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Effets d'un programme de pliométrie sur la qualité physique de capacité à  répéter des sprints chez des handballeuses

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par Anthony SCHMITZ
Université Montpellier I - Master staps préparation physique et réathlétisation 2013
  

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5. La période d'intervention

Notre intervention s'est déroulée sur une durée de 6 semaines avec une augmentation croissante et progressive de la charge de travail (figure 4 ; voir ci-dessous pour la quantification), sans compter les phases de tests et d'apprentissage de la pliométrie qui l'ont précédée et suivie.

Figure 4 : Evolution de la charge de travail pendant 6 semaines (semaines 2 à 7).
Les semaines 1 et 8 étaient consacrées aux tests d'évaluation.

Charge de travail

1 2 3 4 5 6 7 8

Semaines d'entrainement

Charge de travail (%)

120

100

40

80

60

20

0

Ainsi, durant cette période, nous avions exclusivement pour objectif le développement des qualités physiques ne faisant intervenir que minoritairement les faiblesses techniques individuelles.

Nous avons tenté d'individualiser les charges de travail grâce aux tests de détente verticale adaptés effectués au début du cycle d'entrainement.

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Planification

La planification de notre intervention laisse apparaître trois mésocycles courts de deux semaines chacun ainsi que deux phases de tests avant et après entrainement. Le premier mésocycle est consacré au travail de la pliométrie horizontal avec pour objectif le développement de la coordination, de la force mais aussi de la raideur neuromusculaire. Le deuxième mésocycle est orienté sur un travail de pliométrie verticale avec des sauts visant plutôt la hauteur que la longueur, ce qui augmente sensiblement l'intensité. Le volume est également augmenté sur ce mésocycle afin d'assurer une certaine continuité dans notre protocole. Enfin, le dernier mésocycle de deux semaines est consacré au travail de pliométrie verticale en contre-bas. Nous savons que ce type de sollicitations est généralement le plus intense et il était donc nécessaire de passer par les étapes précédentes avant d'entamer ce mésocycle. Le but de ce mésocycle était de développer principalement la raideur neuromusculaire par l'utilisation d'une phase de freinage du mouvement beaucoup plus intense et donc un renvoi également plus intense (utilisation de l'énergie élastique par l'intervention du mode d'action musculaire du cycle étirement-détente).

Remarque : une première période de 4 semaines située avant le début de notre protocole a permis aux joueuses d'apprendre la technique en pliométrie afin de limiter le risque d'obtenir des résultats faussés par un manque de technique individuel.

Séances

Les séances de préparation physique étaient constituées d'un échauffement général de 15 minutes contenant de la course, des gammes athlétiques, de la mobilisation articulaire, d'une phase de gainage de 5 minutes pour le renforcement des ceintures et d'une phase de pliométrie de 20 minutes environ destiné à notre protocole expérimental.

? La pliométrie horizontale

Une séance de pliométrie horizontale est constituée de sauts principalement de faible hauteur comme le passage de haies basses ou encore le passage de plots écartés à différentes distances selon le niveau de chacune. Ce travail préliminaire est indispensable au bon fonctionnement des mésocycles suivants où l'intensité et le volume seront plus importants. Cette phase permet aux joueuses de préparer leur organisme à subir des contraintes mécaniques importantes. Ce travail s'effectue essentiellement à poids de corps. Le développement de la coordination intersegmentaire

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et le gainage dynamique étaient recherché. La part du travail quantitatif prime quelque peu sur le travail qualitatif car les exercices sont relativement simples et la part de technique nécessaire relativement faible.

? La pliométrie verticale

Pour concevoir les séances de pliométrie verticale, nous avons eu recours à du matériel relativement simple comme des haies hautes, des plinths, ou encore des marches de différentes hauteurs. Les tests de sauts adaptés du SJ et du CMJ nous ont servi principalement lors de cette phase du protocole pour individualiser au mieux les hauteurs de sauts à franchir pour chacune des joueuses. Cette phase de pliométrie est une suite logique à la première phase car l'intensité augmente progressivement et le volume également tout en nous permettant de conserver une justesse technique. Le travail qualitatif commence à prendre une part plus importante que le travail quantitatif car l'intensité est plus grande et les risques augmentent. De plus, il était recherché l'efficacité sur peu de répétitions plutôt qu'un travail de mauvaise qualité sur beaucoup de répétitions.

? La pliométrie verticale en contre-bas

Ce dernier mésocycle est certainement le plus intéressant car c'est celui où l'intensité et le volume de travail sont les plus importants. En effet, le fait de sauter d'un endroit surélevé vers un plan inférieur impose à l'organisme un stress beaucoup plus important et l'oblige donc à s'adapter d'avantage. Nous avons principalement utilisé des marches ou encore des plinths pour cette période d'entrainement. Les hauteurs ont été adaptées à chacune des joueuses pour limiter le risque de blessures tout en étant au maximum de leur capacité afin de développer de manière optimale les composantes contractiles recherchées dans le cadre de notre étude. Le travail qualitatif prime de manière absolue sur le travail quantitatif car le risque de blessures augmente encore.

Remarque : nous avons également fait attention à ce que la charge de travail entre les deux groupes soit similaire. Pour ce faire, nous avons utilisé l'échelle de Borg (Figure 5) associé à chaque semaine d'entrainement. Nous pouvons donc relever les valeurs moyennes obtenues grâce à cette échelle que nous avons multipliées par le nombre de semaines d'entrainement (102 #177; 9 u.a pour le groupe GE et 90 #177; 5 u.a pour le groupe GT). Nous n'avons pas observé de différence significative quant à la charge de travail estimée entre les deux groupes.

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Figure 5 : échelle de Borg modifiée

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