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Rapport de stage effectué à  l'Agence d'Exécution des Travaux d'Intérêt Public en Centrafrique (AGETIP- CAF )du 11 Aoà»t au 12 octobre 2009

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par Odilon Marius NGAKE-TE-KASSA
Institut universitaire de gestion des entreprises  - D. U. T 2009
  

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CONCLUSION

ANNEXE

BIBLIOGRAPHIE

TABLE DES MATIERES

L'Institut Universitaire de Gestion des Entreprises (IUGE), est un grand établissement d'Etat qui fonctionne sous la tutelle de l'Université de Bangui depuis plus de 25 ans.

C'est un institut qui a pour mission la formation des cadres supérieurs en sciences de gestion. Dans sa politique de formation, une nouvelle formule de stage et professionnelle est proposée aux entreprises.

En deuxième année, un stage dit « stage d'imprégnation » permet à l'étudiant de circuler dans les différents services en observant le fonctionnement, analysant l'organisation, la circulation des informations, les pratiques administratives et les méthodes des gestions.

En troisième année, l'étudiant reprendra le stage où il effectuera un travail concret et soutiendra son mémoire de licence. C'est dans cette optique que nous avons effectué notre stage à l'Agence d'Exécution des Travaux d'Intérêt Public en Centrafrique (AGETIP-CAF) du 11 Août au 12 octobre 2009, où nous avons confronté nos connaissances théoriques avec la réalité de la vie professionnelle.

Ainsi, nous présenterons dans la première partie de notre travail, l'Agence à travers sa structure organisationnelle et fonctionnelle. La deuxième partie de notre travail portera et sur les travaux effectués, les difficultés rencontrées et les critiques et suggestions pour la perspective de l'avenir de l'AGETIP-CAF.

Cependant, nous vous signalons d'avance que nous n'avons pas la prétention de cerner tous les problèmes d'une grande entreprise en espace de 60 jours, et notre travail, malgré sa simplicité, comportera certainement quelques imperfections dues à notre inexpérience.

Nous sommes à votre disposition pour des remarques et observations, nous permettant d'améliorer la qualité de ce travail.

Section 1 : Historique de l'agence

Dans le cadre de la mise en oeuvre de sa politique en matière de désenclavement, le Gouvernement Centrafricaine avait négocié et obtenu de la Banque Mondiale un financement à hauteur de 46.600.000 de DTS, soit l'équivalent de 36.860.600.000 Francs CFA, d'un programme relatif au Projet Sectoriel de Transport (PST). De ce programme, un volet avait été prévu pour constituer un projet à part : le Projet de Développement Municipal (PDM) dont les bénéficiaires sont la ville de Bangui et dix (10) autres villes secondaires. Ce projet qui a pour objectif l'amélioration des conditions de vie de la population centrafricaine, avait bénéficié non seulement d'un appui financier, mais aussi d'un appui technique de la Banque Mondiale.

La mise en oeuvre de cet important programme par rapport aux résultats très encourageants obtenus dans certains pays de l'Afrique subsaharienne en l'occurrence le Sénégal, le Mali, le Gambie, et le Burkina Faso pour ne citer que ceux là, la Banque Mondiale avait souhaité élargir cette expérience de maîtrise d'ouvrage délégué en Afrique Centrale, plus précisément en République Centrafricaine. C'est ainsi que le gouvernement, avec l'appui de la Banque Mondiale, avait mis en place en Février 1993 l'Agence des Travaux Pilote (ATRAPIL) dont la maîtrise d'ouvrage revient à la Municipalité de Bangui. L'ATRAPIL avait pour mission de jeter les bases pour une préparation conséquente, quant à ce qui concerne l'organisation de l'Agence et ce, pour une durée d'un an.

A l'issue de sa phase pilote, les statuts de l'ATRAPIL avaient été transformés, l'Agence des Travaux Communaux à ainsi vu le jour en lieu et place d'ATRAPIL, en février 1994. Tout ceci, c'est grâce aux efforts consentis par les autorités chargées du suivi de ce programme.

L'assemblée générale a entériné les statuts et les textes de l'Agence des Travaux Communaux (ATRACOM). La maîtrise d'ouvrage déléguée a été ainsi désignée comme mode d'intervention de l'ATRACOM et le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) a été retenu, car il génère de nombreux emplois et réduit, par conséquent, le problème de chômage dans le pays.

En effet, la mise en place de l'ATRACOM permet de répondre à l'objectif majeur en corrigeant certains effets de programme d'ajustement structurel auquel la République Centrafricaine était soumis en :

Ø améliorant les cadres de vie des populations Centrafricaines ;

Ø créant des emplois ;

Ø renforçant les capacités et le savoir faire des entreprises et bureaux d'études locaux intervenant dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.

L'ATRACOM, a qui l'Etat et les collectivités locales pour la première fois ont délégué la maîtrise d'ouvrage des travaux du domaine public, ont introduit une nouvelle approche du BTP fondé sur le crédo : indépendance, impartialité, efficacité et économie.

Cependant, dans le souci d'harmoniser et de pouvoir se faire identifier facilement par les autres Agences soeurs, membres du réseaux de l'Association Africaine des Agences d'Exécution des Travaux d'Intérêt Public, appelée communément AFRICATIP, créée par les AGETIP pour renforcer leur capacité dans la résolution des problèmes qui se posent en Afrique, il a été décidé lors de l'Assemblée Générale tenue en janvier 2006, un changement de dénomination de l'ATRACOM à l'AGETIP CAF (Agence d'Exécution des Travaux d'Intérêt Public en Centrafrique). Toute fois, les objectifs et les buts de cette Agence demeurent inchanger.

1.1 Statut juridique de l'AGETIP-CAF

AGETIP-CAF est une association à laquelle l'Etat confie l'exécution des travaux d'intérêt public. Sur le plan juridique, c'est une association à but non lucratif régit par la loi 61/233 du 27 mai 1961 et règlements en vigueur en république centrafricaine.

Elle a son siège derrière le stade Barthélemie BOGANDA, les statuts prévoient le siège social de l'agence est fixé dans la capitale administrative du pays d'origine. Toutefois les mêmes statuts précisent que selon les besoins, l'Assemblée Générale est habilitée à transférer le siège de l'Agence dans toute autre localité du territoire nationale.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault