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Les intérêts des grandes puissances et la souveraineté de la RDC

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par Ghislain NGURU MUYISA
Université officielle de Ruwenzori - Licence 2011
  

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? L'exploitation économique de l'Afrique

En fait, l'exploitation économique de l'Afrique apparaît comme la véritable raison de la présence encore actuelle des anciennes puissances coloniales sur le continent malgré les indépendances. En effet, si la recherche des nouveaux débouchés a justifié, du moins sur le plan économique, le recours à la colonisation. La présence actuelle des anciennes puissances coloniales en Afrique ne se justifie véritablement que pour des motifs économiques. Ainsi, quand pointaient à l'horizon les indépendances et qu'il était quasiment impossible d'y rester, les puissances coloniales commencèrent à créer où à renforcer les structures qu'elles voulaient laisser derrière elles.

S'agissant des britanniques, l'on parla de former une « classe moyenne africaine.»

Quant aux français, l'on évoqua l'idée « d'interlocuteurs valables.»

Enfin de compte, les colonisateurs partirent avec « cette perspective plaisante que tous ce qu'ils perdaient sur le terrain politique, ils allaient sûrement le rattraper sur le terrain économique. C'est dans cette logique, que le Général De gaulle, en 1958, demanda à Jacques FOOCART de mettre en place une politique française parallèle dont les objectifs se trouvent condensés en ces termes : « l'exploitation des matières premières africaines, dont le sous sol regorge dans certaines régions et l'exploitation de rente de l'aide publique au développement. »

Ce système surnommé « Françafrique » par le feu Félix Houfouet-Boigny, fonctionnera pendant toute la période post coloniale et se consolidera sous la cinquième République. Au nom de ce « système politico-clienteliste », les dirigeants français « sont prêts au pire. Et selon Jean François BAYART, la politique africaine de la France est l'instrument de sa politique de puissance.68(*)C'est par exemple, au nom de cette diplomatie parallèle que paris soutiendra le Maréchal MOBUTU jusqu'à sa chute en 1997. La découverte du rôle joué par pierre FALCONE, Jean-Christophe MITTERAND et autres dans l'affaire Pierre FALCONE dénote de la volonté prédatrice de la France. Il s'agit d'une politique chère à De Gaulle que s'est bonifiée et instituée en une pratique immuable. Toutefois, elle n'est pas l'apanage de la seule France.

Comme par ailleurs, les Etats-Unis ont manifesté un intérêt pour l'Afrique à divers moment de son histoire, vraisemblablement pour ses potentialités économiques. Aussi, en septembre 1944, en plein exploitation coloniale, un accord secret les lia au Congo-Belge. En vertu de cet accord, l'exploitation de l'uranium congolais était confiée à une structure militaire, relevant du gouvernement américain, pour une période de dix ans. Il fut renégocié en 1951.

Cette politique de main mise sur les matières de l'Afrique est sans nul doute à la base de la création d'un bureau des affaires africaines au sein du département d'Etat en juillet 1958. D'ailleurs, l'attitude du gouvernement américain face au conflit Libérien est une preuve élogieuse. Jusqu'en 1989, date à laquelle éclate le conflit libérien, des compagnies Américaines, dont la libérian américain compagny (LAMCO) exploite d'importantes ressources naturelles du Liberia. Donc, une guerre civile dans un tel Etat était de nature à porter leur préjudice.69(*)

Bref, la nature des intérêts de grandes puissances a été corroborée par des motivations idéologiques et stratégiques.

* 68 http : www.mémoire. Line.com/09/11/4796/ les anciennes puissances coloniales-et-la- résolution-des conflit en Afrique, hlm/, consulté, mercredi, 18/04/2012 à 14h :30'.

* 69 Idem.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway