WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Forêt classée et réserve partielle de faune/ comoé-léraba: diversités biologiques à  protéger et diversités socio- culturelles à  promouvoir au Burkina Faso

( Télécharger le fichier original )
par Armel Saà¯dou BAKAYOKO
Université de Ouagadougou (Burkina Faso ) - BAC+4 2012
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

BAKAYOKO SAIDOU ARMEL

 

2011

 

FORET CLASSEE ET RESERVE PARTIELLE DE FAUNE/ COMMOELERABA : Diversités biologiques à protéger et diversités socio-culturelles à promouvoir

SOMMAIRE

1

SOMMAIRE.............................................................................................1
INTODUCTION.........................................................................................2

PARTIE I : DIVERSITES BIOLOGIQUES A PROTEGER......................................3 CONCLUSION..........................................................................................19 PARTIE II : DIVERSITES SOCIO-CULTURELLES A PROMOUVOIR.....................20 CONCLUSION..........................................................................................31

INTRODUCTION

Le mode d'administration des aires protégées, à savoir la gestion publique à travers les services déconcentrés de l'Etat burkinabè, n'a pas jusque-là, pu résoudre les problèmes des externalités négatives. En raison de cette défaillance publique et par le manque de moyens pour assurer le fonctionnement des structures de gestion publique, le choix de l'Etat se porte sur le système de concession. Malgré un bilan mitigé sur les zones de chasse et sur certaines forêts classées, les autorités publiques estiment que la concession de la gestion des ressources naturelles à une structure villageoise pourrait rtre efficace. C'est ainsi que le projet « Partenariat pour l'Amélioration de la Gestion des Ecosystfmes Naturels » en abrégéPAGEN intervient dans plusieurs zones avec la création, dans chaque cas d'une association inter villageoise de gestion des ressources naturelles et de la faune (AGEREF). Ces structures devraient, à terme et sous forme de concession, gérer ces forits. Il s'agit donc d'impliquer les acteurs locaux dans l'exploitation et la conservation des forits. C'est donc ce qui a été fait pour la Forêt Classée Réserve Partielle de Faune/Comoé-Léraba (FCRPF/CL) oil une AGEREF/CL a été en 2000.

Aussi pour pallier au déficit budgétaire, l'AGEREF/CL a mis en place sa stratégie d'intervention axée sur la complémentarité des différents organes à travers une approche partenariale, pluridisciplinaire, multisectorielle et concertée. Cette vision de l'association vise à assurer une certaine pérennité des actions entreprises pour la protection adéquate de la forêt et aussi pour arriver à stabiliser les différentes pressions à la périphérie de la réserve. Malgré les difficultés que rencontre l'association villageoise, elle a adopté une approche communautaire en vue de favoriser une participation effective des populations locales dans le processus d'aménagement. Elle a amorcé une vision de rationalisation dans l'utilisation des ressources naturelles. Le processus de valorisation de la réserve est axé sur la responsabilisation de ces populations pour les activités entreprises.

La finalité de cette approche, c'est de travailler à susciter un engouement et une adhésion des populations locales pour le maintien de la diversité biologique en vue de contribuer au bienêtre des communautés locales. Dans ce processus, l'intérIt personnel fait place au bénéfice collectif chacun doit se sentir solidaire des autres et savoir qu'il a un rôle déterminant à jouer dans le fonctionnement du système dont le résultat d'ensemble en dépend.

3

PARTIE I : FORET CLASSEE ET RESERVE PARTIELLE DE FAUNE/ COMOELERABA : DIVERSITES BIOLOGIQUES A PROTEGER

L'importance de la diversité biologique et la multitude des modes d'exploitation des ressources naturelles sont autant d'éléments permettant l'analyse du milieu physique ainsi que les communautés. Cela permet d'appréhender la dynamique de fonctionnement du système naturel et les interactions entre l'homme et son milieu.

Le premier chapitre de cette partie présente le cadre physique de la zone d'étude en insistant sur les principales formations végétales servant de cadre de vie et de ressources à la faune ainsi qu'aux populations riveraines.

1-Situation géographique, modelé et précipitations

1-1-La localisation de laforet classée

La FCRPF/CL est l'une des treize forits classées de la province de la Comoé localisée à l'extr~me Sud dans la région des Cascades. Elle couvre une superficie 124 000 ha dont 85.000 ha à Niangoloko et 29.000 ha à Mangodara.

La forêt classée est distante de 105 km de Banfora (chef lieu de la province de la Comoé), de 55 km de la commune urbaine de Niangoloko et de 37 km de la commune rurale de Mangodara. Sa périphérie s'étend sur 175 000 ha et comprend dix-sept (17) villages dont six (06) dans la commune urbaine de Niangoloko et onze (11) dans la commune rurale de Mangodara.

Elle est limitée :

-

au Nord par la commune urbaine de Niangoloko ;

- au Sud par la République de Côte D'Ivoire ;

- jà l'Ouest par la commune rurale de Soubakaniadougou ;

- et à l'Est par la commune rurale de Mangodara.

Carte n°1: Localisation de la zone d'intervention de l'AGEREF/CL

5

6

1-2-Les ensembles géomorphologiques

La région dans la quelle se situe la zone d'intervention de l'AGEREF/CL est constituée d'une surface d'érosion et d'aplanissement polyphasée du bouclier africain. Elle est située sur des altérations kaolinitiques formées de croupes moyennement carapacées et fortement carapacées. C'est ce qui est à l'origine de la formation de chaînes de collines birrimiennes. De cette géomorphologie, se distinguent deux ensembles géologiques :

lle

s'étend dans la partie Ouest (zone de Niangoloko, côté Ouest du fleuve Comoé).

la zone de vastes plaines avec localement la formation de buttes à sommet cuirassé. Les

principales roches rencontrées sont des migmates, du gneiss et des granites. Cette zone se
rencontre dans la partie Est (zone de Mangodara, côté Est du fleuve Comoé).

1-3-Les caractéristiques pédologiques

Sur le plan pédologique, on rencontre des sols ferrugineux et des sols embryonnaires dont les

principaux types sont :

-des sols peu évolués d'érosion sur matériaux gravillonnaires, des sols ferrugineux peu

ations végétales ;

orphes dans les zones les

plus basses et les plaines temporaires.

Carte n°2: Les types de sols

1-4-Le climat

Le climat est de type sud-soudanien, caractérisé par deux grandes saisons : une saison humide d'avril à octobre et une saison sèche de novembre à mars. Les températures moyennes annuelles sont comprises entre 17°C et 36°C, soit une amplitude thermique de 19°C située entre les isohyètes 1000 et 1200 mm. Le graphique n°1 nous donne l'état des précipitions de la zone d'intervention de l'AGEREF/CL de 1995 à 2004 :

Graphique n°1: la situation des précipitations de la zone d'intervention de l'AGEREF/CL

 

1600 1400 1200 1000 800 600 400 200

0

 
 
 
 

Precipitation en mm

 
 

Mangodara
Niangoloko

 
 
 
 
 

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Année

Source : Enquêtes de terrain

A l'analyse du graphique n°1, il ressort que la pluviométrie est assez importante dans ces deux départements avec une moyenne de 1000mm. Les précipitations dans le département de Niangoloko dépassent celles de Mangodara. Le régime hydrographique bénéfice d'une importante pluviométrie contribuant jà l'abreuvement du cheptel faunique et au développement des activités socio-économiques des communautés locales.

9

2-/ 1-TVSLiQFiSEN VFRuLTVd'1-Eu V1-tVl1-T VSLiQFiSEl1-T VfRLP EtiRQT VIpdpIEl1-T

2-1-Ressources hydrographiques, fauniques et halieutiques

La FCRPF/CL est parcourue par deux cours d'eau permanents et leurs affluents. Ce sont la Comoé et la Léraba, qui couvrent environ 16.810 km du territoire provinciale.

La Comoé est un cours d'eau permanent. Elle est longue de 1674 km dont 314 km en

départements de Bérégadougou, Banfora, Tiéfora. Elle coule vers le sud où il rencontre la Léraba et ses principaux affluents sont : Lakoba et Pa.

La Léraba est également un cours d'eau permanent, constitué de deux affluents: la Léraba

orientale et la Léraba occidentale.

Les deux branches se rejoignent dans le département de Niangoloko pour encore délimiter la frontière Ivoiro - Burkinabè. Sur ces cours d'eau, plus d'une vingtaine d'ouvrages hydrauliques ont été édifiés, ouvrages dont les capacités varient entre 0,5 et 50 000 millions de m3.

photo n°1 : le fleuveLéraba

10

Photo n °2 : le confluent Comoé-Léraba

2-2-/ IIP SIItFQcIRGN RMEIRRfFNQiINE

Ainsi, les principaux cours d'eau contribuent à l'abreuvement du cheptel faunique et selon l'inventaire pédestre de 2006 dans la FCRPF/CL (AGEREF/CL, 2006), La faune est estimée à 123 espèces. On a recensé des troupeaux de buffles, d'hippotragues, de bubale, de cob defassa, de guib harnaché, de céphalophe, de cob de buffon, de bande de babouins, de singes rouges, de phacochères et également la présence de 62 reptiles. Quant à la faune aviaire, elle est suffisamment présente dans la zone. En effet le GEPRENAF (1997) avait estimé le potentiel à 464 espèces, mais une prospection de scientifiques italiens en 2011 a permis de recenser douze nouvelles espèces pour le Burkina Faso à l'intérieur de la FCRPF/CL. Nous pouvons nommer quelques espèces telles que : Accipitermelanoleucos, Laniariusaethiopicus, Locustellanaevia...

Photo n°3 : La diversité faunique (hippotrague)

Photo n°4 : lesrécentes apparitions des deux félins d'Afrique à l'intérieur de la fort classée

Selon l'AGEREF/CL le lion et la panthère ont été observés dans la fort classée en 2005 alors que leur apparition date de 20 ans.

Photo n°5 : La diversité halieutique

Ctenopomakingsleyae Hemichromisfasciatus

Tilapia zillii Chromidotilapiaguntheri

12

2-3 Ressources halieutiques

Il faut souligner que les cours d'eau de la commune (et principalement le fleuve Comoé) regorgent d'une importante variété de ressources halieutiques, offrant la possibilité aux populations riveraines de mener des activités de pêche. Il existe environ 56 espèces (KABRE. G et MAGNINI .S. F 2002) de poissons appartenant à environ d'une vingtaine de familles halieutiques.

Sarotherodongalilaeus Oreochromisniloticus

Marcuseniusabadii Marcuseniussenegalensis

Mormyropsanguilloides Mormyrusrume

Synodontisschall Hydrocynusforskalii

14

Latesniloticus (Capitaine) Auchenoglanisoccidentalis

Schilbemandibularis Distichodusrostratus

15

Carte n°3: Les principaux cours d'eau contribuant à l'abreuvement du cheptel faunique

2-2- Les principales formations végétales servant de cadre vie et de ressource de la faune

Carte n 4: Les principales formations végétales servant de cadre vie et de ressource de la faune

Les principales formations végétales servant de cadre de vie et de ressources à la faune sont des formations savanicoles à Isoberliniadoka ou à Isoberliniadalzielli et des formations forestières (forests galeries, forests denses sèches, forests claires, forests denses) surtout le long de la Comoé. Des études de diagnostics des unités de végétations de la FCRPF/CL (GEPRENAF, 1997) ont abouti sur le plan taxonomique à 79 familles, 227 genres et 301 espèces dont 37 illustratives de la forest dense humide.

2-2-1 Les formations savanicoles

La végétation dominante est constituée de formations savanicoles à Danielliaoliveri, Isoberliniadoka, Pterocarpuserinaceus, Khayasenegalensis, Detariummicrocarpum, Burkeaafricana, Vitellariaparadoxa.

Ces formations couvrent la plupart des plaines, surtout à l'est, au centre et sur les plateaux gréseux.

2-2-2 les formations forestières

GUINKO (1997) a décrit neuf unités de végétation : le cordon ripicole, les forests galeries, les forests claires, les savanes boisées, les savanes arbustives, les savanes herbeuses, les champs, les zones érodées et les zones nues. Le cordon ripicole est présent dans les bas-fonds, zones sensibles à l'érosion. Il constitue une rangée d'arbres sur les rebords. Les espèces caractéristiques sont adaptées à une submersion plus ou moins longue du système racinaire et aérien. Les espèces les plus fréquentes sont : Berliniagrandiflora, Cola laurifolia, Dalliumguineense, Pterocarpussantalinoides, Makara obovata, Syzygiumguineense et Carapaprocera

Les forests galeries occupent les bas fonds. Ce sont des formations denses dont le
recouvrement des cimes varie entre 80 et 90%. La plupart des arbres ont une taille atteignant
20 m. De nombreuses espèces présentes peuvent supporter une immersion temporaire de leur

18

système racinaire. Les arbres les plus fréquents sont : Khayasenegalensis, Cola gigantea, Cola cordifolia, Erythrophleumguineense, Anogeissus.

La végétation ripicole, allant d'une rive à une autre, se compose de 16 espèces (essentiellement ligneuses) regroupées dans 11 familles (Fiche descriptive sur les zones humides RAMSAR, version 2006-2008). Dans l'ensemble, les espèces bien représentées sont Daniella oliveria, Isoberliniadoka, Pterocarpuserinaceus, Khayasenegalensis,

' itEri,PPiFrRFErs,P, maaunEEniFEcE, mVitillEriEsExEcRxE~ Photo n°6 : la diversité floristique

Conclusion :

Les aires protegees ont un rôle reconnu en matière de regulation ecologique, elles sont également considérées comme des pôles d'emploi, de croissance economique et de consommation. Il est indeniable que la valorisation de la diversite biologique dans les aires protégées d'une part et l'exploitation des ressources forestières d'autre part, ont une part contributive importante au budget et à l'économie nationale. Il nous faut malheureusement constater une utilisation irrationnelle des ressources naturelles, et observer une extension spatiale des activites agro-sylvo-pastorales à la peripherie des aires protegees. Ce qui contribue à la degradation des reserves protegees.

Dans un contexte, d'agressions perpétuelles sur les espèces végétales et animales, de degradation générale de l'écosystème des zones forestières protégées, nous sommes preoccupes par la question suivante : quel type de gestion des aires protegees doit-on promouvoir pour leur conservation et pour les besoins socio-economiques et culturels des communautes riveraines?

20

Partie II : DIVERSITES SOCIO-CULTURELLES A PROMOUVOIR

Suite à l'interrogation à la fin de la première partie, cette deuxième partie traitera des diversités socio-culturelles des communautés riveraines de la forêt classée pour montre l'importance de la diversité socio culturelle pour le bien être des populations locales.

-L'usage durable de ces ressources procure aux communautés locales des possibilités de développement. Nous avons la valorisation des ressources fauniques, halieutiques et des
activités rémunératrices de revenus(apiculture, tourisme, chasse safari...)

APICULTURE :

PECHE:

CHASSE SAFARI :

22

TOURISME :

-La forêt classée abrite des éléments d'importance religieuse ou spirituelle : La connaissance de l'histoire des faits de sociétés, c'est-à-dire les civilisations, les cultures, les organisations sociopolitiques permet d'expliquer l'espace vital et environnemental d'une communauté donnée. Cette donne est capitale et permet la valorisation des diversités culturelles, qui peut être une source réelle de revenus pour les communautés locales.

DALANDJOUGOU (Mare dangereuse) :

MOGO GNOUMAN TOMO (forêt du bienfaiteur : ancienne habitation d'un puissant marabout) :

Visite d'une école dans le cadre de son programme éducation environnementale.

24

SANCTUAIRE TRADITIONNEL (Réservé aux sacrifices) :

DANSE TRADITIONNELLE DES CHASSEURS DOZO ( danse folklorique avant la Chasse, pour les initiations et les funérailles d'un chasseur) :

Egalement des espèces animales d'une certaine importance sociale, culturelle ou
économique :dans la Comoé Léraba, sont mentionnés l'Hippopotame (totem et écotourisme),

les crocodiles (totem), les buffles (valeur marchande, initiation des chasseurs dozos), eft LSSRtILIN 1et1B 1WEE01111haW-1sSRLIENH

-La forêt classée abrite des éléments inhabituID I'iP SIIWFIRMIVIINI :

BOUOKOKOUKOU( colline de Bouô) :

BANATOUDENI (Petite forêt de fromager) :

26

LA VUE MAGNIFIQUE DU CONFLUENT COMOE-LARABA :

LES HAUTS FOURNEAUX LOCAUX :

DALANDJOUGOU (mare dangereuse) :

-LA PROTECTION VILLAGEOISE(surveillants villageois):

28

-L'AMENAGEMENT(il est assuré par les communautés riveraines avec l'appui technique du secrétariat exécutif) :

-Il y a une communication effective entre les différents échelonsdu personnel de l'aire et l'Administration. La communication avec les communautés locales est établie dans la plupart des lieux.

-LA FORET CLASSEE A UNE FORTE VALEUR EDUCATIVE ET/OU SCIENTIFIQUE: il y a des sorties d'Education Environnementale et l'accueil de chercheurs et d'étudiants stagiaires. Ils accueillent également plusieurs équipes de chercheurs notamment ceux travaillant sur la mouche Tsé-Tsé...

( NXCIECNeasNEPIEiILIaSRXILal'bNXCIadeaMEcNivINbade la pêche sur les rives de la Comoé et de la Léraba :

Le programme éducation environnementale:Il concerne deux volets :

*le volet éducation environnementale formelle dans les écoles de la périphérie de la réserve

30

*le volet éducation environnementale informelle dans les villages riverains.

La sensibilisation est scindée en deux programmes. Il s'agit du programme sensibilisation et du programme éducation environnementale.

Le programme sensibilisation consiste à mener dans les 17 villages riverains des séances d'information et de prise de conscience sur des thèmes liés au prélèvement des ressources forestières, de leur protection et les techniques d'exploitation du potentiel faunique et floristique. La sensibilisation a pour objectif de favoriser l'adhésion des communautés riveraines à la pérennisation de la biodiversité.

Le programme d'éducation environnementale apprend à toutes les catégories de la population riveraine à découvrir leur forest classée. Les activités de ce programme consistent à des projections vidéo, des jeux concours basés sur les contes et sur les proverbes locaux relatifs à la gestion des ressources naturelles. Il y a aussi des activités d'exposés débats dans les écoles sur les espèces végétales, animales et halieutiques de la réserve. Ces exposés présentent également les intérests de ces différentes ressources pour les populations riveraines.

CONCLUSION :

Aux termes de ce chapitre, nous retenons que dans l'ensemble, le processus de valorisation est faible ainsi que les retombées économiques de la chasse, de la pêche, du tourisme et de l'exploitation des produits forestiers non ligneux et ligneux. Il faut souligner la faiblesse des microprojets et aussi la dynamique démographique avec pour conséquence une extension spatiale et une augmentation des besoins de la population. Tous ces aspects constituent des entraves à la gestion durable de la diversité biologique et ne favorisent pas l'amélioration des conditions de vie des riverains. Pour cela, il faudra plus de microprojets intégrés de conservation et de développement impliquant plus d'acteurs et prenant en compte les préoccupations des communautés. C'est dans cette optique que la déclaration du Québec sur l'écotourisme (recommandation 47) postule que l'écotourisme doit :« renforcer, alimenter et encourager la capacité qu'a la communauté d'entretenir et d'exploiter ses compétences traditionnelles, en particulier pour ce qui est des arts et de l'artisanat pratiqués chez soi, des produits agricoles, de l'habitat traditionnel et de l'aménagement paysager qui utilisent les ressources naturelles locales de façon durable. Cela nécessite donc la création d'un réseau de visites ; folklore, artisanat, curiosités, vie quotidienne des villages voisins,... » (UNESCO, 2002).






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille