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Réengineering du processus Export par la méthode Lean six- sigma à  la Direction cargo Royal Air Maroc

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par Sarah LHAROUI
 -  2011
  

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INTRODUCTION :

Dans ce chapitre, on va présenter théoriquement les concepts abordés à savoir l'approche processus et la stratégie Six Sigma, ainsi que la méthodologie suivie pour mener à bien notre projet d'amélioration des processus.

3. GENERALITES SUR LES PROCESSUS 1. DEFINITION D'UN PROCESSUS

Un processus est un ensemble d'activités corrélées ou interactives qui transforment des éléments d'entrée en éléments de sortie.

Toute activité utilisant des ressources et gérée de manière à permettre la transformation d'éléments d'entrée en éléments de sortie, en y rajoutant une valeur ajoutée pour le client, peut être considérée comme un processus.

Entrée

Activité

Nom du processus

Activité

Activité

Activité

Sortie

Valeur Ajoutée FIGURE 3: CARTOGRAPHIE PROCESSUS

Un processus est caractérisé par :

· un nom : intitulé du processus.

· des entrées : éléments entrants ou produits, consommés par le processus pour les transformer en produits finis, issus généralement d'un processus en amont.


· des sorties : éléments sortants ou produits transformés, issus du processus en question, qui peuvent être des entrées d'autres processus en aval.

· une suite d'activités qui transforment les entrées en sorties en apportant une valeur ajoutée.

2. L'APPROCHE PROCESSUS

L'approche processus est un outil d'organisation et de gestion des activités de l'entreprise de façon à créer de la valeur ajoutée à sa clientèle et d'autres parties intéressées.

Cette approche désigne l'application d'un système de processus au sein de l'organisme ainsi que l'identification, les interactions et le management méthodique de ces processus.

La finalité de l'approche processus est de renforcer l'efficacité et l'efficience d'un organisme à atteindre les objectifs qu'il a définis.

L'un des avantages de l'approche processus est la maîtrise permanente qu'elle permet sur les relations entre les processus au sein d'un système, ainsi que sur les combinaisons et les interactions. Cette approche souligne l'importance des actions suivantes :

· Comprendre et satisfaire les exigences du client ;

· Considérer les processus en terme de valeur ajoutée ;

· Mesurer la performance et l'efficacité des processus ;

· Améliorer en permanence les processus sur la base de mesures d'objectifs.

Généralement, la structure des organismes correspond souvent à une organisation hiérarchisée d'unités fonctionnelles. La structure est d'ordinaire verticale, la responsabilité des résultats à fournir est divisée entre ces unités fonctionnelles.

Toutes les parties impliquées ne représentent pas toujours le client final et / ou d'autres parties intéressées. Souvent, les organismes n'accordent pas beaucoup plus de priorités aux problèmes liés aux limites d'interfaces qu'aux objectifs à court terme des différentes unités.

Les mesures d'amélioration et de progrès adoptées visent d'ordinaire les fonctions plutôt que l'intérêt général ou d'ensemble de l'organisme, la partie intéressée n'en retire pas ou guère d'amélioration.

De façon générale, l'organisation des structures traditionnelles de ce type

d'entreprises connaît un certain nombre de contraintes et de freins au bon fonctionnement, et de cloisonnements entre les différentes entités de ces structures, comme le montre le schéma ci-dessous,

FIGURE 4: SCHEMA D'UNE ORGANISATION VERTICALE Ci-après les principales conséquences induites par une telle structure :

Cloisonnement : les organisations verticales dressent de véritables barrières entre les différentes entités de l'entreprise, où le client, tant interne qu'externe, est perdu de en matière de priorité et d'exigence ;

Langage : absence d'un langage commun qui génère des problèmes de canalisation d'informations entre les différentes entités ;

Interfaces non gérées : les interfaces sont mal gérées, sont sources d'erreurs, de gaspillage d'efforts et de multiplication de circuits de décision.

$ E11-111- 11101un11Eut11SMIllp : C'est à partir de cet état des faits que l'approche processus a vu le jour afin de permettre aux managers de mesurer la performance et l'efficience de leur processus et d'atteindre ainsi les objectifs ciblés tout en mettant l'accent sur une organisation transverse appropriée.

Le schéma ci-dessous illustre de façon récapitulative le changement et l'efficience des résultants de la mise en place d'une approche transversale palliant aux effets négatifs générés par une organisation verticale basée sur la hiérarchie des responsabilités représentées.

FIGURE 5: MODELISATION D'UNE ORGANISATION "ORIENTEE

PROCESSUS"

En résumé, l'approche processus introduit, en fait, un management horizontal, axé sur davantage de décloisonnement et permet donc de réduire voire d'éliminer les barrières et les rigidités entre les différentes unités et structures fonctionnelles tout en unifiant leur centration et convergence ainsi que leur interactivité sur les objectifs principaux de l'organisme.

2. L'APPROCHE SIx SIGMA

a) QU'EST CE QUE LA NOTION DE SIGMA ?

Revenons tout d'abord aux bases de la méthode. Tout processus de production, manufacturier ou administratif, est incapable de produire exactement le même résultat sur la durée. Cette variabilité est incontournable et il faut être capable de « vivre avec ». Premièrement, il s'agit de déterminer quelle valeur nominale il est souhaitable d'obtenir (la moyenne) et quelles limites de variation sont acceptables par rapport à cette valeur (intervalle de variation).

Ensuite, il faut fournir le plus grand nombre possible de produits sans défaut.

L'idéal est donc que le processus soit capable de fournir une valeur moyenne des produits ou des services égale ou très proche de la valeur nominale désirée.

Cette notion fait intervenir une grandeur appelée écart type ou sigma mesurant la dispersion des produits autour de la moyenne. Plus celui-ci est faible, plus la production est homogène, avec des valeurs proches de la moyenne.

Avoir des limites de tolérances à 6 sigma de la moyenne assure un résultat proche du zéro défaut. Compte tenu de l'efficacité des moyens de contrôle, il est quasiment impossible

de détecter un décentrage de moins de 1,5 sigma à long terme. Afin de tenir compte de cette variation toujours existante, on introduit une correction de 1,5 sigma. On passe donc de 6 à 4,5 sigma, soit un taux de défaut de 3,4 ppm (partie par million). Dans les mêmes conditions, une qualité à 1 sigma apporte 66 807 ppm (Voir tableau 3). Or dans certains secteurs, c'est inenvisageable. Il faut garder à l'esprit que l'objectif final du Six Sigma n'est pas d'atteindre la perfection, mais un niveau acceptable par le client. Mais ces notions n'ont rien de nouveau : il s'agit des bases de la maîtrise statistique des procédés couramment utilisée en entreprise. L'apport du Six Sigma est d'étendre

L'étude et ce niveau de qualité à tous les processus de l'entreprise et pas seulement de l'appliquer à la production.

FIGURE 6: COMPORTEMENT D'UN PROCESSUS PLACE SOUS CONTROLE

6 SIGMA AVEC UN CENTRAGE DE 1.5 SIGMA

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon