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Evaluation de la prise de conscience des problèmes nutritionnels par les communautés et les facteurs influençant la situation nutritionnelle chez les enfants de moins de 5 ans. Cas du secteur Ndera du district de Gasabo au Rwanda(2007-2010)

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par Marie MUKAMBAYIRE
Université libre de Kigali Rwanda - Licence en sociologie 2012
  

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CHAPITRE 3 : LES STRATEGIES PROPOSEES POUR LUTTER                          CONTRE LA MALNUTRITION DANS LE SECTEUR                           DE   NDERA

Dans ce chapitre nous allons analyser les résultats de notre enquête pour confirmer ou infirmer la deuxième hypothèse portant sur les actions prises pour lutter contre ce fléau. L'hypothèse s'énonce ainsi :

« La prise en charge nutritionnelle, la prise en charge intégrée des maladies de l'enfance, la pratique de l'allaitement maternelle, le jardin potager, les vaccinations  et l'élevage du petit bétail et de la volaille aident à lutter contre la  malnutrition dans le secteur de Ndera ». 

Les résultats de cette enquête auront l'impact positif surtout sur les enfants de moins de 5ans souffrant de la malnutrition dans le secteur de Ndera.

Le gouvernement rwandais n'a pas croisé les bras face à cette situation, un ensemble d'actions (ici considérées comme des indicateurs), simples et moins coûteuses, faciles à mettre en oeuvre par les animateurs de santé, permettant d'améliorer l'état nutritionnel et de santé de la population de secteur Ndera, en particulier des groupes vulnérables ( enfants de moins de 5ans, femmes enceintes et allaitantes) a été mis en oeuvre comme il est prévu dans la politique national de nutrition.

Ces indicateurs sont notamment :

Ø L'enfant est triste, anorexie, des cheveux défrisés, oedème,  amaigrissement,

Ø Les soins de santé primaire, réhabilitation nutritionnelle.

Ø Le traitement du paludisme, diarrhée, malnutrition et la pneumonie

Ø L'allaitement maternel exclusif, les aliments de complément, la supplémentation en micronutriment, la vaccination, hygiène, prévention du VIH/SIDA, moustiquaire imprégnée d'insecticide

Ø Petites parcelles de terrain contenant de petites plates bandes de légumes faisant partie du jardin de résidence.

Ø Au sein des familles on y trouve des chèvres et moutons, des lapins, des poules... visant l'augmentation des protéines d'origine animale

Nous tenons à signaler que ces indicateurs sont parallèles aux variables dépendantes et indépendantes de notre deuxième hypothèse tels que figurent dans la grille d'opérationnalisation des hypothèses annexée a la fin de ce travail.

3.1. Prise en charge nutritionnelle

Malgré l'éloignement des services de santé, les enfants mal nourris reçoivent une prise en charge nutritionnelle au niveau du centre de santé plus proche sous le soutient de l'Etat. Ces enfants bénéficient des aides différentes entre autres, les soins de santé primaires, les différents produits sous formes de traitement nutritionnel tels que : SOSOMA (sorgho, soja, maïs), fretins, lait en poudre et l'huile.

Les responsables du service nutritionnel font la démonstration culinaire d'une alimentation équilibrée aux parents de ces enfants en question. Après la guérison, ces responsables assurent le suivi de ces enfants à domicile pour renforcer la continuité de prise en charge nutritionnel à la maison.

Le tableau no 18 nous montre l'effort fourni par le centre de santé de Rubungo dans ce domaine.

Tableau 18: Distribution des aliments par le service   nutritionnel

Sorte d'aliments

Quantité (kg)

Nombre de fois/semaine

SOSOMA

1kg

1fois/semaine

Fretins

0.5kg

1fois/semaine

Farine de maïs

1kg

1fois/semaine

Sucre

0.5kg

1fois/semaine

Huile

1.25l

1fois/semaine

Lait en poudre

1kg

1fois/semaine

Source : Résultats de notre enquête, décembre 2011

Selon le tableau no 18, nous voyons que cette quantité prise n'est pas suffisante par rapport à ce dont les enfants ont besoin pour leur guérison. Il faut que leurs parents usent de tous moyens possibles pour augmenter cette alimentation. Ils doivent utiliser les aliments disponibles dans leurs milieux parce que leurs produits locaux contiennent aussi les éléments nutritifs pour l'organisme.

Ces produits sont comme par exemple, les pommes de terre, les légumes, les haricots. La combinaison de ces aliments forme une alimentation équilibrée.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery