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Problématique de la formation initiale des enseignants et son impact sur le rendement interne des écoles. Cas des ceg bè-klikamé et bè-atikpa kagounou de Lomé au Togo.

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par Akimou TCHAGNAOU
Université de Lomé Togo - Maitrise en sciences de l'éducation 2008
  

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2.2.2.2 Théorie liée aux facteurs individuels

Déjà Pierre Humbert cité par Crahay (1996 : 6) s'interrogeait sur la manière d'aborder le problème d'échec scolaire puisqu'il écrit :

« un point essentiel du débat sur l'échec scolaire est de savoir s'il faut traiter ce sujet sur le plans individuel ou sur le plan collectif ».

Les facteurs individuels rassemblent les variables qui caractérisent l'élève telles que son âge, son sexe, estime de soi, ses aspirations scolaires. Pour des auteurs comme Laforce, Pierre Humbert et Lawson-Body, chacune de ces variables agit sur les résultats scolaires de l'enfant soit indépendamment ou même en relation avec d'autres. Sur l'âge par exemple, une étude de Laforce sur trois cohortes d'étudiants divisés en deux groupes d'âge (17 ans et moins ; 18 ans et plus) a abouti à la conclusion que « les plus jeunes réussissent mieux que les plus vieux », (cité par Compaoré, 1996 : 38).

Pour l'estime de soi, les travaux de Pierre Humbert cité par Crahay sont à cet effet éclairants. Ce chercheur lausannois, qui s'est beaucoup intéressé à l'image de soi et aux idéaux des élèves en difficulté scolaire, fait remarquer que la nature de la relation entre

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échec scolaire et estime de soi est plus complexe qu'il n'y paraît. Selon lui, l'intuition première laisse supposer que la valorisation de soi est liée à la réussite et inversement la dévalorisation serait associée à l'échec scolaire. Mais l'on ne peut exclure que la relation aille en sens inverse car il écrit : « si l'échec peut vraisemblablement avoir comme conséquence une dépréciation de soi, on peut supposer en retour qu'un enfant ayant au départ peu d'estime de lui-même se trouve désavantagé dans les apprentissages scolaires », (Crahay, 1996 : 193).

Quant au sexe, la plupart des recherches dans les pays en voie de développement font ressortir la supériorité des garçons sur les filles en indiquant que celles-ci réussissent moins que les garçons.

Dans la même optique, il ressort d'une étude faite par Lawson-Body (1993 : 37) au Togo qu'en raison des ambitions scolaires plus élevées des parents pour les garçons que pour les filles et de l'absence d'aspiration élevée des filles elles-mêmes pour de longues études, ces dernières réussissent moins à l'école que les garçons. Cette situation est d'autant plus manifeste chez les familles à bas statut socio-économique selon l'auteur.

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