I.5.3. LE COMITE DE DIRECTION
Le rôle du Comité de Direction consiste à
gérer la B.C.D.C dans le respect des valeurs, des stratégies, des
politiques, des plans et des budgets arrêtés par le conseil
d'administration. Dans l'exercice de ce rôle, le comité de
direction est responsable du respect de toute législation et
réglementation en vigueur, et en particulier du respect du cadre
juridique et réglementaire qui s'applique à la B.C.D.C.
Dans son règlement, et conformément aux
dispositions statutaires, le Conseil d'Administration a déterminé
les responsabilités et les pouvoirs de l'Administrateur
délégué ainsi que, sur proposition de l'administrateur
délégué, ceux du comité de direction.
Dans la composition actuelle du comité de direction,
seul l'Administrateur délégué est membre du Conseil
d'Administration. Il préside, organise et dirige le Comité de
Direction. Il soumet au Conseil d'Administration les propositions relatives
à la composition et aux pouvoirs du comité de direction. Il
assume vis-à-vis du Conseil d'Administration la responsabilité de
l'exercice par le Comité de Direction de ses pouvoirs.
I.5.3.1. LA DIRECTION DES RISQUES
Cette Direction est chargée :
- d'élaborer et de mettre en oeuvre la structure des
risques,
- d'apporter un soutien aux travaux des comités de
risque,
- d'assurer le reporting en matière de risques,
- de formuler des recommandations de perfectionnement des
méthodologies liées aux risques,
- d'encourager l'optimisation du ratio risque/rendement.
La gestion des risques effectuée par cette Direction se
fait suivant une taxonomie standardisée des risques. C'est ainsi que
l'on regroupe les risques suivants dans le domaine bancaire :
a) Le risque opérationnel : Ce
risque englobe tous les risques qui ne sont pas spécifiquement
liés à l'exercice des activités bancaires. Ils sont
regroupés en deux catégories.
La première catégorie
comprend le risque business qui implique le risque de perte due à des
événements qui pourraient affecter le potentiel d'exploitation de
l'entreprise, comme une modification de l'environnement concurrentiel,
législatif ou fiscal.
La deuxième catégorie
comprend le risque événementiel, qui, quant à lui,
regroupe les risques de perte induite par un événement ponctuel
comme une faute ou une négligence, une erreur de système, une
fraude, un délit, une affaire judiciaire ou des dommages à des
bâtiments ou à des équipements.
b) Le risque de non-conformité
Le risque de non-conformité est défini comme le
risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte
financière significative, qui naît du non-respect de dispositions
propres aux activités bancaires et financières, qu'elles soient
de nature législative ou réglementaire, ou qu'il s'agisse de
normes professionnelles et déontologiques, ou d'instructions du
comité de direction prises, notamment, en application des orientations
du conseil d'administration.
Par définition, ce risque est une sous-catégorie
du risque opérationnel. Cependant, certaines de ses conséquences
peuvent aller au-delà des pertes financières et notamment porter
atteinte à la réputation de l'établissement, justifiant
ainsi un traitement tout particulier.
Par risque de réputation, on entend le risque
d'atteinte à la confiance dans l'entreprise portée par ses
clients, ses contreparties, ses fournisseurs, ses collaborateurs, ses
actionnaires, ses régulateurs ou tous autres tiers, dont la confiance,
à quelque titre que ce soit, est une condition nécessaire
à la poursuite normale de l'activité.
c) Le risque de marché
Le risque de marché est le risque de pertes de valeur
économique induit par de fortes fluctuations sur les marchés
financiers (les taux d'intérêt, les taux de change ou les prix des
matières premières). Ces fluctuations génèrent en
outre des risques exerçant un impact tant sur la position structurelle
de la banque que sur les positions de négociation prises par la banque
(risque de trading). L'absence de liquidité est aussi un facteur
important de risque de marché.
d) Le risque de crédit
Le risque de crédit est le risque qu'un preneur de
crédit ou une contrepartie ne soit plus en position d'honorer ses
dettes, par suite d'insolvabilité ou en raison de limitations de
transferts de capitaux imposées par les pouvoirs publics. La banque
dispose d'instruments nécessaires pour évaluer et suivre
correctement ce type de risque.
Le risque de crédit se résume principalement
à trois causes potentielles: le risque de contrepartie, le risque de
transfert et le risque de liquidation. Pour contrer ces risques, la BCDC
applique des procédures de contrôle très strictes dans le
cadre de sa procédure d'approbation des crédits tout à
fait indépendante. La politique de crédit vise essentiellement
à répartir le risque entre différents secteurs.
Cette compréhension des risques gérées
par la Direction des risques nous donne une idée claire sur le travail
accomplit par ladite Direction. Ainsi donc, pour mener à bien toutes ses
attributions, cette Direction est subdivisée en 4
Départements :
1) Département Compliance and Risk Management
2) Département de Contrôle Interne
3) Département Crédits
4) Département Product management
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