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Evaluation de la pression anthropique sur les forêts périurbaines de la ville de Kinshasa:cas du peuplement de milletia sp de la commune de Mont-Ngafula

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par Jean-Pierre NTALE MIHIGO
Université des sciences agronomiques de Kinshasa. Département de gestion des ressources naturelles  - Ingénieur agronome 2010
  

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3.15 Etendue abattue

Figure 17. Etendue abattue

L'étendue abattue par les exploitants est en grande partie comprise entre 0,5 et 1,5 hectares. Ceci est dû au fait que l'outil de travail ne permet pas de travailler sur une plus grande étendue.

Cependant, cette exploitation excessive du capital naturel ne permet pas d'améliorer le niveau de vie des paysans.

On assiste ici à un dépassement écologique, dans la mesure où l'on déprécie le capital naturel (en puisant dans les stocks plutôt que dans le surplus généré annuellement).

L'accroissement démographique des quartiers résidentiels en périphérie de Kinshasa et l'insuffisance de l'énergie électrique ont favorisé le développement des activités de l'homme dans cet écosystème.

- La recherche de bois de feu favorise la coupe de jeunes individus des essences autochtones dont le diamètre d'exploitabilité est de plus en plus inferieur à la moyenne requise, qui est de 10 cm. Ce qui ne permet pas le renouvellement du peuplement.

- Ces espèces autochtones coupées, laissent souvent place à un sol sablonneux et dénudé. Ceci favorise la formation des têtes d'érosions.

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3.16 Rendement en braise

Figure 18. Rendement de la production de braise

L'analyse du graphique ci-haut indique que la majorité des exploitants produisent entre 200 et 400 sacs de charbon de bois à l'hectare. Ce rendement est inférieur à celui soutenu par MUMBANGA en 2002 qui était de 200 à 450 sacs par hectare, et BALIMBAKI en 2006 ,qui était de 400 à 600 sacs par hectare. Cette différence s'explique par le manque d'encadrement des producteurs. Bien que dans tous ces cas, les exploitants utilisent la même méthode de carbonisation.

Le choix de cette méthode, à savoir la carbonisation par une meule, est prouvé par la difficulté matériel d'accéder à d'autres méthodes comme le four moderne du type canadien dont la durée de carbonisation est de 10 jours alors qu'elle est de 14 à 21 jours pour la meule.

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3.17 Les avantages tirés de la vente des produits forestiers

Figure 19. Apport de la vente des produits forestiers

D'après ce graphique, la plus grande part des revenus est affectée à la scolarisation, soit 36% de répondants, 28% est affecté à l'habillement, 16% au transport, et les soins médicaux arrivent en dernier lieu avec 9%. La population recourt à la médecine traditionnelle pour se soigner. Autrement dit, les revenus générés par ces activités permettent à la satisfaction du minimum vital.

3.18 Bénéfices économiques

Figure 20. Bénéfices économiques des activités des exploitants

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Le graphique ci-dessus montre que la majorité de répondants, soit 96 % pensent que les activités menées dans cette forêt procurent de revenus à la famille. Et seul 4% ont pensé aux biens et services.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius