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Dosimétrie des photons de haute énergie

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par Marwa AISSANI et Imene YAHOUNI
Université Abou Bekr Belkaid - Master2 2011
  

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Chapitre II

Paramètres physiques et dosimétriques

des unités d'irradiation

II .1. Introduction :

Dans le domaine médical, les rayons X de basse énergie sont utilisés en radiodiagnostic et en radiothérapie conventionnelle, encore appelée radiothérapie « basse énergie », alors que la radiothérapie dite « haute énergie » met en oeuvre des rayonnements X produits par des accélérateurs [3].

Les faisceaux de photons externes sont tous caractérisés par des paramètres physiques, mais tombent dans différentes catégories selon leur origine, des moyens de production et l'énergie. En ce qui concerne les rayons X qui sont originaires d'un objectif de bombardement d'électrons énergétiques. En ce qui concerne les moyens de production des rayons X sont produits soit dans un tube à rayons X (rayons x superficielle ou orthovoltage) ou dans un accélérateur linéaire (mégavoltage rayons X) [16].

II.2. Rayonnement électromagnétique X :

Les rayons X ont été découverts en 1895 par le physicien allemand Röntgen, ils appartiennent au rayonnement électromagnétique à haute fréquence, avec une longueur d'onde comprise entre cinq picomètre et dix nanomètres.[27]

Ils s'inscrivent dans le large domaine des ondes électromagnétiques, Sur le spectre en énergie des rayonnements électromagnétiques, les rayons X se situent après l'ultraviolet Selon le mode de production, ils peuvent avoir une énergie plus ou moins élevée, de quelques KeV à des centaines de MeV [27,3].

II.3. Origine des rayons X :

Si les rayons X sont des rayonnements électromagnétiques de même nature que les photons gamma, ils en différent par leur origine.

Les photons gamma sont issus du noyau de l'atome, alors que les rayons X prennent
naissance au niveau du cortège électronique ou dans le champ électrostatique qui entoure le

noyau. Ils résultent des interactions des électrons avec la matière, qui peuvent prendre deux formes selon l'énergie des électrons et la nature du milieu traverse :

· Interaction des électrons avec le noyau, qui crée un rayonnement X de freinage.

· Interaction des électrons incidents avec les électrons du cortège électronique donnant lieu à une ionisation ou à une excitation, dont la conséquence directe sera un réarrangement du cortège [3].

II.4. Production de rayons X :

La théorie du rayonnement électromagnétique prévoit que lorsqu'une particule chargée subit une modification de sa trajectoire, elle rayonne de l'énergie. Ainsi, une particule accélérée ou décélérée subit une perte de son énergie sous forme de rayonnement électromagnétique.

Ce processus porte le nom de rayonnement de freinage ou Bremsstrahlung. Cette perte d'énergie par rayonnement de freinage dépend en partie de la masse de la particule incidente. Ce processus est important pour les particules légères comme les électrons et il est pratiquement négligeable pour les particules lourdes.

La production des rayons X s'effectue sur la base de ce processus en créant un faisceau de particules chargées que l'on freine ensuite dans un matériau cible, c'est le principe du tube à rayon X [27].

II.5. Principe du tube à rayons X :

Pour disposer de faisceaux de rayons X utilisables, le procédé technologique consiste à créer des électrons et a les envoyer sur une cible pour obtenir des rayonnements de freinage en grand nombre.

Un courant électrique circule dans un filament et crée des électrons par chauffage (effet
thermo-ionique). Ce filament constitue la cathode du tube a rayons X ; il est porté à un
potentiel négatif. Les électrons formés sont accélérés par une haute tension appliquée entre la

cathode et une cible, ou anode (parfois aussi appelée anticathode), qui est portée à un potentiel fortement positif pour attirer les électrons.

L'ensemble est placé dans une ampoule en verre dans laquelle est réalisé un vide Poussé pour éviter la dispersion des électrons (Figure 2.1).

Figure 2.1. Principe du tube à rayons X

Pour favoriser la production de rayonnement de freinage, l'anode est constituée d'un matériau de numéro atomique élevé résistant à la chaleur. Le tungstène, de numéro atomique 74 (et de symbole chimique W) répond bien a ces deux exigences et constitue très souvent la cible des tubes a rayons X. Selon les applications envisagées, celle-ci peut être également en molybdène, or, cuivre, fer, cobalt. . .

Le rendement de la cible en rayonnement de freinage reste toujours limite (2 %). Les nombreuses ionisations et excitations créées par les électrons dans la cible produisent une importante élévation de température. Celle-ci est donc souvent enchâssée dans du cuivre pour assurer la diffusion de la chaleur et nécessite un refroidissement par air, huile ou eau.

L'anode est le plus souvent inclinée par rapport à la direction des électrons et les rayons X sont émis préférentiellement dans un cône dont l'axe dépend de la pente de l'anode. Les rayons X traversent la paroi du tube et sortent par une fenêtre en matériau léger (béryllium ou aluminium) aménagée dans la gaine plombée qui entoure le tube.

Cette fenêtre va arrêter une partie des rayons X, en particulier ceux qui auront une énergie faible. De plus, pour limiter le faisceau à sa partie utile, un collimateur est placé après la fenêtre de sortie.

II.6. Spectre de rayons X :

Le spectre en énergie des rayons X émis par l'anode est le résultat de la superposition de deux spectres indépendants :

- le spectre continu des rayonnements de freinage, de 0 à ;

- le spectre de raies caractéristiques liées au réarrangement du cortège électronique.

Ce spectre global peut être représenté de deux manières :

- en fonction des longueurs d'onde, comme sur la (figure 2.2.) : le spectre présentera alors une longueur d'onde minimale

~ (2.1)

- en fonction de l'énergie, comme sur la (figure 2.3.) Dans ce cas, l'énergie des rayons

X ne pourra pas dépasser une valeur maximale correspondant à la haute tension
appliquée. En aucun cas l'énergie du photon X de freinage ne peut être supérieure à celle de l'électron qui lui a donné naissance :

(2.2)

Ou, plus simplement : (en KeV) = haute tension (KV) (2.3)

La forme exacte du spectre émis par un tube à rayons X dépend de nombreux paramètres tels que la nature de l'anode, la valeur de la haute tension et la filtration totale. L'intensité électrique du courant parcourant le filament permet de modifier le nombre d'électrons émis, donc celui de rayons X produits par le tube.

Figure 2.2. Exemple d'un spectre de rayons X, représenté en fonction de la longueur
d'onde

Figure 2.3. Exemple d'un spectre de rayons X, pour une haute tension de 100 KV,
représenté en fonction de l'énergie

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand