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Evaluation de la pression anthropique sur les forêts périurbaines de la ville de Kinshasa:cas du peuplement de milletia sp de la commune de Mont-Ngafula

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par Jean-Pierre NTALE MIHIGO
Université des sciences agronomiques de Kinshasa. Département de gestion des ressources naturelles  - Ingénieur agronome 2010
  

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3.7 Produits extraits des végétaux

Figure 7. Produits extraits des végétaux les plus exploités

Le graphique ci-dessus renseigne que sur toutes les parties de différentes espèces végétales, 31% des répondants s'interessent aux racines, 27% aux écorces, 26% à l'huile de palme, et 16% au vin de palme.

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La figure 7 montre que le palmier à huile est l'espèce qui contribue le plus dans la catégorie des produits végétaux prisés par la population. Avec 26% des enquêtés qui produisent l'huile de palme, et 16% d'entre- eux produisent le vin de palme.

3.8 Services rendus par les produits de cette forêt

Figure 8. Services rendus par la forêt

Il découle de ces résultats que la majorité des répondants reconnait que la forêt leur offre surtout du bois énergie, soit 50% des répondants, suivi de ceux qui disent tirer des PFNL à usage alimentaire (24%),des médicaments ( 9%), et autres services à hauteur de 5%, et 12% de répondants s'approvisionnent en materiaux de construction.

3.9 Méthodes d'exploitation

Figure 9. Méthodes d'exploitation des terres

Le graphique ci-dessus présente les différentes méthodes d'exploitation des ressources de cette forêt. Nous voyons que l'abattage sélectif des arbres occupe 30%, le labour vient en 3èposition, et suivi par le brulis et le feu de brousse. Les autres méthodes pratiquées sous entend « la cueillette, le ramassage,... » à la hauteur de 23%.

Figures 11. Images de quelques outils traditionnels ( houe, hache, machette, pioche...)

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L'absence de suivi entraîne l'abandon de certaines tentatives de personnes et organisations engagées dans la protection de l'environnement. Les exploitants continuent de poser des actes destructeurs des espèces locales. Ce qui fait qu'à ce jour ces espèces sont menacées à cause de la dégradation et de transformation de leur habitat.

3.10 Instruments utilisés

Figure 10. Types d'instruments utilisés

Les répondants utilisent presque tous des instruments traditionnels, soit 99% d'entre eux. Cette figure prouve que les exploitants des ressources naturelles de la forêt de Mbuki sont essentiellement des habitants des zones périurbaines de Kinshasa, initiées dès le bas âge.

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Avec une biocapacité d'environ 12 milliards d'hectares globaux pour une population de 6,6 milliards d'hommes, la biodiversité disponible par personne en 2006 était de 1,8 hag (Global Footprint Network, 2009).

A ce jour, la population mondiale est à 7 milliards d'hommes, pendant que la biocapacité est toujours en régression.

Malgré les engagements et objectifs de développement durable établis aux sommets de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 et de Johannesbourg en 2002 (WWF, 2008), la tendance à l'augmentation de la biocapacité n'a pas encore pu être inversée. La difficulté de changer les méthodes de consommation et de production pratiquées par les paysans en sont les principales causes. D'où l'urgence d'avoir un oeil regardant sur les outils utilisés et les méthodes d'exploitation en pratique dans le quartier Mbuki.

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