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Stratégie des placements boursiers

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par Yoann Duflos
Université de Limoges  - Licence assurance banque finance 2009
  

Disponible en mode multipage

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Nous tenons à remercier, dans un premier temps, toute l'équipe pédagogique de la Licence Professionnelle Assurance, Banque, Finance et les intervenants professionnels responsables de la formation, pour avoir assuré la partie théorique de celle-ci.

Nous remercions également Madame Paulette Dolhen pour son aide et ses conseils concernant les points évoqués dans ce projet.


Nous tenons enfin à remercier tout particulièrement et à témoigner toute notre reconnaissance à Monsieur Eric Bricout, Conseiller en Gestion de Patrimoine à la Caisse d'Epargne d'Isly, pour la confiance qu'il nous a accordée, mais aussi pour l'expérience enrichissante qu'il nous a apportée.

SOMMAIRE

Introduction page 01

1. Architecture et interactions des marchés financiers page 02

1.1. Rappel sur les marchés, les produits financiers et l'organisation de la Bourse

1.1.1. Le rôle de la Bourse

1.1.2. Structure du marché français

1.1.3. Organisation de la Bourse de Paris

1.1.4. Les produits financiers

1.2. Causes de la fluctuation des cours Boursiers

1.2.1. Performances intrinsèques des sociétés

1.2.2. Influence des facteurs macroéconomiques

1.2.3. Influence des facteurs psychologiques

2. Application d'une stratégie de placement à un portefeuille page 13

2.1. Stratégies, fiscalité des placements et devoir de conseil du banquier

2.1.1. Les stratégies en fonction de l'investisseur

2.1.2. Les différents types d'analyse

2.1.3. Fiscalité

2.1.4. Le devoir d'information et de conseil du banquier en matière de placements   boursiers

2.2. Constitution et suivi d'un portefeuille fictif

2.2.1. Choix d'une stratégie de placement

2.2.2. Présentation et motivation d'achat de nos actions

2.2.3. Frais liés à la gestion de notre portefeuille

2.2.4. Clôture de notre portefeuille

Conclusion page 25

Annexes page 26

Sources page 32

Carnet de bord page 34

INTRODUCTION

L

'épargne bancaire classique, telle que les livrets, pouvant s'avérer peu attractive en matière de rendement, l'épargnant peut souhaiter dynamiser son portefeuille.


Pour optimiser son investissement, il diversifiera ses placements en optant pour les valeurs mobilières, en veillant à réduire au maximum sa fiscalité, en se posant les bonnes questions quant aux objectifs qu'il s'est fixé, tant au niveau du risque qu'il prend que de la durée de son placement.

Ainsi, il pourra intervenir sur tous les marchés (marché des actions, des obligations et marché monétaire), qui sont évalués par différents indicateurs et régulés par différents acteurs.

La réussite de son investissement passera par la bonne appréhension des fluctuations des marchés et des cours boursiers.

L'investissement en valeurs mobilières étant souvent complexe, il est nécessaire d'appliquer à cette épargne une stratégie de placement. Afin de la mettre en pratique, nous étudierons l'impact qu'elle peut avoir sur un portefeuille fictif.

1. Architecture et interactions des marchés financiers

A

vant de définir les différentes stratégies applicables à un placement boursier, il nous paraît nécessaire de procéder à différents rappels.
Dans un premier temps, nous évoquerons le fonctionnement, en termes d'organisation et de réglementation, des marchés financiers et dans un second temps, nous mettrons en évidence, les différents facteurs qui peuvent influer sur les cours boursiers.

1.1. Rappel sur les marchés, les produits financiers et l'organisation de la Bourse

1.1.1. Le rôle de la Bourse

Les Bourses de valeurs ou marchés financiers sont des lieux où s'échangent différents produits financiers. Les plus connus sont les actions et les obligations. Il existe cependant une multitude d'autres produits (options, warrants, bons de souscription...) dont le nombre n'est limité qu'à l'imagination des financiers.

La Bourse joue un rôle double. C'est à la fois un lieu de financement pour les entreprises, les Etats ou les collectivités (émission d'actions ou d'obligations) mais aussi un lieu de placement (investisseurs). Ce marché est scindé en deux :

· le marché primaire où ont lieu les premières cotations en bourse (introductions en Bourse). L'entreprise vend directement ses actions à des actionnaires. On pourrait assimiler le marché primaire à un marché des actions neuves ;

· le marché secondaire où les actionnaires se revendent les actions des sociétés. Ce marché pourrait être assimilé à un marché d'actions d'occasion.

 
 

La Bourse joue un rôle essentiel dans l'économie car les entreprises financent leur expansion et l'Etat finance le déficit de ses comptes.

A l'heure actuelle, un particulier ne peut pas intervenir directement sur le marché, il doit obligatoirement transmettre ses ordres à un intermédiaire financier (société de bourse ou établissement financier).

A la différence des marchés de gré à gré qui permettent d'échanger par accord simple entre acheteur et vendeur, la Bourse est un marché réglementé qui organise la liquidité (facilité des échanges grâce à la concentration du plus grand nombre possible d'ordres d'achat et de vente), l'égalité entre tous les intervenants par la transparence et l'accès instantané au marché et la sécurité que tous les acheteurs et vendeurs seront payés à une date déterminée.

Enfin, la Bourse, qui est un instrument de placement, permet à tout individu de devenir associé dans les plus grandes entreprises, grâce aux actions, mais aussi de devenir le créancier de ces sociétés ou de Collectivités publiques comme l'Etat, grâce à l'achat d'obligations.

Le marché financier peut être :

· Efficient : il tient compte de tous les éléments économiques, financiers ou autres, et les valeurs sont continuellement à leur juste prix ;

· Inefficient : mauvaise circulation des informations, marché peu liquide, faible volume de cotation et temps de cotation réduit.

Le marché monétaire assure deux grandes fonctions économiques :

· celle du financement interbancaire des trésoreries de 1 jour à quelques jours : c'est le marché interbancaire ;

· celle du financement des entreprises privées ou publiques, financières et non financières et de l'Etat : c'est le marché des Titres de Créances Négociables.

Le marché des changes permet l'achat et/ou la vente d'une devise contre une autre devise, il est dominé par l'euro, le dollar et le yen.

Le marché dérivé est un marché réglementé sur lequel se négocient des contrats à terme et d'options, réservé à des spécialistes. Il assure la couverture, par une opération à terme, de risques futurs de taux ou de cours et la réalisation de marges financières par spéculation ou arbitrage. Les objectifs sont de se couvrir contre le risque, de spéculer à la hausse et à la baisse et de gagner sur des écarts de cours anormaux.

1.1.2. Structure du marché français

Depuis le 21 février 2005, une nouvelle organisation du marché français a été créée pour remplacer les anciens compartiments (qui étaient formés par les Premier Marché, Second Marché et Nouveau Marché).

Le marché unique : Eurolist auquel toutes les sociétés, quelles que soient leur taille font partie. Cette liste unique rassemble l'ensemble des valeurs cotées à la Bourse de Paris. Toutes les sociétés multinationales ou familiales bénéficient d'un cadre réglementaire homogène : mêmes obligations de publication de résultats ou d'introduction sur le marché.

Par contre, pour distinguer les différentes entreprises, Euronext a mis en place trois compartiments suivant la capitalisation des sociétés :

· Eurolist A pour les sociétés dont la capitalisation est supérieure à 1 milliard d'euros ;

· Eurolist B pour les sociétés dont la capitalisation est comprise entre 1 milliard et 150 millions d'euros ;

· Eurolist C pour les sociétés dont la capitalisation est inférieure à 150 millions d'euros.

Cette liste ne comporte que des sociétés françaises.

Le Marché Libre est un marché non réglementé de la Bourse de Paris, qui n'a pas été touché par la réforme de 2005. Contrairement à Eurolist, les sociétés présentes sur le Marché libre n'ont aucune obligation d'information légale spécifique. Les sociétés présentes sur ce marché sont souvent très petites et ce marché leur permet de connaître la Bourse, mais ce marché souffre d'un manque d'investisseurs.

Euronext.Liffe est une filiale d'Euronext, il regroupe les marchés dérivés d'Amsterdam, de Paris, de Londres, de Bruxelles et de Lisbonne. Le MATIF et le MONEP
en font partie.

Alternext a été créé par Euronext à destination des petites et moyennes entreprises souhaitant lever des capitaux dans la zone euro. Ce marché est non réglementé.

Les modalités de règlement

Deux types de règlements cohabitent à la bourse de Paris :

· le système du comptant est la norme : le règlement des titres et leur livraison est simultané. Avec ce mode de règlement, lorsque l'on veut acheter des actions, on les paye instantanément et elles sont créditées en même temps sur le compte-titre ;

· le Service de Règlement Différé (SRD), permet de négocier à terme, c'est à dire que le jour de négociation (achat ou vente) peut être différent du jour de règlement ou de livraison des titres. On peut en conséquence acheter des actions et ne les payer qu'à la fin du mois boursier, ce système s'apparente au crédit. Le SRD ne concerne pas toutes les valeurs et seules quelques unes d'entre elles en bénéficient.

Les ordres de bourse.

Suivant les valeurs ou les marchés sur lesquels on intervient, ou les impératifs de temps pour rentrer ou sortir d'une position, on utilisera différents types d'ordres, il existe plusieurs types d'ordres.

Ordre à cours limité : c'est le plus utilisé, il présente une bonne sécurité car il donne un prix maximal en cas d'achat ou un prix minimal en cas de vente.

Ordre à la meilleure limite : il est très peu sécurisant et ne se justifie que pour des valeurs très liquides que l'on veut acquérir ou vendre rapidement. Cet ordre sera exécuté au mieux de l'offre ou de la demande du marché, c'est à dire qu'il n'offre aucune garantie sur le prix. Auparavant, cet ordre s'appelait : "ordre au prix du marché".

Ordre au marché : on ne précise pas de prix pour cet ordre et son exécution ne peut être que totale (pas de fragmentation des ordres). En contrepartie il est prioritaire sur tous les autres types d'ordres. On l'utilise pour négocier des valeurs sur des marchés très liquides. On est ainsi sûr d'acheter ou de vendre les titres mais on prend un risque sur le prix d'exécution.

Ordre à seuil ou à plage de déclenchement : il fonctionne à l'inverse de l'ordre à cours limité, il ne devient valable que si le cours d'une valeur franchit le niveau déterminé dans l'ordre. Pour un achat, si le cours de la valeur franchit un seuil à la hausse et pour une vente, si le cours de la valeur franchit un seuil à la baisse. Pour ce type d'ordre, le cours spécifié doit être supérieur au dernier cours de la veille pour un achat, ou inférieur au dernier cours de la veille pour une vente. La plage de déclenchement permet de fixer une fourchette de prix pour l'exécution.

Les frais de négociation sont prélevés par les intermédiaires et par l'Etat et sont constitués par la commission de négociation et la TVA.

Les indices boursiers
Focus en Annexe 1 page 27

 
 
 

Les actions

 

CAC 40, CAC NEXT 20, CAC MID 100, CAC SMALL 90, CAC Middle & Small 19

Les obligations

 

TEC (Français), OAT Notionnelle à 10 ans, TME (Français)
Taux moyen pondéré : emprunts d'Etat de 7 à 30 ans, REX (Allemand)
Deutsch Bund Notionnel de 1 à 10 ans

Indices étrangers

 

DOW JONES et NASDAQ 100 (E-U), NIKKEI 225 (Japon), FOOTSIE 100 (U-K), DAX 30 (Allemagne)

1.1.3. Organisation de la Bourse de Paris

Nous savons désormais que pour investir en Bourse, nous sommes obligés de passer par des Sociétés de Bourse pour effectuer des transactions boursières. A coté des intermédiaires financiers, il existe plusieurs organismes qui sont chargés d'organiser le fonctionnement des marchés et surveiller ses différents acteurs.

Euronext : cette société a pour mission de veiller au bon déroulement de la cotation des valeurs, elle peut intervenir pour interrompre la cotation, notamment dans le cas d'irrégularités ou d'événements propres à engendrer une spéculation injustifiée (OPA, OPE,...). Cette société doit aussi assurer le calcul et la cotation des indices (CAC 40) ainsi que la promotion de la place parisienne en France et à l'étranger. Euronext est issue de la fusion de plusieurs Bourses européennes (Amsterdam, Paris, Bruxelles et Lisbonne).

Le rapprochement avec le New-York Stock Exchange Nord Américain renforce les synergies. La fusion donnera naissance au NYSE Euronext, Inc. qui est aujourd'hui le premier groupe mondial de places boursières,

 
 

L'Autorité des Marchés Financiers (AMF) a été créée en 2003, grâce à la fusion de plusieurs organismes : la Commission des opérations de bourse (COB), le Conseil des marchés financiers (CMF) et le Conseil de discipline de la gestion financière (CDGF).
L'autorité des marchés financiers est un organisme public indépendant qui a pour missions de veiller :

· à la protection de l'épargne investie dans les instruments financiers et tout autre placement donnant lieu à un appel public à l'épargne ;

· à l'information des investisseurs ;

· au bon fonctionnement des marchés d'instruments financiers.

Les compétences de l'AMF portent sur :

· Les opérations et l'information financières : l'AMF réglemente et contrôle l'ensemble des opérations financières portant sur des sociétés cotées (introductions en bourse, augmentations de capital, offres publiques, fusions...) et veille au bon déroulement des offres publiques boursières. Elle vérifie que les sociétés publient, dans les délais, une information complète et de qualité, délivrée équitablement à l'ensemble des acteurs ;

· Les produits d'épargne collective: elle autorise la création de SICAV et de FCP. Elle vérifie notamment l'information figurant dans le prospectus simplifié de chaque produit qui doit être remis au client avant d'investir ;

· Les marchés et leurs infrastructures : l'Autorité des marchés financiers définit les principes d'organisation, de fonctionnement des entreprises de marchés (comme Euronext Paris) et surveille les marchés et les transactions qui s'y déroulent ;

· Les professionnels : l'AMF détermine les règles de bonne conduite et les obligations que doivent respecter les professionnels autorisés à fournir des services d'investissement ou des conseils en investissement (établissements de crédit, entreprises d'investissement, sociétés de gestion, conseillers en investissement financier, etc.).

1.1.4. Les produits financiers

Les Actions

Une action est un titre de propriété représentatif d'une partie du capital de l'entreprise qui les émet. Les actions sont cotées en bourse.

L'action peut conférer à son porteur (l'actionnaire) des droits :

· le droit de vote lors de l'assemblée générale de la société concernée ;

· le droit d'accès à certaines informations sur la société ;

· le droit aux bénéfices, (les dividendes1(*) qui peuvent être payés sous forme numéraire ou en actions).

Les actions peuvent être détenues sous différentes formes :

· les actions au porteur : c'est la forme habituelle des actions lorsqu'on les négocie en bourse. L'identité de l'actionnaire est connue seulement par l'intermédiaire financier qui gère les titres ;

· les actions au nominatif : l'identité de l'actionnaire est connue par la société et elles permettent souvent d'obtenir des avantages sur les autres actionnaires.

Il existe plusieurs indicateurs qui permettent d'évaluer et de comparer les actions :

· la capitalisation boursière : c'est la valeur que le marché attribue aux sociétés cotées en fonction de l'offre et de la demande. Elle se calcule en multipliant le dernier cours de bourse par le nombre d'actions composant son capital social ;

· Le PER (Price Earning Ratio) : ce ratio reflète la croissance des bénéfices espérés par la bourse. Une action ayant un PER de 11 représente une action qui cote 11 fois ses bénéfices ;

· Le BNPA (Bénéfice Net Par Action) se calcule en divisant le bénéfice net de la société par le nombre total d'actions composant son capital ;

· Le Rendement : cela permet d'apprécier la rentabilité d'une action en divisant le dividende par le cours de bourse, ce qui se traduit par un pourcentage ;

· La Volatilité : c'est un indicateur de risque qui permet de mesurer l'amplitude de variation des cours d'un titre par rapport à la tendance générale du marché ;

· L'indice des taux d'intérêt : le cours des actions varie globalement en sens inverse des taux d'intérêt.

Les Obligations

Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, par une collectivité publique ou par l'Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés à l'avance et qui rapporte un intérêt.

La rémunération d'une obligation peut être fixe ou variable, versée annuellement sous forme de coupons. Le coupon est égal au montant des intérêts versés chaque année pour chaque obligation d'un emprunt donné ; le coupon est dû quels que soient les résultats de la société. Les intérêts sont versés en numéraire, en diminution du revenu imposable. Le remboursement des obligations se fait à échéance la plupart du temps.

La valeur d'une obligation se mesure de deux façons : grâce à la valeur nominale et au prix d'émission. La valeur nominale est la partie de l'emprunt représentée par l'obligation et le prix d'émission correspond au montant à payer pour acquérir l'obligation.

Comme les actions, les obligations sont cotées tous les jours sur les marchés financiers et leurs valeurs varient selon les taux d'intérêts.

Il existe plusieurs types d'obligations :

· Obligation à taux fixe : le taux d'intérêt de l'obligation déterminé à la souscription sera constant jusqu'au remboursement de l'obligation ;

· Obligation à taux variable : le taux d'intérêt est recalculé chaque année et il suit l'évolution des taux de la zone monétaire ;

· Obligation convertible en actions : c'est une obligation qui peut être échangée contre des actions de la société émettrice de l'emprunt (selon des modalités définies à l'émission) ;

· Obligation Assimilable du Trésor (OAT) : les OAT sont attachées à un emprunt lancé par le Trésor Public et sont émises avec une valeur nominale de 1€ pour les particuliers ;

· Obligations indexées, par exemple sur l'inflation : le plus souvent ce sont également des OAT libellées OATi ;

· Obligation à coupon zéro : ne donne lieu à aucun paiement de coupon pendant leur durée de vie. L'écart entre la valeur initiale et la valeur au terme correspond aux intérêts capitalisés ;

· Obligation à Bon de Souscription d'Actions (OBSA) : obligation à taux fixe sur laquelle sont attachés un ou plusieurs bons permettant de souscrire des actions nouvelles de la société émettrice.

Les OPCVM (Organismes de Placements Collectifs en Valeurs Mobilières)

Les OPCVM sont des produits d'épargne qui présentent deux caractéristiques principales :

· ils permettent de détenir une partie d'un portefeuille de valeurs mobilières (actions, obligations...) commun à plusieurs investisseurs, la gestion de ce portefeuille collectif est confiée à un professionnel ;

· Ils sont à capital variable.

L'appellation OPCVM recouvre 2 types d'entités les SICAV et les FCP.

Les SICAV (Société d'Investissement à Capital Variable)
Ce sont des sociétés anonymes gérées comme des entreprises, avec un conseil d'administration et un gestionnaire. Le capital de la SICAV est variable, il peut être augmenté si l'épargnant achète davantage de titres ou il peut être diminué si la SICAV revend une partie de son portefeuille. Ce placement est totalement liquide. Une SICAV peut assurer elle-même sa gestion ou la confier à des sociétés de gestion de portefeuille ou de gestion spécialisée françaises ou étrangères. La SICAV n'a pas la personnalité juridique.

Les SICAV peuvent être investies sur différents supports :

· Sicav Monétaire : les fonds sont placés sur le marché monétaire dont l'objectif est la rémunération d'un capital sur courte durée (quelques semaines, voire quelques jours pour certaines) ;

· Sicav Obligataire : l'investissement est réalisé sur des obligations ; l'objectif étant de profiter d'une diversification d'entreprises et de percevoir des revenus réguliers. Ce type de placement se réalise sur le moyen à long terme (durée conseillée de placement : 2 ans) ;

· Sicav Action : investie en actions, ce type de SICAV profite d'une répartition du risque sur une multitude d'entreprises, la rémunération se réalise sur le long terme (durée de placement de 5 ans minimum), l'objectif est d'obtenir des performances supérieures aux placements classiques tout en limitant le risque ;

· Sicav Diversifiée : les fonds sont investis sur plusieurs catégories de titres (Monétaire, obligataire, actions) afin de mieux répartir le risque lié à ces marchés en recherchant les meilleures performances.

Les FCP (Fonds Commun de Placement) 
Les FCP sont un type d'OPCVM émettant des parts et n'ayant pas de personnalité juridique. L'investisseur en achetant des parts devient membre d'une copropriété de valeurs mobilières mais ne dispose d'aucun droit de vote. Il n'en est pas actionnaire. Les FCP sont gérés par une société de gestion.

Tout comme la SICAV, un FCP peut être spécialisé sur différents types d'investissements : monétaires, obligataires, actions, diversifiés et garantis. Il existe, par ailleurs, des FCP très particuliers s'adressant à des investisseurs éclairés et ayant une fiscalité spécifique (FCPI : Fonds Commun de Placement dans l'innovation ; FCPR : Fonds Commun de Placement à Risque...)

La rémunération des OPCVM
La rémunération offerte par les OPCVM peut être de deux sortes :

· par capitalisation : les revenus ne sont pas distribués, ils sont systématiquement réinvestis dans l'OPCVM (on parle d'OPCVM de capitalisation). La rémunération s'exprimant alors par la différence entre le cours d'achat et le cours de vente, on parle alors de plus ou moins-value ;

· par distribution : les revenus sont distribués annuellement ou trimestriellement (on parle d'OPCVM de distribution).

Certains OPCVM existent dans les deux types de remboursement. Leur libellé indique alors le type de rémunération par la présence de la lettre C (capitalisation) ou D (distribution) (ou part C et part D). Il est également possible qu'un OPCVM soit mixte, c'est à dire qu'une partie des revenus soit distribuée et l'autre capitalisée.

La valorisation d'une part OPCVM se mesure grâce à la valeur liquidative : c'est alors la valeur des actifs estimés sur la base du dernier cours, ou valeur de ceux-ci, divisée par le nombre de parts en circulation.

Les OPCVM profilés
Ce sont des placements accessibles au grand public qui proposent à l'investisseur un produit sur mesure. Cela permet de choisir simplement le niveau de risque auquel l'investisseur souhaite s'exposer, et de tenir compte d'une stratégie personnelle.

1.2. Cause de la fluctuation des cours Boursiers

Les fluctuations des cours boursiers résultent de trois principaux facteurs :

· Les performances intrinsèques de la société ;

· Les facteurs macroéconomiques ;

· Les facteurs psychologiques.

Lorsque la conjonction de ces trois facteurs est globalement favorable, les cours ont tendance à monter, les investisseurs cherchant à acheter le titre, même à un cours un peu supérieur au cours actuel.

A l'inverse, lorsque la conjonction de ces trois facteurs est globalement défavorable, les cours ont tendance à baisser, les investisseurs cherchant à se débarrasser du titre, même à un cours un peu plus bas que l'actuel.

1.2.1. Performances intrinsèques des sociétés

Les investisseurs sont sensibles aux résultats des sociétés. Une société qui annonce de bons résultats devrait normalement voir son cours augmenter.

Il existe différents évènements ayant pour objectif d'améliorer les résultats d'une société et par conséquent ayant généralement un effet à la hausse sur son cours :

· les plans de restructuration destinés à diminuer les frais fixes2(*) ;

· les ventes d'un secteur de l'entreprise moins rentable que la moyenne de l'entreprise ;

· la vente d'un secteur qui n'est pas dans le coeur du métier de l'entreprise (on suppose que l'entreprise recentrée sur son activité aura une meilleure rentabilité) ;

· La vente de filiale de l'entreprise avec une forte plus-value par rapport au prix payé précédemment pour l'acquérir.

D'autres évènements influent sur la hausse des cours d'une société en donnant de la confiance aux investisseurs. Parmi eux, nous pouvons noter :

· Le rachat d'actions par la société ou par ses dirigeants (ce qui atteste d'une certaine confiance dans le potentiel de la société)3(*) ;

· L'arrivée d'un dirigeant avec une bonne réputation.

Parmi les évènements ayant généralement un effet à la hausse sur le cours des sociétés, nous pouvons aussi relever les Offres Publiques d'Achat (OPA). La société « hostile » proposant de racheter les actions de la société « attaquée » plus chère que son cours réel, leurs cours ont alors naturellement tendance à augmenter.

Il est néanmoins important de relativiser ces informations. Bien que les investisseurs soient sensibles aux résultats des sociétés, ils le sont davantage vis-à-vis des perspectives de performances de ces dernières. Ainsi, si une société annonce de bons résultats, mais que les perspectives sont défavorables pour les mois qui suivent, le cours ne montera pas et pourra même baisser. Il suffit même que les résultats soient bons tout en étant inférieurs à ceux attendus pour que le titre baisse. Enfin, les éléments inverses ont eux généralement un effet à la baisse.

1.2.2. Influence des facteurs macroéconomiques

Les investisseurs ne sont pas seulement sensibles aux performances intrinsèques des sociétés. Ils le sont aussi vis-à-vis de différents facteurs macroéconomiques.

Effectivement, l'évolution du cours des actions des sociétés dépend également du climat économique général. La mesure de ces variations de l'activité économique est réalisée par le biais d'indicateurs, le plus utilisé en France étant le Produit Intérieur Brut (PIB).

L'incidence des cycles économiques sur la bourse est particulièrement importante. En phase de croissance les carnets de commandes des entreprises sont pleins, leurs chiffres d'affaires et leurs résultats augmentent et par conséquent leur valorisation boursière aussi. A contrario, si le climat économique est défavorable, la valorisation boursière des sociétés aura tendance à diminuer4(*).

Il est important de nuancer cette information en faisant une analyse sectorielle. Tous les secteurs présentent des différences dans leurs développements, certains seront plus sensibles à l'environnement économique (on parle de secteurs cycliques), alors que d'autres seront des secteurs de croissance moins influencés par cet environnement.

Quelques secteurs sont représentés ci-dessous avec leur sensibilité principale :

 Secteur d'activité

 

Sensibilité

 
 
 

Automobile, distribution,
agro-alimentaire

 

Evolution du pouvoir d'achat des ménages, niveau de la consommation

Banque, assurance

 

Taux d'intérêt, tenue des marchés boursiers

Défense, aéronautique

 

Commandes des gouvernements, conflits mondiaux

Immobilier

 

Taux d'intérêt, fiscalité immobilière, prix des matières premières

Laboratoires pharmaceutiques

 

Mise sur le marché de nouveaux médicaments, découverte de nouvelles molécules

Industrie du luxe5(*)

 

Taux de change (surtout le dollar et le yen), conjoncture économique internationale. En cas de crise ce secteur est le plus rapidement touché

Mines, métaux, pétrole, gaz

 

Cours du dollar (monnaie de transaction internationale) et des matières premières concernées


Les attributions de notes à la plupart des grandes sociétés par des agences de notation jouent également un rôle important sur l'évolution du cours des sociétés. Ces notes sont en effet censées représenter la solidité financière des sociétés. La baisse de la note d'une société entraîne souvent une baisse du cours car elle correspond à une prévision de dégradation des résultats. La baisse de la note gênera aussi l'entreprise dans son développement car les banques lui demanderont un taux d'intérêt plus élevé pour leurs futurs crédits.

La hausse de certains facteurs va avoir une forte incidence sur le cours de certaines sociétés :

· Ainsi, la hausse des taux directeurs (fixés par la FED aux Etats Unis et la BCE en Europe), malgré le fait qu'elle fasse baisser l'inflation, a un effet négatif sur la bourse. En effet, elle entraîne une hausse du coût du crédit et gêne donc le développement des entreprises, elle réduit aussi la rentabilité de leurs obligations.

On comprend alors facilement pourquoi les présidents de la FED et de la BCE ont autant d'impact. Chaque fois qu'ils prononcent un discours, on constate instantanément des mouvements qui peuvent être importants sur les indices boursiers ;

· La hausse du cours d'une devise défavorise les sociétés exportatrices de la zone de la devise. Elles auront plus de mal à exporter car elles seront devenues moins compétitives. A l'inverse, elle a un effet favorable sur les sociétés exportatrices, ou les sociétés dont l'essentiel du marché est hors de la zone ;

· Les hausses des cours du pétrole et du gaz ont un effet favorable sur les sociétés pétrolières et surtout parapétrolières (prospection, extraction, transport, stockage). Elles ont un effet défavorable sur les sociétés de transport (compagnies aériennes, transports routiers) ;

· Les hausses des cours des métaux ont un effet favorable sur les sociétés productrices (sociétés minières, de première transformation). Elles ont un effet défavorable sur les secteurs qui consomment ces métaux, tels que le bâtiment et les travaux publics ;

· Enfin, les hausses des cours de produits alimentaires ont un effet favorable sur les semenciers, les sociétés de matériels agricoles, les sociétés agro-alimentaires bien établies qui peuvent répercuter les coûts sur leurs prix de vente. Elles ont un effet défavorable sur les sociétés qui ne peuvent pas répercuter leurs coûts.

1.2.3. Influence des facteurs psychologiques

Nous avons pu voir que les investisseurs étaient sensibles aux résultats des sociétés mais qu'ils l'étaient davantage vis-à-vis des perspectives de performances de ces dernières. Ainsi, il n'est pas surprenant que des rumeurs (fondées ou non) aient une influence directe sur le cours des sociétés concernées.

Nous pouvons ajouter, en tant que facteur psychologique, les tendances et les effets de mode qui peuvent provoquer des bulles spéculatives au même titre que la bulle formée autour des sociétés internet au début des années 2000.

Enfin, les comportements de groupe dit « moutonniers » (souvent en temps de crise) amplifient les hausses et les baisses au-delà du raisonnable.

2. Application d'une stratégie de placement à un portefeuille

D

ans l'objectif d'appliquer une stratégie de placement Boursier, il nous semble nécessaire d'évoquer les différentes stratégies ainsi que la fiscalité découlant de ces placements. De plus, nous nous devons d'évoquer le devoir d'information et de conseil auquel le banquier, jouant le rôle d'intermédiaire lors de ces placements, doit désormais se soumettre.

2.1. Stratégies, fiscalité des placements et devoir de conseil du banquier

2.1.1. Les stratégies en fonction de l'investisseur

2.1.1.1. Trois types de stratégies

Trois grandes stratégies de placement en bourse se dégagent. Elles se distinguent par les proportions d'actions et d'obligations dans la composition d'un portefeuille.

Stratégies

 

Observations

 
 
 

Défensive

 

Investir dans un portefeuille constitué principalement de titres à risque limité (obligations ou produits similaires), d'une part relativement faible de capital à risque (actions) et, éventuellement, d'un peu de liquidités.

Agressive

 

Investir dans un portefeuille constitué de valeurs susceptibles de connaître d'assez fortes fluctuations de cours ou de produits financiers à risque élevés

Neutre

 

Investir dans un portefeuille dont la composition représente un compromis entre les deux précédents.


Ainsi, une stratégie agressive est caractérisée par un niveau de risque élevé car la proportion d'actions est beaucoup plus grande que celle d'obligations. Par contre, une stratégie défensive est caractérisée par un niveau de risque faible car la proportion d'obligations est beaucoup plus grande que celle d'actions.

La valeur d'un portefeuille correspondant à une stratégie agressive est ainsi susceptible de varier beaucoup plus fortement au fil du temps que celle des portefeuilles correspondant aux autres stratégies. Une stratégie agressive peut procurer des rendements très élevés mais aussi des pertes importantes.

2.1.1.2. La diversification

La diversification consiste à faire varier les titres qui composent un portefeuille, notamment selon les zones géographiques ou les secteurs d'activités des entreprises qui émettent ces titres.

La diversification constitue un moyen de réduire le risque attaché à un portefeuille, car les variations des cours des différentes valeurs qui le constituent se compensent.

2.1.1.3. Les critères de l'investisseur

Le choix d'une stratégie de placement doit prendre en compte différents critères de l'investisseur :

Critères Investisseur

 

Observations

 
 
 

L'attitude vis-à-vis du risque

 

Une stratégie de placement agressive convient à un investisseur qui manifeste du goût pour le risque, alors qu'une stratégie défensive est destinée à un investisseur qui a de l'aversion pour le risque.

L'horizon de placement

 

Plus court est l'horizon de placement de l'investisseur, plus il lui est conseillé d'opter pour une stratégie défensive. Un horizon de placement long est conseillé pour une stratégie agressive.

Les objectifs

 

Si le placement est destiné à financer un achat futur, capital pour l'investisseur, il est conseillé de prendre moins de risques, et de s'orienter vers une stratégie défensive.

2.1.2. Les différents types d'analyse

2.1.2.1. L'analyse fondamentale

L'analyse fondamentale cherche à dresser un portrait le plus exact possible d'une société. Deux approches complémentaires sont utilisées : on examine l'entreprise comme une entité isolée, c'est l'approche comptable et financière. On examine ensuite l'environnement de l'entreprise :

· Dans quels secteurs évolue la société ?

· Quelles sont les perspectives de ces secteurs ?

· Quelles sont les structures ? Oligopoles, Monopoles ou marchés éclatés ?

On évalue ensuite la société dans son environnement en la comparant à la fois financièrement et sur le plan des avantages concurrentiels (technologie, diversification, position de leadership...) à des sociétés présentant des profils similaires dans la mesure du possible.

Evaluation d'une action par la méthode du Price Earning Ratio (PER)

La méthode du Price-Earnings Ratio est probablement la plus connue. Il s'agit simplement d'évaluer une action au travers d'un ratio : PER = cours / Bénéfice par action. Il s'agit d'une sorte de calcul du retour sur investissement du titre acheté, puisqu'il exprime le nombre d'années de bénéfices nécessaires pour reconstituer le capital placé.


Le PER est très souvent utilisé pour comparer des entreprises du même secteur. En effet, si deux sociétés concurrentes dégagent des bénéfices similaires, leurs PER respectifs devraient êtres égaux. S'ils ne le sont pas, c'est que l'une de ces entreprises est surévaluée (ou au contraire que l'autre est sous-évaluée).
Certaines sociétés présentent des PER extrêmement élevés : c'est-à-dire un cours de bourse très haut pour un bénéfice attendu faible. Ceci est courant pour les valeurs de la nouvelle économie qui espèrent une très forte croissance de leurs bénéfices dans quelques années. Il devient alors difficile de comparer ces sociétés uniquement à l'aide du PER.
D'où la limite suivante : le PER intègre mal les anticipations de bénéfices.

2.1.2.2. L'analyse technique

L'analyse technique consiste à prévoir les tendances futures du marché grâce essentiellement à l'étude de graphiques.

 

Contrairement à l'analyse fondamentale qui s'intéresse aux causes possibles des fluctuations sur un marché, l'analyse technique recherche des configurations graphiques ou utilise des indicateurs statistiques. Le but poursuivi est, dans tous les cas, la prévision. Il ne s'agit pas d'opposer l'analyse fondamentale à l'analyse technique : l'analyse fondamentale permet de répondre à la question : « faut il acheter ou vendre ? » alors que l'analyse technique ambitionne de répondre à la question : « quand acheter ou vendre ? ».

La justification essentielle de l'analyse technique repose sur la psychologie des acteurs de marchés. Ces derniers doivent prendre des décisions en état d'incertitude. Cela donne lieu à des phénomènes d'anticipation. Un acteur ne va donc pas agir uniquement en fonction de critères objectifs mais en fonction de ce qu'il pense que les autres acteurs vont faire. L'incertitude conduit également à l'imitation. Un raisonnement possible en état d'incertitude consiste à dire : si l'autre agit de cette manière, c'est qu'il a peut-être des informations que je n'ai pas, je vais faire comme lui.

Lorsque l'analyse est fondée sur des graphiques, la compréhension du mode de représentation est essentielle.

Le graphe de points

En théorie cela consiste pour le cours d'une action par exemple à placer un point à chaque cotation de cette action. En pratique cela est concevable pour un graphique sur une seule journée (intraday), mais devient inexploitable sur un historique de plusieurs années. Le problème du choix de la valeur qui représentera le cours se pose. Si l'on choisit une unité de temps hebdomadaire par exemple, on peut prendre le cours donné par la première ou la dernière cotation hebdomadaire, selon un choix arbitraire. Relier alors ces différents points entre eux pour obtenir une courbe continue est une préoccupation purement esthétique et n'a pas de sens. Par ailleurs on ne visualise pas aisément des paramètres significatifs pour l'analyse graphique comme l'amplitude des variations, d'où l'idée du « bar charts ».

Le bar charts
Le mode de représentation sous forme de bâtonnets fournit comme indication le cours d'ouverture, de fermeture et l'amplitude de la variation du cours.

2.1.3. La fiscalité

2.1.3.1. Le compte titres

La fiscalité des plus-values mobilières
Elle est calculée sur la plus-value des ventes réalisées au cours de l'année civile pour tous les comptes-titres détenus et tous les établissements financiers confondus.

Pour être imposable, il faut que le total des cessions de l'année dépasse un certain seuil (25730 € selon le Projet de Loi de Finance 2009). Si ce seuil n'est pas dépassé, il n'y a ni imposition ni prélèvements sociaux.

En cas de dépassement de ce seuil, la totalité des plus-values est soumise à un taux d'imposition fixe de 18% ainsi qu'à 12,1% de prélèvements sociaux soit un total de 30,1%.

Lorsque le seuil annuel de cessions est dépassé, les moins-values réalisées sur les ventes sont imputables sur les ventes réalisées la même année et sur les dix années suivantes.

A noter : à compter du 1er janvier 2006, les années de détention d'une action pourront permettre de bénéficier d'un futur abattement sur les plus-values. Cet abattement sera de 1/3 par année pleine de détention au-delà de la cinquième année, ce qui correspond à une exonération totale au bout de 8 ans. Cette mesure ne produira ses premiers effets qu'à compter de 2012 pour les exonérations partielles, et, de 2014 pour les exonérations complètes.

La fiscalité des revenus mobiliers
Les revenus d'obligations et des titres de créances français et européen

Deux choix sont possibles pour ces revenus : soit l'intégration dans les revenus qui seront soumis à l'Imposition sur le Revenu (IR), soit l'option pour le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) de 18%. A cela se rajoutent les 12,1% de prélèvements sociaux. Dans le cas de l'intégration dans les revenus, une partie des prélèvements sociaux, la CSG, est déductible des revenus imposables de l'année suivante : 5,8%.

Les revenus d'actions et de parts sociales (dividendes)

Il existe pour ces revenus deux choix d'imposition :

Soit, sur option (à exercer avant chaque paiement) au prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) de 18% auquel on ajoute les cotisations sociales de 12,1%. Cette option n'est pas possible sur un PEA.

Soit, faire une déclaration à l'impôt sur le revenu (maintien du régime existant), le fisc appliquant automatiquement les abattements suivants :

Un premier abattement de 40% de ces revenus est appliqué.

Intervient ensuite un second abattement de 1 525 € pour une personne célibataire, veuve ou divorcé ou 3 050 € pour un couple (marié, pacsé ou soumis à l'imposition commune).

Les cotisations sociales de 12,1% sont dues sur les revenus avant abattements.

Il est possible d'obtenir un crédit d'impôt déductible de l'IR qui est attribué à hauteur de 50% des revenus avant abattement, plafonné à 115 € pour une personne célibataire et 230 € pour un couple.

2.1.3.2. Le Plan Epargne Actions

Les fonds investis sur un PEA sont toujours disponibles. Tout retrait effectué avant 8 ans entraîne obligatoirement la clôture du PEA et la vente de la totalité des valeurs inscrites sur celui-ci. Après 8 ans, le produit est très souple et permet plusieurs options.

Clôture du PEA avant 5 ans

Les plus-values sont imposables selon le régime des plus-values mobilières (supra compte titres).

Entre 2 et 5 ans, si les revenus dépassent le seuil de 25 730 €, alors la totalité des revenus est soumise à une imposition à un taux d'imposition fixe de 18% ainsi qu'à 12,1% de prélèvements sociaux soit un total de 30,1%. Si le seuil de 25 730 € n'est pas dépassé, il n'y a ni imposition, ni prélèvement sociaux.

Avant 2 ans, le taux d'imposition est un taux majoré qui est fixé à 22,5%. Il faut toujours ajouter 12,1% de prélèvements sociaux.

Certaines situations permettent néanmoins d'échapper à l'imposition : décès du titulaire ; rattachement à un autre foyer fiscal possédant déjà des PEA ; départ du contribuable à l'étranger ; création ou reprise d'une entreprise dans les 3 mois suivant la clôture du PEA.

Si le PEA génère une moins-value, celle-ci peut être imputée sur les gains imposables de la catégorie des plus-values mobilières, réalisés au cours de la même année ou des 10 années suivantes.

Clôture du PEA entre 5 et 8 ans.

Les plus-values ne sont pas imposables et subiront seulement les 12,1% de prélèvements sociaux.

Le PEA après 8 ans

Après 8 ans, les possibilités sont nombreuses. Il est possible de :

· Continuer à faire vivre le PEA et effectuer des versements complémentaires.

· Faire des retraits partiels. Cela entraîne seulement l'impossibilité d'effectuer de nouveaux versements. Seule la part des plus-values comprise dans le retrait sera soumise aux prélèvements sociaux ;

· Faire un retrait total et clôturer ainsi le PEA. La plus-value sera soumise aux prélèvements sociaux ;

· Demander à transformer le capital atteint en une rente viagère. La rente issue du PEA est défiscalisée et ne sera soumise qu'aux prélèvements sociaux.

Le sort des dividendes

Les dividendes d'actions sont versés sur le compte espèces dédié du PEA où ils pourront alors être réinvestis et ne sont pas soumis (en tant que tels) à l'imposition comme sur un compte titres classique. Ils seront fiscalisés indirectement avec la plus-value globale du PEA.

Il faudra néanmoins les déclarer, chaque année, aux services fiscaux car ils ouvrent droit, comme pour le compte titre, à un crédit d'impôt équivalent à 50% de leur montant, mais plafonnés à 115 € pour une personne seule et 230 € pour un couple.

2.1.3.3. Les SICAV monétaires

Le régime de fiscalité est différent suivant le type des OPCVM.
Si ce sont des OPCVM de capitalisation, alors il faut appliquer la fiscalité des plus-values mobilières. Si ce sont des OPCVM de distribution, alors il faut appliquer la fiscalité des revenus mobiliers.

2.1.4. Le devoir d'information et de conseil du banquier en    matière de placements boursiers

La crise financière qui frappe en ce moment l'ensemble des places boursières mondiales nous donne l'occasion de revenir sur la responsabilité des banques à l'égard de leurs clients investisseurs.

Compte-tenu du contexte actuel, on risque en effet malheureusement de rencontrer de nombreux particuliers qui, ayant cru investir dans des placements présentés comme « sûrs » par leur banquier, se retrouvent aujourd'hui avec d'importantes pertes de capital.

2.1.4.1. Le devoir d'information

Le banquier a une obligation d'information à l'égard de son client, particulièrement lorsque ce dernier s'avoue novice dans le domaine des placements boursiers. Il doit plus particulièrement attirer l'attention sur le caractère risqué des produits financiers qui lui sont proposés.

2.1.4.2. Le devoir de conseil

Le devoir de conseil est plus exigeant que celui d'information et oblige la banque à quitter sa position pour se placer activement aux côtés de son cocontractant afin de lui présenter son propre intérêt.

Cette référence à l'obligation de conseils et d'information s'adresse aussi bien aux particuliers qu'aux entreprises.

Ainsi, les banques se doivent d'informer leurs clients non avertis des risques encourus dans des opérations spéculatives qu'ils peuvent être amenés à effectuer sur les marchés à terme (Cour cas. Avril 2002 n°97 130-93). Ce devoir de conseil des banques est renforcé par l'arrêt de la cour de cassation n°740 de juin 2008 et la loi MURCEF de décembre 2001.

A défaut, le banquier engage sa responsabilité vis-à-vis de son client et s'expose à devoir l'indemniser de ses pertes de capital.

Cette solution jurisprudentielle est conforme aux nouvelles règles posées par l'article L.533-12 du Code Monétaire et Financier, qui impose aux banques de communiquer à leurs clients
«... les informations leur permettant raisonnablement de comprendre la nature du service d'investissement et du type spécifique d'instrument financier proposé ainsi que les risques y afférents, afin que les clients soient en mesure de prendre leurs décisions d'investissement en connaissance de cause ».

Aussi, la directive MIF (directive n° 2004/ 49/CE réglementant les marchés des instruments financiers) est entrée en vigueur en France depuis le 1er novembre 2007. Cette directive a été transposée dans le Code monétaire et financier et dans le "règlement général" de l'Autorité des marchés financiers.

Elle harmonise au niveau européen la commercialisation des placements financiers, en particulier celle des actions et des obligations, en direct ou via des SICAV ou des Fonds Communs de Placement (FCP).

La directive MIF réglemente, dans le cadre dit du "service de conseil en investissement", l'ensemble du processus de vente, depuis l'information du client jusqu'à la souscription du produit, en passant par le conseil proprement dit. Objectif : protéger le consommateur client en mettant tout en oeuvre pour qu'il souscrive des produits parfaitement adaptés à sa situation.

Cette directive protège l'ensemble des particuliers, car ils sont définis comme "non professionnels". Autant dire que la très grande majorité des Français se reconnaissent dans cette catégorie. Dans ce cadre, les clients des banques doivent faire l'objet d'un conseil personnalisé afin que le placement recommandé réponde parfaitement à leurs besoins. D'où la nécessité, pour les conseiller, de mieux les connaître.

2.2. Stratégies et fiscalité des placements et devoir de conseil du banquier

2.2.1. Stratégies et analyses des placements

Afin de concrétiser notre étude théorique nous vous proposons de la mettre en pratique dans un portefeuille fictif de 15000 €.

Au préalable, il convient de définir notre objectif afin de déterminer notre stratégie, le but étant de conserver notre capital et de le faire fructifier.

Nous avons donc opté pour une stratégie de placement neutre en fonction du contexte actuel et de la durée de placement qui est de 3 mois : ainsi la composition du portefeuille6(*) est pour 44% en SICAV monétaire et pour 56% en actions sur des secteurs diversifiés et peu touchés par la crise financière. Nous avons ainsi réparti les risques7(*). L'analyse qui a été faite est essentiellement une analyse fondamentale.

Nos deux SICAV monétaires sont :

· SGAM Fund Money-Market Euros A : son objectif est de procurer une performance nette régulière proche de celle de son indice de comparaison EURIBOR8(*) 3 mois ;

· Fortis Trésorerie jour: l'objectif de la SICAV vise à obtenir sur la durée de placement recommandée qui est de 3 mois une performance supérieure à l'indice EONIA9(*).

2.2.2. Présentation et motivation d'achat de nos actions

2.2.3. Frais liés à la gestion de notre portefeuille

2.2.3.1. Choix des comptes supports

Nous choisissons d'ouvrir un Plan Epargne en Actions dans la banque en ligne Boursorama puisqu'elle propose les frais les moins chers du marché compte-tenu de notre investissement sur 3 mois. Nous avons opté pour un courtage « Euronext Paris classique » car nos ordres sont inférieurs à 3500 €. Les frais de courtage sont de 5,50 € par transaction jusqu'à 1000 €, au-delà, les frais sont de 0,48% sur le montant total de l'ordre, avec un minimum de 8,95 €. Les droits de garde sont gratuits. Les frais sur les marchés étrangers sont les suivants :

· les frais de courtage par ordre inférieur à 25 000 euros sont de 23,85 euros ;

· les frais de change : taux interbancaire J+1 ajouté à 0,8%o du montant global de la transaction.

Nous avons choisi deux OPCVM partenaires Boursorama, ce qui nous permettra d'ouvrir le PEA OPCVM 0% de droits d'entrée, de sortie et de garde. Ces droits sont donc gratuits ; seuls les frais de gestion sont à appliquer.

2.2.3.2. Détail des frais appliqués aux ordres

Opération

Titres

Date

Quantité

Prix unitaire

Coût global

Frais

 

PLAN EPARGNE ACTIONS

 

Achat

BNP Paribas

13/10/08

16

61,72 €

987,52 €

5,50 €

EDF

13/10/08

25

40,60 €

1015,00 €

8,95 €

Essilor International

13/10/08

32

30,99 €

991,68 €

5,50 €

Groupe Danone

13/10/08

23

42,51 €

977,73 €

5,50 €

Coca Cola Co.

13/10/08

33

41,50 $

1369,50 $

26,31 €

Cisco Sys.

13/10/08

79

17,23 $

1361,17 $

26,30 €

LVMH Moet Vuitton

13/10/08

18

54,29 €

977,22 €

5,50 €

France Telecom

14/10/08

50

19,47 €

973,50 €

5,50 €

Vinci

17/10/08

10

24,02 €

240,20 €

5,50 €

 
 
 
 
 
 
 

Vente

Cisco Sys.

20/10/08

79

18,96 $

1497,84 $

26,98 €

Groupe Danone

22/10/08

23

44,37 €

1020,51 €

8,95 €

LVMH Moet Vuitton

22/10/08

18

55,56 €

1000,08 €

8,95 €

Vinci

22/10/08

10

26,95 €

269,50 €

5,50 €

 
 
 
 
 
 
 

Achat

LVMH Moet Vuitton

23/10/08

19

51,00 €

969,00 €

5,50 €

Groupe Danone

23/10/08

24

41,16 €

987,84 €

5,50 €

Air Liquide

23/10/08

16

62,19 €

995,04 €

5,50 €

BNP Paribas

28/10/08

21

47,32 €

993,72 €

5,50 €

 
 
 
 
 
 
 

Vente

BNP Paribas

31/10/08

37

54,59 €

2019,83 €

9,70 €

 
 
 
 
 
 
 

Achat

Vinci

31/10/08

37

26,89 €

994,93 €

5,50 €

 
 
 
 
 
 
 

Clôture

EDF

16/01/09

25

39,20 €

980,00 €

5,50 €

France Telecom

16/01/09

50

19,375 €

968,75 €

5,50 €

Essilor International

16/01/09

32

32,32 €

1034,24 €

8,95 €

Vinci

16/01/09

37

29,64 €

1096,68 €

8,95 €

Groupe Danone

16/01/09

24

42,71 €

1025,04 €

8,95 €

Air Liquide

16/01/09

16

61,02 €

976,32 €

5,50 €

LVMH Moet Vuitton

16/01/09

19

42,43 €

806,17 €

5,50 €

Coco Cola Co.

16/01/09

33

44,48 $

1467,84 $

26,04 €

 

PLAN EPARGNE ACTIONS OPCVM

 

Achat

Fortis Trésorerie Jour

14/10/08

1

4024,68 €

4024,68 €

0,00 €

SGAM Fund Money Market Euro A

14/10/08

100

26,88 €

2688,00 €

0,00 €

 
 
 
 
 
 
 

Clôture

Fortis Trésorerie Jour

16/01/09

1

4063,08 €

4063,08 €

7,31 €

SGAM Fund Money Market Euro A

16/01/09

100

27,16 €

2716,00 €

8,15 €

 
 
 
 
 
 
 

TOTAL

 
 
 
 
 

272,49 €

2.2.4. Clôture du portefeuille

2.2.4.1. Sa valorisation

Ce premier tableau illustre notre investissement à la date du 23 octobre ainsi que la valeur atteinte lors de la clôture des PEA le 16 janvier 2009.

PORTEFEUILLE AU 23/10

VALEUR A LA CLOTURE

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Libellé

Quantité

Prix d'achat

Capital

Date

Qté.

Prix de vente

Capital

Date

PRU *

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

PLAN EPARGNE ACTIONS

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Vinci

10

24,02 €

240,20 €

17/10

37

29,64 €

1096,68 €

16/01

26,82 €

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

EDF

25

40,60 €

1015,00 €

13/10

25

39,20 €

980,00 €

16/01

41,18 €

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

France Telecom

50

19,47 €

973,50 €

14/10

50

19,375 €

968,75 €

16/01

19,69 €

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Essilor International

32

30,99 €

991,68 €

13/10

32

32,32 €

1034,24 €

16/01

31,44 €

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

LVMH Moet Vuitton

18

54,29 €

977,22 €

13/10

19

42,43 €

806,17 €

16/01

53,29 €

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Groupe Danone

23

42,51 €

977,73 €

13/10

24

42,71 €

1025,04 €

16/01

42,44 €

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Air Liquide

16

62,19 €

995,04 €

23/10

16

61,02 €

976,32 €

16/01

62,88 €

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Coca Cola Co.

33

27,11 €

894,56 €

13/10

33

33,464 €

1104,30 €

16/01

28,69 €

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

BNP Paribas

16

61,72 €

987,52 €

13/10

Action vendue le 31/10

54,11 €

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Cisco Sys.

79

12,79 €

1010,67 €

13/10

Action vendue le 20/10

13,47 €

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Liquidités

219,24 €

567,60 €

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Valeur du PEA Actions

8287,32 €

8601,96 €

 
 
 
 
 
 
 
 
 

PLAN EPARGNE ACTIONS OPCVM

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Fortis Trésorerie Jour

1

4024,68 €

4024,68 €

14/10

1

4063,08 €

4063,08 €

16/01

4024,68 €

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

SGAM Fund Money Market Euro A

100

26,88 €

2688,00 €

14/10

100

27,16 €

2716,00 €

16/01

2688,00 €

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Liquidités

0,00 €

0,00 €

 
 
 
 
 
 
 
 

Valeur du PEA OPCVM

6712,68 €

6779,08 €

 
 
 
 
 
 
 
 

Valeur du portefeuille

15000,00 €

15338,18 €

 

* Le PRU est le prix de revient unitaire de l'action que nous avons achetée, il prend en compte les frais d'achat et de vente. Si le cours de l'action est supérieur au PRU, on est en plus-value. Si le cours de l'action est inférieur au PRU, on est en moins-value.

EVOLUTION DU PORTEFEUILLE

 
 
 

Investissement initial

14780,76 €

 
 
 

Liquidités

219,24 €

 
 
 

Valeur du portefeuille

15000, 00 €

 
 
 

Clôture du portefeuille

14770,58 €

 
 
 

Liquidités

567,60 €

 
 
 

Valeur du portefeuille

15338,18 €

 
 
 

Total des +/- values

338,18 €

Ce second tableau quant à lui illustre la performance10(*) de notre investissement grâce aux plus ou moins values.

Titres

Plus values

Moins values

 
 
 

PLAN EPARGNE ACTIONS

 
 
 

Vinci

131,05 €

 
 
 
 

EDF

 

35,00 €

 
 
 

France Telecom

 

4,75 €

 
 
 

Essilor International

42,56 €

 
 
 
 

LVMH Moet Vuitton

22,86 €

162,83 €

 
 
 

Groupe Danone

79,98 €

 
 
 
 

Air Liquide

 

18,72 €

 
 
 

Coca Cola Co.

73,98 €

 
 
 
 

BNP Paribas

38,59 €

 
 
 
 

Cisco Sys.

104,06 €

 
 
 
 

Total + ou - values

493,08 €

221,30 €

 
 
 

Résultat

 

271,78 €

 
 
 

PLAN EPARGNE ACTIONS OPCVM

 
 
 

Fortis Trésorerie Jour

38,40 €

 
 
 
 

SGAM Fund Money Market Euro A

28,00 €

 
 
 
 

Total + ou - values

66,40 €

0,00 €

 
 
 

Résultat

 

66,40 €

2.2.4.2. Sa fiscalité

Nous avons un portefeuille composé d'un PEA et d'un PEA OPCVM. Les deux PEA ont été clôturés avant 5 ans, donc les plus-values sont imposables selon le régime fiscal des plus-values mobilières. Le PEA OPCVM étant composé de deux Sicav monétaires de capitalisation, c'est aussi le régime fiscal des plus-values mobilières qui doit être appliqué. Lors d'une clôture avant 2 ans (dans notre cas, il s'agit d'une clôture à 3 mois), si le total des cessions dépasse le seuil de 25 730 €, elles seront alors imposables au taux majoré de 22,5% auquel il faut rajouter 12,1% de prélèvements sociaux.

Or, notre seuil de cessions s'élève à 15 338,18 €, ce qui est inférieur au seuil prévu pour être imposable, donc nous n'aurons ni imposition ni prélèvements sociaux à appliquer conformément à la fiscalité des plus-values mobilières.

CONCLUSION

L

es placements boursiers sont effectivement un bon moyen d'optimiser son investissement tout en réduisant au maximum sa fiscalité, encore faut-il en connaître le fonctionnement.

Nous avons pu voir tout au long du dossier que les marchés financiers sont complexes et les fluctuations de la bourse nombreuses. La fiscalité bien qu'avantageuse reste difficile à assimiler. Désormais, il est ainsi obligatoire au banquier de conseiller son client sur les stratégies à adopter tout en l'avertissant sur les risques qu'il encourt en investissant en bourse.

L'économie répond à des cycles, le système parfait n'existant pas, il est évident qu'elle doit trouver un nouvel équilibre par une régulation, qui plus tard entrainera d'autres déséquilibres...etc.

L'actualité économique replace alors le fonctionnement des marchés financiers au centre des débats, des mesures doivent être prises, seront-elles de simples réformes visant à limiter la crise, obligeront-elles les banquiers à revoir à la base leur stratégie de placement boursier ou toucheront-elles les politiques eux-mêmes et les organismes de contrôles financiers 

SOMMAIRE DES ANNEXES

Annexe 1 page 27

Focus sur les indices boursiers

Annexe 2 page 28

Evolution de la valeur du cours de PSA

Annexe 3 page 28

Evolution de la valeur du cours d'Essilor International

Annexe 4 page 29

Comparatif de l'évolution des indices du PIB français et du CAC 40

Annexe 5 page 30

Evolution de la valeur du cours de LVMH Moet Vuitton

Annexe 6 page 30

Répartition du risque de notre portefeuille

Annexe 7 page 31

Répartition des titres en portefeuille

Annexe 8 page 31

Evolution de la valeur de notre portefeuille

Annexe 1

Focus sur les indices boursiers

LES INDICES DE LA BOURSE DE PARIS

 
 

CAC 40

C'est l'indice de référence de la place parisienne. Lancé le 31 décembre 1987 avec une base à 1000 points, cet indice est composé de 40 valeurs qui font partie des plus grosses capitalisations du pays. Le cours du CAC40 résulte du calcul d'une moyenne, pondérée par la capitalisation de chacune des valeurs le composant.

 
 

CAC NEXT 20

Cet indice est "l'antichambre" des prétendants au CAC 40. Il comprend les 20 valeurs qui suivent celles figurant dans l'indice CAC 40.

 
 

SBF 120

Il est composé de 120 valeurs importantes, toutes cotées en continu. L'ensemble des valeurs du CAC 40 entrent dans la composition du SBF 120.

 
 

CAC MID 100

Cet indice dédié aux valeurs moyennes est composé des 100 premières capitalisations boursières suivant les 60 premières valeurs de la cote.

 
 

SBF 250

Il contient 250 valeurs. Il a pour objet de représenter l'évolution du marché français dans son ensemble et de fournir une mesure de référence à long terme pour la gestion des portefeuilles d'actions.

 
 

CAC SMALL 90

Il regroupe les 90 valeurs qui suivent immédiatement celles incluses dans l'indice CAC Mid100.

 
 

CAC MID & SMALL 190

Contenant 190 valeurs, cet indice est la fusion des deux indices précédents.

 

LES INDICES ETRANGERS

 
 

Dow Jones

Le Dow Jones est l'indice de référence du premier marché financier mondial : la Bourse de New-York.

Il ne se compose que de 30 valeurs, les 30 plus grosses capitalisations américaines.

 
 

Nasdaq 100

Cet indice très volatil est représentatif des valeurs technologiques américaines (Biotechnologies, informatique, Internet, etc.).

 
 

Dax 30

Le DAX est l'indice de référence de la principale place financière allemande, Francfort. Il est composé des 30 premières capitalisations du pays

 
 

Nikkei 225

L'indice majeur de Tokyo est très large dans sa composition puisqu'il contient 225 valeurs. Son calcul est identique à celui de l'indice américain, il est représentatif de toute la zone économique de l'Asie.

 
 

FTSE 100

Surnommé " Footsie " l'indice de référence du marché londonien a été créé en 1984. Il est composé des 100 premières capitalisations anglaises. Londres est la première place financière européenne.

Annexe 2

Evolution de la valeur du cours de PSA

Annexe 3

Evolution de la valeur du cours d'Essilor

Annexe 4

Comparatif de l'évolution des indices du PIB français et du CAC 40

Courbe représentative de l'évolution du CAC 40 de janvier 1996 à janvier 2006

Courbe représentative de l'évolution du PIB de la France de janvier 1997 à octobre 2004

Annexe 5

Evolution de la valeur du cours de LVMH Moet Vuitton

Annexe 6

Répartition du risque de notre portefeuille

Annexe 7

Répartition des titres en portefeuille

Annexe 8

Evolution de la valeur de notre portefeuille

WEBOGRAPHIE


Site Internet
www.boursorama.com
Banque en ligne et activités de transactions boursières


Site Internet
www.abcbourse.com
Guide encyclopédique sur la Bourse et l'économie


Site internet
www.comprendrelabourse.com
Guide encyclopédique sur la Bourse

Site Internet www.cbanque.com
Site d'information sur la profession bancaire

BIBLIOGRAPHIE


Magazine mensuel - hors série du 30 octobre 2008
« Bourse : Des portefeuilles mieux adaptés »


Cours du Centre de Formation de la Profession Bancaire
Valeurs mobilières de placement


Magazine quotidien - Supplément n° 4020 du 17 octobre 2008
« La crise et vous : les stratégies pour rebondir »

CARNET DE BORD

Séquence 1

Observations

Lundi 29 septembre

 

13h30 - 15h30

Présentation des projets tuteurés

Mercredi 01 octobre

 

10h30 - 12h30
14h00 - 18h00

Assimilation du fonctionnement de la Bourse et réflexion sur le plan

Vendredi 03 octobre

 

10h30 - 12h30

 

Mardi 07 octobre

 

09h00 - 12h00

 

Mercredi 08 octobre

 

10h30 - 12h30

 

Jeudi 09 octobre

 

13h30 - 16h30

 

Lundi 13 octobre

 

14h30 - 16h30

Rencontre avec Mme Paulette Dolhen
Présentation du plan détaillé

Mardi 14 octobre

 

09h00 - 12h00

Répartition des parties

Vendredi 17 octobre

 

09h00 - 12h00
13h30 - 16h30

 

Mercredi 22 octobre

 

09h00 - 12h00

 

Jeudi 23 octobre

 

09h00 - 12h00

 

Vendredi 24 octobre

 

10h30 - 12h00
13h30 - 15h00

 

Séquence 2

Observations

Jeudi 27 novembre

 

09h00 - 12h00

 

Mardi 02 décembre

 

11h00 - 12h30

Mise en commun des parties

Mercredi 03 décembre

 

14h00 - 17h00

 

Jeudi 04 décembre

 

16h30 - 18h00

Début de rédaction du dossier

Vendredi 05 décembre

 

13h30 - 16h30

 

Mercredi 10 décembre

 

14h00 - 17h00

Rencontre avec Mme Paulette Dolhen
Présentation de l'avancée du projet

Jeudi 11 décembre

 

09h00 - 12h00

 

Vendredi 12 décembre

 

09h00 - 11h00

 

Mardi 16 décembre

 

13h30 - 17h00

Rédaction de la partie pratique

Mercredi 17 décembre

 

08h30 - 10h30

 

Dimanche 04 janvier

 

12h00 - 18h00

Mise en place de la partie écrite

Dimanche 18 janvier

 

14h00 - 18h00

Mise en place de la partie orale

Lundi 19 janvier

 

09h00 - 12h00

15h00 - 18h00

Mise en place de la partie orale

Mardi 20 janvier

 

13h30 - 17h00

Mise en place du PowerPoint

Mercredi 21 janvier

 

09h00 - 12h00

Finalisation du projet

Lundi 26 janvier

 

09h00 - 12h30

13h30 - 17h00

Entraînement à l'oral

Mardi 27 janvier

 

09h00 - 12h30

13h30 - 16h30

Entraînement à l'oral

* 1 _Le dividende est une part des bénéfices de l'entreprise, versé chaque année aux actionnaires. Le détenteur qui prend le risque d'apporter ses économies au fonctionnement de la société est associé à l'affaire et en partage les avantages et les inconvénients. Ainsi, en cas de faillite, ses actions ne valent plus rien, mais par contre si la société réalise des bénéfices il est normal qu'il y soit intéressé. Cet intéressement aux bénéfices s'appelle le dividende.

* 2 _ Nous avons représenté en Annexe 2 page 28 l'évolution de la valeur du cours de PSA.

* 3 _ Nous avons représenté en Annexe 3 page 28 l'évolution de la valeur du cours d'Essilor International.

* 4 _ Nous avons représenté en Annexe 4 page 29 l'évolution du PIB français et du CAC 40 sur une même période, nous y observons bien une corrélation.

* 5 _ Nous avons représenté en Annexe 5 page 30 l'évolution de la valeur du cours de LVMH Moet Vuitton.

* 6 _ Cf. Annexe 6 page 30

* 7 _ Cf. Annexe 7 page 31

* 8 _ EURIBOR : Euro Interbank Offered Rate - c'est un taux de référence du marché monétaire de la zone euro qui couvre des durées de 1 semaine à 1 an.

* 9 _ EONIA : Euro Overnight Index Average correspond à la moyenne des taux au jour le jour de la zone euro. Il représente le taux sans risque européen.

* 10 _ Graphique de l'évolution de la valeur du portefeuille en Annexe 8 à la page 31






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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo