Résumés et Interprétations des
Réponses à la Question de Recherche N° 2
Les réponses et commentaires des enquêtés
ayant fait ressortir le constat que la protection de la PLA n'est effective que
si les conditions de vie des artistes et auteurs en sont
améliorées, la portion de 57% des enquêtés a
basé sa position sur les conditions de vie des artistes et auteurs
burundais en ce qui concerne la suffisance ou non des gains pécuniaires
perçus de leurs oeuvres littéraires et artistiques, pour affirmer
que la PLA ne jouit pas d'une protection effective au Burundi.
De l'autre côté, tout en fondant leur position
sur les même faits que les précédents
enquêtés, 29% des enquêtés ont affirmé que la
PLA jouit d'une protection effective dans le sens que la non-perception des
gains pécuniaires suffisants issus des productions littéraires et
artistiques par les artistes, est imputables aux mauvaises conditions de vie en
général de la population burundaise, et non au fait que la
protection de la PLA ne serait pas effective.
Et les artistes et auteurs, à travers les commentaires
accompagnants leurs réponses, précisent que malgré les
conditions de vie précaire de la population burundaise en
général, l'exploitation des oeuvres artistiques et
littéraires sans paiement de redevances aux artistes, est la base
même des mauvaises conditions de vie des artistes burundais, et la
conséquence d'une protection non effective de la PLA.
Question de Recherche N° 3
La question de recherche N° 3 était ainsi
libellée : « Y a-t-il au Burundi une instance
chargée de la gestion collective des droits
d'auteur ? »
Cette troisième et dernière question de
recherche a été soumise aux enquêtés ainsi que
d'autres sous questions, ouvertes et fermées, en rapport avec elle. Le
tableau suivant en illustre les réponses en nombre et pourcentage des
enquêtés y ayant répondu.
Tableau 4 : Réponses à la
Question de Savoir s'il y a au Burundi une Instance
Chargée de la Gestion Collective des Droits d'Auteur et Droits
Voisins
Sujet
|
Artistes
|
Auteurs
|
AMJSC
|
Consommateurs
|
Total
|
Réponses
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Non
|
4
|
100
|
5
|
100
|
0
|
0
|
0
|
0
|
9
|
64,2
|
Oui
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
100
|
0
|
0
|
2
|
14,4
|
Je ne sais pas
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
3
|
100
|
3
|
21,2
|
Total
|
4
|
100
|
5
|
100
|
2
|
100
|
3
|
100
|
14
|
100
|
Source : Enquête sur terrain
Le Tableau N° 4 montre que 4 artistes soient 100%, 5
auteurs soient 100%, aucun AMJSC, soit 0% et aucun consommateur, soit 0%, ont
tous nié l'existence au Burundi d'une instance chargée de la
gestion collective des droits d'auteur et droits voisins.
Nous lisons aussi dans le même tableau que aucun des
auteurs et artistes n'a répondu affirmativement à la question de
recherche No 3. Pourtant, les 2 AMJSC ont répondu affirmativement
à cette question, soit 100%. Quant aux consommateurs, la
totalité a répondu en disant ne pas savoir s'il existe au Burundi
une instance chargée de la gestion collective des droits d'auteur et des
droits voisins.
Ainsi, 9 enquêtés sur 14, soit 64,2%, ont
nié l'existence au Burundi d'une instance chargée de la gestion
collective des droits d'auteur et des droits voisins ; contre 21,4% des
enquêtés qui ont affirmé l'existence au Burundi d'une
instance chargée de la gestion collective des droits d'auteur et droits
voisins. Entre les deux, la totalité des consommateurs, soit 14,4%, ont
affirmé ne pas savoir si une telle instance existait ou non au
Burundi.
Tableau 5 : Réponses à la Question de
Savoir si la Non-existence d'une Instance
Chargée de la Gestion Collective des Droits d'Auteur et Droits Voisins
est un Frein au Développement de la PLA au
Burundi
Sujet
|
Artistes
|
Auteurs
|
AMJSC
|
Consommateurs
|
Total
|
Réponses
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Non
|
1
|
25
|
2
|
40
|
2
|
100
|
0
|
0
|
5
|
36
|
Oui
|
3
|
75
|
3
|
60
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
43
|
Je ne sais pas
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
3
|
100
|
3
|
21
|
Total
|
4
|
100
|
5
|
100
|
2
|
100
|
3
|
100
|
14
|
100
|
Source : Enquête sur terrain
Nous lisons dans le Tableau No 5 que 1 artiste soit 25%, 2
auteurs soient 40%, nient que la non-existence d'une instance de gestion
collective des droits d'auteur et droits voisins est un frein au
développement de la PLA. Tendis que 3 artistes soient 75%, 3 auteurs
soient 60%, affirment que la non-existence d'une instance de gestion collective
des droits d'auteur et des droits voisins est un frein au développement
de la PLA. Le même tableau nous indique que 3 consommateurs soient 100%
ont dit ne pas savoir si la non-existence d'une instance de gestion collective
des droits d'auteur et droits voisins est un frein au développement de
la PLA.
Donc, sur 14 enquêtés, 5 ou 35,7% (Arrondi par
excès à 36% dans le tableau) ont nié que la non-existence
d'une instance chargée de la gestion collective est un frein au
développement de la PLA au Burundi. Mais aussi, 6 enquêtés,
soient 42,8% (Arrondi par excès à 43% dans le tableau) ont
affirmé que la non-existence d'une instance de gestion collective des
droits d'auteur est un frein au développement de la PLA. Et 3
consommateurs soient 21,4% (Arrondi par défaut à 21% dans le
tableau) ont dit ne pas savoir si la non-existence d'une instance
chargée de la gestion collective est un frein au développement de
la PLA au Burundi.
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