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Simulation numérique du transfert thermique conjugué dans des micro-canaux

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par Ilyes HAMLA
Université Menteuri Constantine. Faculté des sciences de l'ingénieur. Département de génie mécanique - Master en génie mécanique 2012
  

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I-2 Problèmes de température des composants électroniques.

L'augmentation de la fréquence de fonctionnement et l'explosion de projets de miniaturisation a engendré plusieurs problèmes dus à l'augmentation considérable du flux de chaleur généré par les composants électroniques. Si la chaleur n'est pas dissipée en temps voulu, la température de jonction sera supérieur à la température de fonctionnement maximale mentionnée par le constructeur, le contrôle thermique devient donc de plus en plus complexe.

M. REBAY et al. [8] ont montré par thermographie infrarouge que la température globale d'un microprocesseur ne reflète pas la topographie thermique réelle de la puce intégrée. Comme le montre la figure I-1, une partie dégage plus de chaleur que les autres. C'est ce que l'on appelle un point chaud ("hotspot"), représenté en rouge sur cette figure. J. Donald et M. Martonosi [9] parlent d'une différence de température de l'ordre de 5 à 25°C, entre la température moyenne et le point le plus chaud. Ces pics de température risquent de causer de graves dégâts sur une zone précise du processeur.

1.2.1. L'influence de la température sur les circuits électroniques.

- Les performances électriques : la température peut être une valeur limite au-delà de laquelle le fonctionnement n'est plus garanti, des dérivées des paramètres provoquent une diminution des performances pouvant aller jusqu'à la défaillance.

- Le packaging soumis à des gradients de température très importants. Il existe des températures critiques pour lesquelles se produisent des changements d'état, de structure physique. Le fluage et le relâchement des contraintes dans les matériaux sont accélérées par la température et peuvent conduire à des ruptures d'éléments.

- Les cycles thermiques, auxquels sont soumis des matériaux reliés entre eux et de coefficient de dilatation différent, induisent des forces très importantes qui peuvent conduire à une rupture instantanée ou créer une fatigue qui provoque une rupture à long terme.

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REVUE BIBLIOGRAPHIQUE

(1) : Image d'une carte mère (2) : Thermographie infrarouge

Fig. I-1 : Echauffement d'un microprocesseur dans son milieu de fonctionnement [8]

Le packaging et la gestion thermique dans les équipements électroniques sont devenus des enjeux importants en raison de l'augmentation des niveaux de puissance et de la miniaturisation des dispositifs. Avec l'arrivée de conditionnements plus denses et des fréquences de fonctionnement plus élevées, le coût, la fiabilité et la taille ont été améliorés, mais, la gestion thermique n'a pas suivi suffisamment cette évolution.

L'évolution des techniques de refroidissement est étroitement liée à l'augmentation de la puissance thermique et de la complexité des circuits électroniques. La tendance de l'industrie électronique de dissiper plus de puissance dans de plus petits modules a créé des défis de gestion thermique croissants. La densité de flux atteint les 50 W/cm2 dans les nouvelles générations de microprocesseurs, quant aux convertisseurs d'électronique de puissance leur volume s'est vu réduire d'une manière importante.

En effet, depuis l'apparition des IGBT (Insulated Gate Bipolar Transistors), les convertisseurs sont capables de fonctionner à haute fréquence avec des densités de flux pouvant atteindre 400 W/cm2 (un IGBT de taille 12 x 12 mm2 peut dissiper 680W) tout en conservant des valeurs élevées de courant et de tension. Les diodes laser quant à elles dissipent 500 W/cm2 et plus. De nos jours, les futures exigences thermiques sont soigneusement étudiées.

La figure I-2 présente l'évolution de la puissance thermique dissipée pour un transistor (FETS et IGBTS) et un conducteur Smart. Nous notons une augmentation considérable de la puissance thermique dissipée par les transistors. Nous remarquons également, une complexité de plus en plus importante de systèmes embarqués.

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REVUE BIBLIOGRAPHIQUE

Fig. I-2 : Evolution de la puissance thermique dissipée pour un transistor (FETS et IGBTS) et un conducteur Smart [26, 27, 28].

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