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Application des méthodes de l'analyse de données sur l'évolution du parc automobile algérien

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par Mohamed Adel BOUATTA
USTHB Universitédes sciences et de la technologie Houari Boumediene - Ingéniorat d'état en probabilités et statistiques 2011
  

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5. Processus bruit blanc:

Un processus bruit blanc, noté est une suite de variables aléatoires
non corrélées telles que :

? ? B ? Xt ? ? t

5. Classes des modèles ARMA: p

D B = 1 _ Ø B _ Ø B 2

( ) _ ? _ Ø B Ø E IR , V i = 1, ? ,

1 p

2 p i

a. Modèle autorégressif AR d'ordre p: 1) Définition :

Un processus est dit autorégressif d'ordre p, noté AR (p) s'il admet la
représentation suivante :

est un bruit blanc de variance .

En utilisant l'opérateur de retard , on obtient :

avec :

2) Chapitre VI Méthodologie de Box & Jenkins

Condition nécessaire et suffisante de causalité et d'inversibilité d'un AR

(p)

:

 

Une condition nécessaire et suffisante pour que le modèle autorégressif

soit causal (annexe 1) est que les

racines de la fonction caractéristique : soient en

valeurs absolues supérieurs à 1 c'est-à-dire

.

 

D'après la définition d'inversibilité (annexe 1), un modèle autorégressif d'ordre fini est toujours inversible.

3) Les caractéristiques des processus AR (p) :

· Fonction d'autocovariance :

La fonction d'autocovariance d'un processus AR (p) satisfait une
relation de récurrence de la forme :

I ?1?1 ? ?2?2 ? ? S ? ?£ k ? 0

? ? ,/ ,/ p p avec :

k 0

1?k?1 ? 028k?2 ?
·
·
·
+ ? s

pk k 0

p

?

?

· Fonction d'autocorrélation simple :(FAC)

La fonction d'autocorrélation, notée ou pk , d'un processus AR (p)
Satisfait une relation de récurrence de la forme :

0

?

1 k=0

0:1)(B)P(k) = 0 =Pk = b'kE Z'

0

?

1Pk-1 +

2Pk-2 +

+0pPk-p

USTHB Page 65

Ces relations sont connues sous le nom d'équation de Yule-Walker.

La FAC est une exponentielle et /ou une sinusoïde amortie (lorsque le processus est causal).

· Fonction d'autocorrélation partielle :(FAP)

Les autocorrélations partielles, notées d'un processus AR (p)

Xt =c + 01 Xt_1 +02 Xt_2 +
·
·
· +0p Xt p +Et sont nulles pour tout ordre supérieur à p

(Pk ? 0,? k? p) et non nulles pour tout ordre inférieur à p. De plus on a = .

Seuls les p premiers termes de la FAP sont significativement différents de 0.

Chapitre VI Méthodologie de Box Z Jenkins

b. Modèle moyenne mobile d'ordre q MA (q):

1) Définition:

On appelle un processus moyenne mobile d'ordre q, noté MA (q) s'il

admet la représentation suivante :

Avec : est un bruit blanc de variance

2) Condition nécessaire et suffisante d'inversibilité et de causalité d'un MA (q):

Une condition nécessaire et suffisante pour que le modèle moyenne mobile

soit inversible est que les racines de la fonction

caractéristique soient en valeurs absolues

supérieures à 1

.

D'après la définition de causalité (annexe 1), un modèle moyenne mobile d'ordre fini

est toujours causal, car c'est une combinaison linéaire finie de processus stationnaire

.

3) Les caractéristiques des processus MA (q):

? Fonction d'autocovariance :

2 2

(1 ? ? ? ? ? ?

2 2 ? ? ? k?
q )

1 2 ?

La fonction d'autocovariance d'un processus MA (q) est donnée par la relation :

( ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? k ?

?

?

?

?

?

?

? k

0

q

k k ? q k q ) 0

1 1 ? ?

2

E(? ? ) ? 0 si j ? 0

t t ? j

0

k

?

q

E ( 2 ) 2

? ? ?

t ? j ?

?j

Avec :

? ? ? ??

et

 

USTHB Page 66

? Fonction d'autocorrélation simple : (FAC)

La fonction d'autocorrélation d'un processus MA (q) est donnée par la relation :

Chapitre VI Méthodologie de Box Z Jenkins

?k

?

?k ?

? ? 1 ? ? ? ? ? ?

0 1 2 q

? 1

? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?

k 1 k ? 1 q ? k q

? 2 2

2 ? ?

? ? 0

?

Soit sous la forme MA (?) :

a?

avec

x:

?

i=1

 

<x:

et

 

a0

1

k ? 0

?

q

 

q

0?

k

k

?

La fonction d'autocorrélation simple d'un MA (q) s'annule à partir de l'ordre q+1. c. Fonction d'autocorrélation partielle : (FAP)

La fonction d'autocorrélation partielle d'un processus MA (q)

défini par se comporte comme une exponentielle ou une sinusoïdale

amortie.

c. Processus autorégressif moyenne mobile d'ordre (p, q) ARMA(p,q):

Les processus ARMA se définissent par l'adjonction d'une composante

autorégressive AR et d'une composante moyenne mobile MA.

1) Définition:

On appelle un processus autorégressif moyenne mobile d'ordre (p, q)

noté ARMA (p, q) s'il s'écrit sous la forme suivante :

avec: : est un bruit blanc de variance .

.

.

Nous avons : ARMA (p, 0) = AR (p) et ARMA (0, q) = MA (q).

2) Condition d'inversibilité et de causalité d'un ARMA (p, q):

Une condition nécessaire et suffisante pour que le modèle autorégressif moyenne

mobile soit inversible est que les racines de l'équation

caractéristique soient à l'extérieur du cercle unitaire.

De même, il est causal si et seulement si les racines de l'équation caractéristique

soient à l'extérieur du cercle unitaire.

? ( B )

X t ? ? ( ) ? ? 0

B i ?

i t ? i

a i

Remarque : Siet ont leurs racines à l'extérieur du disque unité, on peut écrire

un modèle ARMA (p, q) :

USTHB Page 67

Chapitre VI Méthodologie de Box Z Jenkins

USTHB Page 68

Soit sous la forme AR (?) : avec

? ? 0 : Xt

: X t ? X t ?1 ? ? t

3) Les caractéristiques des corrélogrammes des modèles ARMA (p, q):

Les corrélogrammes simple et partiel d'un processus ARMA (p, q) synthétisent ceux des processus AR (p) et MA (q), ils sont un mélange de fonctions exponentielles et sinusoïdales amorties.

7. Processus non stationnaires:

Ces processus sont représentatifs de la plupart des phénomènes aléatoires dans la mesure où d'autres facteurs ne sont pas pris en compte en dépit de leur importance ou de leur imprévisibilité (grève, catastrophe,...). Les cas de non stationnarité sont représentés par :

? ? 0

X t

=X t ?1 +fl +s t

a. Processus TS:

Les processus TS représentent une non stationnarité de type déterministe et s'écrivent comme suit :

Où:est une fonction du temps, linéaire ou non est un processus stationnaire.
Soit le processus TS :

dépend du temps, ce qui implique qu'il n'est pas stationnaire.

Pour le stationnariser, on soustrait de la valeur de en t la valeur estimée en
utilisant la méthode des moindres carrés ordinaires (MCO).

b. Processus DS:

Les processus DS représentent les processus non stationnaires aléatoires

(Differency Stationnary). Ils s'expriment par l'équation suivante :

Où un processus stationnaire.

On distingue deux types de processus :

Pour s'écrit .

Le processus DS est dit sans dérive, il est appelé aussi marche aléatoire (Random walk). Il s'agit d'un processus autorégressif d'ordre 1.

.

Pour : s'écrit

Le processus DS est dit avec dérive, il s'agit d'un processus autorégressif d'ordre 1 avec constante.

Pour stationnariser ces deux processus, on utilise le filtre aux différences.

USTHB Page 69

Chapitre VI Méthodologie de Box Z Jenkins

1 2 q

? B ? ? ? B ? ? B ? ? ? ?

( ) 1 1 2 qB

Pour :

Pour : Avec d l'ordre de différenciation ou d'intégration.

2 Qs

® ( ) 1 1

B s = - 0 - 0 - - 0

s s B 1 s B ? Qs B

c. Processus autorégressif moyenne mobile intégré d'ordre (p, d,q):

Ce sont des modèles ARMA intégrés notés ARIMA. Ils sont issus des séries stationnarisées par l'application du filtre aux différences et ceci, bien entendu dans le cas des processus DS détectés par le test de Dickey-Fuller (défini dans le chapitre 3).

Le processus suit un ARIMA (p, d, q), c'est-à-dire qu'il est solution d'une

équation aux différences stochastiques du type .
(1 ? B )

d. Processus autorégressif moyenne mobile intégré saisonnier:

Il est possible de trouver que certaines séries chronologiques peuvent être caractérisées par une allure graphique périodique, pour cela il est important de les analyser en tenant compte de l'effet saisonnier. Box et Jenkins (1970) ont proposé une classe de modèles particulière appelée : classe de modèles ARIMA saisonniers.

? t ? BB ??

1) Modèles saisonniers mixtes : SARIMA

Ce sont des extensions des modèles ARMA et ARIMA. Ils représentent généralement des séries marquées par une saisonnalité comme c'est le plus souvent le cas pour des séries économiques voire financières. Ces séries peuvent mieux s'ajuster par des modèles saisonniers. Ce sont les modèles SARIMA (p, d, q) (P, D, Q) qui répondent au modèle:

(1 ? B)d

S D

:polynôme autorégressif non saisonnier d'ordre p.

: polynôme autorégressif saisonnier d'ordre P.

: polynôme moyenne mobile non saisonnier d'ordre q.

( 0, 2 )

2

: polynôme moyenne mobile saisonnier d'ordre Q.

: opérateur de différence d'ordre d.

: opérateur de différence saisonnière d'ordre D.

, s correspond à la saisonnalité.

Chapitre VI Méthodologie de Box Z Jenkins

USTHB Page 70

2) Modèles saisonniers purs : (SARMA)

Un processus stochastique est dit processus autorégressif moyenne

mobile intégré saisonnier pur d'ordre , si son évolution satisfait la forme

suivante :

, s correspond à la saisonnalité.

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