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Les doyens ruraux dans le diocèse de liège au moyen àąge. Contribution à  l'histoire politique et religieuse du monde rural.

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par Vincent BASTIN
Université de Liège - Licence en histoire 2000
  

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§ 12. La prise en charge des lépreux.

Depuis l'Antiquité, la lèpre211 hante la vie des communautés humaines. Les autorités civiles et ecclésiastiques ont tenté plus d'une fois de l'éradiquer, mais, dans un premier temps, les mesures d'hygiène prises par les autorités civiles et la charité ne peuvent enrayer sa progression.212 La grande contagiosité de la maladie, la pauvreté,213 l'insalu- brité de nombreuses habitations et les disettes fréquentes ont raison des efforts entrepris

209. Registrum I, f° 89-93. Registrum II, f° 57-59 v°. CEYSSENS, J., Ibid., p. 212.

210. CEYSSENS, J., Ibid., p. 219.

211. Une bibliographie générale sur ce sujet est disponible à la fin de l'ouvrage de F. BERIAC, Histoire des lépreux au Moyen Âge. Une société d'exclus, Paris, 1988. Pour la principauté de Liège : PITON, E., la Lèpre en Hesbaye, dans B.S.A.H.L., t. 32, Liège, 1946. KURTH, G., la Cité de Liège au Moyen Âge, t. 1, Liège, 1910, p. 126. HANKART, R., l'Hospice de Cornillon à Liège, dans la Vie wallonne, t. 41, Liège, 1967. DE SPIEGELER, P., les Hôpitaux et l'assistance à Liège (Xe-XVe siècle). Aspects institutionnels et sociaux, thèse de doctorat présentée à l'Université de Liège en 1984, publiée sous le titre les Hôpitaux et l'assistance à Liège au XIIIe siècle, Paris, 1987. DE SPIEGELER, P., la Léproserie de Cornillon et l'assistance à Liège (XIIe-XVe siècles), dans Annales de la société belge d'histoire des hôpitaux, t. 28, Bruxelles, 1980. COCHELIN, I., Juette de Huy. Analyse de la Vita, Paris, 1987. COCHELIN, I., Bourgeoisie et léproseries dans la principauté de Liège (fin XIIe-début XIIIe s.), dans Sources. Travaux historiques, t. 13, Lèpre et société au Moyen Âge, Paris, 1988, pp. 15-18.

212. KURTH, G., la Lèpre en Occident avant les croisades, Paris, 1907.

213. Van der Scaeft a recensé, parmi les lépreux, une très large majorité de pauvres. Registrum I, f° 70-71. Registrum II, f° 38v°-39. CEYSSENS, J., Ibid., p. 204.

en ce sens.214 Des études ont été menées pour connaître le pourcentage de la population atteinte par cette maladie,215 mais leurs résultats sont très divergents. Bruno Tabuteau pense d'ailleurs qu'il n'est pas possible d'estimer le pourcentage de malades.216 Néan- moins, il partage l'avis que la période la plus critique de l'extension de ce fléau se situe aux XIIe et XIIIe siècles. C'est aussi l'époque du plein essor des léproseries liégeoises. Au milieu du XVIe siècle, une dizaine de décès dus à la lèpre sont recencés chaque année. Un quart de siècle plus tard, il n'y en a déjà plus que trois.217 Le siècle suivant verra disparaître cette maladie de l'ouest de l'Europe.218

Les premières sources qui évoquent l'assistance que doit fournir le doyen rural aux lépreux datent du début du XVIe siècle. Ces documents, qui témoignent de pratiques immémoriales, proviennent de différents districts : Maastricht, Tongres, Saint-Trond,219 Beringen220, Florennes221 et Bastogne.222 En les comparant, il est aisé de constater que l'attitude du doyen envers le lépreux et les démarches qui doivent être entreprises pour enrayer le développement du fléau diffèrent assez peu d'un concile à l'autre. Ces différentes traditions se sont donc très probablement forgées sur une même base, qu'il n'a malheureusement pas été possible d'identifier. Tout ce que nous savons de ce tronc commun, c'est qu'il est déjà totalement tombé dans l'oubli au début du XVIe siècle, d'où la nécessité, pour les doyens de l'époque, de mettre par écrit leurs droits et leurs devoirs dans les statuts synodaux ou dans un quelconque recueil. Selon Sohet, ce sont les statuts archidiaconaux qui seraient à la base de ces règlements, ce que nous avons du mal

214. PITON, E., Ibid., pp. 29-30.

215. DELORT, R., la Vie au Moyen Âge, 3e éd., Paris, 1982, p. 53 estime qu'au XIIIe siècle, 1 à 5% de la population d'Europe occidentale est atteinte par la lèpre. BERIAC, F., la Peur de la lèpre, dans l'Histoire, t. 74, Paris, 1984, p. 57 réduit ce chiffre à 4 pour mille au maximum.

216. TABUTEAU, B., Combien de lépreux au Moyen Âge? Essai d'étude quantitative appliquée à la lèpre. Les Exemples de Rouen et de Bellencombre au XIIIe siècle, dans Sources. Travaux historiques, t. 13, Lèpre et société au Moyen Âge, Paris, 1988, p. 22.

217. CEYSSENS, J., Ibid., p. 209.

218. DE POTTER, F., De Leproos in de Middeleeuwen, dans Het Belfort, t. 5, Gand, 1890, p. 338 et t. 6, Gand, 1891, pp. 91 et 170.

219. MANIGART, H., Praxis pastoralis seu continuatio theologiae moralis, Liège, 1786, p. 353.

220. Registrum I, f° 70-76. Registrum II, f° 38-43.

221. Records ecclésiastiques de la Belgique, dans A.H.E.B., t. 1, pp. 219-221.

222. HABRAN, H., Ibid., pp. 16-26.

à croire, étant donné que ceux-ci sont postérieurs aux records décanaux.223

Dans la seconde moitié du XIIe siècle, à l'heure où les populations européennes sont décimées par le fléau, le pape Alexandre III préconise que toute communauté de lépreux doit disposer d'une église, d'un cimetière particulier et d'un prêtre qui lui serait tout spécialement attaché.224 Malgré la présence de l'évêque Raoul de Zähringen au troisième concile de Latran,225 ces mesures n'ont été appliquées, dans le diocèse de Liège, qu'à partir de 1185. La léproserie de Cornillon en a été la première bénéficiaire.226 Mais, dans les régions rurales éloignées des grandes maladreries, là où les lépreux errent, désespérément isolés, dans l'attente d'une hypothétique guérison, il est évidemment impossible d'appliquer ce genre de disposition. C'est peut-être à ce moment que, dans le diocèse de Liège, décision a été prise de confier officiellement, aux doyens de concile, la prise en charge des personnes contaminées.

Les doyens considèrent les lépreux comme leurs propres paroissiens et non comme ceux du curé dont ils dépendaient.227 Les offrandes de ceux-ci, excepté celle de Pâques,228 leur reviennent ; une rente leur est versée à la mort de chacun d'entre eux.229

Au cours d'un synode paroissial, lorsqu'un doyen prend connaissance d'un éventuel cas de lèpre dans son district, il doit obliger la personne présumée atteinte, de se rendre dans une léproserie, afin d'y être examinée.230 Si le lépreux vit dans l'indigence, le doyen

223. SOHET, D., Ibid., t. 1, Namur, 1770, p. 41.

224. FOREVILLE, R., Latran I, II, III et Latran IV, Paris, 1965, p. 221.

225. DE SPIEGELER, P., les Hôpitaux et l'assistance à Liège (Xe-XVe siècle), p. 83. KUPPER, J.-L., Raoul de Zähringen, évêque de Liège (1167-1191). Contribution à l'histoire de la politique impériale sur la Meuse moyenne, Bruxelles, 1974, pp. 62-64.

226. DENIS, E., Sainte Julienne et Cornillon, 1927, pp. 151-152. Ces privilèges sont confirmés par une charte de 1189. DENIS, E., Ibid., p. 154 et BORMANS, S., et SCHOOLMEESTER, E., Cartulaire de Saint-Lambert à Liège, t. 1, Bruxelles, 1893, p. 115.

227. HABRAN, V., Ibid., p. 24 : quia sunt decani parochiani, non autem curati. Records ecclésiastiques de la Belgique, dans A.H.E.B., t. 1, 1864, p. 219 : quia [decanus] est eorum (=leprosorum) superior solus, nec habet amplius de eis se intromittere curatus.

228. HABRAN, V., Ibid., p. 24.

229. A partir de 1596, les doyens de Hasselt mentionnent les lépreux morts dans leurs livres de recettes (CEYSSENS, J., Ibid., p. 209).

230. Registrum I, f° 207-210. Registrum II, f° 109-112. CEYSSENS, J., Ibid., p. 179.

a le pouvoir de contraindre les membres de la paroisse du malade à prendre en charge les frais du voyage, sous peine d'amende et d'excommunication.231 Selon le droit coutumier du concile de Bastogne, une partie des dépenses incombe uniquement à ceux qui, au début du synode, dénoncent un malade.232 Pour obliger les villageois à se soumettre à ces obligations, le doyen a souvent dû faire appel à l'archidiacre ou à son official.233

A son retour, le malade doit remettre au doyen une lettre contenant le diagnostic. Si celui-ci est positif et qu'il n'y a pas de léproserie à proximité pour accueillir le malade, le doyen doit exiger, des habitants de la paroisse du souffrant, la construction d'une petite

maison à l'écart, appelée lazaret,234 proche d'un chemin de passage. S'il n'y a pas de cours d'eau tout proche, un puits doit être creusé à l'usage exclusif du lépreux.

Une fois le bâtiment construit, il faut le meubler. Le doyen Van der Scaeft a dressé, en 1516, la liste précise des objets qui doivent être fournis au lépreux ; une armoire, une table, un garde-manger, un banc, une chaise, un lit, une cuve pour le bain, un foyer, une crémaillère, un soufflet, un mortier à piler, deux chaudrons, deux patelles, deux urnes, deux paires de draps de lit, des couvertures, un oreiller, des taies, une nappe, six écuelles, six cuillers en bois, deux pots, l'un d'airain, l'autre de pierre et une pelle. Les paroissiens doivent aussi lui donner des vêtements distinctifs, une crécelle, du bois de chauffage, de la nourriture, un coq et six poules.235

Une cérémonie funèbre symbolise le passage du monde des hommes à celui de la maladie, ou de la sphère de la vie à l'antichambre de la mort. Quand les préparatifs énoncés ci-dessus sont accomplis, le doyen ou un autre prêtre,236 parfois accompagné de concélébrants, se rend en procession, vêtu de noir, avec de l'eau bénite et des croix, dans

231. Registrum I, f° 70. Registrum II, f° 38-38 v°. CEYSSENS, J., Ibid., p. 203.

232. HABRAN, H., Ibid., pp. 22-23.

233. Registrum I, f° 71. Registrum II, f° 39. CEYSSENS, Ibid., p. 202.

234. PITON, E., Ibid., p. 16.

235. Registrum I, f° 73-74. Registrum II, f° 40-41. CEYSSENS, Ibid., p. 201-202.

236. Le record ecclésiastique du doyenné de Florennes utilise le terme sacerdos et non decanus pour cette cérémonie (Records ecclésiastiques, p. 219).

la maison où le lépreux a vécu jusqu'ici.237 Après la bénédiction du malade, le cortège se rend au cimetière du village au son des chants funéraires en l'honneur de Dieu (le Subvenite Sancti Dei et le Miserere mei)238 et de saint Lazare (Qui Lazarum).239 Dans le concile de Beringen, c'est à ce moment que le lépreux peut se confesser au doyen avant de revêtir ses habits gris et de rentrer à l'église en agitant la crécelle,240 alors qu'à Florennes, l'absolution a lieu juste avant la communion.241

Dès le début de la messe de Requiem,242 le lépreux, ainsi que le catafalque, sont recouverts du voile mortuaire.243 Dans le canton de Florennes, une motte de terre, dépo- sée sur le voile, symbolise la mort du malade et son passage dans une autre vie.244 C'est ainsi que les hommes du Moyen Âge et du début des Temps modernes sont parvenus à matérialiser, aux yeux de tous, cette séparation d'un homme de la communauté des paroissiens. Après ce côté sombre et morbide, la cérémonie prend des allures de fête nuptiale afin de symboliser l'alliance du malade avec l'Eglise.245 A la fin de la messe, le doyen ou son remplaçant conjure l'assemblée de l'aider plus que les autres pauvres et de beaucoup prier pour lui.246

237. Registrum I, f° 95. Registrum II, f° 60 v°.CEYSSENS, J., Ibid., pp. 202- 203. Records ecclésiastiques, p. 219.

238. Registrum I, f° 96. Registrum II, f° 61. CEYSSENS, Ibid., pp. 202-203. Records ecclésiastiques, p. 219.

239. Records ecclésiastiques, p. 219. La lèpre porte aussi le nom de mal SaintLazare (CEYSSENS, J., ibid., p. 207). Origène et les premiers pairs de l'Eglise dépeignent le pauvre Lazare, qui se voit refuser l'entrée de la maison d'un riche, comme un lépreux (CULE, J., Diagnostic et traitement de la lèpre au Moyen Âge au pays de Galles, dans Colloque international d'histoire de la médecine, Orléans, 1985, p. 4. BEROU, N., et TOUATI, F.-O., Voluntate Dei leprosus. Les Lépreux entre conversion et exclusion aux XIIe et XIIIe siècles, Spolète, 1991, p. 35). L'autre Lazare, qui, selon les Evangiles, serait ressuscité à Béthanie, souffrirait, selon certaines traditions, de la même maladie (NEBROU, N., et TOUATI, F.-O., Ibid., p. 36. SAXER, V. et CARDINALI, A., Lazaro di Betania, dans Bibliotheca Sanctorum, t. 7, Rome, 1990, pp. 1141 et suivantes et BERIAC, F., Ibid., pp. 123-128).

240. Registrum I, f° 97. Registrum II, f° 61 v°. CEYSSENS, Ibid., p. 206.

241. Records ecclésiastiques, p. 219.

242. Registrum I, f° 97. Registrum II, f° 61 v°. CEYSSENS, Ibid., p. 206. Records ecclésiastiques, p. 219.

243. Registrum I, f° 97. Registrum II, f° 61 v°. CEYSSENS, Ibid., p. 206. Records ecclésiastiques, p. 219.

244. Records ecclésiastiques, p. 220. : ... terra superposita per totam missam, ac si esset defunctus.

245. Registrum I, f° 98. Registrum II, f° 62. CEYSSENS, Ibid., p. 206. Records ecclésiastiques, p. 219. : ac si essent nuptiae.

246. Registrum I, f° 98. Registrum II, f° 62. CEYSSENS, J., Ibid., p. 206.

L'office achevé, le lépreux communie,247 prend l'eau de ses ablutions dans une écuelle248 et prend sa crécelle pour se rendre, avec tout le cortège, dans son nouveau et dernier lieu de séjour.249 A Florennes, le doyen, après une courte prière, bénit alors le souffrant avec de l'eau ainsi que la maison construite pour lui par les paroissiens. Il jette ensuite de la terre à trois reprises sur la léproserie en prononçant encore quelques mots en latin.250

Le doyen rural est aussi le garant des bons rapports entre la population et le malade : après la cérémonie religieuse, il ordonne publiquement au souffrant de faire pénitence, de rester à jamais éloigné des habitations et de ne causer de mal à personne.251 Il est le seul à pouvoir juger tout méfait commis par le lépreux,252 contre qui il peut prononcer une sentence d'excommunication.253 Il doit aussi protéger ce dernier, en cas de préjudice. Dans le district de Florennes, le doyen a, en plus, le devoir d'ordonner aux paroissiens de servir le malade.254 Ce sont les lépreux et les Juifs qui subissent le plus souvent les foudres de la population locale notamment par des jets de pierres et des incendies boutés aux léproseries. Une certaine tranche de la population est convaincue que les lépreux s'emploient à nuire à son bien-être, par exemple en empoisonnant les sources et les ruisseaux.

247. Registrum I, f° 98. Registrum II, f° 62. CEYSSENS, Ibid., p. 206. Records ecclésiastiques, p. 220.

248. Registrum I, f° 98. Registrum II, f° 62. CEYSSENS, J., Ibid., p. 206.

249. Registrum I, f° 98. Registrum II, f° 62. CEYSSENS, J., Ibid., p. 206.
Records ecclésiastiques, p. 220.

250. Records ecclésiastiques, p. 220.

251. Registrum I, f° 99. Registrum II, f° 62. CEYSSENS, J., Ibid., pp. 207-208.

252. Records ecclésiastiques, p. 219 : Item decanus habet juridictionem omnimodam leprosorum judicatorum. CEYSSENS, J., Ibid., p. 208-209.

253. Registrum I, f° 74. Registrum II, f° 40 v°. CEYSSENS, J., Ibid., p. 207.

254. Registrum I, f° 98. Registrum II, f° 62. CEYSSENS, J., Ibid., p. 208. Records ecclésiastiques, p. 219 : idem decanus debet [...] defendereque ipsos leprosos ab omni molestatione. BERIAC, F., Ibid., pp. 128-134, parle du fantasme du complot des lépreux et des Juifs. COCHELIN, I., Ibid., p. 17, a relevé l'affaire de l'incendie de la ferme de la léproserie de Cornillon par des membres du clan Donmartin, en 1220. PITON, E., Ibid., p. 16.

A la mort du lépreux, c'est au doyen que revient la tâche de célébrer les funérailles. Le cadavre, après avoir été amené dans le cimetière, est incinéré.255 Puis, les cendres sont dispersées dans un endroit particulier,256 conformément au canon 23 du troisième concile de Latran. La messe qui suit l'inhumation est celle des martyrs car les lépreux sont considérés comme tels par l'Eglise.257

Dans le concile de Beringen, les biens du défunt, donnés par la communauté, reviennent au doyen. Celui-ci peut les revendre aux paroissiens pour le lépreux suivant, ou, s'il est moins cupide et plus soucieux des conditions d'hygiène, faire brûler la propriété avec tous les objets qu'elle contient.258 Dans le concile de Bastogne, au XVIIe siècle, l'incendie des biens des lépreux a été rendu obligatoire,259 ainsi que dans ceux qui dépendent de l'archidiaconé de Hesbaye (Maastricht, Tongres et Saint-Trond).260

255. Registrum I, f° 99. Registrum II, f° 62. CEYSSENS, J., Ibid., p. 208 et HABRAN, V., Ibid., p. 24 : Omnes leprosorum domus, mortuis leprosis debent igne consumi. Selon SOHET, D., Ibid., p. 40, il doit être enterré près de son lazaret.

256. Registrum I, f° 98. Registrum II, f° 62. CEYSSENS, J., Ibid., p. 208.

257. Registrum I, f° 94-99. Registrum II, f° 60 v°-62. CEYSSENS, J., Ibid., p. 208.

258. Registrum I, f° 76. Registrum II, f° 43. CEYSSENS, J., Ibid., p. 208.

259. HABRAN, V., v. supra. Pour éviter toute tentative de vol, le doyen, accompagné de témoins, dresse l'inventaire des biens dans la maison du défunt et le compare avec la liste des objets qui lui ont été donnés par la communauté. SOHET, D., Ibid., p. 41.

260. MANIGART, H., Ibid., p. 353.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand