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Etude de quelques essais réalisés sur les matériaux de construction (laboratoire NBR Centre Casablanca )

( Télécharger le fichier original )
par Salim Amrani
Ecole Mohammadia d'ingénieurs Rabat - Ingénieur d'état 2009
  

Disponible en mode multipage

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sujet:

Etude de quelque essais réalisés sur les matériaux de construction

Par : AMRANI Salim

Ce travail a été réalisé à l'aide de différents documents du laboratoire de bâtiments et travaux publics « NBR Centre » à Casablanca et ceci en Juillet 2009.

On trouvera par la suite différents modes opératoires ou notices provenant de la norme Marocaine ou Française

Pour la construction, le matériau principal utilise est le béton armé, ce dernier nécessite plusieurs essais pour connaitre par exemple la résistance a la compression ou a la traction.

Généralités sur le béton armé:

Le béton armé est un matériau composite constitué de béton et d'acier qui allie la résistance à la compression du béton à la résistance à la traction de l'acier. Il est utilisé comme matériau de construction , notamment pour le génie civil.

Principe de fonctionnement du béton armé:

Le béton est un matériau peu cher, qui résiste bien à la compression mais très mal à la traction.

L'acier est un matériau qui résiste aussi bien à la compression qu'à la traction mais bien plus cher que le béton.

Dans une structure en béton armé, les aciers principaux sont positionnés dans les parties tendues de béton pour compenser la mauvaise résistance du béton en traction.

Les premiers ouvrages en béton armé utilisaient des barres d'acier doux lisses, par la suite les barres furent constituées d'acier haute adhérence comprenant des aspérités et ayant une meilleure résistance.

Parmi les essais réalisés sur le béton armé ou autres essais concernant les matériaux, le sol et le sous sol on trouve:

· Teneur en des sols et tout venants

· Limites d'Attberg

· Pénétromètre dynamique

· Pénétromètre statique

· Essai a l'odomètre

· Essai de porosité

· Vitesse de son

· Détermination de la masse volumique réelle et du coefficient d'absorbation d'eau

· Corps creux en béton pour planchers de béton armé

· Détermination de la valeur de bleu de méthylène d'un sol ou d'un matériaux rocheux par l'essai a la tache

· Analyse granulométrique des sols et tout venant

· Analyse granulométrique des sols ,méthode par sédimentation

· Cisaillement rectiligne-Cisaillement direct

· Essai oenométrique

· Mesure de la pression de gonflement

· Essai Proctor modifie

· Essai Proctor standard

· Resistance a la compression

· Equivalent de sable

· Teneur en eau des granulats

· Qualifications des fines-Essai au bleu de méthylène

· Dureté Los Angeles

· Détermination de la résistance a l'usure(micro-Deval)

· Essai Deval

· Détermination de la masse volumique d'un matériau en place

· Densité hydrostatique

· Densité apparente

Essai pour béton frais

Essai d'affaissement

Mode opératoire:

ü Humidifier le moule et le plateau de base, puis placer le moule sur le plateau/la surface de base horizontal(e).

ü Maintenir fermement le moule en place pendant le remplissage, en le solidarisant par les deux pattes de fixation ou par appui vertical sur les deux parties de base

ü Remplir le moule en trois couches, chacune correspondant approximativement , après serrage, au tiers de la hauteur du moule.

ü Piquer chaque couche 25fois avec la tige de piquage. Repartir les coups uniformément sur la section de chaque couche. Pour la couche inferieure, il est nécessaire d'incliner légèrement la tige et de donner approximativement la moitie des piquages avec des coups en spirale jusqu'au centre.

ü Piquer la deuxième couche et la couche supérieure, chacune sur toute son épaisseur, de sore que la tige pénètre légèrement dans la couche sous jacente.

ü Lors du remplissage et du compactage de la couche supérieure, mettre en excès de béton au dessus du moule avant de commencer le piquage.

ü Si lors du piquage de la couche supérieure apparait un manque de béton en dessous du bord supérieure du moule, ajouter du béton pour avoir toujours un excès. Apres avoir pique correctement la couche supérieure, araser le béton suivant le bord supérieur du moule en effectuant un mouvement de sciage et de roulage a laide de la tige de piquage.

ü Enlever le béton qui s'est écoulé sur le plateau/la surface de base. Démouler le béton en soulevant verticalement la moule avec précaution.

ü L'enlèvement du moule doit se faire en 5s a q0s par une remontée verticale régulière sans imprimer au béton un mouvement latéral ou de torsion.

ü L'ensemble des opérations, depuis le début du remplissage jusqu'à l'enlèvement du moule , doit être réalisé sans interruption et termine en moins de 150s.

ü Immédiatement après avoir retirer le moule , mesurer l'affaissement (h) en déterminant la différence entre la hauteur du moule et le point le plus haut du corps d'épreuve affaisse.

Résultat de l'essai:

L'essai n'est pas valable que sil conduit a un affaissement normal réel, c'est a dire un affaissement pour lequel le béton reste , dans l'ensemble , intact et symétrique.

Si l'éprouvette se cisaille , un autre échantillon doit être pris et la procédure recommencée.

Si deux essais consécutifs montrent un cisaillement du béton dans la masse de l'éprouvette, le béton ne présente pas la plasticité ni la cohésion nécessaires pour que l'essai soit applicables.

Enregistrer l'affaissement réel (h) a 10mm prés.

Rapport d'essai (peut changer selon le laboratoire) :

Le rapport d'essai doit comprendre en général:

· L'identification de l'échantillon

· Le lieu d'exécution de l'essai

· La date et l'heure de l'essai

· Le type d'affaissement- réel/cisaillement

· L'affaissement réel mesure a 10mm près

· Tout écart par rapport a la méthode d'échantillonnage normalisée

· La déclaration, par la personne techniquement responsable de l'échantillonnage, indiquant qui a été réalisé conformément a la présente norme.

Essai: Blocs en bétons de ciments pour murs et cloisons

MODE OPERATOIRE:

Ce mode opératoire est déduit de la norme marocaine NM 10-1-009.

I-Porosité totale:

Effectuer l'essai sur 3 des 15 échantillons prélevés dans le lot

1. Placer les éprouvettes a l'étuve a 70C jusqu'a poids constant P

2. Laisser refroidir pendant au moins 6h

3. Immerger les partiellement pendant 4h, puis les immerger entièrement jusqu'à ce que le poids après essuyage reste constant, soit P' le nouveau poids

La porosité totale en pourcentage sera donne par

P=(P'-P) /P *100.

II-Stabilité:

1. Effectuer l'essai sur les 3 éprouvettes sur lesquels on a effectue l'essai de porosité

2. Laisser refroidir pendant au moins 6h

3. Immerger les partiellement pendant 4h, puis les immerger entièrement pendant 20h

4. Répéter les étapes 1,2 et 3 dix fois pour les éprouvettes

5. Sécher les éprouvettes a l'étuve a 70C jusqu'au poids constant

6. Brosser toutes les faces de l'éprouvette, et la peser soit P10s son poids La stabilité s'exprime par le rapport donne en pourcent S=P10s /Ps* 100.

III-Essais mécaniques a l'écrasement:

1. Conserver les 12 éprouvettes restantes pendant 48h au moins dans un local a labri.

2. Déterminer la section brute minimale des blocs.

3. Appliquer l'enduit sur la face d'appui et la face pose, dans le cas d'essai rapide remplacer l'enduit par deux feuilles de carton de 2mm d'épaisseur.

4. Placer l'éprouvette, dans la position que l'élément aurait occupe dans l'ouvrage, entre les plateaux de la presse. Utiliser de préférence une vitesse d'écrasement de 0,5 MPA/s, soit le repère vert.

La résistance mécanique est exprimée par

R=C/Sb pour les blocs pleins R=C/Sb * Sa/Sn pour les blocs creux.

Essai: Confection et conservation des éprouvettes pour essais de résistances

Mode opératoire:

Préparation et remplissage des moules:

Si une rehausse de remplissage est utilisée , la quantité de béton destinée a remplir les moules doit être suffisante pour qu'il reste, après serrage, une couche de béton dans celle-ci, ayant une épaisseur de 10 % a 20% de la hauteur de l'éprouvette.

Les échantillons doivent être serres en au moins deux couches, mais l'épaisseur dune couche ne doit pas dépasser 100mm.

Serrage du béton:

Serrage mécanique:

· Serrage par aiguille vibrante:

La vibration doit être appliquée durant le temps minimal nécessaire au serrage a refus du béton.

Toute vibration excessive doit être évitée, afin de ne pas provoquer une diminution de l'air entraine.

· Serrage par table vibrante:

La vibration doit être appliquée durant le temps nécessaire au serrage a refus du béton, il est préférable que la moule soit fixe ou maintenu fermement contre cette table , toute autre vibration excessive doit être évitée, afin de ne pas provoquer une diminution de l'air entraine.

· Serrage manuel avec tige de piquage ou barre de piquage:

Les coups appliques par cette tige ou cette barre doivent être uniformément repartis sur toute la section du récipient , il faut veiller a ce que la tige de piquage ou la barre de piquage ne vienne pas en contact brutal avec le fond du récipient lors du serrage de la première couche, et ne pénètre pas sensiblement dans une couche précédente, Le béton doit être soumis a au moins 25 coups par couche, Apres serrage de chaque couche, afin d'éliminer les bulles d'air emprisonne mais par l'air entraine, tapoter a la surface et que les traces laissées par la tige ou la barre de piquage disparaissent.

Arasement

· En cas d'utilisation dune rehausse de remplissage , celle-ci doit être enlevée immédiatement après le serrage.

· Le béton se trouvant au dessus du bord supérieur du moule doit être enlevé au moyen de deux truelles ou taloches en acier , par un mouvement de sciage de l'extérieur vers l'intérieur, puis la surface doit être soigneusement arasée.

Marquage

· Les éprouvettes doivent êtres marquées sans endommagement de façon claire et durable.

· Des enregistrements doivent permettre de garantir l'identification de l'éprouvette depuis le prélèvement jusqu'a l'essai.

Conservation des éprouvettes:

· Les éprouvettes doivent rester dans la moule et être protégées contre les chocs, les vibrations et la dessiccations pendant un minimum de 16h et un maximum de 3jours, a la température de 20 C + 5 C

· Apres démoulage , les éprouvettes doivent être entreposées dans l'eau jusqu'au moment de l'essai , a une température de 20 C + 2 C , ou dans une chambre a 20 C + 2 C et une hygrométrie relative >= 95%.

Transport des éprouvettes

Toute perte d'humidité et tout écart par rapport a la température de conservation requise doivent être évites lors du transport , en plaçant par exemple des éprouvettes dans de la sciure humide, ou en les enfermant dans des sacs en plastique contenant de l'eau.

---------------------------------------------------------------------Le rapport d'essai doit contenir les informations suivantes:

· Identification précise de l'échantillon soumis a l'essai.

· Date et heure de confection de l'éprouvette avant le démoulage , avec notamment la durée et les conditions de conservation.

· Détails sur la conservation des éprouvettes avant le démoulage.

· Méthode de conservation des éprouvettes après le démoulage.

· Tout écart par rapport a la méthode normalisée de confection et conservation de l'éprouvette ou des éprouvettes.

· Déclaration de la personne techniquement responsable, indiquant que les éprouvettes ont été préparés conformément a la présente norme.

Essai: Canalisation en béton arme et non armé

Le laboratoire d'essais fournit généralement une feuille comportant:

· Vérification des dimensions: Selon la section droite ou gauche, pour chaque section on vérifie l'épaisseur de la paroi et le diamètre.

· Dimension des abouts(males ou femelles)

· Resistance mécanique

· Observations

Essai: Détermination de l'indice de rebondissement

Mode opératoire:

Ce mode opératoire est déduit de la norme européenne NF EN 12 504-2

(P 18-445)

Surface d'essai

-La surface d'essai doit être d'environ 300um

-L'épaisseur minimale des éléments de béton soumis a l'essai doit être de 100mm.

-Eviter les zones présentant des nits de cailloux , des écaillages, une texture grossière ou une porosité.

-Poncer au moyen de la pierre a polir les surfaces jusqu'à ce quelle soient lisses.

-Eliminer toute trace humide constatée a la surface du béton.

Exécution de l'essai:

Réaliser 4 relevés sur l'enclume de calibrage, noter les:

1. Maintenir fermement le scléromètre de manière a permettre a la tige de frapper perpendiculairement la surface d'essai.

2. Augmenter progressivement la pression exercée sur la tige jusqu'au déclenchement du choc.

3. Réaliser 20 mesures , Enregistrer l'indice de rebondissement.

4. Enregistrer la position et l'orientation du marteau a chaque série d'essai. La distance minimale entre deux essais de choc doit être de 25mm.

5. Examiner chaque empreinte laissée sur la surface, et si le choc provoque l'écrasement ou la perforation dune surface proche d'un vide d'air, le résultat ne doit pas être prise en considération.

6. Réaliser 4 relevés sur l'enclume de calibrage, enregistrer. Comparer aux valeurs relevés avant essai, En cas de différence= > Nettoyer et calibrer le scléromètre, puis refaire la série d'essais.

Si la valeur de rebondissement (Ra) diffère considérablement de la valeur nominale de 80, utiliser la formule suivante pour interpréter le résultat d'essai:

R = (somme(r) \n)*(80\Ra)

· n=nombre de lectures faites sur le béton

· Ra=valeur de rebondissement du scléromètre

· Somme(r)=somme des valeurs de rebondissement du scléromètre

Cette formule peut être utilisée jusqu'à >=72

Quand les valeurs sont inferieurs, le scléromètre doit être nettoyer et réglé.

Expression des résultats:

Corriger si nécessaire les lectures effectues afin de prendre en compte l'orientation du marteau.

Arrondir la valeur selon le tableau suivant:

Inclinaison de l'instrument

Valeur lue sur l'instrument

10

20

30

40

50

60

45 degrés vers le haut

-----

-3,5

-

-

-

-

45 degrés vers le bas

+

+

`

+

+

+

+

L'indice de rebondissement est la valeur médiane de l'ensemble des lectures exprimée sous forme de nombre entier

Si plus de 20 % de l'ensemble des lectures effectues sur une surface d'essai donnée différent de la valeur médiane de plus de six unités, l'ensemble des lectures doit être écarté.

Essai: Resistance a la compression des éprouvettes cylindriques

Mode opératoire :

Ce mode opératoire est déduit de la norme française P18-455

I-Préparation et positionnement des éprouvettes:

1. Essuyer toute humidité excessive de la surface de l'éprouvette.

2. Essuyer les plateaux de la machine et retirer toute particule ou corps étranger.

3. Centrer l'éprouvette sur le plateau sur le plateau inferieur avec une précision de + 1,6mm

II-Mise en charge:

1. Sélectionner une vitesse constante de chargement dans la plage 0.2 a 1 MPa\s, soit une valeur égale a 170 sur le cadence mètre.

2. Appliquer la charge sous choc et l'accroitre de façon continue a la vitesse constante sélectionnée jusqu'a la rupture de l'éprouvette.

3. Enregistrer la charge maximale obtenue et la noter sur la liste d'écrasement.

III- Evaluation des types de ruptures

La résistance a la compression est donnée par l'équation suivante:

fc= F \Ac

· fc la résistance en compression exprimée en mégapascals.

· F la charge maximale exprimée en Newton.

· Ac l'aire de la section de l'éprouvette sur laquelle la force de compression est appliquée.

Essai Carreaux et dalles céramiques

Détermination de l'abondissement d'eau

Mode opératoire:

Sécher les éprouvettes dans l'étuve regelée a (110+5)C, jusqu'à masse constante, c'est a dire , jusqu'à ce que l'écart de masse entre deux pesées successives effectuées a 24h d'intervalle soit inferieurs a 0.1%.

Laisser refroidir les carreaux jusqu'à température ambiante dans le dessiccateur contenant du gel de silice ou autre agent desséchant approprie, l'emploi des acides est exclu.

Peser chaque éprouvette et noter les résultats avec la précision indiquée au tableau suivant :

Imprégnation par l'eau :

Méthode par ébullition :

-Placer les carreaux en position verticale, sans contact entre eux , dans l'appareil chauffant rempli d'eau, de façon que le niveau d'eau au dessus et en dessous des carreaux soit de 5cm.

-Maintenir le niveau d'eau au dessus des carreaux a 5 cm pendant toute la durée de l'essai. Porter l'eau à ébullition et la maintenir en ébullition pendant 2h.

-Retirer ensuite la source de chaleur et laisser refroidir les carreaux jusqu'à température ambiante tout en les maintenant complètement immerges, pendant 4h + 15mn. -Mouiller la peau de chamois et l'essor a la main, la placer sur une surface plane et sécher légèrement chaque face de chacun des carreaux tour a tour. Tamponner les surfaces a relief avec la peau de chamois.

-Immédiatement après cette opération , poser chaque carreau et noter les résultats avec la même précision que celle utilisés pour les masses séchées.

Méthode par immersion sous vide :

-Placer les carreaux en position verticale, sans contact entre eux, dans la chambre a vide.

-Etablir un vide (100+ 1)kPa tout en maintenant le vide.

-Introduire suffisamment d'eau pour recouvrir les carreaux sur une hauteur de 5cm. -Relâcher le vide et laisser les carreaux immerges pendant 15mn.

-Mouiller la peau de chamois et l'essor a la main.

-La placer sur une surface plane et sécher légèrement chaque face de chacun des carreaux tour a tour.

-Tamponner les surfaces a reliefs avec la peau de chamois.

-Immédiatement après cette opération, peser chaque carreau et noter les résultats avec la même précision que celle utilisée pour les masses séchées.

Pesée hydrostatique :

-Apres imprégnation sous vide des éprouvettes, déterminer la masse m3 a 0.01g prés, par pesée hydrostatique pour chacune des éprouvettes. -Effectuer la pesée en plaçant l'échantillon dans un anneau métallique, un harnois ou un panier suspendu a un bras de balance. -Avant de de peser, tarer la balance en immergeant l'anneau, la harnois ou le panier a la même profondeur que celle utilisée pour le mesurage avec l'éprouvette en place.

Le rapport d'essai doit contenir en général les indications suivantes :

1. Référence à la présente partie de l'ISO 10545

2. Description des carreaux

3. Pour chaque caractéristique déterminée, résultats obtenus pour chaque carreau individuel.

4. Pour chaque caractéristique déterminée, valeur moyenne.

Essai : Analyse granulométrique, méthode par tamisage a sec après lavage

Analyse et étude de l'essai :

On essaiera d'expliquer en quoi consiste l'essai dune manière générale.

Le sol est un mélange de grains de formes et de tailles différentes. L'analyse granulométrique a pour objet de déterminer la distribution en poids des particules suivant leurs dimensions. Cette classification permet l'identification du matériau et prévoie quelques propriétés du sol.

Principe de l'essai

L'essai consiste à classer les différents grains constituants l'échantillon en utilisant une série de tamis, emboîtés les un sur les autres, dont les dimensions des ouvertures sont décroissantes du haut vers le bas. Le matériau étudié est placé en partie supérieure des tamis et les classements des grains s'obtiennent par vibration de la colonne de tamis.

Matériel nécessaire

Des tamis dont les ouvertures carrées, de dimension normalisée, sont réalisées soit à partir d'un maillage métallique, soit par perçage d'une tôle. Les passoires, qui comportent des trous ronds percés dans une tôle, ne sont plus utilisées actuellement. Pour un travail d'essai aux résultats reproductibles, il est conseillé d'utiliser une machine à tamiser électrique qui comprime un mouvement vibratoire horizontal, ainsi que des secousses verticales, à la colonne de tamis.

La dimension nominale de tamis est donnée par l'ouverture de la maille, c'est-à-dire par la grandeur de l'ouverture carrée. Ces dimensions sont telles qu'elles se suivent dans une progression géométrique de raison, depuis le tamis 0.08 mm jusqu'au tamis 80 mm. Pour des ouvertures inférieures à 0.08 mm, l'analyse granulométrique n'est pas adaptée et l'on peut procéder par sédimentométrie. L'existence antérieure de passoires (trous ronds) a conduit à une double classification de tamis et des passoires, tout en conservant pour chaque famille d'appareil la même progression géométrique des ouvertures.


Afin d'éviter toute ambiguïté, un tamis et une passoire équivalents ont été désignés par un même numéro de module. Les dimensions nominales normalisées des tamis, seuls appareils utilisés actuellement, sont les suivantes :

Dimensions nominales des tamis

Conduite de l'essai

Cet essai peut s'appliquer pour des granulats non souillés par une fraction argileuse significative. Il est alors impératif de prendre toutes les précautions nécessaires pour que les éléments fins, présents dans l'échantillon, ne soit pas perdus.

Pour les échantillons pollués par une fraction argileuse, il est nécessaire de procéder par voie humide. L'échantillon ainsi préparé est alors séché à ( 110 #177; 5 )°C. Après refroidissement il est pesé jusqu'à masse constante ( masse M 2 ). Le tamisage à sec peut alors être réalisé.

Dimension de tamis utilisés

Pour les sables, on utilisera en général les tamis de modules 20, 23, 26, 39, 32, 35, 38. Pour les matériaux plus grossiers, tous les tamis au-delà du module 38 seront utilisés.

Préparation de l'échantillon

La quantité à utiliser doit répondre à différents impératifs qui sont contradictoires:

- Il faut une quantité assez grande pour que l'échantillon soit représentatif.

- Il faut une quantité assez faible pour que la durée de l'essai soit acceptable et que les tamis ne soient pas saturés et donc inopérants.

Dans la pratique, la masse à utiliser sera telle que : M = 0,2 D avec M, masse de l'échantillon en Kg et D diamètre du plus gros granulat exprimé en mm.

Remarque

Le matériau sera séché à l'étuve à une température maximale de 105 °C. On emboite les tamis les uns sur les autres, dans un ordre tel que la progression des ouvertures soit croissante du bas de la colonne vers le haut. En partie inférieure, on dispose un fond étanche qui permettra de récupérer les fillers pour une analyse complémentaire. Un couvercle sera disposé en haut de la colonne afin d'interdire toute perte de matériau pendant le tamisage.

On appellera tamisat le poids du matériau passant à travers un tamis donné et refus le poids de matériau retenu par ce même tamis.

Le matériau étudié est versé en haut de la colonne de tamis et celle-ci entre en vibration à l'aide de la tamiseuse électrique. Le temps de tamisage varie avec le type de machine utilisé, mais dépend également de la charge de matériau présente sur le tamis et son ouverture. Un étalonnage de la machine est donc nécessaire. On considère que le tamisage est terminé lorsque les refus ne varient pas de plus de 1 % entre deux séquences de vibrations de la tamiseuse.Le refus du tamis ayant la plus grande maille est pesée. Soit R1 la masse de ce refus


Colonne de tamis

Le refus du tamis immédiatement inférieur est pesé avec le refus précédent. Soit R2 la masse du deuxième refus. Cette opération est poursuivie pour tous les tamis pris dans l'ordre des ouvertures décroissantes. Ceci permet de connaître la masse des refus cumulés Rn aux différents niveaux de la colonne de tamis. Le tamisat présent sur le fond de la colonne dutamis est également pesé.

La somme des refus cumulés mesurés sur les différents tamis et du tamisat sur le fond (fillers) doit coïncider avec le poids de l'échantillon introduit en tête de colonne. La perte éventuelle de matériaux pendant l'opération de tamisage ne doit pas excéder plus de 2% du poids total de l'échantillon de départ.
Les résultats peuvent être présentés selon l'exemple suivant :

Tableau 3.1.2 : Dimensions nominales des tamis.

Expression des résultats de la courbe granulométrique

Les pourcentages des refus cumulés, ou ceux des tamisats cumulés, sont représentés sous la forme d'une courbe granulométrie en portant les ouvertures des tamis en abscisse, sur une échelle logarithmique, et les pourcentages en ordonnée, sur une échelle arithmétique. La courbe est tracée de manière continue et ne peut pas passer rigoureusement par tous les points. Fig. Courbe granulométrique d'un sable

Mesure du Coefficient d'aplatissement des granulats

But de l'essai

L'élaboration des bétons de ciment, ainsi que la réalisation des corps de chaussées et des couches de roulement, nécessitent de n'utiliser que des granulats ayant une forme assez ramassée, à l'exclusion des granulats plats. En effet, ceux-ci ne permettent pas de réaliser un béton très compact, et, par ailleurs, en technique routière, ils ne peuvent être utilisés car ils conduisent à des couches de roulement trop glissantes.

La détermination du coefficient d'aplatissement est l'un des tests permettant de caractériser la forme plus ou moins massive des granulats.

Matériel nécessaire


Fig. 3.2.1 Tamis à fentes

Le coefficient d'aplatissement s'obtient en faisant une double analyse granulométrique, en utilisant successivement, et pour le même échantillon de granulat.

· Une série de tamis normalisés à mailles (Essai 3.1),

· Une série de tamis à fentes de largeurs normalisées

Forme d'un granulat et coefficient d'aplatissement

La forme d'un granulat est définie par trois grandeurs géométriques:

· La longueur L, distance minimale de deux plans parallèles tangents aux extrémités du granulat,

· L'épaisseur E, distance minimale de deux plans parallèles tangents au granulat,

· La grosseur G, dimension de la maille carrée minimale du tamis qui laisse passer le granulat. Le coefficient d'aplatissement A d'un ensemble de granulats est le pourcentage pondéral des éléments qui vérifient la relation :


Fig. 3.2.2: Forme d'un granulat

Principe de l'essai

L'essai consiste en une double opération de tamisage :

Le tamisage classique sur une colonne de tamis normalisés à mailles carrées afin de séparer les granulats en une succession de classes granulaires d/D dont les dimensions sons telles que D = 1,25d.

De ce fait, les classes de grosseurs G ainsi définies sont telles qu'elles suivent la progression géométrique des ouvertures des tamis utilisés au cours de l'analyse granulométrique.

Les différentes classes granulaires d/D ainsi isolées sont tamisées une à une sur une grille à fentes parallèles d'écartement e=d/1,58 (ce qui correspond aussi à : E=d/2).

On peut donc associer à chaque classe granulaire d/D un tamis fente correspondant de largeur E, ce qui permet de définir des coefficients d'aplatissement Ai partiels. Il est ensuite possible de déterminer un coefficient d'aplatissement global A.

La correspondance entre classes granulaires d/D et grilles à fentes de largeur E est donnée dans le tableau suivant

Correspondance entre classes granulaires d/D et largeur E des grilles à fentes utilisées

Conduite de l'essai

On opère, comme dans l'analyse granulométrique, avec un échantillon représentatif de masse M 0,2D, D - étant le diamètre maximum des granulats en millimètres, et M la masse de l'échantillon, exprimée en kg.

L'échantillon est tamisé sur un tamis de 4 mm d'ouverture et le refus de masse M0, qui est pesé au gramme près, est utilisé pour la détermination de A.

Le tamisage est effectué de telle manière que l'essai 3.1 et chaque fraction d/D est pesée au gramme près, puis tamisée sur le tamis à fentes d'écartement E correspondant (tableau 3.2.1).

Le passant à travers chaque grille est pesé au gramme près.

Expression du coefficient d'aplatissement A

Pour une classe granulaire d/D donnée, on peut définir un coefficient d'aplatissement partiel.

avec Mgi = masse de la classe granulaire d/D,
Mei = masse passant à travers le tamis à fentes d'écartement E correspondant.

Le coefficient d'aplatissement global A s'exprime en intégrant les valeurs partielles déterminées sur chaque classe granulaire :

Il faut que la perte de matériaux pendant le tamisage soit telle que

M0 étant la masse de l'échantillon d/D écrêté de sa fraction 0/0,4 mm.

Modèle de feuille de calculs

Mode opératoire

Analyse granulométrique NF P18-560

Coefficient aplatissement NF P 18-561

Analyse granulometrique , méthode par tamisage a sec après lavage

Déduit de la norme française P94-056

I)Température de séchage

Sols insensibles => T de séchage 105 C Sols sensibles => T de séchage 50

I I)Prise d'essai

1)effectuer une prise d'essai de façon a obtenir une masse de tamisât au tamis dm supérieur ou égale a celle donnée dans le tableau ci-dessous

dm est la dimension minimale d'ouverture du plus grand tamis a maille carrée utilise

Tamis dm(um)

400

500

630

800

Masse du sol(g)

20

50

100

150

Tamis dm(um)

5

6,3

8

10

12,5

16

20

25

31,5

40

50

63

80

Masse du matériau en kg

0,3

0,4

0,5

0,8

1,2

2

3

5

8

12

20

30

50

Masse minimale de tamisât nécessaire en fonction de la dimension de maille du tamis.

2)Eliminer les éléments de dimension supérieur a dm (éventuellement après brossage afin de récupérer les éléments fins).

3)Peser le refus au tamis dm, noter la dimension approximative des plus gros éléments.

III) Fonctionnement de l'échantillon

dc est la dimension nominale d'ouverture du tamis a maille carrée sur le passant du quel est effectuée un fractionnement.

IV-Traitement du refus au tamis d'ouverture dc

1. Laver le refus au tamis dc en le remuant et en le brossant . Recueillir tout le tamisât (T) .

2. Sécher le refus jusqu'à ce que la masse du matériau ne varie pas de plus de 2/1000 entre deux pesées successives effectues a un intervalle de temps t qui est au minimum 1h pour un étuvage a 50 C, m1 ou m2 ou m3.

3. Tapisser la totalité du matériau séché a travers une colonne d'au moins 3 tamis d'ouverture de maille décroissante du haut vers le bas entre dm et dc.

4. Remuer soigneusement le matériau a la main.

5. Ajouter le tamisât obtenu au tamis d'au tamis(I), l'ensemble est note (II).

6. Peser le refus du premier tamis utilise d'ouverture de maille inferieur a dm, soit R1 sa masse.

7. Ajouter le refus du tamis immédiatement inferieur et peser l'ensemble , soit R2, poursuivre la même opération pour tous les tamis jusqu'au tamis d'ouverture dc

Rc est le refus cumule au tamis a maille d'ouverture dc

V-Traitement du passant au tamis d'ouverture dc

1. Apres décantation du tamisât (T), soutirer l'eau claire sans entrainer d'éléments fins.

2. Evaporer l'eau en excès a une température ne dépassant pas 50 C , tout en e veillant a ne pas laisser sécher complètement.

3. Ajouter le matériau encore humide a (II).

4. Malaxer la totalité des tamisâts afin d'obtenir 1 mélange homogène puis peser , soit (mh) sa masse.

5. Procéder a un premier prélèvement , peser soit (mhl) sa masse. La masse mhl doit être conforme au tableau1 pour un tamisa d'ouverture de maille dc.

6. Sécher et peser, soit ms1 sa masse, l'intervalle de temps t entre deux pesées successives de masse séchées ms1 est au minimum de 4h pour un étuvage a 105C et 8h pour un étuvage a 50h.

7. Procéder a un deuxième prélèvement du matériau, peser soit sa mh2 sa masse.

Brosser le avec de l'eau , la durée du trempage avec éventuellement un malaxage périodique dépend de la nature du matériau et peut varier de quelques heures a plus dune journée .

si la masse mh2 du matériau inferieur a celle donnée dans le tableau1 utiliser le matériau de masse ms1.

8. Passer l'échantillon humide a travers une colonne constituée d'au moins deux tamis .

Le tamis inferieur est de 80 um d'ouverture de maille

9. Laver le matériau, lorsque le refus sur 1 tamis est propre, verser le dans un récipient.

10. Poursuivre la même opération sur le tamis jusqu'à ce que l'eau s'écoulant soit claire.

11. Apres avoir rassemble tous les refus . laver soigneusement tous les tamis afin de récupérer la totalité des particules.

Evacuer l'eau excédentaire en évitant une perte de matériau

12. Sécher les éléments de la classe (80um, dc).

L'évaporation de l'eau est terminée lorsque la masse du matériau ne varie pas plus de 2/ 1000 entre deux pesées successives effectues chaque fois après un intervalle de temps qui est au minimum 1h (étuvage a 105 degrés Celsius) et 2h (étuvage a 50 degrés Celsius ).

13. Peser soit ms2 sa masse

14. Passer la totalité du matériau a travers une colonne de tamis constituée par au moins quatre tamis entre les seuils de 80um et dc.

15. Agiter manuellement la colonne , puis reprendre les tamis un a un

16. Retirer le tamis supérieur, le munir éventuellement d'un couvercle et le placer sur un fond de tamis , l'opération de tamisage consiste a agiter ce tamis a la main avec des secousses régulières sur la monture

Le tamisage est ensuite tourne de 90 degrés dans le plan horizontal et le mouvement reprend.

Le tamisage est terminé sur un tamis lorsque la quantité du matériau le traversant en une minute est inferieur a 1/1000 de la masse séchée du matériau

17) Peser le refus au tamis d'ouverture la plus grande immédiatement inferieur a dc.

18) Peser les refus cumules successifs, soit r1 le refus cumule.

19) Peser le refus cumule (ms4) et le tamisât (ms3) sil existe au tamis d'ouverture de maille 80 um.

EXPRESSION DES RESULTATS

1. Calculer le facteur d'échantillonnage b pour la fraction granulométrique (0,dc) le b est donne avec la formule suivante b=mb/mha

2. Déterminer le refus cumule R équivalent sur le tamis d'ouverture d <= dc . R=Rc+b.r1 si dc = dc

= > Rc=0 et b=1

Rc désigne la masse des refus cumules sur le tamis d'ouverture dc.

3.Calculer la masse séchée du matériau ms , elle est donnée par l'expression ms=Rc+mh(mh1/mh2).

4.Déterminer le pourcentage massique de refus pour chaque ouverture, le pourcentage est donnée par (100-p)=100R/ms.

5.Calculer le pourcentage massique du passant pour chaque ouverture de tamis.

Le pourcentage massique de passant est p=100/(1-R/ms).

6.Calculer le support des masses (ms2-ms4)/ms2 et vérifier sil est inferieur ou égal a 0.01.

Si le rapport (ms2-ms4)/ms2 est supérieur a 0.01 , recommencer le tamisage avec la même masse ms2.

7)Représenter graphiquement les résultats , la courbe est constituée dune succession de segments don les extrémités correspondent au pourcentage massique de refus ou de tamisâts.






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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand