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La ration kinoise et les maladies non transmissibles

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par Mutach CIYEN
CIDEP Université ouverte - Licence en santé publique option: gestion des institutions de santé  2008
  

Disponible en mode multipage

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I PLAN DU TRAVAIL

I. Epigraphie

II. Dédicace

III. REMERCIEMENTS

IV. SIGLES ET ABREVIATION

IV. INTRODUCTION GENERALE

0.1 Problématique

0.2. Hypothèse du travail

0.3 Méthodes et techniques du travail

0.4 Choix et intérêt du sujet

0.5 Délimitation spatio-temporel du sujet

0.6 Difficultés rencontrées

0.7 Division du travail

CHAPITRE I : ETAT DE LA QUESTION

SECTION I : Définitions des concepts

I.1 La ration 

I.3 la Santé publique

I.4 La maladie non transmissible

I.5 La maladie

I.6 la Santé

I.7 L'appareil digestif et la digestion

7.1 Les organes de l'appareil digestif

7.2 Les mécanismes de la digestion

7.2.1 L'action mécanique du tube digestif

7.2.2 Les phénomènes chimiques

I.8 Absorption, assimilation, élimination des déchets

I.9 Le système circulatoire

9.1 Les vaisseaux sanguins

9.2 La tension artérielle

9.3 Le fonctionnement du coeur

Conclusion partielle

CHAPITRE II : L'ALIMENTATION

II.1 Les besoins de l'organisme 

1.1 L'eau,

1.2 Les aliments de construction

1.3 Les aliments énergétiques

1.4 Les aliments fonctionnels

II.2 Manger équilibré

II.3 Mauvais apports alimentaires 

II.4 La malnutrition liée à la suralimentation

II.5 La malnutrition liée à la sous-alimentation

CHAPITRE III : TENDANCE DES MALADIES NON TRANSMISSIBLES

III.1 Importance des données

III.2 Evolution des maladies non transmissibles 

2.1 Cadre de l'étude

2.2 Situation Géographique

2.3 Statut

2.4 Mission de l'Hôpital Général de Kinshasa

2.5 Structure et Gestion

2.5.1 Composition du Conseil de Gestion

2.5.2 Composition du Comité de Direction

2.5.3 Médecin Directeur

2.5.4 Staff Médical

2.5.5 Les Départements

2.6 Population d'étude

2.7 Matériel

2.8 Approche méthodologique

2.9 Analyses des données

Conclusion partielle

CHAPITRE IV: IMPOTENCE DE LA PREVENTION

IV.1 l'objectif de la prévention  

II IV.1.1 Obésité

1.1.1 La graisse dans l'organisme

1.1.2 La gestion des apports alimentaires par l'organisme

1.1.3 Causes et mécanisme de l'obésité

1.1.4 Complication liées à l'obésité

1.1.5 Contrôle des apports alimentaires

1.1.6 Prévention

IV.1.2 Athérosclérose et Artériosclérose

1.2.1 Découverte et historique

1.2.2 Manifestation

1.2.3 Complications

IV.1.3 Arthrose

1.3.1 Mécanisme

1.3.2 Causes et facteur de risque

1.3.3 Les signes de la maladie

II.1.1 1.3.4 Évolution de la maladie

II.1.2 1.3.5 Traitement

IV.1.4 Cancer de la prostate

1.4.1 Facteurs de risque

1.4.2 Symptômes et diagnostic

1.4.3 Traitement

IV.1.5 Diabète sucré

1.5.1 Cause et évolution

1.5.2 Traitement

1.5.3 Complications

1.5.4 Prévention

1.5.5 Surveillance

IV.1.6 Hypertension

1.6.1 Généralité sur l'hypertension

1.6.1 Cause

1.6.2 Diagnostic

1.6.3 Traitement

1.6.2 Hypertension secondaire

1.6.3 Hypertension gravidique

IV.2. Comment prévenir les maladies non transmissibles

2.1 Régime anti-cholestérol

2.2 Question de supprimer les graisses

2.3 Type des graisses

2.4 Surveiller son cholestérol
2.5 Comment réduire le mauvais cholestérol et augmenter le bon

CONCLUSION GENERALE

RECOMMANDATIONS

BIBLIOGRAPHIE

TABLE DES MATIERES


 

III REMERCIEMENTS

Au terme de notre formation de licence en Santé Publique, nous nous faisons l'agréable devoir d'exprimer toute notre gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin nous ont encouragé, aidé par leur contibutions et leurs critiques dans l'élaboration de ce travail.

Nos remerciements s'adressent en premier lieu au Professeur Jean Jacques NGOY - MWAKA, Directeur et Dr MONDONGE MAKUMA, Codirecteur pour avoir accepté d'assurer la direction de ce travail.

Nous pensons également à tous les Professeurs, Chefs de Travaux et Assistants du CIDEP-UNIVERSITE OUVERTE, en général, et à ceux de la Faculté des Sciences de

Santé, en particulier, pour nous avoir transmis la science en cette période de conjoncture difficille que traverse notre pays sans avoir nous soumettre au système et tracaserie de corruption.

Nous pensons notre parrain Pierre KABWE LUKUNGA REKA.

A mes enfants Servid KABWE CIYEN et Mirdi MUTACH CIYEN.   

A mes frères  : NAWEJ MUSASA Endré, NGOY Ildephonse, MUTACH MUNUNG Sav, KAPESH MUTACH Alain, NAWEJ MUSASA Fabrice, MPEMBA MUTACH, Emmanuel, MUTACH Eric, RUMB MUTACH Cedric.

A mes Soeurs : KAYAKEZ MUTACH Joséphine, TSHILEMB MUTACH Fany, Maguy MUKASA, KAMIN MUACH Margueritte, , KAMIN NAWEJ, KATSHAK MUTACH Nadine, SHAPELE MUTACH Claudine, Janifa MPOBO.

A mon beau filis Dieudonné KASONGO KABILA.

A mon beau frère : MPOMBO Nicaise

aux cadre et personnel du Ministère de la santé : Dr Nsimbi, Madame Marie Jeanne Mpembe, Valentin MUTA , N'sele MONGOYI, Mathias MOSSOKO, Felix MULANGU, Rachidi SUMBU.

Qu'ils trouvent ici l'expression de nos profondes reconnaissances.

IV SIGLES ET ABREVIATION

O.M.S : Organisation mondial de la santé

S.P : Santé publique

A.V.C : Accident-Vasculo-Cérébral

S.N.L : Société Nationale de l'Electricité

O.G.M : Organisme génétique modifié

H.P.G.R.K : Hôpital Provincial Général de Référence de Kinshasa 

C.G : le Conseil de gestion 

C.D : le comité de direction

M.D : Médecin Directeur

P : Pavillon

I.M.C : Indice de Masse Corporelle

B.M.I :   Body Mass Index

I.D.M : Infarctus du Myocarde

D.I.D : Diabète Insulino-Dépendant

D.N.I.D : Diabète Non Insulino-Dépendant

V INTRODUCTION GENERALE

0.I Problématique

Naturellement, l'homme a besoin de la nourriture pour soutenir son corps et son esprit. Certes, la bonne nourriture donne l'énergie vitale à l'homme en calorie et en vitamine et la force de vivre, la santé, la résistance aux maladies, et de ce fait, elle est nécessaire pour la croissance générale de l'homme physique et spirituelle.

Toutefois, quand une nourriture est mauvaise, elle trouble non seulement de comportement de l'homme, mais aussi le développement physique, en favorisant les maladies infectieuses, les maladies de suralimentations ainsi que les maladies carentielles. Ainsi, la crise alimentaire à Kinshasa a amené les Kinois à manger tout ce qui se présente à leur portée. Certaines personnes arrivent à manger même les aliments avariées, tels que certains animaux constituent un interdit, car selon la sagesse Bantoue, et particulièrement la culture Lunda, les animaux comme le chat et le chien auraient le même esprit que l'homme, raison pour laquelle il était interdit aux hommes de manger ces animaux afin de ne pas trouble, l'esprit de l'homme ou son comportement.

Malheureusement, certains Kinois ont du mal à respecter dans leurs ménages un régime alimentaire normal. Pour les uns, c'est suite aux problèmes liés aux paniers ménagers et au pouvoir d'achat faible suite à l'impayement de fonctionnaires de l'état, maigre salaire pour les travailleurs du secteur privé et rareté des aliments de bonne qualité sur le marché. Et pour les autres, l'ignorance les amène à la suralimentation ou à la sous-alimentation prolongée et d'autres encore mangent les aliments impropres à la consommation humaine, en l'occurrence, le régime carné prolongé de surgelée (cuisse, mbanga, mipanzi, mabumu, rognon, fois, cotis, makoso, poulet, poissons, etc.) dans la genèse des maladies dues à une mauvaise à alimentation.

Les maladies telles que cardio-vasculaires, accident-vasculo-cérébral, myomes, gastrite, obésité et goute étaient rares chez les pauvres, mais aujourd'hui, elles commencent à devenir courantes dans toute les classes sociales suite à la mauvaise qualité des aliments. La qualité d'un aliment se mesure non seulement à sa richesse en calories, mais aussi aux protides, lipides et glucides se trouvant à l'état naturel et en parfait équilibre entre eux.

En effet, à Kinshasa, les viandes importées sont conservées au froid dans un système de délestage d'énergie électrique, instauré par la Société Nationale de l'Electricité (SNL) dont la chaîne de froid est chaque fois coupée et les principes de conservation sont biaisés.

L'alimentation des vivres frais (viande ou poissons importés) qui devrait être qu'occasionnel ou réservée aux époques de pénurie est des fêtes et devenue courant dans tous les ménages une habitude alimentaire quotidienne.

Les modes de conservation au froid diminuent généralement, la valeur biologique des aliments. Et personne n'osera prétendre que la valeur des aliments importées et surgelée est supérieure ou même égale aux aliments naturels d'origine congolaise. Cet aspect de chose est du au fait que les Kinois ont abandonné petit à petit des aliments naturels locale au profit de l'importation.

De ce qui précède, nous nous posons les questions de savoir : quelle est la tendance des maladies non transmissibles d'origine alimentaire dans la ville de Kinshasa ? Quel est la tranche d'âge la plus touché ? Quel est le sexe le plus touché ? Existe-il une politique nationale de la sécurité alimentaire et de lutte contre les maladies non transmissible en République Démocratique du Congo ?

0.2. Hypothèse du travail

Le terme « hypothèse » est utilisé dans le langage populaire comme présomption que l'on peut construire autour d'un problème. En santé publique, on l'emploi souvent pour désigner une situation relative à l'explication d'un phénomène épidémiologique qui doit être vérifié par les investigations. Cela est d'autant plus vrai que comme le confirme R.PINTO et M. GRAWITZ, « Tout chercheur doit en effet présupposer au départ un point de vue, lequel constitue de ce qu'on appelle le concept opérationnel ou hypothèse du travail»1

D'une part, face aux questions reprises nous affirmons qu' il y a eu une augmentation de la fréquence des maladies infectieuses transmises par les aliments, des maladies de suralimentations ainsi que des maladies carentielles au cours de ces dernières années (2006 à 2009) dans la ville province de Kinshasa suite à la diminution des aliments naturels sur le marché. Il en découle, d'autre part, que les maladies infectieuses transmises par les aliments, des maladies de suralimentations ainsi que des maladies carentielles ne seront pas éliminées avant de restaurer l'autorité de l'état sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo.

0.3 Méthodes et technique du travail

Toute recherche scientifique nécessite l'utilisation d'une ou plusieurs méthodes de travail et technique d'une recherche appropriée pour attendre le but.

0.3.1 Méthode

Madeleine GRAWITZ définit la méthode comme étant « ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités, qu'elle poursuit les démontre et les vérifier »1(*). Pour rendre plus intelligible notre démarche, nous avons opté pour le fonctionnalisme qui insiste sur la fonction que joue un organe au sein d'un système. La fonction implique la constatation de la façon dont une institution fonctionne dans le système social auquel elle appartient.

0.3.2 Technique

Par technique, on entend «le procédé exploité par le chercheur dans la phase de collecte des données qui intéressent son étude »2(*) En rapport avec la présente étude, nous avons utilisé, un certain nombre de technique entre autre les technique documentaire, d'interview et d'observation. D'abord la première nous aide à récolter les données du terrain stockées au Service des archives de l'HGR de Kinshasa, ainsi que ceux des partenaires à travers les divers outils de récolte des données, le logiciel de gestion des données épidémiologiques, le bulletin de rétro information et tout document écrit susceptible d'éclairer notre recherche.

Tandis que l'interview libre va nous faciliter d'entrer en contact directement et en tête-à-tête à la fois avec la population et les décideurs au sein du Ministère de la santé. Enfin nous avons également utilisé la méthode d'observation du milieu pour déterminer les facteurs environnementaux.

0.4 Choix et intérêt du sujet3(*)

Le choix de ce thème est dicté par le souci de déterminer les causes et les facteurs réels qui favorisent la crise alimentaire dans la ville province de Kinshasa.

En outre, ce travail consiste à trouver des méthodes pouvant aider les décideurs à orienter la stratégie politique du pays vers la rechercher des solutions immédiates et durables pour combattre et corriger les habitudes alimentaires néfastes. il nous permet de corriger le régime alimentaire de Kinois dans le but de guérir les malades conscients et inconscients souffrant des maladies infectieuses transmises par les aliments, des maladies de suralimentations ainsi que des maladies carentielles qui causent beaucoup de décès dans la ville province de Kinshasa.

Ces maladies tuent et augmentent le nombre des veuves et des orphelins avec une croissance plus ou moins rapide du nombre des enfants de la rue. Elles causent la paralysie aux malades réversibles et irréversibles avec une conséquence importante sur la charge de sa famille (la dépendance) et sur la société (une perte de cerveau, de compétence dans l'administration et dans la politique du pays).

La vision de cette étude est celui de confirmer ou infirmer si le régime Kinois au surgelées a augmenté le risque des maladies non transmissible. Celles-ci sont dues à une mauvaise alimentation de la population dans la ville province de Kinshasa au cours des années 2006 à 2008, enfin cette étude va amener à redéfinir la politique de notre pays vers une praxis nouvelle de valoriser et organiser les cultivateurs, les éleveurs, les percheurs et les transporteurs congolais pour inonder le marche avec les produits naturels et riches en nutriment indispensables à l'organisme humain : cette alimentation est susceptible d'assurer la protection, la croissance et l'énergie vitale aux peuples congolais, en général, et aux Kinois en particuliers.

0.5 Délimitation spatio-temporel du sujet.

Au regard de la complexité de la matière à traiter et le souci de présenter un travail réaliste. L'abondance de la documentation nous obligent d'opter pour le danger du régime carne qui augmente ou pas la fréquence des maladies non transmissibles, des suralimentations et des carences dans la population Kinoise au cours de ces dernières années (2006 à 2008).

0.6 Difficultés rencontrées

Les difficultés qui nous ont plus impressionnées étaient, d'une part l'absence d'une base des données épidémiologiques des nouvelles de couvertes sur les maladies non transmissibles au Ministère de la santé. Et d'autre part, pour remédier à cette situation notre recherche s'est effectuée sur internet qui a coûté énormément chère.

En plus, le manque des moyens financiers ne nous a pas permis d'être régulier sur le terrain. Ce sont là les difficultés majeures rencontrées dans cette ouverture scientifique.

0.7 Division du travail

Hormis l'introduction générale, le travail est divisé en quatre chapitres

D'abord le premier chapitre est axé sur trois concepts, notamment, les concepts clefs de base de notre sujet aux maladies non transmissibles et maladies infectieuses, l'Absorption, l'Assimilation, l'Elimination des déchets alimentaire, au système circulatoire normal et l'état pathologique causé par une mauvaise alimentation du système circulatoire et à la présentation l'appareil digestif et la digestion, en étudiant les mécanismes de la digestion et les phénomènes chimiques.

Ensuite, le deuxième chapitre décrit les aspects de l'alimentation générale et troisième chapitre traite des facteurs de risques et le comportement alimentaire Kinois. Enfin, le quatrième chapitre s'articule autours des maladies d'origine alimentaires, non infectieuses c'est-à-dire les unes transmises par les aliments contaminés suite à une mauvaise conservation ; les autres causées par une suralimentation et par la carence alimentaire. Ce dernier chapitre est suivi d'un commentaire et d'une recommandation de notre travail, d'une part et d'une conclusion d'autre part.

CHAPITRE I : ETAT DE LA QUESTION

Il est évident qu'en étudiant « la ration Kinoise », nous ne pouvons que définir au préalable les différents concepts qui les composent. C'est pourquoi dans notre première partie de ce chapitre nous allons désenvelopper ces concepts.

SECTION I : Définition des concepts

I.1 La ration 

La ration alimentaire est « la quantité et la nature d'aliments qu'une personne doit consommer en un jour afin de subvenir aux besoins de son corps »4(*) le petit Larousse défini la ration comme une portion de nourriture ou une autre denrée distribuée chaque jour à une personne, à une formation militaire, à un animal, etc.

De ce qui précède, nous retenons que la ration alimentaire est la quantité journalière d'aliments qui doit assurer à un individu son besoin énergétique. L'apport énergétique quotidien doit couvrir les différentes dépenses dont les deux plus importantes sont dues au métabolisme basal et à l'activité musculaire. Une ration alimentaire équilibrée devrait assurer l'apport de tous les éléments nutritifs protides, lipides, glucides, vitamines, sels minéraux, eau et cellulose pour permettre à l'homme de se maintenir en vie, de croître, de se reproduire...etc. Donc pour que la ration alimentaire soit équilibrée, elle devrait être variée dans sa composition.

I.2 La nourriture

La nourriture est un aliment destiné à entretenir le corps5(*). Elle peut être d'origine animale ou végétale (parfois minérale), consommée par des êtres vivants à des fins énergétiques ou nutritionnelles. Nous parlons alors d'alimentation. Les éléments liquides utilisés dans le même but sont appelés boissons, mais le terme de nourriture peut également s'y appliquer quand il s'agit de potages, de sauces, ou autres produits alimentaires.

I.3 la Santé publique

Santé publique est un ensemble de protections et de moyens visant à améliorer et à maintenir la santé au sein d'une collectivité humaine, par des actions conduites sous l'égide de programmes politiques prenant en charge l'intérêt du groupe6(*)

L'orientation de la santé publique s'articule autour de quatre actions principales :

- soigner les malades et promouvoir la santé,

- prévenir les maladies contagieuses,

- organiser et prévoir des services de diagnostic et de traitement des maladies,

- réhabiliter des malades et des infirmes.

À ces actions, qui visent la santé à l'absence de maladies et de handicaps, viennent s'adjoindre, selon des accords à l'échelle mondiale élaborés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS)7(*), le bien-être physique, mental et social. Aux mesures strictement sanitaires s'est donc ajoutée une valeur humanitaire. La santé publique est alors une 'étude des déterminants physiques, psychosociaux et socioculturels de la santé de la population d'une part et des actions en vue d'améliorer la santé de la population d'autre part.

I.4 Les maladies non transmissibles8(*)

Les maladies non transmissibles regroupent un ensemble de pathologies possédant des caractères communs sur le plan épidémiologique.

Ces maladies chroniques ne sont pas dues à un agent pathogène particulier mais elles ont pour facteurs étiologiques :

- soit des agents chimiques (alcool...).

- soit des agents physiques (radiations ionisantes...).

- soit des facteurs alimentaires (diabète...).

- soit enfin des facteurs sociaux (maladies mentales, délinquances...).  

I.5 La maladie

C'est une altération de l' organisme :

- Altération : Changement en mal, dégradation de quelque chose. Synonyme affection9(*)

- Organisme : Être vivant ; ensemble des organes qui le constituent8

I.6 la Santé

Selon OMS, la santé est un état de bien être total physique, social et mental de la personne (image POSITIVE de la santé). Ce n'est pas la simple absence de maladie ou d'infirmité Métabolisme, ensemble des réactions chimiques par lesquelles les cellules d'un organisme transforment et utilisent l'énergie, maintiennent leur intégrité et se renouvellent10(*)

I.7 L'appareil digestif et la digestion

Pour rester en vie, l'homme doit se nourrir. La digestion est le processus qui transforme sa nourriture en éléments assimilables par le corps et utilisables par les cellules, les nutriments11(*).

Ainsi, la digestion a pour rôle de broyer les aliments et de « casser » les grosses molécules dont ils sont constitués en plus petites.

7.1 Les organes de l'appareil digestif 12(*)

L'appareil digestif comprend le tube digestif, mais aussi un certain nombre d'organes annexes indispensables à la digestion : les glandes salivaires, le foie, le pancréas et la vésicule biliaire. Le tube digestif est un long tube creux qui commence par la bouche et se termine par l'anus :

1) la bouche : représente le début (et l'entrée) du tube digestif ; la langue et les dents permettent de mastiquer les aliments ;

2) le pharynx  : situé à l'arrière de la bouche, est un carrefour qui oriente le

passage des aliments vers l'oesophage (et les empêche de tomber dans la trachée artère et les poumons) ;

3) l'oesophage : est un tube fin d'environ 25 cm de long (chez l'adulte), qui relie le

pharynx à l'estomac ;

4) L'estomac : est une « poche » longue d'environ 25 cm et large d'environ

12 cm, sur un diamètre de 8 cm (chez l'adulte) ; il est capable de se contracter et de dilater ;

5) L'intestin grêle : est tuyau relativement peu large (2-3 cm de diamètre) mais très long (environ 4 à 5 mètres !), replié sur lui même à l'intérieur de l'abdomen ;

6) Le gros intestin : (ou côlon) est un tuyau plus large (entre 3 et 8 cm de diamètre) et plus court (environ 1,5 mètre), disposé en cadre autour de l'intestin grêle ;

7) Le rectum  : qui se termine par l'anus, marque la fin du système digestif ;

il permet d'évacuer les déchets de la digestion.

7.2 Les mécanismes de la digestion

La digestion comprend des processus mécaniques et des processus chimiques.

7.2.1 L'action mécanique du tube digestif

Les processus mécaniques de la digestion se produisent dans la bouche et l'estomac.

Dans la bouche, les aliments sont mastiqués et broyés en petits morceaux par les dents. Humidifiés et lubrifiés par la salive, ils sont poussés par la langue vers le pharynx, avant de traverser l'oesophage vers l'estomac. Plus les aliments sont fins quand ils tombent dans l'estomac, milieux se fera la digestion : c'est la raison pour laquelle il est conseillé de bien mâcher avant d'avaler.

Dans l'estomac, les aliments sont brassés et malaxés pendant plusieurs heures. Ils y sont réduits en une sorte de bouillie (le chyme), qui passe dans l'intestin où elle subira le reste de la digestion.

7.2.2 Les phénomènes chimiques

Pour transformer les aliments en nutriments, il faut plus qu'une action mécanique : il faut des éléments chimiques (des enzymes) capables de casser les liaisons chimiques entre molécules. C'est le rôle des sucs digestifs, qui contiennent de nombreuses enzymes et qui agissent sur la nourriture à différents niveaux de son trajet dans le système digestif. Les principaux sucs digestifs sont :

a. La salive : produite par les différentes glandes salivaires, est mélangée aux aliments grâce à la mastication. Elle débute les processus chimiques de digestion, notamment en hydrolysant -- l'hydrolyse est une décomposition sous l'action de l'eau -- l'amidon en deux sucres simples : dextrine et maltose. De plus, elle joue un rôle important de lubrification de la bouche (ainsi que de l'oesophage), ce qui facilite le passage des aliments, ainsi que la phonation. La salive est produite à raison d'environ 1,5 l par jour.

b. Les sucs gastriques13(*) : l'estomac se divise en deux régions principales : le fundus avec les grandes fundiques, qui occupe environ 85% de la surface de la muqueuse gastrique et qui comprend essentiellement trois types de cellules : les cellules pariétales qui sécrètent l'acide chlorhydrique et le facteur intrinsèque, les cellules principales ou à pepsine qui sécrètent la pepsine, et les cellules à mucus (ce mucus mettant la paroi gastrique à l'abri contre l'acidité et l'action des enzymes. Les régions de l'estomac. L'antre qui est la zone des glandes pyloriques (le pylore est la communication entre l'estomac et le duodénum), environ 15% de la surface de la muqueuse gastrique, avec deux types de cellules : des cellules à mucus qui sécrètent aussi des pepsinogènes (groupe II) et les cellules "G", principal type cellulaire endocrine de l'estomac, qui produisent la gastrine. La gastrine est l'hormone qui est responsable de la stimulation de la sécrétion gastrique (l'autre mécanisme est nerveux : c'est une branche du nerf vague ou pneumogastrique ou X - 10e paire de nerfs crâniens). Lorsque l'on fait une exploration biologique de l'estomac, les deux produits le plus souvent dosés sont le suc gastrique et la gastrine.

- La gastrine est un polypeptide de poids moléculaire 1500, contenant une quinzaine d'acides aminés. Sa sécrétion est provoquée par l'arrivée des aliments au contact de la paroi antrale et interrompue par l'augmentation de l'acidité gastrique. Son dosage se fait généralement par radio-immunologie sur un prélèvement de 5mL de sang chez le sujet à jeun. La valeur considérée comme normale est de moins de 100 ng/L (nanogrammes par litre de sérum), mais cette valeur peut varier notablement d'un laboratoire à l'autre. En ce qui concerne les variations pathologiques, on observe une nette diminution après une vagotomie et une augmentation dans l'anémie pernicieuse, le syndrome de Zollinger-Ellison où l'on trouve un adénome des îlots de Langerhans qui produit de grosses quantités de gastrine; lors d'un ulcère duodénal, d'une gastrite atrophique, d'une insuffisance rénale chronique, entre autres.

- Le suc gastrique est normalement incolore ou très légèrement teinté de jaune et faiblement odorant. Il est secrété à raison de 1 à 1,5 litres par 24 heures. L'examen cytologique ne montre que quelques leucocytes, hématies et cellules, sans débris alimentaires si le sujet est à jeun depuis au moins 12 heures. Quant aux bactériologies, il n'y en a aucune qui résiste à la forte acidité du suc gastrique qui est donc pratiquement stérile. Seuls les bacilles de Koch (tuberculose) peuvent résister au milieu gastrique quand un malade avale ses expectorations. Le liquide gastrique est un mélange d'une sécrétion acide produite par les puits gastriques du fundus (partie haute de l'estomac), riche en HCl (acide chlorhydrique) et d'une sécrétion alcaline, produite par la région antro-pylorique (région de l'antre proche du pylore - partie basse de l'estomac), qui contient de la mucine et du bicarbonate de sodium. Les deux fractions acide et alcaline ne se neutralisant pas, il en résulte, pour le liquide gastrique prélevé à jeun, un pH voisin de 3,8. Dans certaines pathologies comme les ulcères gastro-duodénaux, l'anémie de Biermer entre autres, il est intéressant de doser l'acidité libre (0,5 à 0,6 g d'HCl par litre et l'acidité totale (environ 1g HCl/L). Ces calculs permettent ensuite d'évaluer le débit d'ions H+ en fonction de l'acidité libre et du temps de recueil.

- le suc biliaire14(*), Liquide jaunâtre sécrété par le foie relatif à la bile. La bile (ou suc biliaire) est sécrétée par les cellules du foie et contribue de façon déterminante à la digestion des graisses. De couleur jaune verdâtre et de saveur amère, elle contient 97,5% d'eau, des électrolytes (substances en solution dans l'eau sous forme d'ions), 0,60 g de cholestérol libre non estérifié par litre, un pigment, 0,050 g de bilirubine par litre qui résulte de la décomposition de l'hémoglobine, ainsi que des sels biliaires (3 à 4 g/L) qui émulsifient les graisses en les réduisant en particules microscopiques et permettent ainsi leur digestion dans l'intestin. Un adulte sécrète en moyenne 0,5 à 1 litre de bile par jour, de façon continue. Elle est stockée dans la vésicule et le canal cholédoque et est libérée dans le duodénum au passage des lipides. La bile est extrêmement riche en corps dissous instables qui peuvent, sous l'influence de différents facteurs, former des cristaux et des calculs (c'est la lithiase biliaire) dans la vésicule et les voies biliaires. La bilirubine est un produit de la dégradation des hématies ou globules rouges et qui est dans un premier temps insoluble dans l'eau Dégradation des hématies - origine de la bilirubine, c'est-à-dire que les reins ne peuvent pas l'éliminer dans les urines. Cette bilirubine est appelée libre ou non conjuguée. On trouve dans le commerce des bandelettes réactives qui permettent de différencier les valeurs normales (3 à 8 mg/L de sérum) des valeurs pathologiques (au-delà de 20 mg/L) par simple trempage dans le sérum du malade. Elle est prise en charge par l'albumine et transportée dans le foie où elle sera glycuro-conjuguée par une enzyme, la glycuronyl-transférase. Elle est maintenant soluble dans l'eau et peut être éliminée avec l'urine. C'est la bilirubine conjuguée. Ces deux types de bilirubine vont déterminer deux grands types d'ictères : à bilirubine conjuguée ou à bilirubine libre, avec pour chacun des causes bien spécifiques.

o Dans les ictères à bilirubine libre ou non conjuguée, les causes sont celles qui augmentent les produits de dégradation des globules rouges : maladies hémolytiques qui détruisent un nombre trop important de ces globules rouges et provoquent l'ictère hémolytique, déficit dans les cellules hépatiques des enzymes (notamment la glycuronyl-transférase) nécessaires à la transformation de la bilirubine libre en bilirubine conjuguée ou tout autre facteur susceptible d'augmenter la bilirubine libre dans le sang. Dans ces formes d'ictères, les urines restent claires et cette particularité peut être un facteur de diagnostic.

o Dans les ictères à bilirubine conjuguée, les causes sont à rechercher dans les pathologies du foie ou des voies biliaires (ictères par hépatite) : hépatites à virus, à bactéries, tumeurs du foie ou des voies biliaires, cirrhoses, fièvre jaune, entre autres. L'une des caractéristiques de ces ictères à bilirubine conjuguée est qu'ils génèrent souvent des urines très colorées, voire foncées.

I.8 Absorption, Assimilation, Elimination des déchets15(*)

C'est  dans  l'intestin grêle que s'achève la digestion. Les aliments, devenus des nutriments, passent à travers la très fine paroi de l'intestin grêle vers le sang : c'est l'absorption. Ils sont alors transportés vers les cellules de l'organisme pour y être utilisés : c'est l'assimilation. Le gros intestin (ou côlon) ne participe pas à la digestion : il reçoit les déchets non digérés, dont il absorbe l'eau. Les déchets appauvris en eau s'accumulent dans le rectum, avant d'être rejetés par l'anus.

I.9 Le système circulatoire16(*)

Le corps est parcouru par un immense réseau de vaisseaux sanguins dans lequel le sang circule : c'est la circulation sanguine. Le mouvement du sang dans les vaisseaux est provoqué par une pompe, le coeur. C'est l'ensemble formé par le coeur et les vaisseaux sanguins que l'on appelle le système circulatoire (ou système cardiovasculaire).

9.1 Les vaisseaux sanguins17(*), les vaisseaux qui transportent le sang parcourent tout le corps, depuis le coeur jusqu'aux extrémités de chaque membre. Ils forment un réseau extrêmement long : si on le dépliait entièrement, il mesurerait environ 100 000 kilomètres (plus de 2 fois le tour de la Terre). 

Il existe deux grands types de vaisseaux sanguins : les artères et les veines.

1) Les artères transportent le sang chargé d'oxygène (qui vient des poumons) du coeur jusqu'aux autres organes du corps.

2) Les veines assurent le trajet inverse, des organes jusqu'au coeur (qui renvoie ensuite le sang aux poumons).

Sur les schémas représentant la circulation du sang, on dessine généralement les artères en rouge, parce qu'elles transportent le sang riche en oxygène (et donc plus rouge) et les veines en bleu, parce qu'elles transportent du sang pauvre en oxygène.

Il existe des vaisseaux plus fins que les artères et les veines : les artérioles (qui sont de petites artères), les veinules (petites veines) et les capillaires sanguins, qui sont aussi fins qu'un cheveu et permettent d'irriguer les cellules. C'est au niveau de la paroi des capillaires que se font les échanges d'oxygène et de dioxyde de carbone entre le sang et les cellules.

On peut résumer le réseau de vaisseaux sanguins de cette façon : les artères se ramifient en artérioles, qui elles-mêmes se ramifient en capillaires. Les capillaires se rejoignent pour former des veinules, et les veinules se réunissent pour former des veines.

9.2 La tension artérielle18(*), La pression avec laquelle le coeur envoie le sang dans le corps est appelée la tension artérielle. Elle est normalement régulière et se mesure avec un tensiomètre. Lorsqu'un médecin prend la tension d'un patient, il mesure en fait la force avec laquelle le sang fait pression sur les parois de l'artère. Il détecte ainsi deux valeurs : une tension maximale (c'est le premier chiffre donné par le médecin) et une tension minimale (c'est le second chiffre). La tension maximale varie en moyenne, chez un adulte en bonne santé, entre 12 et 15 cm de mercure, alors que la tension minimale varie entre 6 et 8 cm de mercure.

9.3 Le fonctionnement du coeur19(*), Le coeur est une pompe qui, en permanence, se remplit puis se vide de sang. C'est ce que l'on appelle le cycle cardiaque. Clique sur les flèches pour faire avancer les images et voir les différentes étapes de ce cycle. Le coeur est un organe qui fonctionne comme une pompe. Il propulse le sang dans les vaisseaux sanguins qui parcourent tout le corps. L'ensemble formé par le coeur et les vaisseaux sanguins est appelé le système circulatoire (ou système cardiovasculaire).

Figure  : le Fonctionnement du coeur

Chez l'homme (comme chez la plupart des autres vertébrés), le coeur se trouve dans la poitrine (on dit aussi le thorax), légèrement à gauche, entre les deux poumons, derrière le sternum (l'os qui relie les côtes entre elles) et au-dessus du diaphragme. Il pèse environ 250 g chez l'adulte et a approximativement la taille d'un poing fermé.

Le coeur est un muscle creux, appelé myocarde. Il est entouré d'une membrane : le péricarde. À l'intérieur, il est divisé en deux par une cloison étanche (le septum). En fait, c'est comme s'il y avait deux coeurs séparés par le septum, le « coeur gauche » et le « coeur droit ». Chaque côté du coeur est lui-même séparé en deux cavités : en bas le ventricule et en haut l'oreillette. Le ventricule et l'oreillette sont séparés par une sorte de clapet, la valvule. Le coeur comprend donc, en tout, deux ventricules et deux oreillettes.

Il est une double pompe automatique, se fonctionne comme une double pompe. Cette pompe est automatique et autonome, c'est-à-dire que le coeur n'a pas besoin des ordres du cerveau ou du contrôle de la volonté pour battre.

Le sang arrive dans le coeur par les oreillettes, et est envoyé dans le corps par les ventricules.

1) Le ventricule droit envoie le sang vers les poumons (c'est la petite circulation ou circulation pulmonaire).

2) Le ventricule gauche propulse le sang dans le reste du corps (c'est la grande circulation).

Comme le circuit de vaisseaux qui irrigue le corps est beaucoup plus long que celui qui irrigue les poumons, le coeur gauche est plus puissant et plus musclé que le coeur droit, pour pouvoir envoyer le sang avec plus de force et de pression.

Pour pomper le sang dans tout le corps, le coeur se contracte et se relâche selon un rythme régulier. La phase de contraction (appelée systole) chasse le sang hors du coeur. La phase de relâchement (appelée diastole) laisse le coeur se remplir à nouveau de sang. On peut prendre conscience du rythme cardiaque très simplement, en posant un doigt sur son poignet ou sur son cou par exemple, et en comptant pendant une minute le nombre de pulsations que l'on sent. On peut aussi écouter le bruit du coeur avec un stéthoscope : on entend alors un « poum-tac » caractéristique. On peut également visualiser l'activité du coeur en posant des électrodes sur la poitrine ; un appareil enregistre les signaux électriques et les trace sur un rouleau de papier : c'est l'électrocardiogramme.

Le rythme du coeur est en moyenne de 75 battements par minute pour un homme adulte au repos. Mais, ce rythme n'est qu'une moyenne. En effet, le rythme cardiaque varie selon les personnes et les situations :

1) un athlète bien entraîné a un rythme cardiaque au repos bien plus faible qu'une personne sédentaire ;

2) quand on court ou quand on ressent une émotion forte (la peur par exemple), le coeur bat plus vite. En fait, le rythme cardiaque augmente pour apporter plus d'oxygène aux muscles et leur permettre de soutenir l'effort demandé ou bien celui que l'on va devoir fournir.

Le rythme varie aussi en fonction de l'âge : un bébé a un rythme cardiaque beaucoup plus élevé qu'un enfant ou un adulte.

Chez certaines personnes, le coeur ne bat pas de façon régulière. Ces troubles du rythme cardiaque peuvent parfois nécessiter la pose d'un pacemaker, un petit stimulateur cardiaque qui permet de régler le rythme du coeur.

En conclusion le chapitre I, est consacré à la définition des concepts clefs, la présentation claire de deux systèmes clefs de l'organisme digestif et circulatoire les plus concernés. L'appareil digestif est la porte d'entrée et l'appareil circulatoire développe et installe les maladies non transmissibles dans l'organisme.

En conséquence nous avons défini ces concepts pour nous permettre d'expliquer comment une mauvaise nourriture arrive à perturber le bon fonctionnement de l'organisme dans la suite de chapitre.

Conclusion partielle

Dans ce chapitre nous nous sommes attelés sur les définitions des concepts clefs de notre travail ainsi que la présentation des systèmes digestifs et circulatoires afin de situer les facteurs de risque de maladie non transmissibles par apport à la ration Kinoise. La ration alimentaire doit répondre aux besoins de l'homme en qualité et quantité pour assurer le bon fonctionnement de sont corps. La définition de la santé publique nous montre l'importance de notre formation et le rôle que nous allons jouer dans la recherche de solution aux problèmes de santé publique en général et liés à la ration alimentaires kinoise en particulier. La compréhension de concept maladies non transmissible nous montre l'urgence de sensibiliser les décideurs afin qu'ils puissent définir une politique efficace de prévention des ces maladies qui n'épargnent personnes, alors que, la survie de l'homme dépend d'une ration équilibrée et naturelle. Et enfin les deux systèmes digestif et circulatoire nous permettent de situer le problème par apport aux rôles des organes dans la genèse des maladies non transmissibles.

CHAPITRE II : L'ALIMENTATION

L'homme à besoin, chaque jour, de manger et de boire : l'alimentation est indispensable à la vie. Une bonne alimentation doit fournir à l'organisme les éléments dont il a besoin pour bien fonctionner. Une bonne alimentation est l'une des clés essentielles de la santé.

Grâce au processus de digestion, l'alimentation fournit :

1) les matériaux de base nécessaires à la fabrication des cellules et des organes qui composent notre corps (les muscles par exemple) ;

2) l'énergie utilisée par ces cellules et ces organes pour fonctionner.

II.1 Les besoins de l'organisme20(*

Le corps a besoin, tous les jours, de quatre types d'aliments : l'eau, les aliments de construction, les aliments énergétiques et les aliments fonctionnels.

1.1 L'eau

Celle-ci est indispensable au fonctionnement de l'organisme, car elle en est un constituant de base : un être humain est constitué en moyenne de 70 % d'eau. Le corps perd chaque jour plus de 2,5 litres de liquide (notamment par les urines et la transpiration). Il faut donc remplacer l'eau perdue, car la déshydratation est très dangereuse pour la santé.

L'eau dont le corps a besoin est apportée par la boisson tels que l'eau potable, les fruits ainsi que les autres boissons, comme le thé par exemple, mais aussi par les aliments solides, qui pour la plupart contiennent aussi de l'eau.

La quantité d'eau que l'on doit absorber chaque jour dépend de l'âge et du mode de vie : un sportif, par exemple, doit boire plus et plus souvent que quelqu'un qui a une activité physique réduite (un sédentaire).

1.2 Les aliments de construction21(*)

Les aliments de construction servent notamment à fabriquer les muscles et les os, et ils apportent les matériaux indispensables au renouvellement des cellules. Ils sont donc essentiels à la croissance. Ce sont essentiellement des protéines (ou protides) qui sont apportées par des aliments comme la viande, le poisson, les oeufs et certaines céréales.

1.3 Les aliments énergétiques22(*)

Les aliments énergétiques doivent fournir au corps l'énergie dont il a besoin ; il s'agit essentiellement des sucres (ou glucides) et des graisses (ou lipides).

Les glucides sont apportés par les céréales, les pommes de terre, les pâtes, les aliments sucrés ; les lipides sont apportés par le beurre, l'huile, les aliments gras.

1.4 Les aliments fonctionnels23(*)

Les aliments fonctionnels doivent apporter au corps ce dont il a besoin pour fonctionner correctement ; il s'agit essentiellement des vitamines, des sels minéraux et des fibres.

Les vitamines, les sels minéraux et les fibres sont notamment présents dans les légumes et les fruits.

II.2 Manger Equilibré24(*)

Manger équilibré, c'est apporter chaque jour tous les types d'aliments à l'organisme (Schéma 1). Il existe quelques repères simples pour bien manger :

1) le meilleur moyen de manger équilibré c'est de manger de tout, en quantité raisonnable mais sans se priver ;

2) les apports alimentaires doivent être adaptés en fonction de l'âge (on mange plus quand on est en pleine croissance) et de l'activité (on mange plus quand on fait du sport).

Les fruits et les légumes frais apportent de la vitamine C et des minéraux. On peut en manger à tous les repas, et il est important d'essayer d'en manger tous les jours (les spécialistes de l'alimentation recommandent d'en consommer entre 5 et 10 variétés différentes par jour). Les légumes non préparés sont également bénéfiques d'un point de vue nutritionnel.

Le pain, les céréales, les pommes de terre et les légumes secs sont une excellente source d'énergie. Ils apportent des sucres lents et des protéines végétales. On peut en manger à chaque repas et en bonne quantité, à condition de ne pas cumuler (pain + pommes de terre + bol de céréales : c'est trop), mais il faut favoriser les aliments complets (pas trop de pain blanc) et de varier les aliments.

Le lait et les produits laitiers sont les sources de calcium (le calcium est indispensable à la construction et à la solidité des os). Les nutritionnistes recommandent d'en consommer à chaque repas pendant l'enfance et l'adolescence. Il faut cependant faire attention à ce que l'on consomme : certains produits laitiers sont très gras et très sucrés, d'autres sont trop enrichis en éléments divers (par exemple en protéines).

La viande, le poisson et les oeufs  apportent des protéines animales et du fer (le fer est indispensable aux globules rouges du sang, pour transporter l'oxygène). On peut en manger tous les jours, mais il est recommandé de consommer de la viande une seule fois par jour. Il est aussi très important de limiter les quantités et de varier les aliments25(*) (boeuf, agneau, volaille, poisson, oeufs, etc.).

Les matières grasses apportent des lipides indispensables au fonctionnement de l'organisme. Cependant, il faut en limiter la consommation (l'organisme en a des besoins limités, et trop de graisses n'est pas bon pour la santé). Il faut aussi varier les apports de graisses, entre matières grasses végétales (huile d'olive, huile de tournesol, etc.) et animales (beurre, crème, etc.).

Les glucides sont très importants pour l'organisme26(*), car ils apportent de l'énergie. Cependant, le sucre simple, qui se présente sous la forme de poudre ou de morceaux, et que l'on trouve par exemple dans les boissons sucrées et les bonbons, n'est pas indispensable : en effet, les glucides nécessaires au corps sont apportés par d'autres aliments. En fait, il faut limiter la consommation des sucres simples (appelés aussi sucres rapides) car ils sont très caloriques mais très pauvres sur le plan nutritionnel. De plus, une consommation excessive de sucres simples augmente le risque d'avoir des caries.

Schéma 1 : Alimentation équilibré27(*)

II.3 Mauvais apports alimentaires 28(*)

Quand les apports fournis par l'alimentation ne sont pas adaptés aux besoins de l'organisme, on parle de « malnutrition ». La malnutrition peut être liée à trois situations différentes : une alimentation en quantité insuffisante, une alimentation en quantité suffisante mais déséquilibrée, ou une alimentation en quantité trop importante, mais également déséquilibrée (on peut être suralimenté et manquer de nutriments essentiels comme les vitamines et les minéraux).

II.4 La malnutrition liée à la suralimentation29(*)

Dans les pays riches, on est de plus en plus victime de suralimentation : on mange trop, et trop souvent (de plus en plus de grignotage en dehors des repas). De plus, l'alimentation est de plus en plus déséquilibrée : on mange trop riche, trop gras, trop sucré, trop salé, trop vite. On manque de fibres, de vitamines, de minéraux. On boit aussi de plus en plus mal : trop de boissons sucrées (sodas) au lieu d'eau.

Une alimentation de ce type, trop déséquilibrée et trop riche, associée à un mode de vie sédentaire, provoque surpoids et obésité (aux États-Unis par exemple, 2 personnes sur 3 présentent un excès de poids ; 1 sur 3 est obèse). Ces situations augmentent beaucoup le risque de développer de nombreuses maladies : maladies du coeur, cancers, diabète, cholestérol, hypertension, etc.

II.5 La malnutrition liée à la sous-alimentation30(*)

Dans les régions rurales des pays pauvres, la malnutrition est souvent liée au manque de nourriture. Un tiers des habitants de notre planète (2 milliards de personnes) ne mangent pas à leur faim : ils sont sous-alimentés. Quand ils manquent de tous les nutriments dont leur organisme a besoin pour fonctionner, on parle de dénutrition.

Mais, même si les quantités de nourriture sont suffisantes pour survivre, les populations des pays pauvres n'ont, trop souvent, accès qu'à quelques aliments : leur alimentation n'est pas assez variée pour les maintenir en bonne santé. Elles manquent de protéines animales, de fruits et de légumes verts. Cette malnutrition provoque des carences alimentaires à l'origine de plusieurs maladies graves, comme la kwashiorkor (manque de protéines) et le béribéri (manque de vitamine B).

« Près de 30 % de la population mondiale souffre de malnutrition sous une forme ou une autre. Ceux qui ne reçoivent pas suffisamment d'aliments énergétiques ou de nutriments essentiels ne peuvent mener une vie saine et active. (...) Parallèlement, des centaines de millions de personnes souffrent de maladies causées par une alimentation trop abondante ou déséquilibrée. Plus de la moitié des maladies dans le monde peut être attribuée à la faim, à un apport énergétique déséquilibré ou à des carences en vitamines ou en sels minéraux31(*). »

Schéma 2 : Effets de la malnutrition au cours de la vie32(*)

Tableau des vitamines33(*)

Dans ce tableau, retrouvez le rôle des vitamines liposolubles et hydrosolubles.

Sachez les retrouver dans les divers aliments.

Vitamines Liposolubles

Source

Rôle

A

Foie de poisson et foie de boucherie, jaune d'oeuf, matière grasse du lait.

Les légumes, en particulier carottes et épinards et certains fruits contiennent des quantités importantes de carotène à partir duquel l'organisme synthétise la vit A.

Participe aux mécanismes de la vision. Joue un rôle dans la croissance, nécessaire au bon état de la peau et des muqueuses. Aide à lutter contre les agressions.

D

Foie, poisson, gras, jaune d'oeuf,

viande, huiles végétales.

Régularise le métabolisme du calcium et du phosphore, assurant un développement normal du squelette.

E

Huiles végétales, foie, germes de

céréales, légumes verts, oeufs, lait, beurre.

Protègent de l'oxydation les membranes des cellules et prolonge la vie des globules rouges.

K

Légumes verts (épinards, choux),

pommes de terre, foie, fruits, viande,

poisson.

Indispensable à la coagulation du sang.

C

Tous les fruits (particulièrement les agrumes), légumes, salades, foie.

Antiscorbutique. Aide aux défenses de l'organisme et favorise l'absorption du fer.

Vitamines Hydrosolubles

Source

Rôle

B1*

Foie, lait, oeuf, levure, germes de

céréales, légumes, fruits, viandes, poissons.

Antibéri-bérique. Essentielle au

métabolisme des sucres. Nécessaire au bon fonctionnement général.

B2*

Foie, lait, oeuf, levure, germes de

céréales, légumes, fruits, viandes, poissons.

Essentielle au métabolisme des glucides, lipides et protides (fourniture d'énergie). Aide au bon état de la peau et des yeux.

B3*

Foie, viandes, rognons, fruits,

poissons, céréales, légumes, levures de bière.

Constitue un des éléments de la production d'énergie. Participe au fonctionnement du système nerveux.

B5*

Foie, rognons, viandes, jaune d'oeuf, levure, légumes (pomme de terre, choux), fruits.

Favorise l'activité tissulaire (muqueuses,

peau et cheveux). Aide à la cicatrisation.

B6*

Foie, viandes, rognons, fruits,

poissons, céréales, légumes verts, levures.

Essentielle au métabolisme des protéines. Aide à la fonction des globules rouges et au bon fonctionnement du système nerveux

B8

Légumes, céréales, oléagineux, (noix, cacahuètes), chocolat, jaune d'oeuf, lait.

Participe au niveau cellulaire à de multiples réactions de synthèse biochimique. Aide au bon état de la peau et des cheveux.

B9

Foie, germes de céréales.

Nécessaire à la reproduction cellulaire. Participe à la formation des globules rouges et prévient certaines formes d'anémies.

B12

Foie, rognons, viandes, poissons,

produits laitiers, jaune d'oeufs,

coquillages (huîtres, palourdes).

Antianémique. Indispensable à la synthèse des protéines ainsi qu'à la fonction des globules rouges. * Vitamines du sport.

Figure : Tableau des vitamines34(*)

Conclusion partielle

Ce chapitre démontre l'impotence de l'alimentation équilibrée dont l'homme a besoin pour le bon fonctionnement de son organisme. Une bonne alimentation doit fournir : l'alimentation fournit :

- les matériaux de base nécessaires à la fabrication des cellules et des organes qui composent notre corps (les muscles par exemple) ;

- l'énergie utilisée par ces cellules et ces organes pour fonctionner

Nous avons parlé des besoins de l'organisme qui sont de quatre types d'aliments : l'eau, les aliments de construction, les aliments énergétiques et les aliments fonctionnels, ainsi que des problèmes liées à la sur alimentation et à la sous alimentation afin d'établir les liens qui existent entre les maladies non transmissible et la ration kinoise dans le chapitre III et IV.

En effet, à Kinshasa nous sommes particulièrement confrontés à deux problèmes: d'un côté l'on constate une surconsommation des viandes très riche en graisse et des poissons importées qui favorisent certaines maladies non transmissibles. De l'autre, l'on relève des carences alimentaires, qualitatives et quantitatives, auprès de certaines catégories de population (personnes en situation précaire, personnes âgées, etc.).

CHAPITRE III: TENDANCE DES MALADIES NON TRANSMISSIBLES

III.1 Importance des données

Il est essentiel de disposer d'informations de qualité pour planifier et mettre en oeuvre la politique de santé en matière de lutte contre les maladies non transmissibles en République Démocratique du Congo. Les données sur les facteurs de risque sont à cet égard particulièrement importantes pour prédire l'impact des maladies et des traumatismes dans le futur. Au niveau du Ministère de la santé, la politique nationale de surveillance de facteurs de risques des maladies non transmissibles et la base des données épidémiologiques n'existent pas.

Par apport à la ration Kinoise, nous avons identifié quelques facteurs de risque importants dans le rapport de l'enquête sur les facteurs de risque des maladies non transmissibles organisée selon l'approche STEPS35(*) de l'OMS dans la ville province de Kinshasa en 2005 par la Direction de Lutte Contre la Maladie du Ministère de la santé avec l'appui de l'OMS.

L'enquête avait touché 1952 participants. Parmi eux, 39% étaient du sexe masculin et 61% de sexe féminin (Tableau1). Il y a eu en définitive une faible participation du sexe masculin par rapport au sexe féminin. Malgré les visites de rappel opérées par les enquêteurs, les participants du sexe masculin étaient souvent hors de leurs domiciles au moment des passages répétés des enquêteurs. La répartition par âge montre par ailleurs que dans l'ensemble 1/3 soit 34% des participants enquêtés était celui de 25-34 ans. Le deuxième se trouve dans le groupe d'âge de 15-24 ans. Le deuxième groupe plus important de participants enquêtés était celui de 23-34 ans qui représente 29 des enquêtés. Les sujet âgés de 55 ans et plus ne représente que 13% dans l'ensemble.

L'analyse des données de cette enquête nous montre que 81% de l'ensemble des personnes enquêtées dont 90,3% chez les hommes et 86,6% chez les femmes, ont un régime alimentaire majoritairement carné. tandis que la proportion de ceux qui ont un régime alimentaire riche en fruits et légumes est dans l'ensemble 19% soit 9,7 % chez les hommes et 13, 4% chez les femmes.

Tableau 2 : Répartition des enquêtes par âge et sexe / Facteurs de risque MNT 200536(*)

âgés

Hommes

Femmes

Hommes & Femmes

Effectifs

%

Effectifs

%

Effectifs

%

15 - 24 ans

262

34,20%

392

33,10%

654

33,50%

25 - 34 ans

187

24,40%

355

30,00%

542

27,80%

35 - 44 ans

112

14,60%

192

16,20%

304

15,60%

45 - 54 ans

81

10,60%

112

9,50%

193

9,90%

55 - 64 ans

77

10,00%

80

6,80%

157

8,00%

65 ans et plus

48

6,30%

54

4,60%

102

5,20%

Total

767

100,00%

1185

100,00%

1952

100,00%

La combinaison des facteurs des risques, la consommation des fruits et légumes, l'alcool et le tabac, l'obésité et le sédentarisme montre que, toute la population est à haut risque : seulement 2% de personnes enquêtées (graphique 1) peuvent être considérées comme à faible risque, 2,3% pour les hommes et 0% pour les femmes.

Graphique 1: Faible et haut risque de développer les maladies non transmissibles31

Une alimentation équilibrée37(*) et une activité physique suffisante constituent des facteurs essentiels pour la santé de l'homme générale. Toutefois, Cette habitude naturelle est importante pour la prévention des maladies non transmissible. Elle est en cours de disparition à Kinshasa en replacement progressif des aliments  naturelles et les techniques d'agricultures par les OGM (organisme génétiquement modifié) viandes, légumes et fruits dont les principes de conservation ne sont pas respecté.

La plupart des Kinois ignorent l'interaction qui existe entre les maladies non transmissibles et les facteurs d'influence liés à l'alimentation et à l'activité physique.

La situation économique38(*) est également des facteurs, de risque des maladies non transmissibles ? La majorité des parents éprouvent de difficultés énormes pour assurer une alimentation équilibrée et de qualité à leurs enfants. Cette difficulté est l'une des causes principales des stresse et de l'hypertension artérielle chez certains parents.

Du point de vue sécurité alimentaire, le pays connaît une diminution de la production agricole due au délabrement des infrastructures agricoles, routières et fluviale. L'accès autres services publics tel que l'eau, l'électricité, l'assainissement, le transport et les soins de santé sont en constantes régression.

La plupart des méjanages kinois offrent à leurs enfants les viandes importées très riche en graisse et parfois mal conservées. Ces types d'aliments favorisent non seulement les maladies non transmissibles, mais encore, les maladies infectieuses.

III. 2 Evolution des maladies non transmissibles

2.1 Cadre de l'étude

L'Hôpital Provincial Général de Référence de Kinshasa a servi de cadre à la présente étude. Il est l'un de plus grands Hôpitaux de la République Démocratique du Congo. Sa capacité d'accueil est de 3.150 lits.

1.2 Situation Géographique

Situé dans la commune de la Gombe, ville /province de Kinshasa, au croisement des avenues Wangata et Tombalbaye, L'Hôpital Provincial Général de Référence de Kinshasa est limité : à l'Est par l'avenue de l'Hôpital, à l'Ouest par l'avenue Wangata, au Nord par l'avenue Tombalbaye et au Sud par le Jardin Zoologique de Kinshasa.

La superficie totale est de 94345,31 mdont 80565 m2 pour les pavillons, 3873,27 m2 pour la nouvelle morgue, 4952,52 m2 pour le garage et 4952,52 m2 pour le terrain de football.

1.3 Statut39(*)

Autrefois l'Hôpital général de Kinshasa était appelé Hôpital Mama Yemo ; c'est au terme du décret n°75/2002 du 30 juin 2002 portant dissolution d'un établissement public dénommé Hôpital Mama Yemo, spécialement en son article 4 qu'il est devenu «  Hôpital Provincial Général de Référence de Kinshasa » (HPGRK)

C'est à la suite de ce précédent décret que le ministre de la Santé a signé un arrêté ministériel n° 1250/CAPD/MINIS/CJ/052/KIZ/2002 du 23 novembre 2002 procédant à la mise sur pied d'un organe devant régir le nouvel établissement des soins ainsi crée.

1.4 Mission de l'Hôpital Général de Kinshasa 40(*)

L'Hôpital général de Kinshasa a pour mission :

- assurer les soins de référence secondaire aux malades provenant des Hôpitaux des Zones de santé ;

- assurer l'encadrement des Jeunes professionnels diplômés et stagiaires en cours de formation dans les universités, les instituts supérieurs des techniques médicales, les instituts d'enseignement médical et les instituts des techniques médicales ;

- servir de milieu de recherche dans le domaine de la santé.

1.5 Structure et Gestion41(*)

La composition de la structure de gestion de l'Hôpital général de Kinshasa se présente comme suit :

- le Conseil de gestion (C.G) ;

- le comité de direction (C.D) ;

- le Médecin Directeur.

1.5.1 Composition et le rôle du Conseil de Gestion

Le CG est composé :

- d'un représentant de la tutelle désigné par le ministre de la Santé (il est le président du conseil) ;

- d'un représentant du Gouverneur de la ville ;

- du Médecin inspecteur de la ville ;

- du Médecin directeur de l'Hôpital qui est le secrétaire du conseil ;

- du représentant des organismes permanents d'appui de l'Hôpital ;

Rôle du CG :

- veiller au bon fonctionnement de l'Institution conformément aux directives édictées par le Ministre de la santé ;

- déterminer les directives de gestion et surveiller l'exécution.

1.5.2 Composition du Comité de Direction

Le CD est composé de :

- Médecin Directeur de l'Hôpital qui est en même temps président du Comité ;

- Chef de département administratif et financier qui est secrétaire du Comité ;

- Chef de département médical biotechnique, nursing, pharmacie, formation et recherche.

Rôle du C.D

- appliquer les décisions de gestion du conseil de gestion ;

- préparer le plan de gestion à l'intention du conseil de gestion (budget prévisionnel et le bilan de l'Hôpital) ;

- préparer les projets de tarification des actes et prestation de l'Hôpital ;

- contrôler la gestion des recettes et des finances de l'Hôpital ;

- proposer, créer, supprimer ou transformer les services et unités des soins de l'Hôpital.

1.5.3 Médecin Directeur

- Les attributions du MD sont les suivantes :

- convoquer et présider les réunions du Comité de Direction ;

- assurer l'exécution des décisions du Conseil de Gestion ;

- représenter l'Hôpital auprès de tiers ;

- veiller à la mise en oeuvre des décisions du Conseil de Gestion et du Comité de Direction.

1.5.4 Staff Médical

Il est composé de différents départements qui composent l'Hôpital et leurs multiples services. Il est sous l'autorité du Médecin Chef du département médical.

1.5.5 Les Départements42(*)

1. Département de Médecine Légale

Ce département a deux services :

o Expertise ;

o Morgue.

2. Département d'anesthésie et Réanimation

Ce département a 4 services :

o réanimation ;

o services de tétanos

o soins intensifs ;

o soins respiratoires.

3. Département de radiologie

Les services suivants sont organisés :

o radio-digestive ;

o radio-pédiatrie ;

o radio-génito-urinaire ;

o échographie

o neuroradiologie

4. Département de Pédiatrie

Les services suivants sont organisés : 

o prématuré ;

o cardiologie ;

o urgence ;

o nouveau-nés malades ;

o pathologies infectieuses des grands enfants.

5. Département des soins Communautaires

Les services suivants sont organisés:

o Santé employé (P13) ;

o Dispensaire général (P21)

o Salle d'urgence (P14)

o CME Bumbu ;

o CME Barumbu.

6. Département de chirurgie

Les services suivants sont organisés :

o chirurgie pédiatrique ;

o chirurgie thoracique ;

o neurochirurgie ;

o orthopédie ;

o urologie ;

o chirurgie générale digestive ;

o chirurgie maxillo-faciale ;

o appareils orthopédiques ;

o ophtalmologie ;

o oto-rhino-laryngologie.

7. Département de Gynéco-obstétrique

Les services suivants sont organisés :

o gynécologie ;

o polyclinique consultante ;

o sénologie ;

o obstétrique ;

o naissance désirable.

8. Département de Médecine Interne

Au sein de ce département sont organisés les services suivants :

o endocrinologie ;

o néphrologie ;

o gastro-entérologie ;

o cardiologie ;

o hématologie ;

o dermatologie ;

o pneumologie ;

o soins intensifs ;

o urgence ;

o neurologie ;

o pathologie

9. Département de pharmacie

Les services suivants sont organisés :

o service de préparation ;

o service de distributions ;

o service de gestion des stocks ;

10. Département de la formation et de la recherche

Les services suivants sont organisés :

o service d'administration, finance et technique ;

o service d'encadrement et formation ;

o service encadrement administratif (stage de médecins et de médecins internes) ;

o service biotechnique ;

o service de Nursing ;

o service médical.

11. Département de biologie clinique

Les services suivants sont organisés :

o anatomie pathologie ;

o biochimie ;

o microbiologie ;

o banque du sang ;

o hématologie.

2.5.6 Population d'étude43(*)

La population de la présente étude de tendance des maladies non transmissibles est composé de tous les patients consulté et prise en charge pour Accident - Vasculaire -cérébral, Hypertension artérielle, Obésité, Diabète, et Prostate enregistrés au cours des années 2006 à 2008 dans les registres de service de Cardiologie au pavillon 5 de l'Hôpital Provincial Général de Référence de Kinshasa.

2.5.7 Matériel

Les outils utilisés comprenaient des papiers, une latte, un stylo et les registres médicaux.

2.5.8 Approche méthodologique44(*)

Après analyse systématique des registres, les renseignements cliniques suivants ont été obtenus suivants les paramètres d'intérêts :

o données démographiques : Age et sexe ;

o année et mois d'admission ;

o Adresse.

o Diagnostic

L'âge de tout patient qui a été admis pour Accident - Vasculaire - cérébral, Hypertension artérielle, Obésité et Diabète a été de 30 ans à supérieur à 70 ans.

Le mois et l'année représentent la date d'admission du patient.

La climatologie concernait la petite saison sèche qui va du mois de janvier jusqu'au mois de mars, la petite saison de pluies du mois d'avril jusqu'au mois de mai, la grande saison sèche va du mois de juin jusqu'au mois de septembre et la grande saison de pluies va du mois d'octobre jusqu'au mois de décembre.

2.6 Analyses des données45(*)

La saisie et l'analyse des données ont été réalisées sur micro-ordinateur personnel en utilisant les logiciels Epi Info version 3.2 et Excel 2007.

Au cours de la revue documentaire des registres des malades, nous avons constatés que 21 malades n'avaient pas d'information sur leurs adresses et âge. Le cumul total de 2006 à 2008 est de 3803 c'est à dire 3782 repris dans le tableau 2 plus 21 cas d'âge et adresse inconnus. Ce cumul de cas nous montre (tableau 3 et graphique 2), que l'âge de 50 à 59 est le plus touche suivi de l'âge de 60 à 69 ans. Tandis que, l'évolution cas montre que la population commence à développer les maladies non transmissibles à partir de 30 ans et s'aggrave à partir de 40 ans. Ils nous été difficile de connaître le nombre des décès suite à l'évolution chronique des maladies non transmissibles. Certains malades décèdes à leurs domiciles et d'autres Centres Hospitaliers étant donner qu'il n'existe pas encore dans notre pays le système de suivi des malades soufrant des maladies chronique.

Les données que nous disposons dans le tableau 3, sont incomplètes suite aux mouvements des grèves des professionnels de santé médecins et non médecins. Certains malades référé à l'Hôpital Général de Référence de Kinshasa ont été consulté et non pas été enregistrés et d'autres ont été consultés et soignés aux Centre Hospitaliers privés de professionnels de santé en grèves.

Tableau 3 : Cas d'hypertension artériel enregistre au service de cardiologie de l'hôpital général de

référence de Kinshasa de 2006 à 2008

Tranche d'âges

Cas enregistrés en 2006

Cas enregistrés en2007

Cas enregistrés en2008

Cumul

30-39

113

113

20

247

40-49

303

340

48

691

50-59

454

492

81

1027

60-69

416

454

78

948

70 et plus

378

416

76

870

Total

1664

1815

303

3782

Graphique : 2

La répartition des cas d'Hypertension Artériel en % enregistrés à l'Hôpital Provincial Général de Référence de Kinshasa montre que la tranche d'âge de 50 à 59 ans est la plus touche avec 28% de cas suivi de 60 à 69 ans avec 25%, 70 ans et plus avec 22%, 40 à 49 ans avec 19 et 30 à 39 ans (graphique 3).

Graphique : 3

La répartition de cas par maladie et par sexe, enregistrés au service de cardiologie, pavillon 5, Hôpital Provincial Général de Référence de Kinshasa (HPGRK) de 2006 à 2008, montre que le sexe féminin est le plus touché par l'Hypertension, le Diabète et l'obésité. Cette situation confirme notre hypothèse ; la ration kinoise est certainement un facteur de risque des maladies non transmissibles. (Tableau 4 et graphique 4)

Tableau 4: Répartition des cas par sexe et par maladie, enregistrés au service de Cardiologie,

pavillon 5, hôpital général de référence de Kinshasa de 2006 à 2008

Sexe

2006

2007

2008

Cumul

Homme

Femme

Homme

Femme

Homme

Femme

Homme

Femme

HTA

516

1148

581

1234

103

200

1200

2582

AVC

38

30

63

44

12

8

113

82

Diabète

5

7

17

37

6

2

28

46

Obésité

2

24

12

43

0

2

14

69

Total

561

1209

673

1358

121

212

1355

2779

Graphique : 4

Par apport à la réparation géographique notre analyse a montre que la commune de Ngaliema est la plus touchée par les maladies non transmissibles selon les registres de service de Cardiologie, pavillon 5 de l'Hôpital Provincial Général de Référence de Kinshasa, avec 12% des cas, suivi de Kalamu avec 10% cas et de Lingwala avec 7%. (Graphique 5)

Graphique : 5

NB : la commune de la N'sele qui a 0% sur ce graphique 5, avait un cumul de 4 malades pour 2006 à 2008 registrés à l'HPGRK, service de Cardiologie, pavillon 5.

Conclusion partielle

La tendance de maladies non transmissibles et les résultats de l'enquête sur les facteurs des risques des maladies non transmissibles, organisée en 2005 par la Direction de lutte contre la maladie du Ministère de la santé avec l'appui de l'OMS selon l'approche Step démontre que la ration kinoise est un facteur de risque des maladies non transmissibles et leur l'éclosion dans le future.

A Kinshasa, le sexe féminin est le plus touché par les facteurs de risque des maladies non transmissibles notamment, la surcharge pondérale (obésité) faible niveau socio-économique et le régime alimentaire déséquilibré.

Pour le sexe masculin, généralement prédisposé aux maladies non transmissibles dont les données nous montrent qu'il est faiblement touché par ces maladies par apport au sexe féminin, nous pensons que cela est aux activités physiques et la quantité de la nourriture journalière comme nous le montre les données de l'obésité.

Le taux de prévalence d'obésité, de diabète sucré, d'Hypertension Artériel et des accidents vasculaires cérébraux est caractéristique de la transition nutritionnelle et épidémiologique. Ceux-ci sont la conséquence de comportements alimentaires et style de vie adoptés suite à la rareté et coût des aliments naturels sur le marché kinois ainsi que le faible niveau socio-économique qui donne de stress chaque jour aux parents.

CHAPITRE IV: IMPOTENCE DE LA PREVENTION

Le rapport entre les maladies infectieuses et les maladies non transmissibles est en train de changer. Selon les statistiques épidémiologiques récoltées à l'Hôpital Général de Référence de Kinshasa et les résultats de l'enquête sur les facteurs des risques des maladies non transmissibles ; la majorité de la population Kinoise court les risques de souffrir d'une des maladies non transmissibles avant d'attendre 50 ans conséquence du régime alimentaire déséquilibré actuelle.

La prévention de ses maladies exige l'implication de la politique du pays et de la communauté dans la planification des programmes de lutte. C'est ainsi que nous présentons dans ce chapitre quelques maladies non transmissibles lesquelles certaines personnes peuvent développer les jours avenir suite à cette crise alimentaire actuelle.

IV.1 Objet de la prévention

IV .1.1 Obésité46(*)

L'Obésité est l'excès de poids dû à une surcharge en tissu adipeux dans l'ensemble de l'organisme, et plus particulièrement dans les espaces sous-cutanés. L'obésité peut entraîner une diminution de la qualité de vie et des complications morbides.

En pratique, on définit l'obésité d'après la valeur de l'indice de masse corporelle (IMC, appelé Body Mass Index -- BMI -- dans les pays anglo-saxons). L'IMC se calcule en divisant le poids (en kilogrammes) par la taille (en mètres) au carré. On parle d'excès pondéral à partir d'un IMC égal à 26, et d'obésité à partir de 30. Au-delà de 40, il s'agit d'obésité massive, encore appelée obésité morbide.

NB : L'obésité a été reconnue comme une maladie en 1997 par l'OMS47(*)

1.1.1 La graisse dans l'organisme48(*)

La graisse est stockée dans des cellules spécialisées appelées adipocytes. Elle existe dans l'organisme sous deux formes, la graisse brune et la graisse blanche, chacune dans deux types d'adipocytes distincts. La graisse brune est utilisée pour générer de la chaleur en réponse au froid extérieur. Elle est abondante chez le nouveau-né et chez les animaux hibernant ou vivant sous des climats froids. La graisse blanche est, en cas d'excès, le reflet visible de l'obésité. Elle s'accumule principalement sous la peau. Les réserves de graisses dans l'organisme sont des réserves énergétiques. En effet, les composés provenant de l'alimentation (les glucides, les lipides et les protéines) fournissent de l'énergie au cours de leur dégradation. Si la dépense énergétique est plus faible que les apports alimentaires, ces derniers sont mis en réserve sous deux formes principales : les glucides et les lipides. Les glucides sont stockés dans le foie et les muscles sous forme de glycogène, tandis que les lipides sont concentrés dans les adipocytes sous forme d'acides gras. Comparés au glycogène, les réserves en graisses sont beaucoup plus abondantes et énergétiques.

1.1.2 La gestion des apports alimentaires par l'organisme49(*)

La coordination entre le rythme et l'abondance des prises alimentaires d'une part et les dépenses énergétiques d'autre part ne sont pas parfaites. À quantité égale de calories ingérées, les variations de poids peuvent être considérables d'un sujet à l'autre. De plus, il existe des variations physiologiques quasi individuelles dans la gestion de ces calories. L'exercice physique régulier permet certes de moduler le stockage des lipides, mais il ne constitue pas le seul élément régulateur. Il existe en effet toute une panoplie de mécanismes biochimiques permettant d'établir un équilibre entre le stockage énergétique et le catabolisme (utilisation par le métabolisme des réserves disponibles) d'autre part.

1.1.3 Causes et mécanisme de l'obésité50(*)

Les causes de l'obésité (ou des obésités) ne sont pas encore bien connues. L'obésité est en effet un trouble hétérogène impliquant de multiples facteurs et résultant d'interactions entre statut génétique, comportement et environnement. Le déséquilibre énergétique participant à la constitution d'une obésité implique des anomalies dans les systèmes de régulation d'utilisation des réserves énergétiques.

Ce déséquilibre peut être le résultat d'une alimentation trop riche par rapport aux besoins. Cependant, dans la pratique, on constate que seuls certains patients ont des apports alimentaires supérieurs à la moyenne. On sait en effet aujourd'hui que l'obésité est souvent liée à un trouble de l'utilisation des nutriments, et non à un excès alimentaire. Des chercheurs ont montré que les individus de poids normal compensent leurs excès en réduisant naturellement les prises alimentaires suivantes, alors que les personnes obèses ne le font pas. Dans la capitale congolaise l'obésité est liée à une alimentation déséquilibrée et riche en graisse.

IV 1.1.4 Complication liées à l'Obésité51(*)

Les statistiques montrent que les personnes dont l'IMC dépasse 30 présentent des risques supérieurs de développer des affections métaboliques ( diabète), cardio-vasculaires (insuffisance coronaire, infarctus du myocarde, hypertension artérielle), respiratoires (insuffisance respiratoire) et rhumatologiques ( arthrose). Chez l'homme, l'obésité accroît les risques de cancers de la prostate et du côlon (gros intestin). Chez la femme, les cancers du sein, du col de l'utérus et des ovaires sont nettement plus fréquents en cas d'obésité. Dans certains cas, le risque de complications dépend de la répartition du tissu adipeux excédentaire. Ainsi, une accumulation de graisses dans la région abdominale augmente les complications vasculaires.

Outre les complications d'ordre physique et physiologique, il faut également prendre en compte le retentissement psychologique sur le patient (risques de dépression, liés notamment aux régimes amincissants sévères, ainsi que les conséquences sociales, en particulier la discrimination.

1.1.5 Contrôle des apports alimentaires52(*)

Le traitement des obésités vise deux objectifs : le plus important est de stopper la prise de poids ; le second est d'éviter de reprendre le poids perdu après un régime amaigrissant -- c'est, dans les faits, l'objectif le plus difficile à atteindre. Si le patient arrête sa progression pondérale, il en tire déjà un bénéfice important en évitant des complications graves. Une diminution de la prise alimentaire de 400 Kcal par jour provoque une perte de poids de 500 g en dix jours. Mais, des mesures simples, fondées sur un remodelage des habitudes alimentaires et des exercices physiques réguliers, peuvent parfois suffire.

Toutes sortes de régimes pour obtenir des pertes de poids rapides font l'objet de publicités dans les magazines. Or, la rapidité de l'amaigrissement n'est pas nécessairement intéressante, ni gage de réussite. Au contraire, les régimes rapides s'avèrent souvent inefficaces à moyen terme. L'une des principales causes d'échecs de la plupart des régimes est leur aspect contraignant et l'absence de soutien psychologique. Il faut savoir qu'il n'existe aucun traitement ou régime standard, en raison de l'hétérogénéité clinique et biologique de cette affection : les attitudes thérapeutiques doivent donc être personnalisées, et un régime visant à une perte importante de poids ne doit être entrepris que sous suivi médical et psychologique. L'analyse de la situation de l'obésité dans la capitale congolaise en rapport avec l'enquête sur les facteurs de risque des maladies non transmissible de 200553(*), nous montre que le régime alimentaire est riche en graisse (viandes et poissons mais pauvre en légume et fruits). Le traitement de l'obésité chez le kinois consiste à remplacer l'habitude alimentaire du régime majoritairement carné par un régime en fruits et légumes.

L'obésité est une maladie pour laquelle la pharmacologie ne dispose pas encore de beaucoup de moyens ; Des médicaments anorexigènes (inhibiteurs de l'appétit).

1.1.6 Prévention de l'obésité54(*)

Des mesures préventives contre l'obésité peuvent être mises en oeuvre. Elles passent par des campagnes de santé publique sur les aspects qualitatifs et quantitatifs des habitudes alimentaires, et par toute information visant à réduire les facteurs de risques environnementaux (lutte contre la sédentarité, promotion de l'exercice physique à l'école. Pour la ville de Kinshasa, le Gouvernement doit trouver une politique qui vise :

- l'augmentation de coût de vie de la population par le payement d'un saleur décent afin quelle capable d'acheter et manger les fruits et légumes naturelles,

- Education pour la santé sur les habitudes alimentaires et les facteurs de risques.

- Faciliter les transports des produits alimentaires de l'intérieur vers la capitale.

- Réduire les tracasseries au niveau de ports et surtout le système de commission sur la marchandise qui vient par la voie fluviale.

IV 1.2 Athérosclérose et Artériosclérose

Les deux maladies sont de même nature.

1.2.1 Découverte et historique

En 1740, le médecin allemand KRELL55(*) décrit pour la première fois des concrétions calciques au niveau de la paroi artérielle, qu'il appelle "plaques osseuses". C'est près de cent ans plus tard, en 1933, qu'apparaîtra le terme d'athérosclérose, nom donné à ce durcissement de la paroi artérielle par un médecin strasbourgeois, LOBSTEIN. (Figure. 4)

1) Athérosclérose est une association variable de remaniements de l'intima des artères (gros et moyen calibre) consistant en une accumulation locale de lipides, de glucides complexes, de sang et de produits sanguins, de tissu fibreux et de dépôt calcaires ; le tout s'accompagnant de modifications de la media. (OMS, 1954). L'athérosclérose est un type d'artériosclérose.

2) Artériosclérose est un terme générique désignant l'épaississement de l'intima artérielle avec amincissement fibreux de la media, alors que l'athérosclérose ne touche que la media. De plus, l'artériosclérose touche aussi les artères de petit calibre et les artérioles.

Athérome : Portion lipidique des plaques athéroscléreuses.

Figure 4: Portion lipidique des plaques athéroscléroses

1.2.2 Manifestation 56(*)

Les conséquences de la formation de plaques d'athérome se manifestent à différents niveaux. Elles sont responsables d'affections aiguës:

- de cardiopathies ischémiques dues à l'athérosclérose des artères coronaires ;

- d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) dus à l'athérosclérose des artères à visée encéphalique ;

- d'artérites dues - dans 90  % des cas à l'athérosclérose des artères des membres inférieurs

- ou d'ischémies aiguës des membres.

Aussi, l'athérosclérose peut toucher toutes les artères, et entraîner des manifestations ischémiques chroniques (par exemple, l'artérite mésentérique) ou aiguës (infarctus mésentérique).

Il faut cependant noter que ces manifestations ne sont pas uniquement dues à l'athérosclérose. Par exemple, les d'accidents vasculaires cérébraux peuvent être aussi dus à des embolies d'origine cardiaque, ou à d'autres causes rares telles que : hémopathies, dissections, angéites...

L'athérosclérose ne se manifeste pas de façon exclusive au niveau d'un seul territoire (carotidien, coronaire ou artériel des membres inférieurs) ; la découverte d'une atteinte d'un territoire est souvent accompagnée d'une atteinte asymptomatique d'un autre territoire (Figure. 6)

1.2.3 Complications

Les complications de l'athérosclérose sont responsables des deux premières causes de mortalité dans le monde. Les cardiopathies ischémiques concernent environ 6 millions de décès par an, et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) plus de quatre millions. Ces deux causes représentent à elles seules plus de 20  % des décès.

Outre ces conséquences, ces accidents - lorsqu'ils ne sont pas fatals - sont aussi à l'origine de séquelles fonctionnelles sévères : paralysie, troubles sensitifs, troubles du langage... dans le cas des d'accidents vasculaires cérébraux ; apparition d'une insuffisance cardiaque, de troubles du rythme... dans le cas d'un infarctus du myocarde (IDM). Les cardiopathies ischémiques et les d'accidents vasculaires cérébraux sont placés respectivement aux 5 et 6ème places des pathologies invalidantes.

Schéma 3 : Prévalence d'une atteinte athérosclérose asymptomatique en présence d'une localisation symptomatique

IV 1.3 L'arthrose57(*)

Est une maladie qui touche les articulations, on l'appelle aussi arthropathie chronique dégénérative58(*). Elle est caractérisée par la douleur, mécanique et diurne et la difficulté à effectuer des mouvements articulaires.

Au niveau de l'articulation, la surface du cartilage se fissure, s'effrite et finit par disparaître. Ensuite, des excroissances osseuses se forment et nuisent aux mouvements. L'arthrose est une dégénérescence du cartilage des articulations sans infection ni inflammation particulière. Cette dégénérescence conduit à une destruction plus ou moins rapide du cartilage qui enrobe l'extrémité des os. Anatomiquement, cette destruction s'accompagne d'une prolifération osseuse sous le cartilage.

C'est la maladie articulaire la plus fréquente. Les premiers symptômes apparaissent généralement à partir de 40-50 ans, mais la maladie commence souvent bien plus tôt dans la vie.

1.3.1 Mécanisme

Le cartilage articulaire n'est pas un tissu inerte : il est le siège d'une intense activité où la production de chrondrocytes (cellules du cartilage) s'oppose, au début du moins, à la destruction de ces mêmes cellules. Lorsque les phénomènes de destruction l'emportent sur la régénérescence cartilagineuse, l'épaisseur du cartilage diminue et l'articulation s'altère définitivement.

Cette intense activité de production de nouvelles cellules se manifeste, à la marge de l'articulation, par la production nouvelle d'excroissances osseuses : les ostéophytes ou ostéophytose.

Au cours de la destruction cartilagineuse, de petits morceaux de cartilage peuvent se détacher et "flotter" dans la poche articulaire : ils y déclenchent alors des poussées inflammatoires mécaniques qui se traduisent par une hypersécrétion de liquide et par un gonflement de l'articulation.

L'arthrose se caractérise par trois lésions anatomiques :

1) L'atteinte du cartilage articulaire qui se fissure et se creuse d'ulcérations appelé en médecine géodes (trous dans le cartilage) pouvant laisser l'os à nu ;

2) L'atteinte de l'os lui-même qui se décalcifie par endroits (ostéoporose) et se condense en d'autres, notamment dans la partie près de l'articulation au

3) niveau des zones de pression se sont les zones épiphisaire : c'est l'ostéosclérose sous-chondrale ;

4) La formation sur les bords de l'articulation de petites excroissances osseuses : les ostéophytes (parfois dénommés becs de perroquet en raison de leur forme radiologique).

Ces lésions peuvent s'accompagner d'une synovite, qui correspond à l'inflammation de l'enveloppe de l'articulation.

Figure 5: Arthrose au niveau des mains avec nodules d'Heberden59(*)

1.3.2 Causes et facteur de risque60(*)

Dans l'arthrose, la destruction du cartilage correspond à une fissuration de la surface vers la profondeur du tissu cartilagineux. Cette fissuration est liée à des phénomènes mécaniques, mais elle est également favorisée par des altérations biochimiques de la structure du cartilage.

Schématiquement, on peut considérer que l'arthrose est le résultat :

- De contraintes physiques anormales sur un cartilage normal ; on n'en est cependant pas certain

- De contraintes physiques normales sur un cartilage anormal ;

- De la conjonction des deux situations précédentes.

Les principaux facteurs de risques suspectés sont :

- Généraux : âge, poids (régime alimentaire riche en graisse, pauvre en vitamine, sels minéraux et fibres végétales), ménopause, autres rhumatismes (chondrocalcinose, hyperostose de Forestier...) ;

- Génétiques : la notion d'arthrose familiale est bien démontrée pour les arthroses du genou, de la hanche et de la main. On parle alors de vices architecturaux congénitaux: par exemple, le genu varum qui touche plus fréquemment les hommes (les jambes prennent la forme de parenthèses) et le genu valgum chez les femmes (c'est la déformation inverse des jambes) ;

- Locaux :

o Traumatismes importants ou faibles à répétition (travaux pénibles, sports violents, lésion du ménisque... (notamment pour les footballeurs c'est l'arthrose du pied) ;

o Anomalie de position de l'articulation (scoliose, malformation de la hanche, Autres maladies osseuses ou articulaires localisées (séquelles d'arthrite, séquelles de fractures, maladie de Paget...).

A l'origine de l'arthrose interviennent de nombreux facteurs souvent encore mal connus. Cependant, le caractère génétique de l'affection semble prédominant. Il existe des familles d'arthrosiques et la maladie atteint plus fréquemment les femmes que les hommes. Par exemple, si certaines professions (travaux de force) sont plus exposées à l'arthrose que d'autres, tous les membres de cette profession ne feront pas d'arthrose (en partie en fonction de leur prédisposition génétique).

Le dépistage des anomalies articulaires congénitales, suivi d'une correction dans l'enfance, est d'une importance capitale pour éviter l'apparition d'une arthrose douloureuse à l'âge adulte. L'obésité (ou le simple surpoids) est sans aucun doute un facteur favorisant l'apparition de l'arthrose au niveau des hanches et des genoux. Pourtant, des éléments contradictoires, non encore expliqués, existent :

- Les sujets porteurs d'une arthrose des genoux font beaucoup plus souvent que les autres une arthrose des mains

- L'articulation de la cheville, pourtant elle aussi soumise à rude épreuve, n'est pratiquement jamais altérée chez les patients obèses.

1.3.3 Les signes de la maladie

Les signes de la maladie arthrosique varient selon l'articulation concernée. Cependant, dans tous les cas, le motif principal de consultation est la douleur associée à une gêne fonctionnelle.

La douleur est, en principe, dite de type « mécanique » car elle présente les caractéristiques suivantes :

1) Elle est déclenchée et aggravée par le mouvement ;

2) Elle cesse ou s'atténue plus ou moins complètement lorsque l'articulation est au repos ;

3) Elle est moins importante le matin, puis elle augmente dans la journée et elle est maximale le soir ;

4) Elle gêne traditionnellement l'endormissement, mais peut également entraîner des réveils nocturnes (environ 50 % des patients arthrosiques sont réveillés la nuit par leur douleur) ;

5) Elle réapparaît chaque fois que l'articulation concernée est soumise à un effort : la marche pour l'arthrose de hanche, monter un escalier pour le genou, lever le bras pour l'épaule...

6) La gêne fonctionnelle correspond à une limitation de la mobilité de l'articulation touchée par l'arthrose. Elle est variable selon l'activité du patient. Ainsi, un joueur de golf sera beaucoup plus gêné par une arthrose du genou qu'un sujet ne pratiquant pas de sport. De même qu'un pianiste sera très handicapé par une arthrose des doigts, même légère.

Les articulations arthrosiques ne sont, en principe, ni rouges, ni chaudes. Elles peuvent être gonflées lorsque s'installe un épanchement liquidien (épanchement de synovie), ce qui est particulièrement fréquent au niveau des genoux. A la longue, les excroissances osseuses ostéophytes provoquent des déformations des articulations, surtout visibles au niveau des mains et des genoux. L'état général du patient est toujours bon. Il n'y a ni fièvre ni amaigrissement. Les lésions arthrosiques sont irréversibles et aboutissent, outre les déformations, à un raidissement articulaire pouvant évoluer vers une impotence partielle.

V.1.1 1.3.4 Évolution de la maladie61(*)

Certaines arthroses sont très rapidement évolutives, alors que d'autres ne se développent que très lentement. L'évolutivité d'une arthrose se juge uniquement sur la vitesse de diminution de l'interligne articulaire à la radiographie. Aucune analyse biologique ne permet de juger de l'évolution d'une arthrose.

L'évolution de la maladie arthrosique se fait vers l'aggravation progressive et le blocage articulaire. L'apparition de la limitation des mouvements (ankylose) et des déformations constitue l'élément majeur de la surveillance. Les lésions arthrosiques sont irréversibles et aboutissent, outre les déformations, à un raidissement articulaire pouvant évoluer vers une impotence partielle.

V.1.2 1.3.5 Traitement

L'arthrose est traitée par des antalgiques et des antidouleurs. On peut aussi prescrire de la thérapie de fond. La mise au repos de l'articulation douloureuse est indispensable pendant les périodes douloureuses.

L'appareillage (orthèse) permet d'éviter les déformations et de soutenir l'articulation pour éviter la douleur. On l'utilise notamment pour la mise au repos de l'articulation dans la rhizarthrose (arthrose du pouce)

En dehors des périodes très douloureuses, la pratique d'une activité physique adaptée modérée est recommandée : pour les arthroses de la hanche, on conseille la bicyclette plutôt que la marche car cette activité physique entretient la musculature en usant moins le cartilage de la hanche qui est déchargée du poids du corps. Pour l'arthrose de la colonne lombaire, certains mouvements de gymnastique sont contre-indiqués.

La perte de poids augmente considérablement le confort des patients. Il est démontré le régime d'amaigrissement des patients arthrosiques en surpoids retarde l'évolution de la maladie.

IV 1.4 Cancer de la prostate

Tumeur maligne affectant la glande de l'appareil génito-urinaire masculin, appelée prostate. C'est le cancer génito-urinaire le plus fréquent chez l'homme. La prostate est une glande génitale mâle, située autour de la portion initiale de l'urètre masculin, derrière la symphyse pubienne, en avant du rectum et en dessous de la vessie. Elle est constituée de deux lobes latéraux droit et gauche et d'un lobe moyen. Ses sécrétions forment le liquide séminal qui se mélange aux cellules germinales provenant du testicule pour former le sperme.

1.4.1 Facteurs de risque62(*)

Les mécanismes ultimes du cancer de la prostate n'ont pas encore été élucidés. En revanche, les facteurs de risque qui conduisent à cette maladie ont été déterminés. En effet, on estime à 15 % les hommes susceptibles de développer ce cancer au cours de leur vie. La prévalence de la maladie croît avec l'âge, l'âge moyen d'apparition étant de 65 ans. La maladie est fréquente chez les obèses, elle est réduite de moitié chez les non obèses. L'incidence du cancer de la prostate est liée à l'alimentation. Des études ont établi une corrélation entre ce cancer et un régime riche en graisses et pauvre en fibres. Ce constat a été confirmé par une comparaison faite entre une population masculine en Chine et un échantillon d'hommes américains. Celle-ci a révélé que le cancer de la prostate est 120 fois plus élevé aux États-Unis où l'alimentation est plus riche qu'en Chine, pays où le régime alimentaire semble plus équilibré. Des aliments comme la tomate semblent protéger contre le cancer de la prostate. Cela s'explique par la présence d'une substance, appelée lycopène, possédant des propriétés antioxydantes qui lui permettent d'inhiber ou de retarder le processus d'oxydation cellulaire. Ce processus est, en effet, redoutable pour la santé, car il génère des radicaux libres augmentant le risque de cancérisation. La présence de cadmium dans l'environnement peut exposer au cancer de la prostate. L'histoire familiale joue un rôle non négligeable. Ainsi les hommes dont le père ou un frère ont eu un cancer de la prostate sont prédisposés à en développer un à leur tour. La recherche en biologie moléculaire tente d'identifier le terrain génétique de cette tumeur. L'existence chez un sujet d'un gène mutant hérité, le HPC1 (hereditary prostate cancer), mis en évidence en 1996, semble orchestrer la prédisposition masculine à développer un tel cancer.

1.4.2 Symptômes et diagnostic63(*)

À un stade initial, le cancer de la prostate évolue lentement sans symptômes particuliers et sans douleur. Il existe cependant des signes révélateurs : difficulté à uriner, infections urinaires à répétition, douleurs à la miction et mictions fréquentes surtout la nuit, présence de sang dans les urines et dans le sperme, douleur au bas ventre, douleurs osseuses, oedèmes ou phlébites des membres inférieurs. La consultation peut montrer la présence de ganglions ; le toucher rectal révèle une lésion de la prostate. Une biopsie suivie d'une analyse histologique permet de confirmer la nature tumorale de la lésion. Sur le plan biologique, la PSA (prostate specific antigen), glycoprotéine produite par les cellules épithéliales de la glande prostatique, est spécifique de la prostate et non pas de son cancer. Le test de la PSA se fait à partir d'une analyse sanguine, il permet de mesurer le taux de l'antigène dans le sang. En cas de cancer, cette glycoprotéine est présente en grande quantité et son taux est élevé. Cette élévation du taux de la PSA n'est pas spécifique d'un cancer, d'autres facteurs, comme une éjaculation ou une infection, pouvant également induire une telle élévation. À titre préventif, un toucher rectal et un test de PSA sont recommandés chez les hommes prédisposés à partir de 50 ans.

1.4.3 Traitement

La classification du cancer de la prostate permet d'évaluer le pronostic et de guider la thérapeutique. On distingue quatre stades. Le stade I correspond à un cancer précoce découvert lors d'une biopsie. Dans le stade II, la tumeur présente la forme d'un nodule palpable, bien localisé. Lors du stade III le cancer s'étend. Au stade IV correspond l'apparition de métastases. Le cancer de la prostate se caractérise par son hormonodépendance et sa radiosensibilité.

Les traitements à visée curative reposent sur la radiothérapie ou la chirurgie, laquelle consiste à pratiquer une prostatectomie radicale ou partielle. Le traitement à visée palliative passe par l'hormonothérapie et par la chimiothérapie en cas de métastases.

IV 1.5 Diabète sucré64(*)

Maladie chronique provoquée par un trouble du métabolisme des glucides et caractérisée par un taux anormalement élevé de sucre dans le sang et les urines.

En France, le diabète sucré touche approximativement 1 500 000 personnes auxquelles il faut ajouter 5 000 diabétiques qui s'ignorent. Sa fréquence continue de croître dans le monde, parallèlement au vieillissement des populations et des conditions de vie liées à l'alimentation très riche en graisses et en glucose et à la sédentarité. Le diabète sucré peut endommager gravement les yeux, les reins, le coeur, les membres, et représente un risque en cas de grossesse.

On distingue généralement deux types de diabète sucré65(*). Le type I ou diabète insulino-dépendant (DID), qui portait autrefois le nom de diabète juvénile. Il touche surtout les enfants et les adolescents et ferait partie des maladies auto-immunes. Il représente de 10 à 15 % des cas de diabète et son évolution est très rapide. Le type II, ou diabète non insulino-dépendant (DNID), également appelé diabète gras, se rencontre généralement chez des personnes de plus de quarante ans et son évolution est lente. On n'observe très souvent aucuns symptômes cliniques et seuls des taux de glucose élevés dans le sang et les urines permettent de détecter la maladie.

1.5.1 Cause et évolution66(*)

Le diabète est considéré comme un trouble dont les origines sont multiples. Chez un sujet sain, le pancréas sécrète une hormone, l'insuline, qui facilite la pénétration du glucose dans les tissus. Chez le diabétique, la pénétration du glucose ne s'effectue pas correctement, soit parce que la quantité d'insuline est insuffisante, soit parce que les récepteurs cellulaires du glucose ne sont pas efficaces. Le sucre s'accumule donc dans le sang et est évacué dans les urines. Le diabète de type I est presque toujours dû à une diminution très importante ou à l'arrêt de la production d'insuline. Dans le second type, le pancréas produit une quantité considérable d'insuline, qui ne suffit cependant pas à satisfaire les besoins de l'organisme, car les tissus sont résistants à l'action de cette hormone. Dans certains cas, cette résistance est due à une obésité ancienne : une glycémie élevée inactive les composants tissulaires cibles de l'insuline.

En l'absence de traitement, le diabète de type I peut être rapidement fatal. Il s'accompagne d'une sensation de soif intense, d'une perte de poids et d'une fatigue importante. Le glucose tissulaire ne fournissant pas suffisamment d'énergie à l'organisme, celui-ci commence à utiliser les graisses. Ce phénomène contribue à faire augmenter le taux de cétones dans le sang et l'augmentation de l'acidité sanguine affecte la respiration. Avant la découverte du traitement à base d'insuline dans les années vingt, les patients mouraient généralement d'un coma diabétique. Dans les deux types de diabète, la persistance d'une glycémie élevée peut entraîner des troubles dont les conséquences sont difficiles à maîtriser.

En cas de grossesse, un diabète non traité augmente le risque de mortalité du foetus ou d'anomalie congénitale. En l'absence de traitement, la longévité d'une personne diabétique est réduite d'un tiers.

En l'absence de tout symptôme, le dépistage du diabète de type II s'effectue par la détermination du taux de glucose dans l'urine. Lorsque ce taux est élevé, la glycémie à jeun est déterminée, puis le sujet subit un test de tolérance au glucose au cours duquel on détermine la glycémie après absorption d'une grande quantité de sucre.

1.5.2 Traitement 67(*)

Le traitement vise à maintenir une glycémie normale. Les personnes diabétiques peuvent ainsi mener une vie normale et échapper aux éventuelles complications à long terme. Dans les cas où la production d'insuline est faible ou nulle, le traitement consiste à injecter de l'insuline et à suivre un régime alimentaire adapté. Il faut alors prendre des repas et des collations tout au long de la journée afin de ne pas « noyer » l'apport d'insuline et consommer des aliments contenant des polysaccharides (qui augmentent la glycémie plus lentement) plutôt que des sucres simples comme le saccharose, le fructose et le lactose, petites molécules rapidement disponibles pour l'organisme, qui augmentent rapidement la glycémie. Dans les cas de diabète de type II, dont la majorité des malades accusent au moins un excès de poids modéré, le traitement consiste essentiellement à suivre un régime alimentaire, à perdre du poids et à faire du sport. La perte de poids semble en partie diminuer la résistance tissulaire à l'insuline. Si la glycémie demeure élevée, le traitement peut également comporter des injections d'insuline ou la prescription de médicaments hypoglycémiants ou antidiabétiques comme les biguanides et les sulfamides hypoglycémiants permettant d'abaisser le taux de sucre.

Certains patients diabétiques sont munis d'une pompe à insuline qui distribue des quantités d'insuline appropriées aux besoins de l'organisme. Ces pompes permettent un meilleur contrôle de la glycémie, mais on observe parfois des complications sérieuses comme une cétoacidose ou une infection au niveau du site d'injection.

1.5.3 Complications68(*)

Le diabète est responsable de nombreuses complications. On estime à 10 % le nombre de dialysés diabétiques en France, dont 70 % sont des diabétiques non insulino-dépendants. Le diabète est responsable de rétinopathies et représente la première cause de cécité avant 50 ans. Il peut engendrer des atteintes des artères (arthériopathie) et des nerfs (neuropathie) des membres inférieurs, cause d'une mauvaise irrigation et de problèmes de podologie. Ceux-ci peuvent être corrigés par le port de semelles thermomoulées. Certaines nécroses conduisent à des amputations d'orteil, de pied, ou de jambe. En France, 4 000 amputations annuelles sont dues au diabète. Des retentissements cardiaques entraînent des occlusions des artères, nécessitant des pontages coronariens (10 à 20 % des cas).

IV 1.5.4 Prévention69(*)

La prévention du diabète comprend la prévention primaire qui consiste à empêcher la survenue de la maladie chez les sujets sains, et la prévention secondaire destinée aux diabétiques et visant à retarder ou à éviter l'aggravation de la maladie et ses complications. Dans tous les cas, une activité physique favorise un équilibre glycémique stable et prévient les complications cardio-vasculaires. La perte de poids chez les sujets en surcharge pondérale permet d'améliorer la glycémie. Ceci rend nécessaire un régime hypocalorique avec diminution des apports en glucides et en lipides mais plutôt riche en fibres.

1.5.5 Surveillance70(*)

Le patient doit surveiller sa glycémie : il dispose pour cela de bandelettes réactives sur lesquelles il doit déposer une goutte de sang. De même, il doit surveiller l'apparition dans ses urines de glucose (glycosurie) et de cétones (cétonurie). Parallèlement, il faut procéder à une surveillance clinique et à un bilan biologique régulier. Chez la femme enceinte atteinte d'un diabète de type II, le traitement par les antidiabétiques oraux doit être arrêté dès que la grossesse est découverte. Il est alors remplacé par l'insulinothérapie. Une surveillance médicale régulière et fréquente doit être mise en place afin d'éviter toute complication

IV 1.6 Hypertension

1.6.1 Généralité sur l'hypertension 71(*)

Hypertension est une pression élevée, au dessus des valeurs normales, de la pression sanguine. L'hypertension est dite primaire, ou essentielle, si aucune cause spécifique ne la provoque, secondaire si elle est la conséquence d'une autre pathologie. Les personnes hypertendues présentent des risques importants d'accident vasculaire cérébral ou de crise cardiaque. Le traitement de l'hypertension a pour but de réduire ces risques.

1.6.2 Cause72(*)

De nombreux facteurs génétiques et environnementaux sont à l'origine de l'hypertension essentielle. Elle survient avec une plus grande fréquence chez les personnes présentant une surcharge pondérale, consommant beaucoup de sel, peu d'aliments riches en potassium ou beaucoup d'alcool et chez les personnes sédentaires ou soumises à un stress psychologique. En outre, elle a tendance à augmenter naturellement avec l'âge. Bien que l'hypertension soit à l'évidence favorisée par des facteurs génétiques, les gènes en cause sont encore inconnus.

1.6.3 Diagnostic73(*)

Le diagnostic de l'hypertension n'est pas toujours facile à établir. On mesure des tensions artérielles basses, normales ou élevées, mais la valeur seuil de l'hypertension reste difficile à définir. Par convention, on estime qu'un individu présentant une pression diastolique de 9 à 10 cm de mercure et une pression systolique de 14 à 16 cm de mercure est hypertendu et devrait recevoir un traitement anti-hypertenseur. Pour établir le diagnostic avec une plus grande fiabilité, la tension artérielle doit être mesurée à différents moments. On procède simultanément à des examens biochimiques sur des échantillons d'urine et de sang.

1.6.4 Traitement74(*)

L'objectif du traitement, généralement prescrit par un généraliste, est de faire baisser la tension artérielle afin de réduire les risques d'accident vasculaire cérébral ou de crise cardiaque. Il est souvent accompagné d'un régime alimentaire pauvre en sel, en calories, en alcool et en graisses saturées, mais riche en potassium, en calcium, en graisses polyinsaturées, en magnésium et en fibres. De même, il est conseillé au patient de reprendre une activité physique modérée lorsque cela est possible. Bien que le tabagisme n'affecte pas la tension, il peut accroître les risques d'attaque (accident vasculaire cérébral) ou de crise cardiaque.

Les médicaments prescrits, seuls ou en polythérapie, comprennent des bêtabloquants, des inhibiteurs calciques, des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et des diurétiques.

1.6.5 Hypertension secondaire

L'hypertension essentielle représente environ 90 % des cas d'hypertension et l'hypertension secondaire les 10 % restants. Celle-ci peut être causée par une maladie rénale, la pilule contraceptive ou des troubles endocriniens. Le traitement de la cause entraîne généralement une diminution de l'hypertension.

1.6.6 Hypertension gravidique75(*)

Il existe une forme particulière d'hypertension survenant pendant la grossesse dont la cause reste encore incertaine. Elle peut conduire à une éclampsie, une affection grave se manifestant par des convulsions pouvant être fatales pour la mère et le foetus. Le traitement consiste à faire baisser la tension artérielle par des médicaments, et dans les cas graves, à déclencher un accouchement prématuré pour limiter les conséquences (anoxie) sur l'enfant. Voir aussi Tension artérielle.

IV .2. Comment prévenir les maladies non transmissibles

2.1 Régime anti-cholestérol76(*)

L'excès de cholestérol est nuisible à la santé, en premier lieu, il faut faire attention à manger trop gras. Dans la capitale Congolaise, les aliments d'origine animale sont très riches en graisses et accessible à tous les bources appeler communément cuisse, banga, mipanzi, mabumu, rognons, fois, cotis, makoso, poulet... ont les mangent souvent accompagne de chikwanga ou fufu souvent sans légume, en famille ou dans le restaurant Malewa. En principe nous ne devrions pas en consommer plus. Si nous dépassons parfois la norme, c'est que les graisses sont parfois là où on ne les voit pas. On se méfie du gras de la peau des poulets, des charcuteries, des fromages, et on ne voit pas les graisses qui se cachent dans les plats préparés, dans la sauce, les hamburgers, sandwiches et mayonnaise.

V.1.3 2.2 Question de supprimer les graisses77(*)

Les lipides sont indispensables à notre équilibre alimentaire. Ils sont une importante source d'énergie et de certaines vitamines et jouent aussi un rôle important dans la composition des membranes des cellules, des noyaux et du tissu nerveux. L'essentiel est de ne pas abuser et de choisir entre les différentes sources de lipides de notre alimentation. Certaines entraînent une hausse de cholestérol, les autres contribuent à le faire baisser. Pour faire la chasse au cholestérol, il faut choisir ses matières grasses avec discernement.

2.3 Type des graisses78(*)

Inutile de diaboliser toutes les graisses : selon leurs propriétés chimiques, on peut classer les acides gras des graisses en trois grandes familles, chacune ayant différentes propriétés :

1) Les acides gras saturés, que l'on rencontre principalement dans les corps gras animaux sont les principales sources de cholestérol. On les trouve notamment dans le jaune d'oeuf, le beurre, la crème fraîche, les viandes et les abats. En principe, la quantité de graisses d'origine animale ne devrait jamais dépasser 25% du total des graisses pour des personnes ne souffrant pas de cholestérol, et être bannie de l'alimentation des personnes ayant un taux de cholestérol total supérieur à 2g/l.

2) Les acides gras mono insaturés sont présents essentiellement dans les huiles d'olive, d'arachide et de colza. Ils jouent un rôle dans la protection de nos artères. Ils doivent constituer au moins 50% des apports en graisses, mais peuvent aussi remplacer les acides gras saturés dans une alimentation sans graisses d'origine animale.

3) Les acides gras polyinsaturés ont un rôle essentiel car notre organisme ne peut pas les synthétiser. On trouve parmi eux des oméga 9 (huile d'olive), des oméga 6 (huiles végétales de maïs, soja, tournesol, et dans les margarines qui en sont issues), et des oméga 3 dont les poissons gras des mers froides sont particulièrement riches. Ces acides gras polyinsaturés ont le pouvoir de faire baisser le mauvais cholestérol et augmentent le bon cholestérol. Ils doivent au moins constituer 25% de l'alimentation.

2.4 Surveiller son cholestérol79(*)

En pratique, il suffit de :

1) Remplacer le beurre par des margarines végétales

2) Utiliser alternativement des huiles différentes (olives, arachide, tournesol, maïs, noix)

3) Remplacer les viandes grasses par les viandes maigres dont on a retiré le gras ou la peau s'il s'agit de volailles

4) Manger du poisson gras deux ou trois fois par semaine

5) Limiter la consommation d'oeufs

6) Consommer des produits laitiers allégés

7) Éviter les pâtisseries et les préparations toutes faites

8) Privilégier fruits, légumes, céréales et les légumineuses riches en stérols.

2.5 Comment réduire le mauvais cholestérol et augmenter le bon80(*)

La combinaison de bonnes habitudes alimentaires et de sport, peut permettre de rétablir l'équilibre entre le bon et le mauvais cholestérol. Les aliments riches en fibres solubles et insolubles sont toutes utiles pour un bon équilibre alimentaire. Les fibres insolubles sont importantes pour le transit intestinal, mais une trop forte consommation peut irriter l'intestin.

Les fibres solubles peuvent être consommées sans restriction. On les trouve notamment dans : la farine de maïs, le riz basmati, le millet, les carottes, haricots verts, pommes de terre, betterave, courgette, champignon, avocat pamplemousse, pomme et de poire. Les fibres insolubles sont également indispensables. On les trouve notamment dans le blé, maïs, riz, épinards, aubergines, petits pois, céleri, concombre, tomates, choux et choux fleur, mais aussi dans les raisins, cerises, ananas, pommes et poires non cuites. Les stérols végétaux encore appelés phytostérols, se trouvent à l'état naturel, dans de nombreux végétaux, et plus particulièrement dans des céréales, les fruits et les légumes. Présents dans la partie lipidique des plantes, les stérols ne peuvent pas être fabriqués par l'organisme humain. Ainsi, ils ne peuvent être apportés à l'organisme que par l'alimentation. Les stérols possèdent une structure chimique proche de celle du cholestérol. Ainsi, cette proximité permet aux stérols de tromper l'organisme permettant ainsi de limiter le passage du cholestérol de l'intestin vers le sang. Dans l'intestin grêle, le cholestérol et les stérols sont en compétition pour l'absorption du cholestérol par l'organisme. Les stérols végétaux permettent de limiter l'absorbation du cholestérol dans l'intestin, favorisent son élimination et diminuent ainsi le taux sanguin de cholestérol dans le sang.

Conclusion partiel

Dans notre 4ème chapitre, nous avons consacré notre recherche sur l'importance de la prévention des maladies non transmissibles. Il est divisé en 2 grands points, dans le premier nous avons présenté les maladies non transmissibles que la majorité de la population Kinoise peut souffrir avant d'attendre 50 ans suite au régime alimentaire déséquilibré actuelle et dans le deuxième point, comme, tous les Kinois sont concernés par l'excès de cholestérol et de ses conséquences sur la santé. L'augmentation du taux de cholestérol est un facteur de risque des maladies cardio vasculaires à l'origine chaque année des décès dans la ville de Kinshasa dont les statistiques ne pas connue. Et enfin nous avons montre comme prévenir et lutter contre les maladies non transmissibles par la consommation de fruits et légumes qui diminuent les risques de ces maladies.

CONCLUSION GENERAL

Ce travail sur la ration kinoise et les maladies non transmissible est le fruit d'une longue démarche scientifique sur la dépendance de la santé à l'équilibre de l'alimentation. Ce document rassemble l'essentiel des matières important de connaître les groupes d'aliments, leurs composition et rôles dans le fonctionnement de l'être humain ainsi que la relation qui existe entre les déséquilibre alimentaires et les maladies non transmissibles.

Le premier chapitre définit les différents concepts clés, l'appareil digestif et la digestion en même temps que le système circulatoire indispensables à la bonne compréhension de la ration kinoise et les maladies non transmissibles.

Le deuxième chapitre sur l'alimentation explique comment une bonne alimentation est une clef essentielle de la santé, dont l'homme a besoin  de quatre types d'aliments : l'eau, les aliments de construction, les aliments énergétiques et les aliments fonctionnels en parfaite équilibre.

Le troisième chapitre est consacré à la tendance des maladies non transmissibles dans la ville province dont le premier point aborde l'Impotence des données, le deuxième la situation économique et le troisième point démontre l'évolution épidémiologique de 2006 à 2008, des cas des maladies non transmissibles enregistrés à l'Hôpital Général de Référence de Kinshasa.

Le quatrième chapitre le présente les principales maladies non transmissibles que certains kinois peuvent développés avant d'attendre 50 ans suite à une alimentation déséquilibrée très riche en graisse car la vie des enfants dépend de la santé des leurs parents, imaginer l'état de santé d'un enfants dont la mère avait un régime alimentaire déséquilibré pendant la grosse et au cours des 50 premières années de sa vie, combien le risque de développer les maladies non transmissibles et le problème d'insuffisance de mémoire est plus élevés.

Enfin nous avons montré l'importance du régime anti cholestérol pour lutter contre ces maladies. Les souffrances humaines et les charges économiques provoquées par les maladies non transmissibles menacent l'économie de notre pays. Le Gouvernement et la politique doivent jouer un rôle favorable à la lutte contre les maladies non transmissibles en adoptant des lois qui favorisent la subvention des soins médicaux et la production locale des aliments naturels avec la nouvelle technologie. La lutte contre les maladies non transmissibles montre importance de la participation communautaire et d'un travail d'équipe intersectoriel des Ministères de la République Démocratique du Congo.

RECOMMANDATIONS

Au terme de ce travail, nous avons formulés les recommandations suivantes :

1. Au Gouvernement de la République Démocratique du Congo, de réduire sur le marché de la ville province de Kinshasa les aliments d'origine animal importés (cuisse, banga, mipanzi, mabumu, rognons, fois, cotis, makoso, poulet) et augmenter la production locale ;

2. Au Ministère de la Santé Publique de planifier, exécuter et évaluer le programme de lutte contre les maladies non transmissibles.

3. A la Direction de lutte contre la maladie, en partenariat avec l'Organisation Mondiale de la Santé (Comité régional Afro), d'installer une base des données de suivi des facteurs de risque et des malades qui souffrent des maladies non transmissibles afin de mettre en oeuvre des interventions prioritaires de prévention primaire pour endiguer l'épidémie émergente des maladies non transmissibles ;

4. au Comité régional Afrique de l'organisation Mondiale de la Santé, d'examiner ce travail afin d'apporter un appui technique aux chercheurs en santé publique pour les permettre d'approfondir les études jusqu'à la d'écourte de tous les facteurs des risques pour une bonne planification du programme de prévention des maladies non transmissibles ;

5. l'OMS puisse assister le Ministère de la santé dans l'installation de la base des données de suivi des facteurs de risque et des malades qui souffrent des maladies non transmissibles.

6. Ministère de communication et presse soit impliqué dans le programme de prévention à travers l'éducation pour la santé de la population afin de l'amener à connaître l'importance d'un régime alimentaire quotidienne saine qui contient plus de fruits, légumes ainsi que l'impotence des exercices physiques.

C'est ainsi que des mesures et actions appropriées doivent être prises le plus rapidement possible pour inverser les tendances des maladies non transmissibles observées à l'Hôpital Général de Référence de Kinshasa.

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33. World Health Organization, World Health statistics annual. Geneva: World Health Organization, 1995.

34. World Health Organization. World Health Statistics Annual, Geneva: World Health Organization, 1985.

35. R. PINTO et GRAWITZ. M, les méthodes des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1964, pp338-339

36. KUYUNSA BIDUM et SHOMBA KINYAMBA, S. Invitation aux méthodes de recherche en science sociales, PUZ, Kinshasa 1995, p

Documents internet

1. f.r.wikipedia.org/wiki/ration alimentaires

2. Dictionnaire encyclopédique pour, Petit Larousse en couleur, Ration, éd francaises Inc, 1980, p 773

3. Microsoft ® Encarta ® 2006. (c) 1993-2005 Microsoft Corporation. Tous droits réservés

4. Dr S.Guemache, maitre assistante en épidémiologie : http ://semep- setif.org/index.php? option=com_ content&task=view&id=86&Itemid=149

5. Internaiutr.com/dictionnaire/fr/définition/altération/

6. christine g/ http://georges.dolisi.free.fr/Terminolog...

7. http://www.ac- guadeloupe.fr/Cati971/Prem_ Degre/preste/documents_profs_fichiers/ Mise_au_point _des_connaissances doc

8. http://www.ulb.ac.be/inforsciences/quandseraigrand/docs/sang_syst.pdf

9. www.doctissimo.fr/html/dossiers/hypertension_arterielle.htm

10. stephanie.pommier.free.fr/besoinde.htm - 24k

11. http://www.secaar.org/fichespdf/N4_ALIM.pdf

12. Virginie Grandjean, Diététicienne Nutritionniste, source : sporevert.fr

13. B. Arzel, M. Golay, V. Zesiger, E. Kabengele Mpinga, P Mpinga, P. Chastonacy, malnutrition et inégalités sociales /schweizerische Arztezeitung/Bullettin des medecine suisses /Bollettino dei medici svzzeri. 2005 ; 86 : Nr 18 p 1096

14. https://www.who.int/bulletin/.../index.html

15 www.fao.org

16 www.who.int/.../malnutrition/fr/index.html

17 http://ifsi.ch-hyeres.fr/IMG/pdf/Hypertension_grossesse.pdf

Notes des cours

Jean-Jack NGOY MWAKA, Enquête sur terrain premier licence, CIDEP-UO, 2007-2008

Célestin DIMANDJA, Mémoire de licence, CIDEP-UO, 2007-2008

MASAMBA, épidémiologie approfondie, premier licence, CIDEP-UO, 2007-2008

CT MULAMBA, Bio statistique mathématique, deuxième licence, CIDEP-UO, 2008-2009

TABLE DES MATIERES

I. Epigraphie........................................................................................................................... 5

II. Dédicace ............................................................................................................................ 6

III. REMERCIEMENTS.......................................................................................................... 7

IV. SIGLES ET ABREVIATION .............................................................................................. 9

IV. INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................... 10

0.1 Problématique..........................................................................................................10

0.2. Hypothèse du travail............................................................................................. 12

0.3 Méthodes et techniques du travail...................................................................... 12

0.4 Choix et intérêt du sujet........................................................................................ 13

0.5 Délimitation spatio-temporel du sujet................................................................. 14

0.6 Difficultés rencontrées......................................................................................... 14

0.7 Division du travail................................................................................................... 15

CHAPITRE I : ETAT DE LA QUESTION ................................................................................16

SECTION I : Définitions des concepts ...............................................................................16

I.1 La ration ...........................................................................................................................16

I.2 la nourriture ...................................................................................................................16

I.3 La santé publique .......................................................................................................... 17

I.4 La maladies non transmissibles ...................................................................................17

I.5 La maladie ....................................................................................................................... 18

I.6 La Santé ......................................................................................................................... 18

I.7 L'appareil digestif et la digestion ............................................................................... 18

7.1 Les organes de l'appareil digestif ........................................................................ 19

7.2 Les mécanismes de la digestion ............................................................................ 20

7.2.1 L'action mécanique du tube digestif................................................................. 21

7.2.2 Les phénomènes chimiques................................................................................. 20

a. La salive .............................................................................................................. 21

b. Les sucs gastriques, agissent dans l'estomac ................................................ 21

o La gastrine.......................................................................................................22

o Le suc gastrique ............................................................................................ 22

o le suc biliaire ................................................................................................. 23

I.8 Absorption, assimilation, élimination des déchets.................................................. 25

I.9 Le système circulatoire ............................................................................................... 25

9.1 Les vaisseaux sanguins ............................................................................................ 25

9.2 La tension artérielle ..................................................................................................27

9.3 Le fonctionnement du coeur.................................................................................... 27

Conclusion partielle............................................................................................................. 30

CHAPITRE II : L'ALIMENTATION .......................................................................................31

II.1 Les besoins de l'organisme .........................................................................................31

1.1 L'eau ........................................................................................................................31

1.2 Les aliments de construction..................................................................................32

1.3 Les aliments énergétiques......................................................................................32

1.4 Les aliments fonctionnels.......................................................................................32

II.2 Manger équilibré ..........................................................................................................33

II.3 Mauvais apports alimentaires ...................................................................................35 

II.4 La malnutrition liée à la suralimentation .................................................................36

II.5 La malnutrition liée à la sous-alimentation...............................................................36

Conclusion partielle ...........................................................................................................39

CHAPITRE III : TENDANCE DES MALADIES NON TRANSMISSIBLES ............................ 40

III.1 Importance des données ........................................................................................... 40

III.2 Evolution des maladies non transmissibles ........................................................... 43

2.1 Cadre de l'étude ....................................................................................................... 43

2.2 Situation Géographique .......................................................................................... 43

2.3 Statut ......................................................................................................................... 43

2.4 Mission de l'Hôpital Général de Kinshasa ............................................................ 44

2.5 Structure et Gestion ................................................................................................ 44

2.5.1 Composition du Conseil de Gestion .................................................................. 44

2.5.2 Composition du Comité de Direction................................................................ 45

2.5.3 Médecin Directeur .............................................................................................. 45

2.5.4 Staff Médical ........................................................................................................ 46

2.5.5 Les Départements ............................................................................................... 46

1. Département de Médecine Légale .................................................................. 46

2. Département d'anesthésie et Réanimation ................................................... 46

3. Département de radiologie .............................................................................. 46

4. Département de Pédiatrie ................................................................................. 46

5. Département des soins Communautaires........................................................ 47

6. Département de chirurgie ................................................................................. 47

7. Département de Gynéco-obstétrique ............................................................. 47

8. Département de Médecine Interne ................................................................. 48

9. Département de pharmacie .............................................................................. 48

10. Département de la formation et de la recherche .......................................... 48

11. Département de biologie clinique ................................................................... 49

2.6 Population d'étude ................................................................................................ 49

2.7 Matériel ....................................................................................................................49

2. 8 Approche méthodologique .................................................................................. 49

2.9 Analyses des données .......................................................................................... 50

Conclusion partielle ............................................................................................................55

CHAPITRE IV: IMPOTENCE DE LA PREVENTION ...........................................................56

IV.1 l'objectif de la prévention .......................................................................................56

VI IV.1.1 Obésité....................................................................................................................56

1.1.1 La graisse dans l'organisme ...............................................................................57

1.1.2 La gestion des apports alimentaires par l'organisme ...................................... 57

1.1.3 Causes et mécanisme de l'obésité .................................................................... 58

1.1.4 Complication liées à l'obésité .............................................................................. 58

1.1.5 Contrôle des apports alimentaires ..................................................................... 59

1.1.6 Prévention ............................................................................................................. 60

IV.1.2 Athérosclérose et Artériosclérose ........................................................................ 61

1.2.1 Découverte et historique ..................................................................................... 61

1.2.2 Manifestation ....................................................................................................... 62

1.2.3 Complications ........................................................................................................ 62

IV.1.3 Arthrose ................................................................................................................... 64

1.3.1 Mécanisme ........................................................................................................... 64

1.3.2 Causes et facteur de risque ................................................................................. 66

1.3.3 Les signes de la maladie ....................................................................................... 67

VI.1.1 1.3.4 Évolution de la maladie..........................................................................................68

VI.1.2 1.3.5 Traitement.............................................................................................................. 69

IV.1.4 Cancer de la prostate ............................................................................................. 70

1.4.1 Facteurs de risque ............................................................................................... 70

1.4.2 Symptômes et diagnostic .................................................................................... 71

1.4.3 Traitement ........................................................................................................... 72

IV.1.5 Diabète sucré ...........................................................................................................73

1.5.1 Cause et évolution ............................................................................................... 73

1.5.2 Traitement ........................................................................................................... 75

1.5.3 Complications ...................................................................................................... 75

1.5.4 Prévention ............................................................................................................ 76

1.5.5 Surveillance .......................................................................................................... 76

IV.1.6 Hypertension .......................................................................................................... 77

1.6.1 Généralité sur l'hypertension ..............................................................................77

1.6.2 Cause ...................................................................................................................... 77

1.6.3 Diagnostic .............................................................................................................. 77

1.6.4 Traitement ............................................................................................................ 78

1.6.2 Hypertension secondaire .....................................................................................78

1.6.3 Hypertension gravidique...................................................................................... 79

IV.2. Comment prévenir les maladies non transmissibles ..........................................80

2.1 Régime anti-cholestérol ......................................................................................... 80

2.2 Question de supprimer les graisses .....................................................................80

2.3 Type des graisses ................................................................................................... 81

2.4 Surveiller son cholestérol .......................................................................................82
2.5 Comment réduire le mauvais cholestérol et augmenter le bon ........................82

Conclusion partiel...........................................................................................................84

CONCLUSION GENERALE ................................................................................................85

RECOMMANDATIONS ......................................................................................................87

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................ 89

TABLE DES MATIERES ......................................................................................................93

* 1 _ R. PINTO et M. GRAWITZ, opcit, p384

* 2 _ KUYUNSA BIDUM et SHOMBA KINYAMBA, S. Invitation aux méthodes de recherche en science sociales, PUZ, Kinshasa 1995, p40

* 3 _ Célestin DIMANDJA, Mémoire de licence, CIDEP-UO, 2007-2008

* 4 _ f.r.wikipedia.org/wiki/ration alimentaires

* 5 _ Dictionnaire encyclopédique pour, Petit Larousse en couleur, Ration, éd francaises Inc, 1980, p 773

* 6 _ Microsoft ® Encarta ® 2006. (c) 1993-2005 Microsoft Corporation. Tous droits réservés

* 7 _ https://www.who.int/bulletin/.../index.html

* 8 _ Dr S.Guemache, maitre assistante en épidémiologie : http ://semep- setif.org/index.php? option=com_ content&task=view&id =86& Itemid =149

* 9 _ Internaiutr.com/dictionnaire/fr/définition/altération

* 10 _ Idid

* 11 _ 10Microsoft ® Encarta ® 2006. (c) 1993-2005 Microsoft Corporation. Tous droits réservés opcit

* 12 _ http://musibiol.net/biologie/exercice/organes/digestif.htm

* 13 _ Christine g/ http://georges.dolisi.free.fr/Terminolog

* 14 _ ibid.

* 15 _ Cfr. http://www.ac- guadeloupe.fr/Cati971/Prem_ Degre/preste/documents_profs_fichiers/ Mise_au_point _des_connaissances doc

* 16 _ Cfr. http://www.ac- guadeloupe.fr/Cati971/Prem_ Degre/preste/documents_profs_fichiers/ Mise_au_point _des_connaissances doc

* 17 _ ibid

* 18 _ Cfr.www.doctissimo.fr/html/dossiers/hypertension_arterielle.htm

* 19 _ ibid

* 20 _ Cfr stephanie.pommier.free.fr/besoinde.htm - 24k

* 21 _ Cfr http://www.secaar.org/fichespdf/N4_ALIM.pdf

* 22 _ ibid.

* 23 _ ibid.

* 24 _ ibid.

* 25 _ www.doctissimo.fr/...manger/equilibre_alimentaire_niv2.htm

* 26 _ www.eufic.org/.../glucides/.../basics-glucides

* 27 _ Cfr http://www2c.ac-lille.fr/jzay-faches/part2chap1_besoinsorganisme.pdf

* 28 _ Cfr Cahiers d'études et de recherches francophones / Santé. Volume 12, Numéro 1, 45-55, Janvier - Février 2002

* 29 _ Cfr www.who.int/.../malnutrition/fr/index.html

* 30 _ Cfr Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, www.fao.org

* 31 _ ibid

* 32 _ ibid

* 33 _ Virginie Grandjean, Diététicienne Nutritionniste, source : sporevert.fr

* 34 _ ibid

* 35 _ Surveillance of risk factors for non communicable diseases. The who step wise approach. World health organization. Geneva 2001.

* 36 _ Cfr Enquête sur le facteur de risque des maladies non transmissibles à Kinshasa, capitale de RD Congo selon l'approche STEPS de l'OMS. Rapport d'analyse 2005. P15 et

* 37 _ Cfr Aide-mémoire N°273/ OMS /mars 2003

* 38 _ http://fr.wikipedia.org/wiki/PNUD

* 39 _ Cfr décret n°75/2002 du 30 juin 2002 portant dissolution d'un établissement public dénommé Hôpital Mama Yemo

* 40 _ Ibid

* 41 _ Cfr Structure Organique de l'Hôpital Provincial de Référence de Kinshasa

* 42 _ Ibid

* 43 _ Cfr Les registres d'enregistrement des malades de service de cardiologie de HPGRK de 2006,2007 et 2008

* 44 _ Jean-Jack NGOY MWAKA, Enquête sur terrain premier licence, CIDEP-UO, 2007-2008

* 45 _ CT MULAMBA, Bio statistique mathématique, deuxième licence, CIDEP-UO, 2008-2009

* 46 _ Cfr fr.wikipedia.org/wiki/Obésité

* 47 _ Cfr www.libe.ma/Reconnue-comme-maladie-des-1997-par-l-Organisation-Mondiale-de-la-Sante_a3804.html

* 48 _ MBALA, M. Obésité, distribution des graisses, pression artérielle et prévalence de L'HTA dans une population active. Mémoire de spécialisation, Université de Kinshasa, 1996

* 49 _ Cfr http://www.mag-nutrition.com/forme-et-sante/nutrition-et-sommeil-3.htm

* 50 _ Cfr www.obesity-diet.com/causes-et-les-mecanismes-de-l-obesite-depense-energetique-et-calorique-L1-D11-N3.html

* 51 _ Ibid

* 52 _ Cfr books.google.fr/books?isbn=2225843589...

* 53 _ Ibid

* 54 _ Ibid

* 55 _ www.123bio.net/revues/jleoni/1chap1.html

* 56 _ Ibid

* 57 _ Cfr www.doctissimo.fr/.../sa_785_arthrose.htm

* 58 _ Cfr http://www.prevention.ch/arthrose.htm

* 59 _ www.institut-main.fr/...main/arthrose-digitale-interphalangienne-distale-ipd.html-73.html

* 60 _ Ibid

* 61 _ Ibid

* 62 _ www.linternaute.com/sante/.../prostate/3.shtml

* 63 _ ibid

* 64 _ LONGO-MBENZA, B., Diabète sucré et maladie cardio-vasculaires. Cardiol Trop, 1995; 21

* 65 _ Report et a WHO consultation. Part 1, Diagnosis and classification of diabetes mellitus. World Heart Organisation. Department of non communicable disease surveillance, Geneva 1999: 59.

* 66 _ www.gsk.fr/gsk/.../diabete/evolution.html

* 67 _ Report et a WHO consultation. Part 1, Diagnosis and classification of diabetes mellitus. World Heart Organization. Department of non communicable disease surveillance, Geneva 1999: 59.

* 68 _ Cfr www.passeportsante.net/.../Fiche.aspx?...diabete_complications...

* 69 _ Ibid

* 70 _ Report et a WHO consultation. Part 1, Diagnosis and classification of diabetes mellitus. World Heart Organisation. Department of non communicable disease surveillance, Geneva 1999: 59.

* 71 _ www.hypertension-online.com/01-definition.shtml

* 72 _ ARAKAWA K.. Effect of exercice on hypertension and associated complications. Hypertens Res. 1996; 19 (suppl. 1): S87-S91.

* 73 _ MBALA, M., et allié.. Pression artérielle initiale et pronostic de l'accident vasculaire cérébral. Arch. Mal. Coeur , 88(1995) 21-25.

* 74 _ Ibid

* 75 _http://ifsi.ch-hyeres.fr/IMG/pdf/Hypertension_grossesse.pdf

* 76 _ www.doctissimo.fr/.../cholesterol/cholesterol_regimes_personnalises.htm -

* 77 _ www.plusmagazine.be/.../10-questions-sur-le-cholesterol

* 78 _ Ibid

* 79 _ Cfr recherche.livre.fnac.com/.../Surveiller-son-cholesterol

* 80 _ sante-medecine.commentcamarche.net/.../20_le-regime-anti-cholesterol.php3 -






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