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Rapport de stage effectué à  la Banque Commerciale du Congo, service "Middle Office Corporate "

( Télécharger le fichier original )
par Ephraà¯m BANGWELA
Université de Kisangani RDC - Graduat 2012
  

Disponible en mode multipage

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AVANT - PROPOS

« La gratitude est la caractéristique des nobles âmes », disait Esope, grand fabuliste de l'antiquité. Nous ralliant à sa philosophie, qu'il nous soit permis de souligner le fait que ce stage ainsi que la réalisation de ce rapport de stage a bénéficié du concours de plusieurs personnes qui nous sont très chères, auxquelles nous ne saurions nous montrer ingrats. Voilà pourquoi, en premier essor, nous adressons nos particuliers et sincères remerciements à notre Père, Joseph BANGWELA et à notre Mère, Lyne NGONZELE pour leur soutien inconditionnel dans l'effectivité de ce stage académique.

En deuxième essor, du tréfonds de notre coeur, nous remercions également Monsieur BUNDU MWENENGE, pour sa coopération et son concours ô combien louable nous permettant ainsi d'être reçu à la Banque Commerciale du Congo en vue d'y passer notre stage académique.

Nos remerciements s'adressent, en troisième essor, à tout le personnel du Middle Office Corporate, à savoir : Monsieur Roberto BENETE NZEKETA, Monsieur Simon WANTETE LUBADIKADIO, Monsieur Pierre KAYEMBE MULOWAYI, Madame Sandra TSHITA MALENGELA et Monsieur Steve TSHIAMA pour leur sollicitude engagée dans notre encadrement et notre formation tout au long de ce séjour de stage que nous avons eu à passé à la Banque précitée.

En dernier essor, nous remercions tous ceux qui, de près ou de loin, nous ont soutenus aussi bien matériellement, financièrement, moralement que spirituellement pour la tenue de ce stage académique.

INTRODUCTION

Il est de coutume au sein de l'enseignement supérieur, universitaire et de la recherche scientifique de la République Démocratique du Congo, qu'un stage académique soit réalisé par les finalistes des cycles de graduat et de licence. Cela, d'abord, afin d'aider les étudiants à concilier les théories étudiées à l'Université à la pratique sur l'espace professionnel. Ensuite et finalement à les préparer à la profession à laquelle ils aspirent. C'est dans ce cadre là que nous, étudiants en Troisième graduat de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, avons eu à passé notre stage académique de 30 jours pour lequel est rédigé le présent rapport.

Ce rapport de stage comprendra, en dehors de l'introduction et de la conclusion, deux chapitres dont le premier sera consacré à la présentation de notre lieu de stage, la Banque Commerciale du Congo ; et le second traitera essentiellement du déroulement de notre stage.

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA BANQUE COMMERCIALE

DU CONGO (B.C.D.C, en sigle)

Notre stage académique s'est effectué au sein de la Banque Commerciale du Congo, précisément à son siège social de Kinshasa. Ce chapitre, comme nous l'avons précédemment annoncé, sera consacré à la présentation de la B.C.D.C. De ce fait, nous parlerons de sa situation géographique, de son histoire, des ses objectifs et de son organisation.

I.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

La Banque Commerciale du Congo (B.C.D.C, en sigle) est située sur le Boulevard du 30 Juin, dans la Commune de la Gombe, au sein de la ville-province et capitale de la République Démocratique du Congo, KINSHASA.

I.2. HISTORIQUE

Dans ce point, nous ferons un coup de projecteur sur les plus de 100 ans d'existence de la Banque Commerciale du Congo en parcourant ses moments forts.

ü 1909 : Naissance de la Banque du Congo Belge. Société anonyme, elle exerce la majeure partie de ses activités en Afrique centrale.
En 1911, elle obtient pour le Congo belge le privilège d'émission qu'elle conservera plus de 40 ans.

ü 1960 : Le Congo devient un état souverain. La Banque du Congo Belge fait apport de ses activités européennes à la Banque Belgo-Congolaise constituée le 14 avril à Bruxelles. Cette dernière est connue depuis 1965 sous la dénomination de Banque Belgolaise, actionnaire, aux côtés de l'Etat congolais et de partenaires privés, de la banque congolaise qui porte le nom de la Banque Commerciale Du Congo.
Pendant quelques années elle portera le nom de Banque Commerciale Zaïroise.

ü De 1997 à 2003 : L'effondrement de l'économie du pays et la longue guerre civile ont imposé à la banque de réduire sa taille à un niveau compatible avec ses activités.

ü De 2004 à nos jours : Profitant de l'amélioration du climat sociopolitique et de l'embellie économique consécutive, la B.C.D.C redéploye son réseau sur l'ensemble du territoire et adapte son organisation commerciale aux nouveaux besoins de sa clientèle de particuliers, de PME/PMI, de grandes entreprises et d'institutionnels.

La B.C.D.C est aujourd'hui la banque de référence en RDC, active sur l'ensemble du territoire du pays.

I.3. OBJECTIFS

La Banque Commerciale du Congo poursuit les objectifs suivants :

- Elle vise à répondre aux besoins de conseils et de produits financiers à haute valeur ajoutée à partir de son siège de Kinshasa, de sa succursale de Lubumbashi, de son réseau d'agences actif dans l'ensemble du pays, de ses relations internationales privilégiées et de ses canaux e-business.

- Elle s'emploie à mettre en oeuvre les principes de bonne gouvernance qui visent à garantir sa réputation comme partenaire commercial et opérateur financier fiable et fidèle à ses valeurs essentielles.

- Elle se veut être une banque jeune, dynamique, créative, tournée vers l'avenir, capable de jouer son rôle d'opérateur économique et financier de premier plan, de satisfaire ses actionnaires et de permettre à son personnel de s'épanouir avec fierté au sein de son entreprise.

I.4. ORGANISATION

La Banque Commerciale du Congo est dirigée par un Conseil d'Administration. Elle a aussi en son sein un Comité de Direction et un Comité d'Audit et Compliance, qui tous deux dépendent du Conseil d'Administration.

Le Comité de Direction est composé de 7 Directions. Il s'agit de :

1. la Direction des Risques.

2. la Direction Exploitation.

3. la Direction Commerciale.

4. la Direction Retail et Personal Banking

5. la Direction des Agences.

6. la Direction du Sud.

7. la Direction Finance et Comptabilité.

En plus de ces Directions, il existe aussi des Départements chargés des affaires juridiques, du Marketing, de l'Organisation et d'Etude, de la Qualité et de la Communication.

Cette organisation est bien démontrée par l'organigramme ci-dessous pour lequel nous dégagerons les attributions des principaux organes dans les lignes qui suivent.

Conseil d'Administration

Comité d'audit et compliance

Marketing/Communication/Qualité

Administrateur délégué

Président du comité de direction

Audit interne

Comité de Direction

Direction des Risques

Compliance et Risk Management

Contrôle Interne

Crédits

Product Management

Direction Exploitation

Opérations

Informatique et Supports

Direction Commerciale

Corporate et Investment Banking

Financial Institutions et Banks

Direction Retail et Personal Banking

Direction du Sud

Direction Finances et Comptabilité

Réseau Western Union

Retail Banking

Réseau et Supports

Supports Administratif

Ag. Beni

Ag. Bukavu

Ag. Butembo

Ag. Goma

Ag.Kananga

Ag. Kisangani

Ag. Matadi

Ag. Mbuji-Mayi

Personal Banking

Réseau et Supports (Sud)

Succursale Lubumbashi

Ag. Kolwezi

Ag. Likasi

Ag. Fungurume

Ag. LIMETE

Ag. MATONGE

Ag. ROYAL/GOMBE

Ag. UNIKIN

Ag. Plaza Village

Comptabilité Générale

Contrôle de gestion et Budget

Gestion Immobilière et Supports Logistique et Economat

Organisation et Etudes

Juridique

Ressources Humaines

Direction des Agences

I.5. ORGANIGRAMME

I.5.1. LE CONSEIL D'ADMINISTRATION

Il est le responsable en dernier ressort de la direction stratégique de la Banque, sauf dans les matières que le droit des sociétés ou les statuts réservent aux actionnaires. Dans son processus décisionnel, le Conseil d'Administration de la B.C.D.C vise à la pérennité et au succès de ses activités de services financiers en restant attentif aux intérêts de ses clients, de se actionnaires, de son personnel et des communautés au sein desquelles il évolue.

I.5.2. LE COMITE D'AUDIT ET COMPLIANCE

Le Comité d'Audit et Compliance a pour mission d'assister le Conseil d'Administration dans l'exercice de ses fonctions de surveillance et de suivi du contrôle interne au sens le plus large, notamment du contrôle interne en matière de reporting financier.

Ce Comité contrôle :

· l'intégrité des états financiers et des communiqués de presse relatifs à la performance financière de la BCDC ;

· la qualité du processus d'audit externe ;

· la qualité du processus d'audit interne (tous les cinq ans au moins, le comité d'audit et compliance organise une évaluation externe de qualité et participe à la nomination ou la révocation de l'inspecteur général) ;

· la qualité du système de contrôle interne en général, et en particulier du système de gestion des risques et des procédures de contrôle de conformité aux lois, aux règlements et aux principes de bonne conduite des affaires à la BCDC. (Chaque année, le comité d'audit et compliance passe en revue les évaluations de la qualité du contrôle interne réalisées par le management, le « rapport Compliance » soumis par le Compliance officer, ainsi que les rapports sur les pratiques potentiellement douteuses signalées au système d'alerte interne de la BCDC. Le comité d'audit et Compliance participe à la nomination ou à la révocation du Compliance officer.)

I.5.3. LE COMITE DE DIRECTION

Le rôle du Comité de Direction consiste à gérer la B.C.D.C dans le respect des valeurs, des stratégies, des politiques, des plans et des budgets arrêtés par le conseil d'administration. Dans l'exercice de ce rôle, le comité de direction est responsable du respect de toute législation et réglementation en vigueur, et en particulier du respect du cadre juridique et réglementaire qui s'applique à la B.C.D.C.

Dans son règlement, et conformément aux dispositions statutaires, le Conseil d'Administration a déterminé les responsabilités et les pouvoirs de l'Administrateur délégué ainsi que, sur proposition de l'administrateur délégué, ceux du comité de direction.

Dans la composition actuelle du comité de direction, seul l'Administrateur délégué est membre du Conseil d'Administration. Il préside, organise et dirige le Comité de Direction. Il soumet au Conseil d'Administration les propositions relatives à la composition et aux pouvoirs du comité de direction. Il assume vis-à-vis du Conseil d'Administration la responsabilité de l'exercice par le Comité de Direction de ses pouvoirs.

I.5.3.1. LA DIRECTION DES RISQUES

Cette Direction est chargée :

- d'élaborer et de mettre en oeuvre la structure des risques,

- d'apporter un soutien aux travaux des comités de risque,

- d'assurer le reporting en matière de risques,

- de formuler des recommandations de perfectionnement des méthodologies liées aux risques,

- d'encourager l'optimisation du ratio risque/rendement.

La gestion des risques effectuée par cette Direction se fait suivant une taxonomie standardisée des risques. C'est ainsi que l'on regroupe les risques suivants dans le domaine bancaire :

a) Le risque opérationnel : Ce risque englobe tous les risques qui ne sont pas spécifiquement liés à l'exercice des activités bancaires. Ils sont regroupés en deux catégories.

La première catégorie comprend le risque business qui implique le risque de perte due à des événements qui pourraient affecter le potentiel d'exploitation de l'entreprise, comme une modification de l'environnement concurrentiel, législatif ou fiscal.

La deuxième catégorie comprend le risque événementiel, qui, quant à lui, regroupe les risques de perte induite par un événement ponctuel comme une faute ou une négligence, une erreur de système, une fraude, un délit, une affaire judiciaire ou des dommages à des bâtiments ou à des équipements.

b) Le risque de non-conformité

Le risque de non-conformité est défini comme le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative, qui naît du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu'elles soient de nature législative ou réglementaire, ou qu'il s'agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d'instructions du comité de direction prises, notamment, en application des orientations du conseil d'administration.

Par définition, ce risque est une sous-catégorie du risque opérationnel. Cependant, certaines de ses conséquences peuvent aller au-delà des pertes financières et notamment porter atteinte à la réputation de l'établissement, justifiant ainsi un traitement tout particulier.

Par risque de réputation, on entend le risque d'atteinte à la confiance dans l'entreprise portée par ses clients, ses contreparties, ses fournisseurs, ses collaborateurs, ses actionnaires, ses régulateurs ou tous autres tiers, dont la confiance, à quelque titre que ce soit, est une condition nécessaire à la poursuite normale de l'activité.

c) Le risque de marché

Le risque de marché est le risque de pertes de valeur économique induit par de fortes fluctuations sur les marchés financiers (les taux d'intérêt, les taux de change ou les prix des matières premières). Ces fluctuations génèrent en outre des risques exerçant un impact tant sur la position structurelle de la banque que sur les positions de négociation prises par la banque (risque de trading). L'absence de liquidité est aussi un facteur important de risque de marché.

d) Le risque de crédit

Le risque de crédit est le risque qu'un preneur de crédit ou une contrepartie ne soit plus en position d'honorer ses dettes, par suite d'insolvabilité ou en raison de limitations de transferts de capitaux imposées par les pouvoirs publics. La banque dispose d'instruments nécessaires pour évaluer et suivre correctement ce type de risque.

Le risque de crédit se résume principalement à trois causes potentielles: le risque de contrepartie, le risque de transfert et le risque de liquidation. Pour contrer ces risques, la BCDC applique des procédures de contrôle très strictes dans le cadre de sa procédure d'approbation des crédits tout à fait indépendante. La politique de crédit vise essentiellement à répartir le risque entre différents secteurs.

Cette compréhension des risques gérées par la Direction des risques nous donne une idée claire sur le travail accomplit par ladite Direction. Ainsi donc, pour mener à bien toutes ses attributions, cette Direction est subdivisée en 4 Départements :

1) Département Compliance and Risk Management

2) Département de Contrôle Interne

3) Département Crédits

4) Département Product management

I.5.3.2. LA DIRECTION EXPLOITATION

Les tâches dévolues à cette Direction sont réparties dans deux Départements. Il s'agit de :

- Département Opérations

- Département Informatique et Supports

A. Département Opérations

En bref, ce Département s'occupe à travers ses deux sous-départements, à savoir OPI et SCOL, respectivement de toutes les opérations bancaires s'effectuant à l'échelle internationale et à l'échelle nationale.

Et, pour ce qui est du Département Informatique et Supports, il s'occupe de tout ce qui a trait à l'Informatique au sein de la B.C.D.C : réseau, maintenance, bases de données, etc.

I.5.3.3. LA DIRECTION COMMERCIALE

C'est une Direction d'une importance capitale au sein de la B.C.D.C, car c'est elle qui constitue l'essence même de la Banque.

Elle est subdivisée en deux Départements, à savoir :

- Département Corporate and Investment Banking

- Département Financial Institutions and Banks

A. Département Corporate and Investment Banking

A travers ce Département, la banque Commerciale du Congo propose un accompagnement bancaire et des solutions financières sur mesure adaptées aux besoins bien identifiés des groupes congolais et des grandes entreprises internationales actives en République Démocratique du Congo (R.D.C, en sigle). Et ce, dans tous les secteurs bien identifiés de l'activité économique congolaise dont les mines, le pétrole, l'agroalimentaire, le diamantaire, les entreprises de transformation, les télécoms, la distribution automobile, les infrastructures, les entreprises publiques, les services,...

B. Département Financial Institutions and Banks (F.I.B, en sigle)

Ce Département prend en charge deux activités: la gestion de la trésorerie de la banque et celle du portefeuille clients institutionnels, à savoir les banques, la Banque Centrale du Congo, les régies financières, les Organisations Non-Gouvernementales internationales, les structures d'aide au développement, divers organismes internationaux et les ambassades.

I.5.3.4. LA DIRECTION RETAIL ET PERSONAL BANKING

Cette Direction est celle qui s'occupe des particuliers ainsi que des Petites et Moyennes Entreprises. Et, pour bien remplir son rôle, la B.C.D.C mise sur une stratégie basée sur la le renforcement des équipes commerciales, des actions marketing de grande envergure, le lancement de nouveaux produits et services ainsi que l'amélioration des conditions tarifaires.

I.5.3.5. LA DIRECTION DES AGENCES

C'est la Direction de la B.C.D.C qui a dans sa charge la gestion des différentes agences de la Banque déployées sur toute l'étendue du territoire de la République Démocratique du Congo à l'exception des agences se trouvant au Sud de la R.D.C.

Actuellement, la B.C.D.C a un réseau d'agences très performant institué dans le seul et unique souci de combler les besoins de la clientèle et de participer au développement économique du pays ainsi qu'à l'évolution des marchés locaux.

I.5.3.6. LA DIRECTION DU SUD

La Direction du Sud s'occupe de toutes les agences de la B.C.D.C déployées dans la partie Sud de la R.D.C. Il s'agit, notamment, de la succursale de LUBUMBASHI, des agences de KOLWEZI, de LIKASI et de FUNGURUME.

I.5.3.7.LA DIRECTION FINANCE ET COMPTABILITE

A travers ses 3 Départements, à savoir : Comptabilité générale, Contrôle de Gestion et budget et Gestion immobilière, support logistique et Economat, cette direction se charge de tout ce qui a trait à la Finance et à la Comptabilité au sein de la Banque Commerciale du Congo.

La B.C.D.C. est une entreprise qui vise à offrir à la fois stabilité et flexibilité, solidité et innovation.

· Être solide : c'est-à-dire être fiable et durable.

· Être à l'écoute : cela revient à écouter, comprendre et réagir.

· Être novateur : cela veut clairement dire s'améliorer et se différencier sans cesse.

· Être direct : cela tient au fait de tenir un discours limpide et mener une action nette.

La démarche éthique de la B.C.D.C. recouvre un ensemble de valeurs essentielles : Intégrité - Loyauté - Objectivité - Confidentialité - Franchise - Honnêteté - Transparence.

CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE

Notre stage académique s'est effectué durant 1 mois allant du 11 Septembre 2012 au 11 Octobre 2012. C'est au sein du service Middle Office Corporate de la Banque Commerciale du Congo que nous avons eu à passer tout ce temps de stage.

Ce chapitre est ainsi consacré à la présentation du Middle Office Corporate ainsi qu'à son organisation et à son fonctionnement. Aussi sera-t-il question de parler des différentes petites tâches que nous avons eu à effectuer au cours de notre séjour de stage à la B.C.D.C, précisément dans son service Middle Office Corporate.

II.1. PRESENTATION DU MIDDLE OFFICE CORPORATE

Le Middle Office Corporate est un des services-clés de la Banque Commerciale du Congo. Il vient après le Front Office et est suivi du Back Office. Le Front Office pour sa part est l'interface de la Banque. C'est à travers lui que sont négociés des deals avec la clientèle. Le Back Office quant à lui est un service de la Banque qui vient mettre en application les décisions du Middle Office. Ce dernier est un service staff, car rattaché à la Direction Commerciale à travers ses 4 sections qui seront décrites dans les lignes qui suivent.

II.1.1. ORGANISATION

Dans son organisation et fonctionnement, le Middle Office Corporate collabore avec les composantes ci-après de la Banque, qui sont en fait, utilisateurs de ses prestations :

a. Corporate : lié essentiellement avec la fonction « Appui technique aux commerciaux » dans le cadre des activités commerciales et des crédits.

b. FIB : lié à la fonction « Back office FIB et, support technique et administratif ».

c. Salle de Marché : également lié à la fonction « Back Office FIB et support technique et administratif »

d. Agences : liées au forçage d'opérations avec désaccord « SUMI » et «  Plafond ».

Son organisation tient compte de l'organigramme suivant :

Organigramme

Hôtesse d'accueil

Responsable Middle Office

Adjoint au Responsable Middle Office

Section Support Opérationnel

Section Appui technique et administratif, et BACK OFFICE FIB

Section Appui technique aux Commerciaux

Section Analyse, contrôle et suivi des risques

II.1.2. FONCTIONNEMENT

Il a été bien dit au départ que l'on retrouve au sein du Middle Office Corporate 4 sections qui font de lui un service staff, c'est-à-dire lié à la Direction commerciale de la Banque Commerciale Du Congo.

Il s'agit des sections suivantes :

1. Section Analyse, suivi et contrôle des risques crédits ;

2. Section Appui technique aux commerciaux ;

3. Section Appui technique et administratif, et BACK OFFICE aux F.I.B ;

4. Section Support Opérationnel.

Les points qui suivent nous donneront un aperçu sur les attributions respectivement confiées à chacune de ces sections.

1. SECTION ANALYSE, CONTRÔLE ET SUIVI DES RISQUES

La section Analyse, Contrôle et Suivi des risques a ce qui suit dans ses attributions :

- Analyse des demandes de dépassements sur la ligne de caisse et demandes de découverts ponctuels ;

- Vérification des négociations effectuées par le Front Office, lesquelles négociations doivent être conformes à la réglementation et à la politique interne de la Banque ;

- Contrôle et suivi des conditions d'utilisation des lignes de crédits mixtes, les lignes de crédits documentaires, les lignes d'avances et les lignes escomptes ;

- Contrôle de non-dépassement des limites d'engagement par contrepartie et/ou groupe des clients ;

- Endossement Bill of Lading ;

- suivi du respect des décisions prises en Comité Crédits ;

- Suivi échéance de renouvellement ;

- Contrôle et suivi mensuel de grands risques.

Par rapport à cette section, il est tout de même important d'expliciter quelques termes et expressions qui sont repris dans les attributions de la section ci-dessus en vue de mieux cerner lesdites attributions.

a) Le crédit à décaissement est un crédit qui implique ipso facto un mouvement de fonds. Dans cette catégorie, nous distinguons : le crédit de caisse, le crédit d'escompte, le crédit à la consommation, le crédit à l'investissement et le découvert ponctuel.

- Crédit de caisse : C'est une ligne de crédit destinée à financer le besoin en fonds de roulement d'une entreprise. C'est la forme de crédit la plus flexible dans la mesure où le retrait d'argent n'est soumis à aucune formalité. Ce crédit peut être sollicité à tout moment, partiellement ou intégralement, par retrait au guichet, émission de chèques, virements...

- Crédit d'escompte : c'est un crédit où une Banque "achète" une créance commerciale à son client à un prix légèrement inférieur à sa valeur. Cette opération est appelée escompte. La différence entre le total de la créance et la somme payée par la banque est appelée "agio". Il comprend une commission, ainsi qu'un intérêt calculé sur la durée qui sépare le moment de l'escompte de l'échéance de la créance. La créance escomptée sera réglée directement au banquier par le débiteur final (le débiteur de la créance commerciale). Et, cette créance est représentée par un effet de commerce.

- Crédit à la consommation : On entend par « crédit à la consommation » tout crédit servant à autre chose qu'à financer l'achat d'un immeuble : voiture, électroménager, voyage, mariage, etc. Ce crédit concerne les opérations autres que celles liées à l'immobilier.

- Le crédit d'investissement : c'est un crédit à moyen ou long terme servant à financer l'acquisition ou le remplacement d'actifs immobilisés, dans le but de maintenir ou d'augmenter la productivité de l'entreprise.

Il a généralement la forme d'un prêt d'équipement accordé généralement par une banque. Ce peut être un prêt à moyen terme (3 à 7 ans) pour l'achat de matériels, voire d'un à long terme dans le cas de matériels lourds, de chaîne de production et de bâtiments industriels. Dans le cas d'un gros projet il peut faire intervenir une banque d'investissement.

- Découvert ponctuel : C'est le fait que la Banque s'accorde à faire un crédit à un client ne disposant pas d'une ligne de caisse. Cette facilité est octroyée pour une durée maximale de 30 jours.

b) Crédit par signature : c'est un crédit accordé par un établissement de crédit sans décaissement de fonds. Dans cette forme de crédit, l' établissement de crédit s'engage par lettre, auprès de tiers, à satisfaire aux obligations contractées envers eux par certains de ses clients, au cas où ces derniers n'y satisferaient pas eux-mêmes. Dans cette forme de crédit, nous avons le crédit documentaire, la garantie de paiement, le crédit d'aval, la garantie de soumission, la garantie de bonne exécution et la garantie de restitution d'avance.

- Crédit documentaire : c'est l'engagement d'une Banque de payer un montant défini au fournisseur d'une marchandise ou d'un service, contre la remise, dans un délai déterminé, de documents énumérés qui prouvent que les marchandises ont été expédiées ou que les prestations ou services ont été effectués. L'objet de ces documents est de justifier l'exécution correcte des obligations de l'exportateur. Ces documents seront ensuite transmis par la banque à l'acheteur contre remboursement, pour que ce dernier puisse prendre possession de la marchandise.

- Garantie de paiement : c'est la garantie fournie par une Banque d'indemniser une tierce personne en cas de défaillance dans le respect des engagements pris entre un des clients de cette Banque et la tierce personne.

- Crédit d'aval : c'est l'opération par laquelle un établissement de crédit accepte (ou avalise) un effet de commerce tiré sur son client en s'engageant de ce fait à payer à l'échéance. À cette date, le client assurera à son banquier la couverture de l'effet par la somme prévue, ce dernier n'ayant pas en principe de décaissement à effectuer.

- Garantie de soumission : Elle désigne un engagement pris par une Banque à la demande d'un soumissionnaire ou vis-à-vis d'une partie ayant émis un appel d'offre par lequel la Banque s'oblige, en cas de manquement du soumissionnaire aux obligations découlant de sa soumission, à effectuer un versement dans les limites du montant indiqué. Cette garantie présente de réels avantages en termes de crédibilité du soumissionnaire et d'un engagement ferme et irrévocable car, compte tenu de la grande distance pouvant séparer les parties, le maître de l'ouvrage, qui n'a pas forcément une bonne connaissance du soumissionnaire, de ses capacités, souhaite n'entrer en pourparlers ou n'engager les négociations qu'avec des candidats sérieux. Le fait qu'une Banque plus proche du soumissionnaire accepte de cautionner ou de garantir sa candidature au contrat représente une première sécurité pour le maître de l'ouvrage. Cette présence bancaire conduit ce maître d'ouvrage à penser à juste titre que le soumissionnaire dispose des moyens nécessaires à ses prétentions.

- Garantie de bonne exécution : c'est la garantie donnée par une Banque au maître d'ouvrage pour l'exécution des travaux par le soumissionnaire, client de la Banque, selon les normes définies dans les clauses du contrat le liant avec son maître d'ouvrage, celui qui a lancé l'appel d'offre. Et, qu'en cas d'une mauvaise exécution de ces travaux, la Banque s'obligera à payer les dommages et intérêts pour cette défaillance du soumissionnaire.

- Garantie de restitution d'avance : c'est une garantie par laquelle la Banque s'engage à restituer une avance accordée à un soumissionnaire, client de cette Banque, par son maître d'ouvrage, au cas où ce soumissionnaire n'affecterait pas cette avance aux travaux pour lesquels elle a été faite.

c) SECTION APPUI TECHNIQUE AUX COMMERCIAUX

Cet appui se fait dans le cadre des activités commerciales et de crédits. Les attributions de cette section sont reprises comme suit :

- Ouvertures de comptes ;

- Renseignements clients ;

- Opérations crédits ;

- Réception, analyse et suivi des réclamations reçues de la clientèle ;

- Validation des opérations de la compétence du Middle Office ;

- Suivi des instructions en souffrance ;

- Aide aux Financial Institutions and Banks et Corporate pour l'établissement des notes de procédures et la mise à jour de ces dernières.

Nous aimerions, en ce qui concerne cette section, nous imprégner de certaines notions dans l'optique de mieux comprendre les attributions de la section ci-décrite.

? Procédure d'urgence : C'est un document qui donne un aperçu sur la demande et la situation d'un client désirant obtenir un découvert ponctuel et un crédit par signature auprès de la Banque.

Signalons à ce niveau que l'octroi d'un crédit par la Banque à un client est rendu possible par la réalisation de certains préalables exprimés en termes de sûreté ou garantie.

Ainsi donc, l'on distingue différentes formes de garanties.

1) Caution libre

C'est lorsqu'une personne se porte à payer les dommages et intérêts en cas du non-respect des engagements d'une autre personne.

2) Cession créance sur marché

C'est lorsqu'un client voulant obtenir un crédit auprès de la Banque cède une partie ou tous le bénéfice qu'il gagnerait dans un marché quelconque.

3) Garantie extérieure

C'est la garantie émise par une autre Banque en faveur de la Banque qui octroie le crédit en couverture du risque pris.

4) Hypothèque

Une hypothèque est une sûreté, c'est-à-dire un droit accordé à un créancier (par exemple une banque) sur un bien immobilier (ou exceptionnellement sur un bien meuble assimilable à un immeuble tel un navire) en garantie d'une dette, sans que le propriétaire du bien qui constitue la garantie en soit dépossédé.

? Chèque : Le chèque est un document écrit, valable entre 6 mois et 1 an et 8 jours selon les lois du pays de l'émetteur. Celui-ci est un moyen par lequel, le « tireur » (celui qui signe le chèque) donne l'ordre au tiré (une banque ou un autre organisme prévu par la loi) de payer sur présentation et sans délai (paiement à vue) un montant donné au bénéficiaire.

d) SECTION APPUI TECHNIQUE ET ADMINISTRATIF, ET BACK OFFICE FIB

Voici à quoi se résument les attributions de cette section :

- Contrôle de non-dépassement des limites de position et avoirs auprès des correspondants nationaux et internationaux ;

- Traitement des messages Swift : MT103, MT202, MT910 ;

- Vérification de l'existence de la couverture chez le correspondant ;

- Suivi des réclamations des messages Swift non reçus (ouverture des dossiers contentieux) sauf pour tout autre SWIFT en dehors du MT 103, qui est une exclusivité des Opérations internationales;

- Suivi des non-pointants sur les comptes correspondants internes ;

- Suivi et contrôle de la comptabilisation des opérations des FIB ;

- Contrôle de premier niveau des charges et frais payés à nos correspondants ;

- Etablissement et envoi au client et réception de la confirmation du contrat de change ;

- Rapprochement de la confirmation de contrat reçu du client à la transaction effectivement comptabilisée.

Nous jugeons aussi important de faire la lumière à propos des concepts ou expressions ci-après pour mieux comprendre les attributions de la section appui technique et administratif, et Back office.

Nous aimerions pour cette section parler d'une notion très importante qui constitue l'essentiel du travail effectué dans cette section : messages SWIFT.

SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) est une société privée détenue par ses membres dont l'objet est d'assurer le fonctionnement d'un réseau international de communication électronique entre acteurs des marchés. La plupart des banques et de plus en plus d'acteurs non bancaires sont adhérentes à SWIFT.

Le réseau SWIFT est un réseau propriétaire fonctionnant sous IP dont les infrastructures physiques sont fournies par plusieurs fournisseurs différents pour plus de sécurité. Le réseau SWIFT et le protocole de communication associé offrent aux participants un haut niveau de garantie en terme de rapidité, de fiabilité (complètement redondant, le réseau n'est virtuellement jamais en panne) et de sécurité (les messages échangés ne peuvent être détournés, perdus ou falsifiés).

SWIFT fournit également la plateforme logicielle permettant d'émettre et recevoir les messages sur le réseau, « Alliance ».

Les adhérents sont identifiés au sein du réseau par leur code BIC (Bank Identifier Code) sur 8 positions qui comprend:

· l'identification de la banque sur 4 caractères

· le code pays sur 2 caractères

· le code ville sur 2 caractères

Exemples: PARBFRPP, CRLYFRPP, BONYUS33, ...

L'adresse complète d'un émetteur ou d'un récepteur est constituée de 11 caractères. Les 3 caractères supplémentaires, qui forment le « branch code », sont utilisés par le récepteur pour router le message en interne dans son propre système d'information. Si l'émetteur ignore quel branch code utiliser, il peut toujours accoler « XXX » (par exemple « PARBFRPPXXX ») aux 8 premières positions. Le message arrivera au bon destinataire, simplement il ne pourra peut-être pas être traité en STP (Straight Through Processing) à l'arrivée dans les systèmes informatiques du récepteur.

L'échange de messages financiers entre les participants constitue le « fonds de commerce » de SWIFT et le service que tout le monde connaît. Les messages sont structurés suivant un formalisme bien précis qui permet de les générer et des les interpréter automatiquement. De plus SWIFT effectue des contrôles de forme sur les messages : un message dont le formalisme est erroné est rejeté, si bien qu'a contrario un message acheminé jusqu'à son destinataire peut être considéré comme valide par celui-ci.

Les messages sont identifiés par un code « MT » et un numéro sur 3 positions. Le premier chiffre indique la catégorie du message, et les chiffres suivants le type précis du message dans sa catégorie. De ce fait, on désigne souvent l'ensemble des messages d'une catégorie donnée par « XX », comme « MT5XX » pour les messages titres, voire « MT54X » pour les messages titres utilisés dans le contexte du règlement-livraison.

Voici les différents champs des activités de marchés couverts par les messages :

Catégorie

Domaine

Exemple

1

Paiements clientèle et chèques

MT103 : ordre de paiement dans le cas où le donneur d'ordre et/ou le bénéficiaire n'est pas un établissement bancaire

2

Paiements des institutions financières

MT202 : ordre de paiement dans le cas où le donneur d'ordre et le bénéficiaire sont tous deux des établissements bancaires

3

Marchés des changes, marchés monétaires et dérivés

MT300 : confirmation d'une transaction de change

4

Lettres de change

 

5

Marchés des titres

MT502 : ordre d'achat ou de vente
MT535 : relevé de compte-titres
MT541 : instruction de recevoir des titres contre paiement

6

Marché des métaux précieux

MT600 : confirmation d'une négociation sur métaux précieux

7

Crédits documentaires

 

8

Chèques de voyages

 

9

Gestion de trésorerie et information des clients

MT900 : confirmation de débit du compte (émis par le teneur de compte, par exemple suite au traitement d'un message MT202 ou d'un MT103)
MT950 : relevé de compte espèces

n9

Messages communs

MT999 : message en texte libre

e) SECTION SUPPORT OPERATIONNEL

Le support Opérationnel a ce qui suit dans ses attributions :

- S'assurer du bon déroulement des opérations Front Office et Back Office, de la clientèle CORPORATE et FIB et des opérations à caractère comptable ;

- Suivi des instructions de nivellement entre compte d'un client et de la bonne application des opérations de compensation ;

- Suivi des licences E.B. et I.B. en souffrance de paiement ;

- Suivi du respect des directives de la Banque Centrale du Congo en matière des paiements des documents de change ;

- Suivi de la régularisation des documents manquants sur les paiements par les lettres d'engagement introduites par la clientèle Corporate (élaboration d'un relevé reprenant les documents manquants et la date de leur dépôt) ;

- Relance des clients dont les lettres d'engagement ne sont pas régularisées ;

- Etablissement d'un relevé d'escomptes et avances accordés et suivie de leur liquidation ;

- Suivi des crédits documentaires ;

- Suivi accord auprès du crédit des transferts sur base de lettre d'engagement ;

- Suivi pièces en attente de validation aux crédits (pièces de caisses et ordres de transfert) ;

- Authentification des instructions particulières de la clientèle Corporate et FIB acceptées par la Banque ;

- Contrôle de la perception des intérêts et commissions aux clients.

Nous aimerions aussi à ce niveau jeter la lumière sur les concepts et expressions : relevé d'escomptes, licences EB et IB, clientèle Corporate et nivellement entre compte.

? Relevé d'escomptes : C'est la photographie de la situation d'escompte du compte d'un client, photographie réalisée par une Banque.

? Licences « I.B » et « E.B »: Une licence est une autorisation de la Banque Centrale relative à l'entrée et à la sortie de biens. Lorsqu'il s'agit de l'entrée des biens, on parle des Licences « I.B » (Importation des Biens) ; et lorsqu'il s'agit de la sortie des biens, on parle des Licences « E.B » (Exportation des Biens).

? Clientèle Corporate : Au sein de la B.C.D.C, la clientèle Corporate désigne tous les clients de la Banque, personne morale ou physique ayant un chiffre d'affaires annuel supérieur ou égal à 1.000.000 de dollars américains.

? Nivellement entre comptes : Le nivellement est une opération consistant à virer le fonds d'un compte à un autre d'un même client, dans une même banque.

Au-delà des fonctions respectivement remplies par ces 4 sections, il est à signaler que le Middle Office Corporate poursuit aussi d'autres objectifs qui sont :

a. Produire des analyses financières et autres nécessaires au suivi de l'activité et élaboration des différents reportings.

b. Assurer le bon classement des dossiers.

Signalons encore qu'il est des cas où le Middle Office Corporate n'a pas pouvoir sur certaines opérations. Par exemple, lorsque certaines opérations sont difficiles à traiter au niveau du S.C.O.L (Services Clients et Opérations Locales) et des O.P.I (Ordres de Paiement Internationales). Dans ces situations, le Middle Office Corporate utilise un procédé dit de : forçage.

Le forçage consiste en fait à solliciter une validation auprès soit du Middle Office Corporate ou du Département des Crédits pour des opérations n'étant pas du ressort des services des Opérations Internationales ou Locales.

Ajoutons tout de même que, d'ici l'année 2013, une nouvelle cellule au sein du Middle Office sera mise sur pieds. C'est la cellule Réclamations. Elle aura pour objectif principal le traitement des réclamations reçues de la part des clients, qui seront sûrement transmises par courriel ou par téléphone. Cela, bien évidemment, pour rendre un service de qualité à la chère clientèle de la B.C.D.C.

Aussi les fonctions contrôle du non-dépassement des limites de position de change fixées ainsi que suivi et contrôle de l'exposition B.C.D.C auprès des correspondants étrangers, fonctions qui, autrefois, étaient remplies par la `'Salle des marchés'', seront désormais remplies par le Back Office et Support technique et administratif du Middle Office.

II.2. TÂCHES EFFECTUEES

Au cours des 30 jours que nous avons passé à la B.C.D.C, précisément dans son service Middle Office Corporate, nous avons été initiés dans la réalisation de certaines petites tâches qui seront cités et expliqués ci-dessous.

a. Réception des clients : il était plusieurs fois question de faire un accueil aux différents clients qui se présentaient au guichet en vue d'un renseignement, d'une réclamation ou d'un service.

b. Accusation de réception : Il s'agissait d'accuser réception des Ordres de virement, des Ordres de paiement, de chèques, etc. au moyen d'une machine installée dans le bureau permettant de retrouver la date et l'heure sur le document reçu par le Middle Office Corporate.

c. Classement des Ordres de paiement : après accusation de réception des Ordres de paiement, il fallait les classer dans leurs fardes respectives, dépendamment de leurs origines.

d. Enregistrement et transmission de dossiers : dans cette tâche, nous devrions enregistrer dans notre carnet de transmission tous les documents qui devraient être transmis dans d'autres services de la B.C.D.C, dont pour la plus part de temps nous allions au Département CREDITS, aux Opérations Internationales (OP.I), au Services des Opérations Locales (SC.O.L) et à la Direction de l'Informatique ainsi que de la Comptabilité.

e. Emargement : c'est un processus qui s'effectue au moment où l'on reçoit un chèque ou un ordre de virement consistant à vérifier la correspondance du nom, du montant et du numéro du chèque ou de l'Ordre de Virement par rapport aux Ordres de paiement reçus et classés.

f. Remplissage de reçus de caisse : les reçus de caisse sont en fait des documents que la B.C.D.C délivre à ses clients qui n'ont pas encore retirés leurs chéquiers.

g. Remplissage de feuilles de nivellement

h. Remplissage d'une fiche signalétique

i. Envoi de messages de forçage

j. Enregistrement des SWIFTS et leurs transmissions aux OP.I ou à la Direction Informatique

CONCLUSION

Nous voici donc au terme de notre rapport de stage académique. Qu'il nous soit permis de signaler que ce stage d'un mois nous a été très bénéfique pour notre formation universitaire, car il nous a permis de concilier les théories apprises à l'Université durant nos deux premières années de graduat, à la pratique professionnelle.

Nous avons pu palper de par nos propres doigts plusieurs documents étudiés dans le cours de Français et Correspondance commerciale, cours de deuxième graduat. Nous avons aussi constaté une très bonne division du travail, telle qu'étudiée dans le cours de Théories générales de Management, toujours en deuxième graduat. Des notions relatives à l'informatique, aux Mathématiques financières, aux Mathématiques générales, à la Comptabilité et à bien d'autres cours n'étaient pas non plus en reste.

Nous soulignerons également le fait que ce stage nous l'avons passé dans une atmosphère professionnelle détendue, car nos encadreurs ou formateurs étaient des personnes non seulement rigoureuses, mais aussi raisonnables et accommandantes.

Qu'à cela ne tienne, nous suggérons au personnel du Middle Office Corporate, dans l'optique d'aider cet important service de la Banque Commerciale du Congo à rendre encore plus parfaites ses prestations, d'être regardant dans ce qui est du classement des dossiers dans les différents classeurs, car si les dossiers ne sont pas bien classés, non seulement que cela porterait atteinte à leurs formes, mais aussi cela entraînerait éventuellement leurs pertes.

SOMMAIRE

EPIGRAPHE

AVANT - PROPOS 1

INTRODUCTION 2

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA BANQUE COMMERCIALE 3

DU CONGO (B.C.D.C, en sigle) 3

I.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE 3

I.2. HISTORIQUE 3

I.3. OBJECTIFS 4

I.4. ORGANISATION 4

I.5. ORGANIGRAMME 6

I.5.1. LE CONSEIL D'ADMINISTRATION 7

I.5.2. LE COMITE D'AUDIT ET COMPLIANCE 7

I.5.3. LE COMITE DE DIRECTION 8

I.5.3.1. LA DIRECTION DES RISQUES 8

I.5.3.2. LA DIRECTION EXPLOITATION 11

I.5.3.3. LA DIRECTION COMMERCIALE 11

I.5.3.4. LA DIRECTION RETAIL ET PERSONAL BANKING 12

I.5.3.5. LA DIRECTION DES AGENCES 12

I.5.3.6. LA DIRECTION DU SUD 12

I.5.3.7.LA DIRECTION FINANCE ET COMPTABILITE 13

CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE 14

II.1. PRESENTATION DU MIDDLE OFFICE CORPORATE 14

II.1.1. ORGANISATION 14

II.1.2. FONCTIONNEMENT 15

II.2. TÂCHES EFFECTUEES 26

CONCLUSION 27

SOMMAIRE 28






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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus