atomiques impliquées dans la
physique des noyaux et des particules sont trop petites pour être
observées visuellement. La détection de ces particules est
basée plutôt sur leurs interactions avec la matière,
où, en général une partie de l'énergie d'une
particule est déposée, signalant sa présence [5].
L'énergie en excès contenue dans le noyau des
isotopes radioactifs, était libérée sous la forme de
rayonnements ionisants, d'énergies et de natures différentes.
La nature de ces Rayonnements dépend à la fois
de la quantité d'énergie en excès contenue dans le noyau
Instable et de la structure de ce dernier (noyaux, lourds de fort numéro
atomique Z, noyau avec un excès de protons ou un excès de
neutrons).
Ces rayonnements pourvus d'énergie vont interagir avec
les structures constitutives de la matière c'est-a-dire essentiellement
les électrons et les noyaux des atomes. En interagissant, le rayonnement
va céder tout ou une partie de cette énergie à la
matière.
En contrepartie, cette dernière subit des modifications du
fait de cette interaction [3].
Notre objectif est de décrire le comportement des
rayonnements ionisants après leur formation suite à une
désintégration ou une désexcitation d'un noyau radioactif
[3] :
On peut citer trois tirées de l'importance de cette
étude :
> L'interaction entre un rayonnement et la matière se
traduit par un transfert d'énergie.
> Une interaction est nécessaire pour détecter
un rayonnement, d'où l'importance de cette notion en imagerie
diagnostique.
> De mrme, un transfert d'énergie est la
première étape de l'action biologique des rayonnements.
Nous étudierons successivement le cas des particules
chargées, des photons, puis des neutrons [1].
I.3. Interaction des particules chargée avec la
matière :
En général, les particules chargées
perdent de leur énergie principalement par les Interactions
électrostatiques avec les électrons de l'atome. Lorsque
l'énergie transférée aux électrons dans un atome
est suffisante pour faire monter le niveau d'énergie des
électrons à un niveau supérieur, ce processus est
appelé excitation.
Si l'énergie transférée est encore plus
grande, alors l'électron est éjecté en dehors du
système ce processus est nommé ionisation.
L'électron éjecté perdra son énergie
cinétique et s'attachera à un autre atome, faisant ainsi de cet
atome un ion négatif.
L'atome est chargé positivement et l'ion négatif
forme une paire d'ions.
Quelques uns des électrons éjectés peuvent
avoir une énergie suffisante pour produire une ionisation [7].
I.3.1. Interaction des électrons avec la
matière :
Les électrons sont des particules légères
porteuses d'une charge électrique élémentaire,
négative pour les « négatons » et positive pour les
« positons » [1].
Un électron traversant un milieu matériel perd de
l'énergie par :
· "Collisions", c'est-à-dire interactions
coulombiennes avec les électrons des atomes du
Milieu traversé, ce qui conduit à l'ionisation ou
à l'excitation de ces atomes,
Deux cas de figure peuvent se présenter : les
électrons agissent soit avec les électrons des
atomes constituant le milieu, soit avec leur noyau [8].
Dans le cas d'une interaction «
électron-électron », on parlera de collision. Il en existe
deux types : l'ionisation et l'excitation ; dans le cas d'une interaction
« électron-noyau », on parlera de sur les rayonnements de
freinage.
I.3.1.1. Phénomène d'excitation et
d'ionisation :
Ces interactions sont les plus probables. L'électron
incident transfère une partie de son Énergie cinétique a
l'électron atomique ; selon la valeur de la quantité
d'énergie transférée, L'une ou l'autre de ces
réactions aura lieu [3] :
Notons ÄE l'énergie cinétique
de l'électron incident et WL l'énergie de
liaison de l'électron de l'atome cible.
Selon que ÄE est suffisante ou non pour éjecter
l'électron de son orbite, deux phénomènes peuvent se
produire : [1]
Si ÄE = WL : l'e-de la cible
est éjecté de son orbite avec une énergie cinétique
(ÄE-WL), et il se produit une ionisation
de l'atome cible. L'électron éjecté, dit
électron secondaire, peut à son tour créer d'autres
ionisations si son énergie cinétique est suffisante.

Figure1.2. Phénomène
d'ionisation
Si ÄE < WL : le transfert
d'énergie ÄE ne peut produire aucune ionisation
mais, peut porter l'électron cible à un niveau
énergétique supérieur, avec excitation de
l'atome cible.

Figure1.3. Phénomène
d'excitation.
Si E << WL : cette excitation aboutit
à une dissipation thermique (par augmentation de l'énergie de
translation, de rotation ou de vibration des molécules cibles.
I.3.1.2. Rayonnement de freinage :
Plus rarement, les électrons incidents peuvent
interagir avec les noyaux des atomes de la substance traversée. Ils
subissent l'influence du champ coulombien du noyau : ils sont alors
dévies et cèdent une partie de leur énergie au noyau.
Cela se manifeste par un ralentissement ou freinage.
L'énergie perdue est émise sous la form de rayonnements X, dits
de << freinage >>.
Dans la littérature, on emploie aussi le terme de
<< bremsstrahlung >>
(<< rayonnement de freinage >>, en
allemand).
Ce phénomène n'est important que dans le cas
d'électrons de forte énergie (supérieure a 1 MeV)
traversant une matière constituée d'atomes lourds (numéro
atomique Z élevé) [3].

Figure1.4 : Phénomène
de freinage.
I.4. Interaction des particules chargées lourds avec
la matière :
Les particules lourdes chargées (protons, deutons,
particulesa), ayant l'énergie de l'ordre de quelques MeV, sont
émises par des réactions nucléaires,
désintégrations radioactives
spontanées ou réactions provoquées par
bombardement de noyau avec des particules accélérées, ou
accélérées artificiellement avec des cyclotrons
(énergies de plusieurs dizaines de MeV).
Une particule lourde chargée qui traverse la
matière perdre de l'énergie principalement par l'ionisation et
l'excitation des atomes.
Une particule lourde chargée peut transférer
seulement une petite fraction de son énergie lors d'une collision
électronique simple. Sa déflection lors de la collision est
négligeable.
Toutes les particules lourdes voyagent essentiellement selon une
trajectoire directe dans la matière [7].
Les particules chargées lourdes (m>>me), telles
que les particules á les protons ou les noyaux d'atomes
ionisés, interagissent principalement par les forces coulombiennes entre
leur propre charge positive et la charge négative des
électrons orbitaux des atomes du matériau absorbeur.
L'interaction directe de ces particules avec les noyaux
(diffusion de Rutherford) est possible, mais beaucoup plus rare et donc en
pratique négligeable pour modéliser leur
ralentissement.
La valeur très élevée du pouvoir d'arr~t
à des conséquences importantes : le parcours des particules
lourdes est, a l'énergie égale, beaucoup plus petit que celui des
électrons et le TEL au long de la trajectoire est très
élevée ce qui confère a ces particules une
efficacité biologique élevée [9] [10].
I.5. Interaction des neutrons avec la matière :
Le neutron est une particule non chargée de masse
voisine de celle du proton. Il est instable lorsqu'il n'est pas lié,
avec une demi-vie de 12 minutes. Les neutrons sont généralement
classés en fonction de leur énergie.
Cette classification est résumée dans le tableau
suivant :
Neutron
|
Energie cinétique
|
thermique
|
inferieure a 0,4 eV
|
intermédiaire
|
comprise entre 0,4 eV et 200 keV
|
rapide
|
comprise entre 200 keV et 10 MeV
|
relativiste
|
supérieure à 10 MeV
|
Tableau 1.1 : classification des neutrons
Les neutrons n'interagissent qu'avec les noyaux des atomes du
matériau traverse En raison de leur charge nulle, Ces interactions se
divisent en deux catégories : celles qui entraînent la disparition
du neutron, que l'on nomme absorptions et celles qui ne contribuent qu'à
diminuer l'énergie du neutron que l'on nomme diffusions.
Les neutrons rapides perdent leur énergie
cinétique au cours de chocs avec les noyaux atomiques,
transférant une partie de son énergie au noyau heurte. Le
transfère d'énergie est faible lorsque le noyau cible à
une masse élevée et cette interaction entraine seulement la
diffusion du neutron.
Lorsque la masse du noyau est égale à celle du
neutron on a un choc frontal et pour arrester les neutrons on utilise des
milieux riches en hydrogène (paraffine). Les neutrons thermiques, ayant
leur énergie cinétique réduit à une valeur
très faible, correspondant à l'énergie cinétique de
l'agitation thermique, sont absorbés dans le milieu par capture
nucléaire et il en résulte la production d'un isotope souvent
radioactif.
Les applications principales des neutrons sont la production
des radioéléments et l'analyse par activation, mais la
présence de neutrons au voisinage des piles atomiques des
accélérateurs soulève des problèmes de
protection.
I.6. Grandeurs Caractéristiques de ces interactions
:
I.6.1. Ralentissement des particules et pouvoir
d'arrêt :
On appelle pouvoir d'arret ou coefficient de ralentissement d'un
matériau par une particule d'énergie E la perte d'énergie
S subie par la particule dans le matériau par unité de
longueur
E
(1.6)
Le ralentissement des électrons est surtout dû aux
interactions, mais aussi au freinage.
U
S s'exprime en MeV.cm-1.
U
On peut séparer S = Sc + Sr avec Sc pouvoir d'arret par
collision et Sr pouvoir d'arret par
freinage.
On peut également utiliser le pouvoir massique d'arret
[11,10].
I.6.2. Transfert linéique d'énergie (TEL)
:
Les trois mécanismes décrits
précédemment perm
énergie à la matière traversée.
L'expérience montre que les faibles transferts
d'énergie sont très favorisés ; les électrons
doivent donc subir un très grand nombre d'interactions avant
d'être stoppés.
Il en résulte que le ralentissement peut être
considéré comme un phénomène progressif et
continu qui peut etre caractérisé par le transfert
linéique d'énergie (TEL ou TLE).
On appelle transfert linéique d'énergie (TEL) la
quantité d'énergie transférée au milieu cible
Le TEL s'exprime classiquement en keV/um ou keV.cm-1.
Pour des particules de vitesse faible devant celle de la
lumière, le TEL est donnée par la formule approchée :
T. L. E v 2 nZ (1.7)
Avec K une constante ; z la charge de la particule incidente ; v
sa vitesse ; n : le nombre d'atomes de la cible/unité de volume et Z le
numéro atomique de la cible.
Dans le cas particulier des tissus vivants,
Les<< dégâts
biologiques >> créés par les électrons
sont d'autant plus importants que l'énergie cédée
localement aux cellules est grandes :
Le TEL est donc une grandeur importante dans la
détermination de << efllft BRlRIIDf
>>.
La figure 1.5 décrit les variations du TEL dans les tissus
en fonction de l'énergie des électrons.

Figure1.5. Variation du TLE des électrons
dans les tissus en fonction de l'énergie.
On peut déduire de la figure :
Dans le cas de basse énergie : le TLE est une fonction
décroissante de l'énergie. On peut en déduire que plus
les électrons sont ralentis, plus la quantité d'énergie
cédée à la matière par
interaction est grande, plus leur aptitude à léser
les cellules constitutives des tissus devient grande. Les électrons sont
donc plus dangereux à la fin de leur parcours ;
Dans le cas de 500 keV < E < 5 MeV, le TLE peut
être considère comme sensiblement Constant est égal
à environ 2
MeV.cm-1.
I.6.3.Parcours :
Le parcours est par définition le trajet
effectué par une particule cédant toute son énergie
cinétique. Le parcours total effectué par une particule
d'énergie E est donnée par la relation :
~ E E E (1.8)
Sous la forme différentielle l'équation (1.8)
s'écrit sous la forme :
E (1.9)
Ce qui conduit à :
E E (1.10)
I.7. Interactions du rayonnement
électromagnétique avec la matière :
Le comportement des rayonnements électromagnétiques
dans la matière est fondamentalement différent de celui des
particules chargées. En une seule interaction, le Photon peut ~tre
complètement absorbé et disparaître. Mais, à
l'inverse, il est susceptible de traverser des quantités importantes de
matière (par exemple un centimètre d'épaisseur de plomb)
sans interagir du tout, ce qui est exclu pour les particules chargées
qui, en pénétrant.
Un photon peut interagir avec les électrons atomiques, le
noyau ou les champs électromagnétiques présents autour des
électrons ou du noyau.
Le transfert de l'énergie de radiation aux
électrons de la matière se fait soit par excitation en faisant
passer l'électron de l'atome cible à un niveau
énergétique supérieur, soit en l'éjectant hors de
l'atome par ionisation.
Lors d'une interaction, le photon peut "rebondir" sans perd
d'énergie (diffusion élastique), perdre une partie de son
énergie (diffusion inélastique), ou perdre toute son
énergie (absorption).
L'interaction entre les photons et la matière par laquelle
les photons individuels sont enlevé ou défléchis du
faisceau primaire de rayons X ou de rayons y peut être classifiée
selon :
> Le type de cible : par exemple, les électrons, les
atomes ou les noyaux avec lesquels le photon interagit.
> Le type d'événement : par exemple :
diffusion, absorption, production de paires, etc. qui se produit [7].
Les interactions qui se produisent avec les électrons
atomiques sont :
> L'effet photoélectrique (absorption)
> La diffusion de Rayleigh (diffusion)
> La diffusion de Compton (diffusion)
> La diffusion de Compton à deux photons (Effet multi
photonique)
Les principales interactions possibles sont : l'effet
photoélectrique, l'effet Compton et création de paires, d'autres
effets de moindre importance : l'effet Thomson-Rayleigh et photo
nucléaire [12].
I.7.1. Effet photoélectrique :
L'effet photoélectrique est le mode dominant
d'interaction pour les photons de basse énergie (0.01 et 0.1 MeV) [2]
C'est un processus par lequel le photon incident, cède
toute son énergie à un électron des
couches profondes (couche K ou L), qui est alors
éjecté de l'atome : il y a absorption totale du photon et
ionisation de l'atome [12].
L'énergie de l'électron
Ecinest égale à l'énergie du photon
incident, moins l'énergie de liaison de l'électron qui a
été éjecté :
kin= h v --We (1.11)
Où We est l'énergie de liaison d'un
électron atomique et hí l'énergie initiale du
photon Incident.
Comme les énergies de liaison sont relativement
faibles, l'énergie de l'électron secondaire est Le mode de
désexcitation radiatif correspondant à l'émission d'un
rayonnement de
Le mode de désexcitation
nom "d'effet Auger"[2].
La probabilité d'interaction par effet
photoélectrique est caractérisée par le coefficient
d'atténuation massique.
Cette probabilité est grande quand l'énergie du
photon incident est supérieure, mais voisine à l'énergie
de liaison d'un électron sur sa couche ; la probabilité
décroit très vite avec l'énergie.
On peut conclure que l'effet photoélectrique = Absorption
complète du photon incident par
l'atome et éjection conséquente d'un
électron de l'atome.
C'est-à-dire Quand l'énergie du photon augmente,
des électrons des couches plus profondes peuvent être
éjectés [4].

Figure1.6. effet photoélectrique
La figure 1.6 représente l'interaction d'un photon par
effet photoélectrique et la désexcitation radiative de l'atome
cible avec émission d'un photon de fluorescence ou d'un électron
Auger.
La désexcitation non radiative est
prépondérante dans le cas d'atomes cibles légers qui
subissent principalement des photo-ionisations en couche K et deviennent donc
émetteur d'électrons Auger.
I.7.2. Effet Compton :
Cet effet est produit si le photon incident possède une
énergie de 0.1 à 0.5 MeV.
Le photon interagit avec un électron libre ou peu
lié et l'interaction conduit l'éjection de l'électron, et
le photon incident subit une diffusion avec une énergie
inférieure à son énergie initiale.
L'énergie du photon diffusé et électron
de Compton est donnée simplement, en appliquant les lois de la
conservation de l'énergie et du moment cinétique au choc du
photon avec un électron libre, ce qui donne la relation suivante [2]
:
in (1.12)
by est l'énergie du rayonnement
électromagnétique incident (ici un rayon ã), et
Eci est l'énergie cinétique de l'électron
éjecté.
Au cours de l'interaction, une partie de l'énergie du
photon est transmise à l'électron, qui recule et le reste de
l'énergie, hí apparaît sous la forme d'un photon
diffusé.

Figure1.7. Effet Compton.
I.7.3. Production de paires :
Dans le champ électrique intense qui règne au
voisinage du noyau, le photon peut se matérialiser sous forme d'un
électron et d'un positon.
Une énergie de 2 x 0.51 MeV, correspondant à
leurs masses, est dépensée pour créer l'électron et
le positon (figure 1.8). L'excédent d'énergie se répartit,
sous forme d'énergie cinétique, entre les deux particules. La
production d'une paire e +, e- n'est donc possible que si
l'énergie du photon est supérieure à 2m, c2
[10].
La conservation de l'énergie s'écrit :
E= 2E0 +
Ee--
+Eye+ (1.13)
Oil E0 est l'équivalent énergétique de la
masse de l'électron ( E0 =m, c2 =0,511 MeV), Ee+
et Ee- sont respectivement les énergies
cinétiques de l'électron et du positron.
L'électron et le positron sont ralentis dans la
matière.
A la fin de son parcours, le positron interagit avec un
électron et s'annihile ce qui engendre l'émission de deux photons
gamma d'énergie 511 keV à 180° l'un de l'autre (voire figure
1.8 et figure 1.9) [2].

Figure1.8. effet de production des paires.

Figure1.9. Phénomène
d'annihilation de la matière.
I.7.4. Section efficace :
I.7.4.1. Définitions et notations :
En physique nucléaire ou en physique des particules,
la section efficace est une grandeur physique reliée
à la probabilité d'interaction d'une particule pour une
réaction donnée. L'unité de section efficace est une
unité de surface ; on utilise traditionnellement le barn (b) :
1 b = 10-24 cm2 =
100×10-30 m2, soit la surface d'un carré de
dix femto mètres de côté (c'est-àdire l'ordre de
grandeur du diamètre d'un noyau atomique).
La section efficace représente « la
probabilité intrinsèque » d'une
interaction et elle est indépendante des variables du faisceau et de la
cible : la géométrie, la densité et l'intensité
A chacun de ces modes d'interaction est associée une
section efficace, qui dépend de l'énergie des photons
incidents et du numéro atomique Z du matériau traversé.
L'importance relative de
ces trois modes en fonction de E et Z est
représentée sur la figure 1.10, avec 0p h,
0 c et
0pair
les sections efficaces des effets photoélectriques,
Compton et création de paires respectivement [5,13].
L'interaction des photons avec la matière a comme section
efficace la somme de toutes les sections efficaces des différents
processus. Elle est donnée par :
0t ot = 0p h + 0 c +
0pai r (1.14)
I.7.4.2. Domaine de prépondérance de chacun
des effets :
L'importance relative des différents types
d'interaction est en fonction de l'énergie de la radiation et du
numéro atomique du milieu, on peut reporter dans le plan (hí, Z)
les lieux de probabilité des effets :
Ceci permet de définir trois zones :
> ) IIFlDIfcHJIL IGeAISERtRnAIEIIhaXtIZ I: ISIIGRP
KIKFTIGeIl'eIII1Iphotoélectrique.
> e WJiI IP R\ IInIIRIZ IP R\ enI: ISIéGRP KIKFT
IGeIllflItlIErRP SIRn.
> Énergie élevée et Z
élevé : prédominance de la production de paires.

Figure 1.10. Probabilités de
réalisation des effets photoélectrique, Compton et
de production de SIIIIAITIIfRnFIRnIGeIlVQ-rJll.
IESLIA IliIfIJXrH, IRIESSEEMIIXeI:
> (T-IIIIISERtRVDFUIXeISIéGRP ineIIXx
IIIAAIAIé(IIJieA. ILIISIREIHlitéIG'RFFXrHIFeIIAtI Xne
I1RnFtIRnIGéFrRiAAMeIGeIl'KHJILIGXIIa\ RnneP WIinFiG1ntI;
> (VIIIIErRP SIRnIIANIl'eIIIIISIfGominant aux énergies
intermédiaires et la valeur du IIFteXrIEINEUe IrMMIP
11tISIXIenIfRnFIRnIGEIlKHJieI;
> OEISIREIEIlitéIG'RFFXrrenFeIGeIl'efIIIIGE
ISIRGXFtIRnIGeISIIIIA, IaX-dessus de son seuil GwSSmaiRnIGeI1,rE2 ID tp
,IeAtIXP IfRnFtIRnIFIRiAAMeIGe WIJII.
Pour les énergies des rayonnements ã émis
par les radionucléides (0,1 a quelques MeV), on peut constater que
l'effet Compton est le mode d'interaction privilégie ou
prépondérant dans les tissus biologiques [3].
I.7.5.Atténuation des rayonnements
électromagnétiques :
I.7.5.1. Loi d'atténuation :
L'étude de probabilités d'interaction des photons
avec la matière conduit à la définition des lois
d'atténuation d'un faisceau de photons.
Au contraire des particules chargées qui
cèdent progressivement leur énergie à la
matière au cours d'interactions successives, les rayonnements
électromagnétiques disparaissent brutalement à la suite
d'une interaction.
On ne peut plus parler de ralentissement, il faut y substituer la
notion d'atténuation en nombre.
Dans le cas d'un faisceau parallèle mono
énergétique (dont les rayonnements ont la même
énergie), le nombre de rayons émergeants N n'ayant subi
aucune interaction dans la traversée d'un écran
d'épaisseur x est lie au nombre de rayons incidents No par une
relation exponentielle du type :
N = N0 e-
iix (1.15)
Ou ì est le coefficient d'atténuation
linéique dont la valeur dépend de l'énergie du rayonnement
et de la nature de l'écran : si x, épaisseur de l'écran,
est exprimé en cm par exemple, ì devra etre exprimé en
cm-1.
Sur papier semi-logarithmique, la représentation
graphique de cette loi d'atténuation est une droite de pente
-ì.
Il est important de noter que cette loi ne permet pas de
calculer que le nombre de rayonnements électromagnétiques
sortant de l'écran avec l'énergie initiale (donc vierges de
toute interaction). Ceux-ci ne représeQtAQtVDIPQe Satie
nGWIED RQQeP eQts électromagnétiques émergeants, ils ne
prennent pas en compte, en particulier, les rayonnements diffuses Compton.
I.7.5.2.Couche de demi-atténuation(CDA) :
On appelle couche de demi-atténuation (CDA)
l'épaisseur de matière nécessaire pour GiP iQueI GH P
Ri3ip111iQteQsitp GuMisHeDO
L112 Tel que :
L112) = 2° (1.16)
Appliquant (1.12) pour x = L 121 , on obtient :
L n2
L112 = (1.17)
ii
Comme L 121, ii GpSeQG Ge l'pQHJiL IGeNSERtRQs EI GIIMP
11i41FDIEYIIspe [10] [14].
I.8. La dosimétrie des rayonnements ionisants :
L'hétérogénéité de
l'émission de la source de rayonnements, les caractéristiques du
rayonnement utilisent, les distances de la source par rapport aux
différentes parties du volume des produits traites et la structure du
produit ne permettent pas d'obtenir une dose identique GEQsVIRut OIYROP
HGXESIRGuit. D1Rù la nécessite de procéder
à la dosimétrie [15].
/ IHRESEiRlRTiINE TREteQuClRLI Ge1l1i1BGiDiRQ GE
DITP 13i4111YiY1Q26FSarDQ rD RQQ1P eQt dépend, essentiellement de la
nature du ID RQQeP IQt eINGeTI'pQHgie ITENRIEpH SEURNP 13i41e
irradiée.
La dosimétrie a pour but de déterminer cette
énergie absorbée. Cette détermination est essentielle :
ü Pour estimer le danger potentiel des techniques de
diagnostique utilisant, in vivo, les radiations ionisantes.
ü Pour prévoir en radiothérapie, les effets
du traitement sur les tissus tumoraux et sur les tissus sains adjacents.
ü Pour définir les normes de radioprotection
individuelle et collective [2].
I.8.1. Definition :
La dosimétrie est un moyen de mesure de la dose des
rayonnements, absorbée par la matière et de contrôle du bon
fonctionnement de l'installation. Comme elle représente une assurance de
résultats et de qualité pour les produits traites [16] et une
maintenance des performances des mesures acceptables [17].
I.9. Grandeurs et unités dosimétriques :
Les définitions évoquées dans cette
partie sont celles des grandeurs qui représentent l'outil
nécessaire pour corréler des mesures physiques aux effets des
irradiations. Ce sont des grandeurs macroscopiques se rapportant aux effets
dans un milieu, pouvant être utilisées pour prévoir les
conséquences d'une irradiation [18].
L'action d'un rayonnement ionisant est définie par
plusieurs grandeurs, auxquelles correspondent des unités
particulières. Les grandeurs usuellement utilisées en
dosimétrie, sont : [17]
I.9.1. Exposition :
L'exposition ne s'applique qu'à des rayonnements
indirectement ionisants et parmi ceux-ci uniquement aux rayons X et
ã.
Cette quantité d'exposition est définie par l'ICRU
(International Commission on Radiation Units and measurements)
comme le quotient de la charge par le volume d'air de masse [19, 2,13]
(1.18)
L'unité : C. -
L'ancienne unité utilisée était le Roentgen
(R 1R = 2.58. - C. - [20]
Oil est la charge électrique totale de tous les ions d'un
signe donné produits dans l'air
quand tous les électrons secondaires libérés
par les photons dans un volume d'air de masse Sont complètement
arr~tés par l`air.
Les ions produits par l'absorption des rayonnements de freinage
émis par les électrons secondaires très
énergétiques n'entrent pas dans la charge .
I.9.2. Kerma :
Le Kerma représente l'énergie cinétique
libérée dans le milieu par le rayonnement indirectement ionisant
(photon, neutron).
Le transfert d'énergie par un flux de photons à un
milieu se fait en deux étapes [21] [13] :
> La première est l'interaction des photons avec les
atomes du milieu mettant ainsi les électrons en mouvement par les
interactions de photons (effet photoélectrique, Compton, création
de paire, etc...) (figure 1.11(a))
> La deuxième étape concerne le
transfert d'énergie qui se fait entre ces électrons de haute
énergie et le milieu par excitations et ionisations (figure
1.11. (b)).

Figure1.11 : Représentation
schématique du transfert d'énergie d'un photon au
milieu traversé
La quantité dénommée Kerma
(Kinetic Energy Released per unit Mass in the
medium).
Elle traduit le premier acte du transfert d'énergie par
collision aux particules secondaires. Elle présente la somme des
énergies cinétiques initiales de toutes les particules
chargées mises en mouvement par les rayonnements dans le volume de masse
dm du milieu :
Ecin (1.19)
Dans le système international des unités (SI), le
kerma est exprimé en gray (symbole : Gy) : 1Gy = 1 J/kg. Bien que son
usage ne soit plus autorisé depuis 1er janvier 1986, une ancienne
unité est encore souvent employée le rad (1 rad =
10-2Gy).
Le Kerma s'applique quelle que soit la nature du rayonnement
indirectement ionisant. Lorsque le milieu absorbant est l'air, on parle de
Kerma et de débit de Kerma dans l'air [22].
Le Kerma se divise en Kerma de collision Kcoiet Kerma
radiatif Krad [13].
Kerma de collision o est l'énergie
transférée aux électrons secondaires qui est perdue lors
des collisions.
Kerma radiatif est l'énergie transférée aux
électrons qui est perdue par des processus
radiatifs.
onc, le kerma s'écrit :
a (1.20)
La fraction moyenne de l'énergie transférée
aux électrons qui est perdue par des processus radiatifs est
représentée par un facteur désigné sous le nom de
la fraction radiative ~. Par
conséquent, la fraction d'énergie perdue lors des
collisions est (1 i- ~).
Une relation fréquemment utilisée entre le kerma 0
de collision et le kerma total K peut
être écrite comme suit :
- ~) (1.21)
Le débit de Kerma est le quotient de la variation du Kerma
pendant un intervalle de temps
.
t
(1.22)
Son unité est le gray par minute.
I.9.3. La dose absorbée :
C'est une grandeur plus intéressante en
radiothérapie et en radiobiologie.
La différence entre le Kerma et la dose absorbée
peut être mise en évidence en remarquant
que dans l'énergie transférée à
l'électron une partie est déposée dans le milieu, l'autre
est perdu sous forme de rayonnement de freinage [2]
La dose absorbée, D est le quotient E par
dm, où E est l'énergie moyenne
cédée par le
rayonnement ionisant à la matière de masse
dm
(1.23)
U nité S.I. : J. Kg- 1 Le nom spécial
de l'unité de dose absorbée est le gray (symbole : Gy) : 1Gy = 1
J. K -
L 'ancienne unité de dose absorbée, rad, a pour
valeur correspondante : 1 rad = 10-2J. Kg-
Pour une source de photon et sous les conditions de
l'équilibre électronique, la dose absorbée,
D peut être exprimée comme suit :
. E. gen (1.24)
m ù :
2
E = énergie du rayonnement ionisant (J), et ( fte
n /yl)) = Le coefficient massique d'absorption d'énergie ( 2
/ kg) [23] [18]
I.9.4. Débit de dose absorbée :
Le débit de dose absorbée, 13 est le quotient de dD
par dt, où dD est l'incrément de dose
ps dt correspondant :
(1.25)
t
Unité S.I: J. Kg- 1. s- 1
Le nom spécial, gray (Gy), peut être
substitué au joule par kilogramme : 1Gy. s- 1 = 1 J.
Kg- 1. s-1
L'ancienne unité de débit de dose absorbée,
rad. s- 1 , a pour valeur correspondante : 1 rad. s- 1=
10-2 J. Kg- 1s- 1[23, 17,18].
I.9.U ZI VEXiliFILWITURniEXe :
Le Kerma et la dose absorbée s'expriment avec la mrme
unité. Cependant, ce n'est que lorsque l'équilibre
électronique est atteint dans le milieu que les quantités
Kerma et dose
absorbée sont égales.
Un rayonnement gamma interagit avec la matière pour donner
des électrons secondaires qui cèdent leur énergie à
la matière selon différents processus (excitation, ionisation).
Considérons un faisceau de photons pénétrant dans un
milieu matériel ; les électrons mis en mouvement ont un certain
parcours en fonction de leur énergie (figure 1.12) [13,2].
Au fur et à mesure que le faisceau de photons
pénètre dans le milieu, il met en mouvement des électrons
et la fluence de ces électrons sur des couches successives du milieu
augmente progressivement ceci jusqu'à une profondeur égale au
parcours des électrons d'énergie maximale mis en mouvement dans
le milieu, c'est la profondeur de l'équilibre électronique.
- g) (1.26)
Lorsque celui-ci est éteint, le flux d'électrons
est proportionnel au flux de photons ; mais celui-ci étant
atténué le flux d'électrons diminue alors
parallèlement tout en restant proportionnel au flux de photons.

Figure1.12 : L'équilibre
électronique
Chapitre II
Paramètres physiques et
dosimétriques
des unités d'irradiation
II .1. Introduction :
Dans le domaine médical, les rayons X de basse
énergie sont utilisés en radiodiagnostic et en
radiothérapie conventionnelle, encore appelée
radiothérapie « basse énergie », alors que la
radiothérapie dite « haute énergie » met en oeuvre des
rayonnements X produits par des accélérateurs [3].
Les faisceaux de photons externes sont tous
caractérisés par des paramètres physiques, mais tombent
dans différentes catégories selon leur origine, des moyens de
production et l'énergie. En ce qui concerne les rayons X qui sont
originaires d'un objectif de bombardement d'électrons
énergétiques. En ce qui concerne les moyens de production des
rayons X sont produits soit dans un tube à rayons X (rayons x
superficielle ou orthovoltage) ou dans un accélérateur
linéaire (mégavoltage rayons X) [16].
II.2. Rayonnement électromagnétique X
:
Les rayons X ont été découverts en 1895
par le physicien allemand Röntgen, ils appartiennent au rayonnement
électromagnétique à haute fréquence, avec une
longueur d'onde comprise entre cinq picomètre et dix
nanomètres.[27]
Ils s'inscrivent dans le large domaine des ondes
électromagnétiques, Sur le spectre en énergie des
rayonnements électromagnétiques, les rayons X se situent
après l'ultraviolet Selon le mode de production, ils peuvent avoir une
énergie plus ou moins élevée, de quelques KeV à des
centaines de MeV [27,3].
II.3. Origine des rayons X :
Si les rayons X sont des rayonnements
électromagnétiques de même nature que les photons gamma,
ils en différent par leur origine.
Les photons gamma sont issus du noyau de l'atome, alors que les
rayons X prennent naissance au niveau du cortège électronique
ou dans le champ électrostatique qui entoure le
noyau. Ils résultent des interactions des électrons
avec la matière, qui peuvent prendre deux formes selon l'énergie
des électrons et la nature du milieu traverse :
· Interaction des électrons avec le noyau, qui
crée un rayonnement X de freinage.
· Interaction des électrons incidents avec les
électrons du cortège électronique donnant lieu à
une ionisation ou à une excitation, dont la conséquence directe
sera un réarrangement du cortège [3].
II.4. Production de rayons X :
La théorie du rayonnement
électromagnétique prévoit que lorsqu'une particule
chargée subit une modification de sa trajectoire, elle rayonne de
l'énergie. Ainsi, une particule accélérée ou
décélérée subit une perte de son énergie
sous forme de rayonnement électromagnétique.
Ce processus porte le nom de rayonnement de freinage ou
Bremsstrahlung. Cette perte d'énergie par rayonnement de freinage
dépend en partie de la masse de la particule incidente. Ce processus est
important pour les particules légères comme les électrons
et il est pratiquement négligeable pour les particules lourdes.
La production des rayons X s'effectue sur la base de ce
processus en créant un faisceau de particules chargées que l'on
freine ensuite dans un matériau cible, c'est le principe du tube
à rayon X [27].
II.5. Principe du tube à rayons X :
Pour disposer de faisceaux de rayons X utilisables, le
procédé technologique consiste à créer des
électrons et a les envoyer sur une cible pour obtenir des rayonnements
de freinage en grand nombre.
Un courant électrique circule dans un filament et
crée des électrons par chauffage (effet thermo-ionique). Ce
filament constitue la cathode du tube a rayons X ; il est porté à
un potentiel négatif. Les électrons formés sont
accélérés par une haute tension appliquée entre
la
cathode et une cible, ou anode (parfois aussi appelée
anticathode), qui est portée à un potentiel fortement positif
pour attirer les électrons.
L'ensemble est placé dans une ampoule en verre dans
laquelle est réalisé un vide Poussé pour éviter la
dispersion des électrons (Figure 2.1).

Figure 2.1. Principe du tube à rayons
X
Pour favoriser la production de rayonnement de freinage,
l'anode est constituée d'un matériau de numéro atomique
élevé résistant à la chaleur. Le tungstène,
de numéro atomique 74 (et de symbole chimique W) répond bien a
ces deux exigences et constitue très souvent la cible des tubes a rayons
X. Selon les applications envisagées, celle-ci peut être
également en molybdène, or, cuivre, fer, cobalt. . .
Le rendement de la cible en rayonnement de freinage reste
toujours limite (2 %). Les nombreuses ionisations et excitations
créées par les électrons dans la cible produisent une
importante élévation de température. Celle-ci est donc
souvent enchâssée dans du cuivre pour assurer la diffusion de la
chaleur et nécessite un refroidissement par air, huile ou eau.
L'anode est le plus souvent inclinée par rapport
à la direction des électrons et les rayons X sont émis
préférentiellement dans un cône dont l'axe dépend de
la pente de l'anode. Les rayons X traversent la paroi du tube et sortent par
une fenêtre en matériau léger (béryllium ou
aluminium) aménagée dans la gaine plombée qui entoure le
tube.
Cette fenêtre va arrêter une partie des rayons X,
en particulier ceux qui auront une énergie faible. De plus, pour limiter
le faisceau à sa partie utile, un collimateur est placé
après la fenêtre de sortie.
II.6. Spectre de rayons X :
Le spectre en énergie des rayons X émis par l'anode
est le résultat de la superposition de deux spectres indépendants
:
- le spectre continu des rayonnements de freinage, de 0 à
;
- le spectre de raies caractéristiques liées au
réarrangement du cortège électronique.
Ce spectre global peut être représenté de
deux manières :
- en fonction des longueurs d'onde, comme sur la (figure 2.2.) :
le spectre présentera alors une longueur d'onde minimale
~ (2.1)
- en fonction de l'énergie, comme sur la (figure 2.3.)
Dans ce cas, l'énergie des rayons
X ne pourra pas dépasser une valeur maximale correspondant
à la haute tension appliquée. En aucun cas l'énergie du
photon X de freinage ne peut être supérieure à celle de
l'électron qui lui a donné naissance :
(2.2)
Ou, plus simplement : (en KeV) = haute tension (KV)
(2.3)
La forme exacte du spectre émis par un tube à
rayons X dépend de nombreux paramètres tels que la nature de
l'anode, la valeur de la haute tension et la filtration totale.
L'intensité électrique du courant parcourant le filament permet
de modifier le nombre d'électrons émis, donc celui de rayons X
produits par le tube.

Figure 2.2. Exemple d'un spectre de rayons X,
représenté en fonction de la longueur d'onde

Figure 2.3. Exemple d'un spectre de rayons X,
pour une haute tension de 100 KV, représenté en fonction de
l'énergie
II.7. Dosimétrie des faisceaux de photons :
II.7.1. Caractéristiques physiques d'un faisceau de
photons dans le vide :
Considérons un faisceau de photons issu d'une source
S supposée ponctuelle et qui se propage dans le vide
[2].
Un faisceau de photons issu d'une source sera
caractérisé par trois types de grandeur : sa distribution
spectrale, par ses paramètres énergétiques et par sa
distribution spatiale.

Figure 2.4. Caractéristiques physiques
d'un faisceau de photons dans le vide
II.7.1.1. La distribution spectrale :
C'est-à-dire les proportions relatives des énergies
qui sont représentées dans le faisceau
Par exemple : Source radioactive --* spectre de raies Tube de
Coolidge --* spectre continu
Pour tous les autres paramètres, on raisonnera sur un
faisceau monoénergétique.
Pour les faisceaux polyénergétiques, on
procède par addition (spectre de raies) ou par intégration
(spectre continu).
II.7.1.2. Lesparamètres énergétiques
:
1. Flux énergétique ( )
:
C'est énergie totale transportée par le faisceau
par unit
est finie, donc le flux transporté dans l'angle solide
qui voit la matière à partir de la source.
2. Intensité énergétique (I) :
dans une direction donnée
I = (2.4)
17 nité : Watt/stéradian d est pris suffisamme
3. L'énergie totale (W) :
L'énergie totale
~
W = ) (2.5)
17 nité : Joules
4. Fluence énergétique (?)
: Cette quantité de densité de puissance peut
être cumulée dans le temps pour aboutir à
l'énergie totale qui a traversé dS pendant le temps
d'irradiation, on parle de fluence énergétique.
W
y7 (2.7)
17 nité : Joules/
II.7.1.3. La distribution spatiale :
On caractérise la distribution spatiale d'un
rayonnement par l'indicatrice d'intensité énergétique ; si
l'intensité énergétique I ne
dépend pas de la direction d'observation, l'indicatrice
d'intensité énergétique est une sphère et le
faisceau est dit isotrope.
I = ?/4j (2.8)
C'est le cas d'une source radioactive de faibles dimensions
[2].
II.7.1.4. Lois fondamentales de l'atténuation des
faisceaux de photons :
Considérons un faisceau mince issu d'une source ponctuelle
S et se propageant dans le vide. Quand on s'éloigne de
la source, la surface traversée par ce flux augmente. La fluence
énergétique ? est proportionnels
à 1/ .
Par contre, l'intensité énergétique
I ne varie pas quand on s'éloigne de la source [2].
II.7.2. Caractéristiques physiques d'un faisceau
traversant un matériau :
Au voisinage d'un point P du matériau,
on observe non seulement des photons provenant du faisceau initial, mais
également des photons diffusés dont la direction de propagation
et la distribution spectrale ne sont pas uniformes (figure 2.5)
[2].

Figure 2.5. Caractéristiques physiques
d'un faisceau traversant un matériau
Dans l'élément de sphère de rayon dr, la
surface de section qui est perpendiculaire au rayonnement diffusé est
toujours it. (dr) 2 quelle que soit la direction du rayonnement
diffusé. Il convient donc d'adapter les définitions qui font
intervenir une surface fixée dS, donc on aura : [28]
- la fluence énergétique ~ =dW
ir.(dr) 2 (2.11)
II.8. Pénétration du faisceau de photons dans
l'eau :
Dans l'étude de la distribution de la dose sur l'axe du
faisceau de photons pénétrant dans un milieu équivalent
tissu, on obtient une courbe dont la forme dépend de l'énergie et
des paramètres géométriques de l'irradiation (section de
faisceau, distance source surface SSD). Ces paramètres dépendent
beaucoup d'appareillages utilisés.
Le plus souvent, la dose absorbée en un point de l'axe
est exprimée en pourcentage de la dose maximale sur l'axe, la courbe
obtenue, appelée courbe de rendement en profondeur, présente
toujours trois parties distinctes figure (2.6).


Figure 2.6. Schématisation d'une courbe
de rendement en profondeur
La région d'accroissement de dose, AB, correspondant
d'une part, à la mise en mouvement des électrons secondaires dans
le milieu par les photons primaires et, d'autre part, a l'effet des
rayonnements diffusés provenant de la tête d'irradiation et des
éventuels accessoires placés sur le trajet du faisceau. Elle est
caractérisée par la dose à la surface D.
La région du maximum, B, correspondant à un
équilibre électronique, est d'autant plus plate que
l'énergie est plus élevée et est
caractérisée par la profondeur du maximum .
La région de la décroissance de dose en profondeur,
BC, est pratiquement exponentielle.
Le rendement en profondeur dépend de la distance
séparant la source de photons à la surface du milieu
équivalent-tissu.
II.9. Paramètres de traitement :
II.9.1. La taile du champ du faisceau de rayonnement :
Les Faisceaux utilisés pour la radiothérapie ont
des formes différentes que représentent habituellement un
compromis entre la forme de la cible réelle et le besoin de
simplicité et d'efficacité dans le faisceau de façonnage.
Généralement les formes utilisées : carrée,
rectangulaire, circulaire et irrégulières.
Les champs circulaires avec collimateurs spéciaux
attachés à la machine de traitement, et les champs
irréguliers qui ceux faits avec des blocs de blindage ou avec des
collimateurs mutilâmes attaché à une machine de
traitement.
Un champ arbitraire rectangulaire avec des côtés
a et b sera à peu près équivalente à un champ
carré avec des côtés a lorsque les deux champs ont la
même aire / périmètre (règle de la journée),
c'est-à-dire,
(2.12)
Un champ arbitraire carré avec des côtés a
sera équivalent à un champ circulaire avec un rayon lorsque les
deux champs ont la même zone, à savoir
r (2.13)
II.9.2. Facteur de coiimateur :
Lorsque l'ouverture du collimateur augmente, le Build-up
(profondeur où la dose est maximale) se rapproche de la surface. Ceci
est dû à l'augmentation du flux des électrons secondaires
et des photons diffusés par le collimateur lorsque sa surface interne
croît.
L'augmentation de la section du faisceau entraîne celle
du volume diffusant ; il en résulte un accroissement du flux des
électrons secondaires et donc de la dose sur l'axe. Ainsi, on
détermine un facteur correctif (Facteur d'Ouverture de
Collimation "F.O.C") pour tenir compte de l'influence de l'ouverture du
champ.
Le facteur de collimation (F.O.C) est défini dans
l'ICRU24 comme le rapport du débit d'exposition ou débit de dose
d'un champ donné à celui d'un champ de référence.
Il s'obtient en mesurant les doses reçues (D) par une chambre
d'ionisation placée à une distance de référence ,
à la profondeur de référence , pour un champ de dimension
C, à la dose (D ) mesurée à la même distance et
à la même profondeur pour le champ de référence, :
[2,29]
F (2.14)
Les détecteurs habituellement recommandés pour ce
type de mesures en radiothérapie conventionnelle sont une chambre
d'ionisation de type Farmer (cylindrique de 0,6 cm3).
II.9.3. Le facteur de diffusions au pic (PSF) :
C'est le facteur PSF défini à la profondeur de
maximum de dose (figure 2.7). Il représente le rapport entre la dose
absorbée totale et la dose des photons primaires à la profondeur
de maximum de dose.
D'après cette définition, le PSF tend vers 1 si la
taille du champ tend vers 0. [30,13]

Figure 2.7. Mesure du PSF. La mesure dans l'air
s'effectue avec un capuchon de build-up
II.9.4. Le débit de la machine relative (output)
:
Le facteur d'output d'un appareil de traitement est
défini dans l'ICRU24 (ICRU, 1976) comme le rapport du débit
d'exposition ou du débit de dose d'un champ donné à celui
d'un champ de référence ( f, f). Il est noté RDF (facteur
de dose relative) . (figure 2.8).
r .f)
) r j r j) (2.16)
La séparation d'output total (`output dans l'eau ') en
facteur de diffusion dans la tête d'irradiation , et le facteur de
diffusion dans le fantôme , a été proposée par Holt
(1970). Dans ce cas, le facteur d'output , est égale à :
(2.17)
: est appelé aussi output dans l'air. Il est mesuré
dans un mini-fantôme selon les mêmes conditions
géométriques que le .
i i .f r j
~
i i j r j
|
(2.18)
|
: Facteur de diffusion dans le fantôme. Il est souvent
estimé par le rapport du facteur d'output (facteur de diffusion total, )
et le facteur de diffusion dans la tête de traitement
car la mesure de fait appel à des techniques souvent
difficiles à réaliser expérimentalement.
(2.19)
La variation de l'output avec la taille du champ au point de
référence est fortement liée au rayonnement diffusé
dans la tête d'irradiation. Il dépend donc de la structure de la
tête qui varie d'une machine à l'autre. Cette variation
dépend moins des diffusions dans le patient qui sont directement
proportionnelles à la surface irradiée au point de mesure, car
pour les photons de hautes énergies les diffusions se font plutôt
en amont que latéralement. Ainsi, le facteur de diffusion dans la
tête ( ou HSF) et le facteur de diffusion dans le fantôme peuvent
être déterminés séparément et puis leur
combinaison donne le facteur de diffusion totale (facteur d'output).

Figure 2.8. Mesure du (HSF) et du (RDF)
II.10. Courbes de distribution de doses :
II.10.1. Le rendement en profondeur :
La courbe donnant la variation de la dose absorbée en
fonction de la profondeur dans l'eau sur l'axe du faisceau d'irradiation
à une distance source-surface du fantôme fixe, est appelée
courbe de rendement en profondeur : PDD(z) (figure 2.6).
Le rendement en profondeur (PDD) correspond à la
variation de la dose absorbée le long de l'axe du faisceau en fonction
de la profondeur du point de mesure, pour différentes tailles de
champ.
La distance source-surface du fantôme est constante et
la distance source détecteur varie avec la profondeur du point de mesure
; ces courbes sont normalisées au point du maximum de dose.
Certaines grandeurs dosimétriques peuvent être
définies à partir de la courbe de rendement en profondeur : la
dose à la surface, la dose de sortie et la profondeur de maximum de dose
(profondeur de l'équilibre électronique): .
II.10.2. Le profile de dose :
Les courbes décrivant La variation de la dose
absorbée en fonction de la distance dans un plan perpendiculaire
à l'axe du faisceau et à différentes profondeurs et pour
différentes tailles de champ est appelée profil
latéral de dose.

Figure 2.9. Profile de dose
On peut définir à partir de la courbe de profile de
dose : la pénombre, la taille du champ, les corrections hors axe central
et la profondeur de mesure. [28,29]
II.10.3. La pénombre géométrique :
Physiquement, la pénombre est la région en
bordure de champ où la dose change rapidement en fonction de la distance
de l'axe centrale. Géométriquement, la pénombre est la
différence entre le faisceau tracé à partir du centre de
la source et le faisceau tracé à partir des
extrémités de la source. La pénombre
géométrique est mesurable sur la courbe de profile de dose. La
pénombre physique inclut de plus les diffusions dans les collimateurs et
leur contribution aux extrémités du champ d'irradiation Figure
(2.10). [28]

Figure 2.10. Profil latéral de dose et
leur régions (la partie centrale >80%, la partie
de pénombre entre 20% et 80%, la partie de transmission >20%).
Chapitre III
Matériels et équipements
utilisés
III.1. Introduction :
La radiothérapie est l'une des armes les plus
puissantes pour la lutte efficace contre la maladie douloureuse du cancer
humain. Les techniques de traitement et de l'équipement d'irradiation
ont été développés en permanence dans le
passé pour répondre aux objectifs d'offrir des charges de
rayonnement aux tissus du cancer pour but de détruire les cellules
cancéreuses dans une manière optimale et de protéger les
patients contre les dégâts d'irradiation[31].
En radiothérapie du cancer, le mode de traitement le
plus répandu est celui utilisant des photons de haute énergie. Le
mode de traitement utilisant les électrons est quant à lui
classé en deuxième position. Dans le Centre de
radiothérapie du cancer, la production de photons et d'électrons
de haute énergie s'obtient à l'aide d'un
accélérateur linéaire de particules [32].
III.2. Description générale sur Les
Accélérateurs Linéaires :
L'accélérateur linéaire d'électron
étudié au cours de ces travaux est de type Primus
élaboré par le constructeur SIEMENS (figure 3.1). Conçu
pour le traitement en radiothérapie [32], est composé
essentiellement de deux parties indépendantes :
l'accélérateur et sa tête.
Pour situer ces composantes, le schéma d'un
accélérateur linéaire est présenté à
la (figure 3.1)

Figure 3.1. Schéma d'un
accélérateur SIEMENS
La numérotation des composantes sur la figure 3.1
correspond à :
(1) Klystron ou Magnétron.
(2) accélérateur par ondes stationnaires ou par
ondes progressives.
(3) aimant de recourbement.
(4) carrousel des collimateurs primaires.
(5) miroir.
(6) mâchoires primaires.
(7) mâchoires mutilâmes.
Les composantes (4), (5), (6) et (7) font partie de la tête
de l'appareil.
Les trois autres composantes constituent le circuit des
électrons pour un accélérateur linéaire de basse
et/ou de haute énergie.
Des électrons de basse énergie sont d'abord
générés par un klystron. Celui-ci est connecté au
tube de l'accélérateur. À l'intérieur de
l'accélérateur, les électrons sont
accélérés aux énergies d'intérêt, soit
supérieures à un méga électron-volt (MeV). À
la sortie, la configuration horizontale de la machine fait en sorte que le
faisceau doit être courbé et redirigé verticalement en
direction du patient. Un champ magnétique est utilisé pour
contraindre les électrons à effectuer une rotation pour ensuite
sortir par une fenêtre.
Dans notre cas, le faisceau passe dans un aimant de
recourbement qui effectue une boucle de 270 degrés. L'avantage de ce
type de boucle est de réaliser un filtrage de l'énergie des
particules à l'aide du champ magnétique. L'orbite des
électrons sera proportionnelle à la racine carrée de
l'énergie, créant ainsi une dispersion spatiale des particules
selon l'énergie au niveau de la fenêtre de sortie.
En ajustant l'intensité du champ magnétique et
l'énergie des particules à la sortie du tube, on filtre les
électrons déviés de leur trajectoire par rapport à
l'ouverture de la fenêtre. Les électrons, une fois passés
celle-ci, sont à l'intérieur de la tête de l'appareil. Le
rôle de la tête est de générer le faisceau de photons
ou d'électrons utilisés pour le traitement. Avec ces types de
faisceaux, les électrons frappent tout d'abord une cible de
numéro atomique élevé. Des photons de bremmstrahlung sont
ainsi créés. Un premier filtre est disposé afin
d'éliminer la contamination en électrons du faisceau. Les photons
sont ensuite injectés dans le collimateur
primaire oil un second filtre est utilisé pour
équilibrer la distribution en énergie et en fluence des
particules.
La forme du champ est ensuite modelée à l'aide
des collimateurs secondaires qui est un dispositif spécifique
fixé à la tte de l'accélérateur linéaire. Il
est constitué de lamelles de tungstène parallèles, qui se
déplacent les unes par rapport aux autres de façon à
conformer le faisceau à la planification [33]. Le faisceau est ainsi
mieux adapté à la forme de la tumeur [34].

Figure 3.2. Le schéma des
différents composants d'un accélérateur
linéaire.
L'accélérateur linéaire possède deux
voies de faisceau d'irradiation. La première est une voie de photons et
la deuxième sert dans le traitement par électrons [32].
III.2.1 La Voie de photons :
Pour cette voie, le Primus possède une seule cible
identique pour deux énergies : une basse aux environs de 6 MeV, c'est
le mode 6MeV et une haute à 18 MeV, c'est le mode 18 MeV. La cible
est constituée de trois couches successives d'épaisseurs
différentes. Le siège de la
création des photons par bremsstrahlung est la
première couche d'or de quelques dixièmes de millimètres
d'épaisseur. Elle est de section efficace élevée. La
dernière couche est constituée de graphite et sert à
atténuer au maximum les électrons primaires et ainsi
éviter une contamination du faisceau.
Le faisceau de photons est produit par les électrons de
haute énergie qui viennent interagir avec une cible en tungstène,
Lorsque le faisceau sort de la cible il pénètre directement dans
le collimateur primaire. Ce dernier va confiner le faisceau, c'est lui qui
définit le champ maximum d'irradiation par son ouverture
supérieure et sa forme en cône.
Suite à cela, le faisceau passe dans une chambre
moniteur qui mesure la fluence au cours du traitement. Elle est
multi-segmentée de manière à s'assurer de la
symétrie du faisceau d'irradiation. Elle est suivie d'un miroir
semi-réfléchissant permettant de projeter un champ lumineux dans
l'axe d'irradiation. Celui-ci présente deux intérêts :
n il constitue une preuve visuelle pour le praticien concernant
ce qu'il fait
n il projette sur la table de traitement une échelle
métrique donnant la distance à la source.
Après il traverse un filtre égalisateur
placé à la sortie de la cible qui atténue le faisceau sur
l'axe central davantage que sur les bords, réalisant ainsi son
uniformité.
En place finale dans la voie de faisceau, on distingue la
partie de collimation secondaire constituée par une paire de
mâchoires et par le collimateur multimâle, permet d'obtenir des
dimensions de faisceau variables.
III.2. 2 La Voie d'électrons :
La voie d'électrons génère des faisceaux
aux environs de 6, 9, 12, 15 ,18 et 21 MeV. Pour le but d'obtenir un faisceau
d'électrons de haute qualité pour la thérapie du cancer,
le faisceau accéléré dévié et conduit dans
la tte d'irradiation, doit ~tre large et uniforme.
Ainsi on ne trouve plus sur le trajet de faisceau ni cible ni
absorbeur. Les composants majeurs dans la modification du faisceau sont des
couches minces qualifiées de "feuilles de diffusion". Le rôle
principal de cette partie est de diffuser le faisceau quasi mono-incident en
sortie de la déviation magnétique. L'utilisation de métal
dense se justifie par le besoin de diffuser les électrons sans pour
autant entraîner une perte d'énergie conséquente.
Toutefois, la dégradation inévitable du spectre
énergétique par le phénomène de bremsstrahlung
oblige à limiter l'épaisseur, ce qui ne permet pas d'atteindre
une homogénéité convenable pour le faisceau. C'est ce qui
explique la dualité des feuilles de diffusion.
pour disperser le faisceau d'électrons et pour lui
donner une largeur utile , le métal et l'épaisseur
dépendent de l'énergie utilisée et sont propres à
chacune des énergies disponibles afin de limiter au maximum la
contamination inévitable du faisceau par des électrons
d'énergie plus faible et par des rayonnements X de freinage, tout en
obtenant un champ égalisé de la plus grande dimension
possible.
Le faisceau traverse un ensemble de deux chambres d'ionisation
à transmission indépendante qui autorisent une double mesure de
la dose délivrée ainsi qu'une vérification de la
symétrie du faisceau.
Juste à la suite on trouve un collimateur primaire plus
destiné à stopper les quelques électrons diffusés
à des angles importants qu'à véritablement collimater le
faisceau.
Concernant le système de collimation, les
mâchoires et le multi lame jouent le rôle de collimateur
intermédiaire. Pour chaque champ, leur ouverture est supérieure
à la taille de ce dernier de plusieurs centimètres : ce n'est
donc pas ce système qui délimite l'irradiation. C'est
l'applicateur qui agit vraiment dans ce sens sur le faisceau. [35,32]
III.3. La dosimétrie : III.3.1. Introduction
:
La dosimétrie des faisceaux de rayonnements consiste
à mesurer une quantité dosimétrique
expérimentalement en utilisant un système de dosimétrie
qui doit posséder au moins un effet physique qui est une fonction de la
quantité dosimétrique mesurée.
Les caractéristiques qui déterminent l'utilisation
d'un détecteur donné de radiation dans une situation sont :
1) la linéarité de la réponse en fonction
de la dose,
2) la dépendance de la réponse en fonction du
débit de dose,
3) la dépendance de la réponse en fonction de
l'énergie du faisceau,
4) la dépendance en fonction de sa direction par rapport
au faisceau,
5) la résolution spatiale élevée et ses
dimensions.
Bien qu'il existe plusieurs types de systèmes
dosimétrique tel que les films et les dosimètres
thermoluminescences, la chambre d'ionisation est généralement la
mieux adaptée pour les mesures en radiothérapie. Contrairement au
film, la réponse dépend peu de l'énergie du rayonnement
incident, et par rapport aux dosimètres thermoluminescents, elle est
beaucoup plus facile et rapide à utiliser surtout pour les mesures
relatives.
III.3.2.Chambres d'ionisation :
L'émission des rayonnements est toujours
associée à la radioactivité. Aucun des sens dont dispose
l'tre humain n'est sensible aux rayonnements émis par les substances
radioactives. On ne peut détecter ces rayonnements donc déceler
la radioactivité qu'en utilisant deux types d'interaction entre les
rayonnements ionisants et la matière : l'ionisation et l'excitation.
[36]
La chambre d'ionisation constitue un des systèmes les
plus simples de détection des rayonnements [37]. Dans le domaine de la
physique médicale, l'application principale de la chambre d'ionisation
est la dosimétrie des faisceaux de radiothérapie. Une
propriété importante d'une chambre d'ionisation réside
dans le matériau constituant sa paroi.
Ceci est lié au fait que, dans le cas de la
dé21-F2iRQ d'PQ rI RQQ1-P 1-Q2 iQdiI1-F21-P 1-Q2 iRQiAIQ2 (comme les
photons), ce sont les particules chargées secondaires produites dans la
paroi (principalement les électrons) qui sont mesurées dans le
volume de la chambre.
Selon les fabricants et les conditions de mesure, le volume
sensible des chambres d'ionisation est généralement compris entre
quelques et quelques dizaines de . / lpSIiAA1-Pr 1-2 la nature de ce
matériau sont à choisir selon les conditions spécifiques
de la mesure. Les qualités habituelles de ces détecteurs
(stabilité, linéarité, polarité, influence du
débit, de l'angle
GIiQTIG1-QF1- U ra RQQ1-P 1-Q2, I ARQ2 pYIG1-P P 1-Q2
iQdiAS1-QAaFl1-A. / pO1-F2IRP q2I1- aAARFIp dRi2
être adapté et capable de mesurer des charges
très faibles [38,2].
III.3.2.1.Chaine de mesure
chambre-électromètre :
/ a FKEP EU1- 3VRQiAa2ARQ 1-A2 2RujROrA u2iliAp1- 1Y1-F uQ
pl1-F2rRP q2I1-, uQ diASRAi2II SRX P 1-Aur1-1 (1- FROraQ2 iQdui2 SU l1-
SIAAEI1- (X U RQQ1-P 1-Q2 GEQA GE FhaP Er1-, d1- l'RUI1- de 1 ,1 4 1
utilisé en même temps INPQ1- FX[P br1- d'iRQiAI2IRQ.
Un amplificateur opérationnel avec une résistance
standard ou un condensateur standard
S1-rP 1-2 d1- I1-QP1- F1-A FROIaQ2A IIIR1-A P 1-AuarEl1-A SEr
l'pl1-F2IRP q2I1-.

Figure 3.3. Chaine de mesure
chambre-électromètre
1 Ampère
III.3.2.2.Principe de fonctionnement :
Une chambre d'ionisation est constituée par une
enceinte délimitant un certain volume gazeux, compris entre des
électrodes portées à une tension de l'ordre d'une centaine
de volts. En générale, le principe de la chambre
d'ionisation est de ce placer dans les conditions où le nombre d'ions
collectés est égale au nombre d'ions formés lors de
l'irradiation, ce qui permet de mesurer la quantité
d'électricité transportée par ces ions [37].
La mesure d'une dose absorbée dans un matériau m
peut se traduire en fait par la mesure
d'une quantité d'ions, ou d'un courant d'ionisation
créé dans un volume gaz entouré d'une paroi en
matériau m (ou équivalent à m) .Ceci étant, une
chambre d'ionisation est simplement constituée d'un volume utile de
gaz qui est délimité par deux électrodes soumis à
une
L'électrode centrale est portée à une
haute tension positive ou négative, alors, que l'enceinte
est en général mise à la masse. Ce qui va
créer un champ électrique, entre la paroi de
l'enceinte et l'électrode centrale. Le rayonnement
incident ionise le gaz et les ions créés dans
le gaz remplissant l'enceinte sont donc, attirés par l'une
des électrodes suivant leur signe et

Figure 3.4. Principe de fonctionnement d'une
chambre d'ionisation
collectés par cette électrode, d'où
l'apparition d'un courant proportionnel à la dose de rayonnement
reçue [23].
III.3.2.3.PropripFpsrdesrEhDP EtHrI'iRnisDFiRn :
Des chambres d'ionisation sont employées en
radiothérapie et en radiologie diagnostic pour la
détermination de la dose de rayonnement.
Elles viennent dans diverses formes et tailles, selon les
conditions spécifiques, mais généralem
1. Une chambre d'ionisation est fondamentalement une
cavité remplie par gaz entourée d'un mur externe conducteur et en
ayant une électrode de rassemblement centrale. Le mur et
l'électrode de rassemblement sont séparés avec un
isolateur de qualité pour réduire le courant de fuite
quand une tension de polarisation est appliquée à
la chambre.
2. L'électrode de garde est habituellement fournie dans
la chambre pour réduire plus loin la fuite de chambre. Elle arrête
la fuite courante et lui permet de couler dans la terre,
déviant l'électrode de rassemblement. Elle assure
également l'uniformité améliorée de champ en volume
actif ou sensible de la chambre, avec une meilleure collection de charge.
3. Les mesures avec des chambres d'ionisation exigent une
correction de la température et
de pression.
III.3.2.4.Les différents types de chambres :
Il existe différents types de chambre d'ionisation
comme la volumineuse chambre à paroi d'air (utilisée uniquement
dans les laboratoires standards), les chambres plates utilisées pour la
dosimétrie des électrons (énergie
inférieure à 10 MeV) ainsi que des photons de basse
énergie,[39] sont principalement utilisées pour
l'étalonnage des faisceaux d'électrons et les
mesures dans la
Et la chambre c
radiothérapie).
III.3.2.4.1.Chambres cylindriques :
La chambre d'ionisation cylindrique la plus utilisée en
radiothérapie, est la chambre de type
Farmer (figure 3.5) qui est à l'origine construite par
Baldwin, mais maintenant fourni par plusieurs fournisseurs, qui sert
habituellement pour la calibration2 absolue de faisceau de photon en
radiothérapie.
E lle mesure l'ionisation produite dans son petit volume d'air
(0.6 cm3) en collectant les charges par deux électrodes
(environ 300 V). La paroi de la chambre est faite d'un matériau qui est
considéré comme équivalent à l'air (graphite) ou au
tissu (PMMA).
La chambre est également connue comme chambre de
dé3.

Figure 3.5. Schéma d'une chambre de
type Farmer
D'autre chambre d'ionisation utilisée est de type Sem
mesures de photon et d'électron de haute énergie.
E lle a les caractéristiques suivantes :
· Volumes utiles non étanches à l'air de
0,125 cm3 et 0,3 cm3.
· Appropriées pour une utilisation dans des
fantômes d'eau.
· Réponse en énergie plate au sein d'une
large plage d'énergie.
2 La détermination de dose en états
d'irradiation de référence IA
3 Vu que son volume sensible ressemble à celui
du dé
Les chambres Semiflex sont conçues pour la
dosimétrie thérapeutique, essentiellement pour les mesures de
distributions de dose dans des fantômes d'eau motorisés. Elles
sont pourvues d'une tige courte pour le montage et d'un câble de
raccordement flexible. Pour l'énergie, la plage d'utilisation nominale
s'étend de 30 KeV à 50 MeV (pour les photons) et de 6 MeV
à 50 MeV (pour les électrons).
La paroi se compose de graphite recouvert d'une couche de
protection en acrylique. Les anneaux de garde sont conçus pour atteindre
le volume de mesure. Un capuchon d'accumulation en acrylique pour une mesure
dans l'air.
Une correction de la densité de l'air est requise pour
chaque mesure, et un appareil de contrôle de radioactivité est
disponible en option. Les chambres possèdent un diamètre
intérieur de 5,5 mm, elles se distinguent uniquement par la longueur du
volume de mesure.
La chambre 0,125 cm3 est idéale pour la
dosimétrie 3D dans des fantômes d'eau, car le volume de mesure est
à peu près sphérique. Il en résulte donc une
réponse angulaire plate sur un angle de #177; 160° et une
résolution spatiale uniforme sur les trois axes du fantôme
d'eau.[42]
Les chambres d'ionisation cylindriques utilisées dans le
cadre de notre travail sont :
ü TM30013 chambre étanche Fermer PTW (figure
3.6).
ü TM31010 chambre Semiflex de 0,125 cm3(figure
3.7).[46]

Figure 3.6. Chambre d'ionisation de type
Fermer

Figure 3.7. Chambres d'ionisations de type
Semiflex
III.4. Le milieu de référence (Le
fantôme) :
L'eau est recommandée dans l'AIEA (Code of Practice TRS
-277 et TRS -381) comme milieu de référence pour mesure de la
dose absorbée pour les deux faisceaux photons et électrons
[43].
Le milieu de référence pour la dosimétrie
en radiothérapie, est un fantôme de matériau pouvant
absorber et diffuser les rayonnements ionisants de la même façon
que le tissu biologique.
A cet effet, le fantôme doit avoir des densités
électroniques et volumiques qui se rapprochent de celles des tissus.
Cependant, ce sont les fantômes d'eau qui ont ces particularités
(les tissus biologiques sont constitués de plus de 80 % d'eau) et sont
les plus fréquemment utilisés. Ces fantômes sont
recommandés par les protocoles dosimétriques les plus
récents.
Le fantôme utilisé dans le présent travail
est un fantôme MP3-P réservoir d'eau 3D motorisé pour les
faisceaux de radiothérapie (figure 3.9), le MP3-P à la
caractéristique suivante [41]:
· Réservoir d'eau 3D de haute précision.
· Taille et plage de déplacement optimisées
pour le faisceau horizontal.
· Ouverture d'entrée étroite pour une
précision optimale.
· Système intégré pour les
tâches les plus exigeantes de dosimétrie relative et absolue dans
une grande variété d'applications.
· Robuste, entièrement automatique de l'eau pour les
scans 3D, équipé de parois du réservoir renforcé
pour éviter toute déformation ou fuite.
· Tout-en-un avec table élévatrice facile
manoeuvrable et intégré dans le réservoir d'eau pour
pratique, «une installation rapide ».
· Dispositif de positionnement pour l'alignement du
réservoir routable, précis, horizontal et vertical [44].

Figure 3.8. Fantôme d'eau MP3-P
Il existe d'autre type comme les Mini-fantômes
cylindriques en acrylique sont conçus pour des mesures dans l'air ou
pour mesurer des rapports de diffusion en volume conformément aux
recommandations ESTRO (figure 3.10)
Le fantôme a une dimension extérieure de 40 mm de
diamètre par 240 mm de hauteur, accueille un type de chambre
d'ionisation Fermer parallèle à l'axe de fantôme, à
une profondeur de 100 mm. [31,45]

Figure 3.9. Mini-fantômes ESTRO
Alternativement, on peut aussi utiliser comme fantômes des
plaques constituées de plastique tels que le polystyrène, PMMA
« PolyMethyl MethAcrylate » connu aussi sous des
noms Commerciaux comme Lucite, Plexiglas ou Perspex, et certains plastiques
équivalents eau, mais la détermination de la dose absorbée
doit toujours se référer à l'eau. [41]
III.5. / VOITIRP~Tre :
La charge collecté (ou intensité) produite dans
une chambre d'ionisation est extr~mement faible, sa mesure exige un dispositif
très sensible appelé électromètre, dont
l'impédance d'entrée est très élevée (>
1014 Ù).
Un électromètre idéal devrait
posséder un affichage numérique et avoir un pouvoir de
résolution de quatre chiffres ou 0.01%.
L'électromètre et la chambre d'ionisation
peuvent ~tre étalonnés séparément. Cependant, il
arrive que l'électromètre fasse partie intégrante du
système de dosimétrie, et il faut alors étalonner la
chambre d'ionisation et l'électromètre comme étant un seul
système de mesure
[2, 40,41].

Figure 3.10. Electromètre PTW UNIDOS
III.6. Thermomètre et baromètre
Les mesures effectuées avec une chambre d'ionisation
doivent être corrigées pour la température et la pression.
Cette correction, dont le formalisme est donné par tous les protocoles
dosimétriques existants, est indispensable pour ramener la valeur de la
lecture donnée par la chambre aux conditions standards pour lesquelles
cette chambre a été étalonnée.
La précision des baromètres et le
thermomètre sont utilisés pour déterminer les facteurs de
correction de la densité d'air pour la dosimétrie absolue.
L'instrument utilisé pour la mesure de la
température et de la pression est illustré par la figure 3.12
[31,2].

Figure 3.11. Thermomètre
baromètre
Chapitre IV
Résultats et discussion
IV .1. Introduction :
L'accélérateur SIEMENS PRIMUS du service de
radiothérapie d'Oran fournit deux énergies en régime
photon (choisir parmi une combinaison de six énergies disponibles, avec
une un minimum de 6 MeV et un maximum de 18 MeV). Les données
dosimétriques de base nécessaires pour l'exploitation, en routine
clinique de l'accélérateur sont : pour les faisceaux de photons :
les courbes de rendement en profondeur (PDD) pour champs ouverts et champs avec
filtre en coin, les profils de doses latéraux pour champs ouverts,
champs avec filtre en coin et pour un champ MLC, les facteurs d'output du
collimateur (COF), les rapports de diffusion totale (TSF). De plus, nous avons
mesuré la transmission de Block et porte cache pour un champ de
10x10.
Dans ce domaine, la précision requise est importante
car elle est directement liée à la dose délivrée
aux patients. De ce fait, avant l'utilisation de l'appareil, ces
paramètres dosimétriques doivent être soigneusement
vérifiés. Les procédures de vérification rentrent
dans le cadre du contrôle de qualité de l'appareil. Dans le
présent travail, nous avons procédé au contrôle des
plus importants des paramètres dosimétriques.
[2,47]
IV.2. Les données de photon à scanné
:
IV. 2.1. Méthode et dispositifs utilisés
:
Les mesures des courbes de rendement en profondeur et des
profiles de dose ont été effectués a l'aide d'un
fantôme de type PTW MP3, connecté a un micro-ordinateur pc, le
système est piloté pour l'acquisition des données
dosimétrique par un software MEPHYSTO mc2.
[47]
Les mesures dosimétrique sont effectuées
à l'aide d'une chambre d'ionisation semiflex, de 0.125 3 de volume
sensible de type PTW 31010. La chambre utilisée pour l'acquisition peut
se déplacer dans les trois directions. Les dose absolues ont
été mesurés avec une chambre d'ionisation cylindrique de
type FARMER de volume sensible 0.6 3, associé à un
électromètre de type UNIDOS.
Page 68
IV. 2.1.1. Medical Physics Control Center MEPHYSTO mc2:
MEPHYSTO est un Logiciel pour l'acquisition des données de
faisceaux thérapeutiques et l'analyse des données en
radiothérapie, les caractéristiques de ce système sont
:
> Centre de commande personnalisable pour toutes les
tâches de dosimétrie en radiothérapie.
> Acquisition rapide des données de faisceaux avec
graphique intégré.
> Liste des tâches.
> Mise en service rapide et précise avec une
conversion par lots structurée pour tous les TPS reconnus.
> Supporte tous les protocoles d'analyse internationaux
reconnus ainsi que les spécifications des distributeurs
d'accélérateurs linéaires.
> Supporte l'analyse des données en ligne avec la
Linear Array.

Figure 4.1. Système d'acquisition des
données le software MEPHYSTO mc2
MEPHYSTO est l'interface utilisateur la plus avancée,
vaste et auto-explicative pour la commande TBA et l'évaluation des
données. Des solutions à toutes les tâches de
dosimétrie importantes en radiothérapie sont
implémentées dans des modules avec des flux de travail
optimisés. MEPHYSTO est personnalisable et permet l'adaptation aux
équipements disponibles. Un logiciel ou des documents
supplémentaires sont intégrés. [48]
Page 69
IV. 2.1.2. Le positionnement des chambres
affRQBDtiRn
|
:
|
Le positionnement de la chambre d'ionisation ce fait en suivant
les étapes suivants :
> La chambre doit être verticale dans le
fantôme.
> Fixer le système d'acquisition utilisé, si
on prend des données à une SSD = 100 cm, la chambre sera
fixé a une profondeur de 10 cm, donc les lasers ce coïncide avec la
surface de l'eau (technique SSD). Si on prend les données à une
SSD=90 cm, la position de la chambre et de 10 cm dans l'eau, la projection des
lasers sera dans la chambre de meure (technique SAD).
La chambre est centrée approximativement sur l`axe
centrale faisceau. le balayage de la chambre doit être horizontale et
verticale dans le fantôme. [47,49]

Figure 4.2. Moyenne de positionnement de la
chambre d'ionisation
IV. 2.2. Résultats :
Les données nécessaires pour chaque énergie
de photon pour une SSD nominale de 90 cm on peut les prendre dans une autre SSD
(100 cm).
Page 70
IV. 2.2.1 Les courbes de rendements en profondeur
(PDD) pour les HUY MIMI-1tM7 11 RUxI- central :
Les courbes de rendement en profondeur ( PDD) pour les champs
ouverts ont été mesurées pour les tailles de champs de :
3x3, 4x4, 5x5, 7x7 ,10x10 ,12x12 ,15x15 ,20x20 ,25x25 ,30x30, 35x35, 40x40
cm2.
Les courbes de rendement en profondeur ont été
mesurées à partir d1- 111 IVXIIc1-INIVIM une profondeur de 40 cm
pour les deux faisceaux de photon.
Les figures 4.3 et 4.4 montrent les courbes de rendement en
profondeur pour les faisceaux RX de 6 et 18MeV.
|
120%
|
|
|
|
|
|
|
3x3 4x4 5x5 7x7 10x10 12x12 15x15 20x20 25x25 30x30
|
|
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100% 80% 60% 40% 20%
|
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|
D/Dmax (%)
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0%
0 50 100 150 200 250 300 350
profondeur (mm)
Figure 4.3. Rendement en profondeur pour les
faisceaux RX de 6MV
Page 71
CHAPITRE IV
|
RÉSULTATS ET DISCUSSION
|
|
|
3x3
4x4
5x5
7x7
10x10 12x12 15x15 20x20 25x25 30x30 35x35 40x40
|
|
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|
|
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120%
100%
80%
D/Dmax (%)
60%
40%
20%
0%
0 50 100 150 200 250 300 350
profondeur(mm)
Figure 4.4 Rendement en profondeur pour les
faisceaux RX de 18MV
Pour les champs avec filtre en coin,
l'accélérateur dispose de quatre filtres avec des angles de
15°, 30°, 45° et 60°. Les courbes de rendement en
profondeur ont été mesurés, pour les filtre de 15°,
30° et 45° pour les tailles de champs de 10×10, 20×20 et
25×25 alors que pour le
filtre de 60° les mesures ont été faites pour
les tailles de champs de 10×10 et 20×20 .
Les figures 4.5 et 4.6 montrent les courbes de rendement en
profondeur Pour les champs avec filtre en coin des faisceaux de RX pour
l'énergie 6 et 18MeV.
Page 72
CHAPITRE IV
|
RÉSULTATS ET DISCUSSION
|

(W15) 5x5 (W15) 10x10 (W15) 20x20 (W15) 25x25 (W30) 5x5 (W30)
10x10 (W30) 20x20 (W30) 25x25 (W45) 5x5 (W45) 10x10 (W45) 20x20
D/Dmax (%)
120% 100% 80% 60%
40%
20%
0%
0 50 100 150 200 250 300 350
profondeur (mm)
Figure 4.5 Rendement en profondeur pour
différent fitre en coin (W15, W30, W45, W60) pour les faiseaux RX de
6MV

(W15) 5x5 (W15) 10x10 (W15) 25x25 (W30) 5x5 (W30) 10x10 (W30)
20x20 (W30) 25x25 (W45) 5x5 (W45) 10x10 (W45) 20x20 (W45) 25x25 (W60) 20x20
0 50 100 150 200 250 300 350
profondeur (mm)
120%
100%
20%
0%
Figure 4.6 Rendement en profondeur pour
différent filtre en coin (W15, W30, W45, W60) pour les faiseaux RX de
18MV
Page 73
IV. 2.2.1.1. Discutions et Interprétation :
Nous remarquons d'après les résultats obtenus
que les rendements en profondeur, mesurés à l'aide d'une chambre
d'ionisation pour différents taille du champ et filtre en coin sont
confondus. Ceci constitue un très bon résultat.
IV. 2.2.2. Mesure des profils latéraux de doses
:
Les profils de dose pour les champs ouverts ont été
mesurés pour les mêmes tailles de champs que les courbes de
rendements en profondeur (5×5, 10×10, 15×15, 20×20,
25×25, 30×30 ) avec l'explorateur de faisceau MEPHYSTO. Les
profondeurs auxquelles ont été
mesurés les profils sont : d , 5, 10, 20, 30 .avec un
incrément de 2 .
Pour les profils de dose diagonale ont été
mesurés pour la plus large taille de champ
de l'accélérateur, les profondeurs auxquelles ont
été mesurés les profils sont : - d , d -0.5,
d +0.5, 0.5, 1.0, 2.0, 3.0, 5.0, 10.0, 20.0, 30.0 .
Les profils de dose pour un champ MLC, ont été
mesurés pour une taille de champ de 20x20 avec un port large de 10 cm
asymétriques MLC avec une banque de feuilles à 7,5 cm du CAX et
d'autres banque de feuilles au 2,5 cm de CAX (à l'isocentre). Pour les
profondeurs - d , 5,0, 10,0 et 20,0 cm.
Pour les champs avec filtre en coin, les profils ont
été mesurés, pour les filtre de 15°, 30° et
45° pour les tailles de champs de 10×10, 20×20 et
25×25 alors que pour le filtre de 60°
les mesures ont été faites pour les tailles de
champs de 10×10 et 20×20 . Les profondeurs
de mesures sont : 5, 10 et 20 . Avec un incrément de 2
.
Les données des mesures des profils, pour les champs
ouverts, les profils de dose diagonale et les profils pour les champs avec
filtre en coin, sont présentées dans les figures suivant.
Page 74
IV. 2.2.2.1. Profil de dose pour un champ ouvert :

OCR (%)
-80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80
Y (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm

OCR(%)
-100 -50 0 50 100
X (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm
Figure 4.7. Profils de dose pour champ ouvert de
5×5 avec une énergie de 6MeV

-100 -50 0 50 100
Y (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm

dmax 5cm 10cm
20cm 30cm
-100 -50 0 50 100
X (mm)
Figure 4.8. Profils de dose pour champ ouvert de
10×10 avec une énergie de 6MeV

-150 -100 -50 0 50 100 150
Y (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm

-200 -100 0 100 200
X (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm
Figure 4.9. Profils de dose pour champ ouvert
de 15×15 avec une énergie de 6MeV

dmax 5cm 10cm
20cm 30cm
-200 -100 0 100 200
Y (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm
-200 -100 0 100 200
X (mm)
Figure 4.10. Profils de dose pour champ ouvert
de 20×20avec une énergie de 6MeV
Page 76

-200 -100 0 100 200
Y (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm

-200 -100 0 100 200
X (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm
Figure 4.11. Profils de dose pour champ ouvert
de 25×25 avec une énergie de 6MeV

-400 -200 0 200 400
Y (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm

-400 -200 0 200 400
X (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm
Figure 4.12. Profils de dose pour champ ouvert
de 30×30 avec une énergie de 6MeV
Page 77

-100 -50 0 50 100
Y (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm

dmax 5cm 10cm
20cm 30cm
-100 -50 0 50 100
X (mm)
Figure 4.13. Profils de dose pour champ ouvert
de 5×5 avec une énergie de 18MeV

-100 -50 0 50 100
Y (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm

-100 -50 0 50 100
X (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm
Figure 4.14. Profils de dose pour champ ouvert
de 10×10 avec une énergie de 18MeV
Page 78

-200 -100 0 100 200
Y (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm

-200 -100 0 100 200
X (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm
Figure 4.15. Profils de dose pour champ ouvert
de 15×15 avec une énergie de 18MeV

-200 -100 0 100 200
Y (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm

-200 -100 0 100 200
X (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm
Figure 4.16. Profils de dose pour champ ouvert
de 20×20 avec une énergie de 18MeV
Page 79

-200 -100 0 100 200
Y (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm

-200 -100 0 100 200
X (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm
Figure 4.17. Profils de dose pour champ ouvert
de 25×25 avec une énergie de 18MeV

-400 -200 0 200 400
Y (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm

-400 -200 0 200 400
X (mm)
dmax 5cm 10cm
20cm 30cm
Figure 4.18. Profils de dose pour champ ouvert
de 30×30 avec une énergie de 18MeV
IV. 2.2.2.1.1 Discutions et interprétation :
On observe dans les figures des résultats un large
plateau pour les différent taille du champ représente le maximum
de dose ce qui permet de situer la zone d'homogénéité dans
laquelle la dose décroît plus ou moins vite, elle correspond
à la pénombre et elle est définie par la distance
séparant l'isodose 80% et l'isodose 20% de la dose maximale sur l'axe du
faisceau.
Les profils obtenus étant symétriques par rapport
au centre, on peut déduire que la source est bien centrée sur
l'axe du collimateur.
Page 81
IV. 2.2.2.2. Profil de dose diagonale :

-400 -200 0 200 400
X(mm)
dmax dmax-0.5 dmax+0.5
5cm 30cm 50cm
100cm 200cm 300cm
-400 -200 Y 0 (mm) 200 400
dmax dmax-0.5 dmax+0.5
5cm 30cm 50cm
100cm 200cm 300cm
Figure 4.19. Profils de dose diagonale pour
une énergie de 6MeV

-400 -200 0 200 400
X(mm)
dmax dmax-0.5 dmax+0.5
50cm 100cm 200cm
300cm
-400 -200 0 200 400
Y(mm)
dmax dmax-0.5 dmax+0.5
50cm 100cm 200cm
300cm
Figure 4.20. Profils de dose diagonale pour une
énergie de 18MeV
Page 82
IV. 2.2.2.3. Profil de dose pour un champ MLC :

Dose en %
-200 -100 0 100 200
Y ( mm)
dmax 5cm 10cm 20cm

Dose en %
-100 -50 0 50 100
X (mm)
dmax 5cm 10cm 20cm
Figure 4.21. Profils de dose pour un champ MLC
avec une énergie de 6MeV

Dose en %
-200 -100 0 100 200
Y (mm)
dmax 5cm 10cm 20cm

Dose en %
-100 -50 0 50 100
X (mm)
dmax 5cm 10cm 20cm
Figure 4.22. Profils de dose pour un champ MLC
avec une énergie de 18MeV
Page 83
IV. 2.2.2.3.1. Discutions et interprétation :
On observe dans les figures des résultats pour un champ
MLC que la zone d'homogénéité du faisceau est entre -10cm
et +10cm pour l'axe Y et entre -5cm et +5cm pour l'axe X.
Les profils obtenus étant symétriques par
rapport au centre pour l'axe Y mais décaler pour l'axe X, on pue dire
que lorsque on utilise un champ MLC on a une optimisation de la distribution de
la dose et les faisceaux de photons son atténuer.
IV. 2.2.2.4. Profil de dose pour un champ avec filtre en
coin :

-100 -50 0 50 100
Y(mm)
5cm 10cm 20cm

-100 -50 0 50 100
X(mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.23. Profils avec filtre en coin de
15° pour un champ de 10×10 et une énergie de 6MeV
Page 84

5cm 10cm 20cm
-200 -100 0 100 200
Y(mm)
5cm 10cm 20cm
-200 -100 0 100 200
X(mm)
Figure 4.24. Profils avec filtre en coin de
15° pour un champ de 20×20 et une énergie de 6MeV

-200 -100 0 100 200
Y(mm)
5cm 10cm 20cm

-200 -100 0 100 200
X(mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.25. Profils avec filtre en coin de
15° pour un champ de 25×25 et une énergie de 6MeV
Page 85
5cm 10cm 20cm

-100 -50 0 50 100
Y(mm)

-100 -50 0 50 100
X(mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.26. Profils avec filtre en coin de
15° pour un champ de 10×10 et une énergie de 18MeV

-200 -100 0 100 200
Y (mm)
5cm 10cm 20cm

-200 -100 0 100 200
X(mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.27. Profils avec filtre en coin de
15° pour un champ de 20×20 et une énergie de 18MeV
Page 86

-200 -100 0 100 200
Y (mm)
5cm 10cm 20cm

-200 -100 0 100 200
X (mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.28. Profils avec filtre en coin de
15° pour un champ de 25×25 et une énergie de 18MeV

-100 -50 0 50 100
Y (mm)
5cm 10cm 20cm

-100 -50 0 50 100
X (mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.29 Profils avec filtre en coin de
30° pour un champ de 10×10 et une énergie de 6MeV

-200 -100 0 100 200
Y (mm)
5cm 10cm 20cm

-200 -100 0 100 200
X (mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.30. Profils avec filtre en coin de
30° pour un champ de 20×20 et une énergie de 6MeV

-200 -100 0 100 200
Y (mm)
5cm 10cm 20cm

-200 -100 0 100 200
X (mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.31. Profils avec filtre en coin de
30° pour un champ de 25×25 et une énergie de 6MeV

-100 -50 0 50 100
Y (mm)
5cm 10cm 20cm

-100 -50 0 50 100
X(mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.32. Profils avec filtre en coin de
30° pour un champ de 10×10 et une énergie de 18MeV

5cm 10cm 20cm
-200 -100 0 100 200
Y (mm)

-200 -100 0 100 200
X(mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.33. Profils avec filtre en coin de
30° pour un champ de 20×20 et une énergie de 18MeV

-200 -100 0 100 200
Y (mm)
5cm 10cm 20cm

-200 -100 0 100 200
X (mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.34. Profils avec filtre en coin de
30° pour un champ de 25×25 et une énergie de 18MeV

-100 -50 0 50 100
Y (mm)
5cm 10cm 20cm

-100 -50 0 50 100
X (mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.35. Profils avec filtre en coin de
45° pour un champ de 10×10 et une énergie de 6MeV

-200 -100 0 100 200
Y (mm)
5cm 10cm 20cm

5cm 10cm 20cm
-200 -100 0 100 200
X(mm)
Figure 4.36. Profils avec filtre en coin de
45° pour un champ de 20×20 et une énergie de 6MeV

-200 -100 0 100 200
Y (mm)
5cm 10cm 20cm

-200 -100 0 100 200
X(mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.37. Profils avec filtre en coin de
45° pour un champ de 25×25 et une énergie de 6MeV
5cm 10cm 20cm

-100 -50 0 50 100
Y (mm)

-100 -50 0 50 100
X (mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.38. Profils avec filtre en coin de
45° pour un champ de 10×10 et une énergie de 18MeV

5cm 10cm 20cm
-200 -100 0 100 200
Y (mm)

-200 -100 0 100 200
X (mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.39. Profils avec filtre en coin de
45° pour un champ de 20×20 et une énergie de 18MeV

-200 -100 0 100 200
Y (mm)
5cm 10cm 20cm

-200 -100 0 100 200
X(mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.40. Profils avec filtre en coin de
45° pour un champ de 25×25 et une énergie de 18MeV

-100 -50 0 50 100
Y (mm)
5cm 10cm 20cm

-100 -50 0 50 100
X (mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.41. Profils avec filtre en coin de
60° pour un champ de 10×10 et une énergie de 6MeV

5cm 10cm 20cm
-200 -100 0 100 200
Y (mm)

-200 -100 0 100 200
X (mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.42. Profils avec filtre en coin de
60° pour un champ de 20×20 et une énergie de 6MeV

-100 -50 0 50 100
Y (mm)
5cm 10cm 20cm

-100 -50 0 50 100
X (mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.43. Profils avec filtre en coin de
60° pour un champ de 10×10 et une énergie de 18MeV
Page 94

5cm 10cm 20cm
-200 -100 0 100 200
Y (mm)

-200 -100 0 100 200
X (mm)
5cm 10cm 20cm
Figure 4.44. Profils avec filtre en coin de
60° pour un champ de 20×20 et une énergie de 18MeV
IV. 2.2.2.4.1. Discutions et interprétation :
On observe dans les figures des résultats pour un champ
avec filtre en coin que les courbes de profil pour l'axe Y sont
déformées donnant une direction oblique par rapport à
l'axe du faisceau.
L'atténuation du faisceau est plus importante du
coté où l'épaisseur du filtre est plus grande.
Page 95
IV.3. Les données photon non -scan :
IV.3.1. Mesure des coiimateur :
Le facteur de diffusion total (Total scatter factor TSCF'S ou
Scp) est mesurée dans un fantôme d'eau
MP3-P à la profondeur du maximum de dose pour
les mêmes tailles de champ de rendement en profondeur.
La valeur du facteur du collimateur (COF collimator factor ou
Sc) est effectuée dans un mini-fantôme en acrylique à la
profondeur du maximum de dose pour les mêmes tailles de champ.
Les mesures du COF et TSCF ont été
effectuées avec une chambre cylindrique de type Fermer de 0.6
cm3 de volume sensible (TM30013) connectée à un
électromètre du type PTW UNIDOS.
La valeur de COF et de TSCF vont être utilisée pour
la détermination du PSCF (Peak Scatter Factor).
PSCF = T
(4.1)
Pour chaque énergie de photon, les données sont
mesurées à la profondeur de référence (10 cm)
Les figures 4.43 et 4.44 montrent la variation du COF du TSCF et
du PSCF en fonction de la taille de champ pour les faisceaux de photons de 6 et
18 MeV.
Les valeurs de ces coefficients sont données dans le
tableau 4.1.
Page 96
|
6 MeV
|
18 MeV
|
Taille de champ
(cm Xcm)
|
TSCF
|
CF (Sc)
|
PSCF
|
TSCF
|
CF (Sc)
|
PSCF
|
3 X3
|
0.807
|
0.920
|
0.877
|
0.819
|
0.906
|
0.904
|
4 X4
|
0.856
|
1.028
|
0.832
|
0.882
|
0.945
|
0.933
|
5 X5
|
0.887
|
0.962
|
0.921
|
0.916
|
0.922
|
0.993
|
7 X7
|
0.939
|
0.981
|
0.957
|
0.958
|
0.977
|
0.980
|
10 X10
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
12 X12
|
1.03
|
1.009
|
1.020
|
1.020
|
1.006
|
1.013
|
15 X15
|
1.064
|
1.008
|
1.055
|
1.042
|
1.012
|
1.029
|
20 X20
|
1.104
|
1.027
|
1.074
|
1.067
|
1.022
|
1.044
|
25 X25
|
1.132
|
13.00
|
1.099
|
1.083
|
1.025
|
1.056
|
30 X30
|
1.184
|
1.032
|
1.147
|
1.094
|
1.029
|
1.063
|
35 X35
|
1.165
|
1.034
|
1.127
|
1.104
|
1.029
|
1.073
|
40 X40
|
1.179
|
1.034
|
1.14
|
1.110
|
1.025
|
1.082
|
Tableau 4.1. Valeur de COF, TSCF et PSCF pour
les faisceaux de photons de 6 et 18 MeV.
Page 97
CHAPITRE IV
|
RÉSULTATS ET DISCUSSION
|
1,3 1,2 1,1
1 0,9 0,8 0,7
|
|
|
TSCF CF PSCF
|
|
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Figure 4.45.Variation du CF, du TSCF et du
PSCF en fonction de la taille du champ pour le faisceau X6
1,15 1,1 1,05
1 0,95 0,9 0,85 0,8
|
|
|
TSCF CF
PSCF
|
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Figure 4.46. Variation du CF, du TSCF et du
PSCF en fonction de la taille du champ pour le faisceau X18
Page 98
IV.3.2. Facteurs de transmission de block et porte cache
:

Figure 4.47. Dispositif expérimental
pour la mesure du facteur de transmission du
porte cache.
Pour la détermination des facteurs de transmission des
porte s caches nous avons mesuré la valeur de la dose absorbée
pour un champ de 10 x 10 cm à une distance source-surface de 100 cm,
à une profondeur de référence de 10 cm avec et sans porte
cache. La valeur du facteur de transmission est obtenue par le rapport des deux
mesures.
Les valeurs obtenues pour les deux faisceaux RX sont
données dans le tableau 4.2
Avec Port cache
Sans Port cache
6MeV
18MeV
6MeV
18MeV
12.18nC
14.23nC
12.33nC
14.44nC
Tableau 4.2. Valeur obtenue pour les deux
faisceaux RX avec et sans port cache
La transmission par blocs peut ~tre mesuré on utilise
un fantôme d'eau, les mesure sont effectué avec une chambre
d'ionisation positionner à l'isocentre. L'épaisseur de blocs et
de 7.5 à 8cm.
Mesurent le débit de dose pour un champ 10 )(10
cm2 jà l'isocentre avec le bloc de cerrobend, ensuite on
enlève le bloc de cerrobend et on mesure le débit de dose.
Le rapport des lectures est la transmission par bloc. Le nombre
de HVL peut être calculé par la formule suivante
) (4.2)
Avec BLOC
Sans BLOC
6MeV
18MeV
6MeV
18MeV
0.4625nC
0.5825nC
12.33nC
14.44nC
Tableau 4.3. Valeur obtenue pour les deux
faisceaux RX avec et sans BLOC
|
T= (Rb/RWb
|
HVL
|
6MeV
|
0.0375
|
4.73
|
18MeV
|
0.0403
|
4.63
|
Tableau 4.4. Valeur obtenue pour la
transmission par bloc
IV.4. comparaison entre les données mesurer et
calculer : IV.4.1. Pour les rendements en profondeur :
3x3 calculer 4x4 calculer 5x5 calculer 7x7 calculer 10x10
calculer 12x12 calculer 15x15 calculer 20x20 calculer 25x25 calculer 30x30
calculer 35x35 calculer 40x40calculer 3x3 mesurer 4x4 mesurer 5x5 mesurer 7x7
mesurer 10x10 mesurer 12x12 mesurer

0%
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450
profondeur (mm)
D/Dmax (%)
100%
40%
80%
60%
20%
120%
Figure 4.48. Comparaison entre les rendements
en profondeur pour les faisceaux RX de 6MV mesurer et calculer
(W15) 5x5 calculer (W15) 10x10 calculer (W15) 20x20 calculer
(W15) 25x25 calculer (W30) 5x5 calculer (W30) 10x10 calculer (W30) 20x20
calculer (W30) 25x25calculer (W45) 5x5 calculer (W45) 10x10 calculer (W45)20x20
calculer (W45) 25x25 calculer (W60) 5x5 calculer (W60) 10x10 calculer (W60)
20x20 calculer (W15) 5x5 mesurer (W15) 10x10 mesurer (W15) 20x20 mesurer (W15)
25x25 mesurer (W30) 5x5 mesurer (W30) 10x10 mesurer (W30) 20x20 mesurer
D/Dmax (%)
120%
100%
40%
80%
60%
20%

0%
0 100 200 300 400 500
profondeur (mm)
Figure 4.49. Comparaison entre les rendements
en profondeur pour différent filtre en coin (W15, W30, W45, W60) pour
les faiseaux RX de 6MV Mesurer et calculer
D/Dmax (%)
120%
100%
40%
80%
60%
20%
0%
(W15) 5x5 calculer (W15) 10x10 calculer (W15) 20x20 calculer
(W15) 25x25 calculer (W30) 5x5 calculer (W30)10x10 calculer (W30) 20x20
calculer (W30) 25x25 calculer (W45) 5x5 calculer (W45) 10x10 calculer (W45)
20x20 calculer (W45) 25x25 calculer (W60) 5x5 calculer (W60) 10x10 calculer
(W60) 20x20 calculer (W15) 5x5 mesurer (W15) 10x10 mesurer (W15) 25x25 mesurer
(W30) 5x5 mesurer

0 100 200 300 400 500
profondeur (mm)
Figure 4.50. Comparaison entre les rendements
en profondeur pour différent filtre en coin (W15, W30, W45, W60) pour
les faiseaux RX de 18MV Mesurer et calculer
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450
profondeur (mm)
D/Dmax (%)
120%
100%
40%
80%
60%
20%
0%
|
3x3 calculer 4x4 calculer 5x5 calculer 7x7 calculer 10x10
calculer 12x12 calculer 15x15 calculer 20x20 calculer 25x25 calculer 30x30
calculer 35x35 calculer 40x40 calculer 3x3 mesurer 4x4 mesurer 5x5 mesurer 7x7
mesurer 10x10 mesurer 12x12 mesurer 15x15 mesurer 20x20 mesurer 25x25 mesurer
30x30 mesurer 35x35 mesurer 40x40 mesurer
|
Figure 4.51. Comparaison entre les rendements
en profondeur pour les faisceaux RX de 18MV mesurer et calculer
IV.4.1.1. Discutions et interprétation :
La courbe de rendement en profondeur déterminée
expérimentalement a été comparée à celle
calculer par le TPS.
DIESrèAR:Ds courbes 4.46, 4.47, 4.48 et 4.49
OURVIFIRît aWIFITILSIRIRQWENIIX 3741Qdr11 un maximum à Z
max .-,' 15 mm oil il y a un dépôt
maximum de dose (région de build-up), puis une décroissance de
dose en profondeur, pratiquement exponentielle, correspondant à
(1134éQuEARQ du IaBFID.
La variation de dose en profondeur concorde parfaitement avec ce
qui est calculé par le TPS La différence de la profondeur de dose
maximale qui devrait être de 5 mm, est due au fait que ClfFKEP
EURVRQiADARQ MIEVI Q'Fst SIN ITORut EEESYCSRMIRTRQIIGIEDNd-up.
IV.4.2. Pour les profils de dose avec filtre en coins:

-150 -100 -50 0 50 100 150
5cm calculé 10cm calculé 20cm
calculé
5cm mesuré 10cm mesuré 20cm
mesuré
Figure 4.52. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 15° pour un champ de 10×10 et une
énergie de 6MeV

-150 -100 -50 0 50 100 150
5cm calculer 10cm calculer 20cm calculer
5cm mesurer 10cm mesurer 20cm mesurer

-100 -50 0 50 100
5 cm calculé 1O cm calculé 20 cm
calculé
5 cm mesuré 10 cm mesuré 20 cm
mesuré

-300 -200 -100 0 100 200 300
5cm calculé 5cm mesuré 10cm
calculé
10cm mesuré 20cm calculé 20cm
mesuré

-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
5cm calculé 5cm mesuré 10cm
calculé
10cm mesuré 20cm calculé 20cm
mesuré
Figure 4.53. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 15° pour un champ de 20×20 et une
énergie de 6MeV

-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
5cm calculer 10 cm calculer 20cm calculer
5cm mesurer 10cm mesurer 20cm mesurer
Figure 4.54. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 15° pour un champ de 25×25 et une
énergie de 6MeV
Figure 4.55. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 30° pour un champ de 10×10 et une
énergie de 6MeV

-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
5cm calculé 5m mesuré 10cm
calculé
10cm mesuré 20cm calculé 20cm
mesuré
Figure 4.56. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 30° pour un champ de 20×20 et une
énergie de 6MeV
Figure 4.57. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 30° pour un champ de 25×25 et une
énergie de 6MeV

-150 -100 -50 0 50 100 150
5 cm 10 cm 5cm mesuré
10cm mesuré 20cm mesuré 20cm
calculé
Y(m
Figure 4.58. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 45° pour un champ de 10×10 et une
énergie de 6MeV
Figure 4.59. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 45° pour un champ de 20×20 et une
énergie de 6MeV

-300 -200 -100 0 100 200 300
5cm calculé 5cm mesuré 10cm
calculé
10cm mesuré 20cm calculé 20cm
mesuré
Figure 4.60. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 45° pour un champ de 25×25 et une
énergie de 6MeV

-150 -100 -50 0 50 100 150
5cm calculé 5cm mesuré 10cm
calculé
10cm mesuré 20cm calculé 20cm
mesuré

-150 -100 -50 0 50 100 150
5cm calculé 5cm mesuré 10cm
calculé
10cm mesuré 20cm calculé 20cm
mesuré

-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
5 cm calculé 10 cm calculé 20 cm
calculé
5 cm mesuré 10 cm mesuré 20 cm
mesuré

-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
5cm calculé 5cm mesuré 10cm
calculé
10cm mesuré 20cm calculé 20cm
mesuré

-150 -100 -50 0 50 100 150
5cm calculé 5cm mesuré 10cm
calculé
10cm mesuré 20cm calculé 20cm
mesuré

-300 -200 -100 0 100 200 300
5cm calculé 5cm mesuré 10cm
calculé
10cm mesuré 20cm calculé 20
mesuré

-150 -100 -50 0 50 100 150
5 cm calculé 10 cm calculé 20 cm
calculé
5 cm mesuré 10 cm mesuré 20 cm
mesuré
Figure 4.61. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 60° pour un champ de 10×10 et une
énergie de 6MeV

-150 -100 -50 0 50 100 150
5cm calculé 10cm calculé 20cm
calculé
Y(mm
5cm mesuré 10cm mesuré 20cm
mesuré
Figure 4.62. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 60° pour un champ de 20×20 et une
énergie de 6MeV
Figure 4.63. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 15° pour un champ de 10×10 et une
énergie de 18MeV

-150 -100 -50 0 50 100 150
5cm calculé 10cm calculé 20cm
calculé
Y(
5cm mesuré 10cm mesuré 20cm
mésuré
Figure 4.64. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 15° pour un champ de 20×20 et une
énergie de 18MeV
Figure 4.65. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 15° pour un champ de 25×25 et une
énergie de 18MeV

-150 -100 -50 0 50 100 150
5cm calculé 5cm mesuré 10cm
calculé
Y(mm
10cm mesuré 20cm calculé 20cm
mesuré
Figure 4.66. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 30° pour un champ de 10×10 et une
énergie de 18MeV
Figure 4.67. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 30° pour un champ de 20×20 et une
énergie de 18MeV

-300 -200 -100 0 100 200 300
5cm calculé 5cm mesuré 10cm
calculé
Y(mm
10cm mesuré 20cm calculé 20cm
mesuré
Figure 4.68. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 30° pour un champ de 25×25 et une
énergie de 18MeV
Figure 4.69. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 45° pour un champ de 10×10 et une
énergie de 18MeV

-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
5cm calculé 5cm mesuré 10cm
calculé
Y(mm
10cm mesuré 20cm calculé 20cm
mesuré
Figure 4.70. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 45° pour un champ de 20×20 et une
énergie de 18MeV
Figure 4.71. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 45° pour un champ de 25×25et une
énergie de 18MeV

-150 -100 -50 0 50 100 150
5cm calculé 5cm mesuré 10cm
calculé
Y(mm
10cm mesuré 20cm camculé 20cm
mesuré
Figure 4.72. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 60° pour un champ de 10×10et une
énergie de 18MeV
Figure 4.73. Comparaison entre les Profils
avec filtre en coin de 60° pour un champ de 20×20et une
énergie de 18MeV
IV.4.3. Pour les profils de dose avec champ ouvert :

dmax calculé 5 cm calculé
10 cm calculé 20 cm calculé
30 cm calculé dmax mesuré
5cm mesuré 10 cm mesuré
20 cm mesuré 30 cm
mesuré
-150 -100 -50 0 50 100 150
y(mm)

|
dmax calculé 5cm calculé
10cm calculé 20cm calculé
30cm calculé dmax mesuré
5cm mesuré 10cm mesuré
20cm mesuré 30cm mesuré
|
|
-200 -100 0 100 200
X(mm)
|
Figure 4.74. Comparaison entre les Profils
pour un champ ouvert de 5×5et une énergie de 6MeV

-400 -200 0 200 400
X(mm)
dmax calculé 5cm calculé
10cm calculé 20cm calculé
30cm calculé dmax mesuré
5cm mesuré 10cm mesuré
20cm mesuré 30cm mesuré

|
dmax calculé 5 cm calculé
10 cm calculé 20 cm calculé
30 cm calculé dmax mesuré
5 cm mesuré 10 cm mesuré
20 cm mesuré 30 cm mesuré
|
|
-400 -200 0 200 400
Y(mm)
|
Figure 4.75. Comparaison entre les Profils
pour un champ ouvert de 10×10 et une énergie de 6MeV

-300 -200 -100 0 100 200 300
X(mm)
dmax calculé 5cm calculé
10cm calculé 20cm calculé
30cm calculé dmax mesuré
5cm mesuré 10cm mesuré
20cm mesuré 30cm mesuré

-300 -200 -100 0 100 200 300
Y(mm)
dmax calculé 5 cm calculé
10 cm calculé 20 cm calculé
30 cm calculé dmax mesuré
5 cm mesuré 10 cm mesuré
20 cm mesuré 30 cm mesuré
Figure 4.76. Comparaison entre les Profils
pour un champ ouvert de 15×15et une énergie de 6MeV

dmax calculé 5cm calculé
10cm calculé 20cm calculé
30cm calculé dmax mesuré
5cm mesuré 10cm mesuré
20cm mesuré 30cm mesuré
-400 -200 X(mm) 0 200 400

-300 -200 -100 0 100 200 300
Y(mm)
dmax calculé 5 cm calculé
10 cm calculé 20 cm calculé
30 cm calculé dmax mesuré
5 cm mesuré 10 cm mesuré
20 cm mesuré 30 cm mesuré
Figure 4.77. Comparaison entre les Profils
pour un champ ouvert de 20×20et une énergie de 6MeV

-400 -200 0 200 400
X(mm)
dmax calculé 5cm calculé
10cm calculé 20cm calculé
30cm calculé dmax mesuré
5cm mesuré 10cm mesuré
20cm mesuré 30cm mesuré

-400 -200 0 200 400
Y(mm)
dmax calculé 5 cm calculé
10 cm calculé 20 cm calculé
30 cm calculé dmax mesuré
5 cm mesuré 10 cm mesuré
20 cm mesuré 30 cm mesuré
Figure 4.78. Comparaison entre les Profils
pour un champ ouvert de 25×25et une énergie de 6MeV

-400 -200 0 200 400
X(mm)
dmax calculé 5cm calculé
10cm calculé 20cm calculé
30cm calculé dmax mesuré
5cm mesuré 10cm mesuré
20cm mesuré 30cm mesuré
-400 -200 0 200 400
y(mm)
dmax calculé 5 cm calculé
10 cm calculé 20 cm calculé
30 cm calculé dmax mesuré
5 cm mesuré 10 cm mesuré
20 cm mesuré 30 cm mesuré

-150 -100 -50 0 50 100 150
3cm calculé 5cm calculé 10cm
calculé
20cm calculé 30cm calculé 3cm
mesuré
5cm mesuré 10cm mesuré 20cm
mesuré
30cm mesuré
X(mm)

-100 -50 0 50 100
Y(mm)
dmax calculé 5 cm calculé
10 cm calculé 20 cm calculé
30 cm calculé dmax mesuré
5 cm mesuré 10 cm mesuré
20 cm mesuré 30 cm mesuré
Figure 4.79. Comparaison entre les Profils
pour un champ ouvert de 30×30et une énergie de 6MeV

-100 -50 0 50 100
X(mm)
3 cm calculé 5cm calculé
10 cm calculé 20cm calculé
30cm calculé 3cm mesuré
5cm mesuré 10cm mesuré
20cm mesuré 30cm mesuré
-100 -50 0 50 100
Y(mm)
dmax calculé 5 cm calculé
10 cm calculé 20 cm calculé
30 cm calculé dmax mesuré
5 cm mesuré 10 cm mesuré
20 cm mesuré 30 cm mesuré
Figure 4.80. Comparaison entre les Profils
pour un champ ouvert de 5×5et une énergie de 18MeV
Figure 4.81. Comparaison entre les Profils
pour un champ ouvert de 10×10et une énergie de 18MeV

-200 -100 0 100 200
3 cm calculé 5 cm calculé
10 cm calculé 20 cm calculé
30 cm calculé 3 cm mesuré
5 cm mesuré 10 cm mesuré
20 cm mesuré 30 cm mesuré
X(mm)

-150 -100 -50 0 50 100 150
Y(mm)
dmax calculé 5 cm calculé
10 cm calculé 20 cm calculé
30 cm calculé dmax mesuré
5 cm mesuré 10 cm mesuré
20 cm mesuré 30 cm mesuré
Figure 4.82. Comparaison entre les Profils
pour un champ ouvert de 15×15et une énergie de 18MeV

-200 -100 0 100 200
3cm calculé 5cm calculé
10cm calculé 20cm calculé
30cm calculé 3cm mesuré
5cm mesuré 10cm mesuré
20cm mesuré 30cm mesuré
X(mm)

-200 -100 0 100 200
Y(mm)
dmax calculé 5 cm calculé
10 cm calculé 20 cm calculé
30 cm calculé dmax mesuré
5 cm mesuré 10 cm mesuré
20 cm mesuré 30 cm mesuré
Figure 4.83. Comparaison entre les Profils
pour un champ ouvert de 20×20et une énergie de 18MeV

-400 -200 0 200 400
X(mm)
dmax calculé 5 cm calculé
10 cm calculé 20 cm calculé
30 cm calculé dmax calculé
5 cm mesuré 10 cm mesuré
20 cm mesuré 30 cm mesuré

-400 -200 0 200 400
Y(mm)
dmax calculé 5 cm calculé
10 cm calculé 20 cm calculé
30 cm calculé dmax mesuré
5 cm mesuré 10 cm mesuré
20 cm mesuré 30 cm mesuré
Figure 4.84. Comparaison entre les Profils
pour un champ ouvert de 30×30et une énergie de 18MeV

-300 -200 -100 0 100 200 300
X(mm)
dmax mesuré dmax-0.5 mesuré dmax+0.5
mesuré 50cm mesuré 100cm mesuré 200cm mesuré 300cm
mesuré dmax calculé dmax-0.5 calculé dmax+0.5
calculé 50cm calculé 100cm calculé 200cm calculé
300cm calculé
IV.4.4. Pour les profils de dose diagonale :

-300 -200 -100 0 100 200 300
X(mm)
dmax mesuré dmax calculé dmax-0.5
mesuré dmax-0.5 calculé dmax+0.5 mesuré dmax+0.5
calculé 5cm mesuré
5cm calculé
30cm mesuré 30cm calculé 50cm
mesuré 50cm calculé 100cm mesuré 100cm calculé
200cm mesuré 200cm calculé 300cm mesuré 300cm
calculé
Figure 4.85. Comparaison entre les Profils
diagonale avec une énergie de 6MeV

-300 -200 -100 0 100 200 300
Y(mm)
dmax mesuré dmax-0.5 mesuré dmax+0.5
mesuré 5cm mesuré 30cm mesuré 50cm mesuré 100cm
mesuré 200cm mesuré 300cm mesuré dmax calculé
dmax-0.5 calculé dmax +0.5 calculé 5cm calculé
30cm calculé 5cm calculé 100cm
calculé 200cm calculé 300cm calculé
Figure 4.86. Comparaison entre les Profils
diagonale avec une énergie de 6MeV
Figure 4.87. Comparaison entre les Profils
diagonale avec une énergie de 18MeV

-300 -200 -100 0 100 200 300
Y(mm)
dmax mesuré dmax calculé dmax-0.5
mesuré dmax-0.5 calculé dmax+0.5 mesuré dmax+0.5
calculé 5cm mesuré
5cm calculé
50cm mesuré 50cm calculé 100cm
mesuré 100cm calculé 200cm mesuré 200cm calculé
300cm mesuré 300cm calculé
Figure 4.88. Comparaison entre les Profils
diagonale avec une énergie de 18MeV
IV.4.5. Interprétation des résultats:
|
|
|
dmax calculé 5 cm calculé
10 cm calculé 20 cm calculé
30 cm calculé dmax mesuré
5cm mesuré 10 cm mesuré
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6 MeV
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Max(%)
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Min%
|
Moyenne%
|
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Partie central
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-0.02
|
-0.22
|
- 0.10
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-150 -100 -50 0 50 100 150
Y(mm)
|
Profils pour un champ ouvert de 5×5et
une énergie de 6MeV
|
|
5cm calculé 10cm calculé 20cm
calculé
|
5cm
mesuré
|
|
|
10cm mesuré 20cm mesuré
|
|
|
|
|
|
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|
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|
|
18 MeV
|
Max(%)
|
Min%
|
Moyenne%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Partie central
|
0,92
|
-0.45
|
0,23
|
|
|
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|
|
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-200 -100 0 100 200
|
Y(mm)
Profils avec filtre en coin de 30° pour un champ de
10×10 et une énergie de 18MeV
|

Profils d'un champ ouvert de 25×25, énergie de
6MeV
Profils diagonale avec une taille du champ de40x40 une
énergie de 18MeV
-400 -200 0 200 400
Y(mm)
-400 -200 0 200 400
Y(mm)
dmax mesuré dmax calculé
dmax-0.5 mesuré dmax-0.5
calculé
dmax+0.5 mesuré dmax+0.5
calculé
dmax calculé 5 cm calculé
10 cm calculé 20 cm calculé
30 cm calculé dmax mesuré
5 cm mesuré 10 cm mesuré
20 cm mesuré 30 cm mesuré
Partie central
Partie central
18 MeV
18 MeV
Max(%)
Max(%)
0,83
0,53
Min%
Min%
-11.96
-0.21
Moyenne%
Moyenne%
-5,72
0,31
L'objectif du travail effectué, dans le cadre du
présent mémoire de fin d'étude, était :
D'une part de développer un système de
qualité applicable au programme de contrôle de dose
délivré par l'accélérateur, pour des faisceaux de
photons de haute énergie à l'aide de chambres d'ionisation.
D'autre part on a réalisé des mesures pratiques
issues de l'accélérateur PRIMUS de Centre Anti Cancéreux
Oran, Consiste à comparer les paramètres dosimétriques
mesurées en utilisant le milieu de référence
(fantômes) directement sous les appareils de traitement avec celles
calculées par le TPS (Système de Planification des Traitements).
Les données mesurées sur le TPS sont basé sur des mesures
réales effectuées sur l'accélérateur. Des
recommandations internationales exigent des contrôles annuels des
données délivrées par les accélérateurs.
Dans ce travail nous avant effectuer des mesures sur
l'accélérateur et nous avons comparés ces mesures aux
ancien valeurs.
De la on peut conclure :
Dans une première partie nous avons trouvé que les
données scanné sont :
> Les allures de rendements en profondeur, pour les deux
faisceaux de photons (6 et 18 MeV) déterminés par le logiciel
MEPHYSTO, en fonction de la taille du Champ coïncident parfaitement avec
celles mesurés auparavant. Pour les valeurs de Dmax des deux
énergies sont 1.5cm pour 6Mv et 3cm pour 18Mv.les déviation entre
les courbes de PDD et de 2% au maximum.
> La courbe de profil traduit la variation de la dose
absorbée en fonction de la position sur une ligne perpendiculaire
à l'axe du faisceau. Les profils de dose pour
l'accélérateur PRIMUS ce coïncide avec les ancien mesures.
Pour les tailles de champs la valeur ne dépasse pas 2mm.
Page 124
> La mesure du profil du faisceau nous indique si le
faisceau est uniforme sur toute la grandeur du champ. Cette
caractéristique est nécessaire pour donner une dose uniforme au
patient.les mesures de la planéité et de la symétrie sont
inférieur a 3%.
Dans une second partie : donnée non scan
Nous avons déterminé les facteurs (TSCF, CF,
PSCF) en fonction de la taille du champ, nous avons utilisé un autre
type de fantômes (mini fantôme) avec une profondeur de
référence (10 cm) pour les deux énergies (6 et 18 MeV).
Les mesures sont parfait seulement pour la taille de champs de 30x30 les
valeurs ne ce coïncide pas avec les ancien, cette variation peut
être à cause des erreurs de positionnement de la chambre.
La taille du champ, est le paramètre le plus influent
par rapport au SSD, son influence est négligeable. Par ailleurs, le
fantôme d'eau reste le fantôme le plus recommandé pour la
détermination des paramètres qui caractérise un faisceau
de photon.
Page 125
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Page 129

Résumé
La radiothérapie externe utilise des rayonnements
ionisants pour le traitement des tumeurs. L'utilisation de ces rayonnements
nécessite la plus grande vigilance de la part du physicien
médical et du personnel qui les utilise. Cependant, les résultats
du traitement dépendent beaucoup de la précision sur la dose
délivrée à la tumeur.
Les rayonnements ionisants sont délivrés
à partir de l'accélérateur de particules par
l'intermédiaire d'un logiciel de planification des traitements (TPS) qui
permet de définir une balistique de traitement et de calculer la dose
à délivrer aux patients. Il faut donc que le calcul des faisceaux
d'irradiation issu du TPS soit le plus proche possible des mesures
effectuées sous l'accélérateur de particules.
Le présent travail a pour but de spécifie les
éléments d'un système de qualité applicable
au programme de contrôle de dose afin de vérifier
les caractéristiques (rendement en profondeur et profil de dose) de nos
faisceaux dans un fantôme d'eau placée à une distance
source - surface de 100 cm, une comparaison des courbes obtenues par le TPS
à celles mesurées expérimentalement est faite pour
différentes tailles de champs pour les faisceaux de photons de haute
énergie de 6 et 18 MV de l'accélérateur linéaire de
particule Primus (siemens) du service de radiothérapie du Centre
anticancéreux - Oran.
Mots clés :
Radiothérapie externe, rayonnements ionisants, TPS,
rendement en profondeur, profil de dose, fantôme d'eau,
accélérateurs linéaires
Abstract
The external radiotherapy uses ionizing radiations for the
treatment of the tumors. The use of these radiations requires the greatest
vigilance on behalf of the medical physicist and the personnel which uses them.
However, the results of the treatment depend much on the precision on the
amount delivered with the tumor.
The ionizing radiations are delivered starting from the
particle accelerator via software of planning of the treatments (TPS) which
makes it possible to define ballistics of treatment and to calculate the amount
to be delivered with the patients. It is necessary thus that the calculation of
the beams of irradiation resulting from the TPS is possible nearest the
measurements taken under the particle accelerator.
The purpose of this work is of specifies the elements of a
system of quality applicable to the checking routine of amount in order to
check the characteristics (in-depth output and profile of amount) of our beams
in a water phantom placed at a distance source - surface of 100 cm, a
comparison of the curves obtained by the TPS with those measured in experiments
is made for various sizes of fields for the beams of photons of high energy of
6 and 18 MV of the linear accelerator of particle Primus (mho) of the service
of radiotherapy of the anti-cancer Center - Oran.
Key words: External radiotherapy,
ionizing radiations, TPS, in-depth output, profile of amount, water phantom,
linear accelerators
|