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Gouvernance

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par Eugène TOUNDE
Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC) - Master 2 2010
  

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C) Coopération

La coopération est une forme d'organisation collective qui encadre parfois des relations diverses. Elle peut exister :

- sous des formes spontanées, souvent individuelles, en particulier avec les systèmes d'échanges locaux (SEL)

- sous des formes organisées par des structures (économie sociale), par des comportements (économie solidaire). Dans un système basé sur la coopération, les différents acteurs travaillent dans un esprit d'intérêt général de tous les acteurs. Cela suppose un certain degré de confiance et de compréhension. La coopération est antagoniste à la concurrence.

D) Intégration

14 David Alcaud, Laurent Bouvet, Jean-Gabriel Contamin, Xavier Crettiez, Stéphanie Morel et Muriel Rouyer : « Dictionnaire de sciences politiques », Paris, Dalloz 2éd, p165.

15 Guy Hermet, Bertrand Badie, Pierre Birnbaum, Phillipe Braud : « Dictionnaire de la science politique et des institutions politiques », Paris, Armand Collin, 6è édition, 2005, p 138.

Le mot intégration est utilisé aussi bien dans le domaine économique que social. En science politique ce mot selon le Pr. Ernst Haas, renvoie à un processus dans lequel les élites transfèrent « leurs loyautés, attentes et activités politiques vers un nouveau centre dont les institutions possèdent et revendiquent des compétences supérieures à celles des Etas nationaux préexistants ».16

e) Développement

Le terme développement est apparu récemment dans l'univers économique, après un détour par le darwinisme social (inspiré de la thèse évolutionniste du biologiste Charles Darwin). Il a fallu attendre 1968 pour que les premiers dictionnaires d'économie de langue française en fassent mention17. Le mot « développement » signifie alors « niveau de vie élevé et accès au bien-être pour tous »18 et désigne l'accroissement quantitatif de la richesse d'un pays, ce qui fait du produit intérieur brut son étalon de mesure.

Dans l'entre-deux guerres, la notion de développement prend pourtant un sens plus politique et social qu'économique, alors que les peuples « développés », plus précisément « civilisés », sont investis, par le Pacte de la Société des Nations empreint de la philosophie du président américain Wilson Woodrow, d'une mission sacrée de civilisation à titre de « tuteurs » des pays qui le sont moins. Avec la grande dépression des économies occidentales en 1929, la notion de développement prend également une connotation socio-économique, les pays « civilisés » devant chercher à « remédier à l'extrême indigence des populations indigènes ». Transports et distribution défaillants, problèmes d'hygiène sérieux, ignorance profonde des femmes en ce qui concerne les soins aux enfants, croyance en la superstition, obscurantisme sont autant de tares qui minaient déjà le développement des pays pauvres, comme le rapporte un mémorandum de1938 de la SDN, Société des Nations (Latouche, 1988, p. 45).

À la fin de la deuxième guerre mondiale et plus précisément en juillet 1944, les Alliés vainqueurs de l'Allemagne nazie en 1942 à l'issue de la bataille de Stalingrad, vont conclure les accords de Bretton Woods qui scellent la création, dans cette petite ville du New Jersey, du FMI (Fonds monétaire international), et de la Banque mondiale (Banque internationale pour la reconstruction et le développement, BIRD). Le 26 juin 1945, la signature de la Charte des Nations unies à San Francisco par 52 pays développés (pas un seul pays du Tiers monde!)

16 Ernst Haas cité par Christian Lequesne : « La commission européenne entre autonomie et dépendance », Revue Française de science politique, Vol.46 nO 3, 1996, p 392.

17 Latouche, 1988, p. 49.

18 Latouche, 1988, p .54.

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porte en elle la grande idée du développement, les conditions de stabilité, de bien être, l'amitié et la coopération entre les nations, le respect du principe de l'égalité des droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux mêmes. Réaliser la coopération internationale passe, on l'aura compris, par la création des agences spécialisées des Nations Unies19 (PNUD, ONUDI, UNESCO, UNICEF (ou FISE), FAO, OMS, OACI.)20

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand