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L'utilisation industrielle du charbon actif

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par Ismahane - Aicha GUERRADI - HECHACHNA
Université Amar Thladji de Laghouat Algérie - licence science de la matière 2013
  

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Année Universitaire 2012/2013

ÊÜÜÜÜÜÜÜÜÜíÈÚÜÜÜÔáÇ ÊÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜíÜØÇÑÜÞæÜÜíÏáÇ ÊÜÜÜÜíÑÆÇÓÜÜÜÜÌáÇ ÊÜÜÜÜíÑìåÜÜÜÜæÌáÇ

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

ØÇìÜÜÜÜÜÛáÇÈ íÜÜÜÌÜÜÜÜíÜáÜË ÑÇÜÜÜÜøæÚ ÊÜÜÚÜåÇÜÌ

UNIVERSITE AMAR TELIDJI LAGHOUAT

ãìÜÜÜÜÜÜáÜÜÚÜáÇ ÊÜÜÜÜÜÜíÜáÜÜß

FACULTE DES SCIENCES

DEPARTEMENT Sciences de la Matière

Mémoire de Licence

Domaine : Sciences de la matière

Filière : Chimie Option : Chimie

Par :

GUERRADI Ismahane HECHACHNA Aicha

THEME

L'utilisation industrielle du charbon actif

Soutenu publiquement devant le jury composé de :

Mr. FERHAT Mahmoud M.C.A Président

Mme. MOUATTAH Dalila M.A.B Examinateur

Mlle. BATANA Fatima Zohra M.A.B Rapporteur

SOMMAIRE

Dédicaces

Remerciements

Liste des abréviations

Liste des figures Liste des tableaux

I. Introduction . 1

II. Adsorption et adsorbants . 3

II.1. Phénomène d'adsorption 3

II.2. Adsorbants . 4

II.2.1. Zéolites 4

II.2.2. Alumines . 5

II.2.3. Argiles . 5

II.2.4. Gels de silice 5

II.2.5. Adsorbants à base de polymères .. 6

II.2.6. Charbon actif . 6

III. Charbon actif 7

III.1. Historique . 7

III.2. Définition 7

III.3. Différents types de charbon actif 8

III.3.1. Charbon actif en grain (CAG) 8

III.3.2. Charbon actif en poudre (CAP) .. 8

III.4. Caractéristiques du charbon actif .. 9

III.5. Préparation du charbon actif .. 11

III.5.1. Activation des charbons actifs . 13

III.6. Utilisations du charbon actif 14

IV. Utilisation industrielle du charbon actif . 15

IV.1. Traitement des eaux par charbon actif .. 15

IV.1.1. Traitement préliminaire .. 15

IV.1.2. Traitement primaire (physicochimique) 16

IV.1.3. Traitement secondaire (biologique) 17

IV.1.4. Filtration sur charbon actif . 18

IV.2. Traitement des gaz par charbon actif . 20

IV.2.1 Définition des Composés Organique Volatils (COV) . 20

IV.2.2 Sources d'émission de COV .. 21

IV.2.3. Impact sur l'homme et l'environnement 22

IV.2.4 Procédés de traitement des COV . 22

IV.2.4.1 Techniques de récupération 22

V. Conclusion générale 26

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Remerciements

Avant toute chose, Nous remercierons ALLAH le tout

puissant, de nous avoir donnée la force et la patience pour

mener à terme ce travail

Nous exprimons notre profonde reconnaissance et nos sincères

remerciements à Mademoiselle BATANA Fatima Zohra pour

l'aide qu'elle nous a apportée et pour l'intérêt constant qu'elle

nous a cessé d'accorder pour l'orientation de ce travail.

Nous sommes très honorées que monsieur FERHAT Mahmoud

et Mademoiselle MOUATTAH Dalila aient accepté d'être

membres de notre jury et nous tenons à leur exprimer notre

reconnaissance pour l'attention qu'ils ont portés à notre travail.

Nos remerciements vont aussi à Mademoiselle Abdelali

Khadidja Nesrine pour son aide précieux.

Nous remercierons nos collègues et nos amies pour les

sympathiques moments qu'on a passé ensemble.

Aux enseignants et personnels de Département de sciences de

la matière de Laghouat.

Enfin, nous ne saurions oublier touts les personnes qui ont

participé de prés ou de loin à la réalisation de ce travail.

LISTE DES FIGURES

Figure III.1 : Structure poreuse du charbon actif 8

Figure III.2 : Structure des pores du charbon actif . 9

Figure III.3 : Représentation de la surface interne et externe d'un matériau poreux (adsorbant)

11

Figure IV.1 : Les étapes du prétraitement 16

Figure IV.2 : Les étapes de décantation et la coagulation-floculation 17

Figure IV.3 : Le traitement biologique 18

Figure IV.4 : Style RS de filtration sur charbon actif .. 19

Figure IV.5 : Style SP de filtration sur charbon actif .. 20

Figure IV.6 : Sources d'émissions de COV 21

Figure IV.7 : Procédés de traitement des effluents gazeux contenant des COV . 23

Figure IV.8 : Adsorption en lit fixe (deux adsorbeurs montés en parallèle) 24

LISTE DES TABLEAUX

Tableau II.1 : Différences entre physisorption et chimisorption . 4

Tableau III.1 : Différents types de charbon actif 9

Tableau III. 2 : Surfaces spécifiques de quelques matériaux adsorbants 10

Tableau III. 3 : Différentes matières premières pour préparer le charbon actif .. 12

LISTE DES ABREVIATIONS

CA : Charbon Actif.

CAG : Charbon Actif en Grain.

CAP : Charbon Actif en Poudre.

CFC : Chlorofluorocarbures.

COV : Composés Organiques Volatils.

IUPAC : International Union of Pure and Applied Chemistry.

LDL : Low Density Lipoproteins

MES : Matières En Suspension.

Page 1

I. Introduction

Un grand nombre de rejets industriels, agricoles et domestiques véhiculent des polluants à des quantités variables et présente un risque sanitaire et environnemental majeur ce qui constitue un grand souci pour les autorités publiques.

L'impact de ces polluants sur l'ensemble de l'environnement et sur la santé en particulier est devenu une préoccupation majeure dans les régions industrialisées pour l'ensemble de la population et une préoccupation pour les autorités publiques. La préservation des milieux récepteurs est un enjeu capital pour notre société et notamment pour les générations futures.

L'application des normes en vigueur a nécessité le développement de procédés pour traiter efficacement les effluents gazeux et liquides.

Actuellement, un grand nombre de techniques de traitement des effluents gazeux et liquides sont utilisées, elles différent les unes des autres et incluent, par exemple, l'adsorption, l'électrolyse, la condensation, l'oxydation, la biofiltration, les techniques membranaires...etc.

Parmi les procédés utilisés, l'adsorption sur des matériaux poreux, comme les zéolites ou les charbons actifs, offre des avantages en termes d'efficacité, de facilité de mise en oeuvre et de coût.

Pour cette étude, nous avons choisi les charbons actifs qui sont des matériaux poreux à une surface très réactive, issus du traitement thermique de précurseurs organiques, sous atmosphère contrôlée. Ils se présentent sous forme de poudre, de granulés ou de fibres.

Les polluants sont adsorbés sélectivement à la surface du charbon actif qui, une fois saturé, est régénéré par simple chauffage ou lavage, les molécules désorbées peuvent alors être transformées ou stockées.

Leur faible coût et les grandes quantités disponibles placent les charbons actifs au premier rang du marché mondial des adsorbants.

Page 2

Cette étude se subdivise en trois parties :

- Dans la première partie, nous avons défini le phénomène d'adsorption ainsi que les différents adsorbants,

- La seconde partie a été consacrée pour étudier le charbon actif,

- Et la dernière partie étudie le rôle du charbon actif dans l'industrie, d'une part, dans le traitement des eaux et, d'autre part, dans le traitement des gaz.

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II

 

Adsorption et adsorbants

II. Adsorption et adsorbants

II.1. Phénomène d'adsorption

L'adsorption peut être définie comme l'opération fondamentale de Génie chimique qui exploite l'aptitude de certains solides à concentrer spécifiquement à leur surface les constituants d'une solution permettant ainsi leur séparation [1].

L'adsorption est un phénomène de surface et un processus appliqué dans le domaine de la séparation solide - liquide. Elle est basée sur des interactions spécifiques (thermodynamique et / ou cinétique), privilégiée et sélective, entre la surface d'un matériau (adsorbant) et une substance chimique (adsorbat).

On distingue deux types d'adsorption qui sont le plus souvent mis en jeu simultanément [2] :

? Adsorption physique (physisorption)

L'adsorption physique ou adsorption de van der Waals est un phénomène réversible qui résulte des forces intermoléculaires d'attraction entre les molécules du solide et celle de la substance adsorbée.

Ce phénomène contrôlé par la diffusion des molécules atteint son équilibre rapidement (quelques secondes à quelques minutes) mais peut se prolonger sur des temps très longs pour les adsorbants microporeux en raison du ralentissement de la diffusion de l'adsorbat dans ses structures de dimensions voisines du diamètre des molécules de l'adsorbant [3].

? Adsorption chimique (chimisorption)

L'adsorption chimique ou adsorption activée résulte d'une interaction chimique qui se traduit par un transfert d'électrons entre le solide et l'adsorbat. Il y a alors formation d'un composé chimique à la surface de l'adsorbant. Ce type d'adsorption se développe à haute température et met en jeu une enthalpie de transformation élevée [1,3].

Le tableau II.1 récapitule les différences qui existent entre l'adsorption physique et l'adsorption chimique.

Page 4

II

 

Adsorption et adsorbants

Tableau II.1 : Différences entre physisorption et chimisorption [4]

 

Physisorption

Chimisorption

Type de liaison

Van der Waals (électrostatique)

Ionique ou covalente

Energie de liaison

Faible

Forte

Réversibilité

Facile

Difficile

Type de couche

Poly-moléculaire

Mono-moléculaire

Chaleur d'adsorption
(Kj/mol)

50

100 à 500

II.2. Adsorbants

Au sens strict, tous les solides sont des adsorbants. Cependant, seuls les adsorbants ayant une surface spécifique suffisante (surface par unité de masse) peuvent avoir des intérêts pratiques.

Les adsorbants industriels ont généralement des surfaces spécifiques au-delà de 100 m2.g-1, atteignant même quelques milliers de m2.g-1 [5].

Certains adsorbants ont leurs surfaces fonctionnalisées par des groupements oxygénés permettant la formation de liaisons hydrogènes, tandis que d'autres possèdent une structure ionique responsable d'un champ électrique intense dans les pores.

Les principaux adsorbants sont les alumines, les gels de silices, les zéolites, les argiles et les charbons actifs. Il en existe également d'autres : les résines, les polymères ...etc. [6].

II.2.1. Zéolites

Une zéolithe (du grec Zéo : bouillir et lithos : pierre) est un minéral appartenant à la famille des aluminosilicates hydratés. Il existe deux sortes de zéolithes : les zéolithes naturelles et les zéolithes synthétiques.

Les zéolithes sont des aluminosilicates cristallins et poreux, résultant de l'assemblage de tétraèdres SiO4 et AlO4 joints par les atomes d'oxygène qu'ils partagent. Cette structure

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II

 

Adsorption et adsorbants

cristalline crée un réseau de pores de tailles uniformes qui distingue les zéolites des autres adsorbants microporeux [3].

Leur surface spécifique ne dépasse pas 900 m2. g-1, ce qui limite la capacité d'adsorption. Ainsi, les zéolithes sont moins sensibles à la chaleur que les charbons actifs [7].

Le domaine d'application des zéolites est très étendu : traitement des effluents urbains, purification du gaz naturel...etc.

La production mondiale annuelle de zéolites est de 150000 tonnes par an. Ils sont les principales concurrentes des charbons actifs sur le marché des adsorbants [6].

II.2.2. Alumines

Les alumines activées (Al2O3, 0,5H2O) sont obtenues par déshydratation de la gibbsite, bayerite. Elles sont principalement microporeuses et leur surface spécifique atteint 350 m2.g-1. Cette surface présente des impuretés propices à la chimisorption de certaines molécules.

Les alumines se présentent commercialement sous forme de billes de quelques millimètres de diamètre. Elles adsorbent préférentiellement les espèces polaires contenues dans les gaz et les liquides. Elles sont utilisées pour sécher des gaz ou de l'air, éliminer des traces d'alcool, d'éther, ou encore les hydrocarbures ou les acides.

La production mondiale annuelle d'alumines s'élève à 75000 tonnes par an [6].

II.2.3. Argiles

Le terme d'argile désigne non seulement une formation rocheuse et la matière première qui en résulte, mais il définit aussi un domaine granulométrique comprenant des particules minérales, dont le diamètre des grains est inférieur à deux micromètres (< 2 ìm).

En tant que matière première brute, l'argile est donc un mélange de minéraux argileux et d'impuretés cristallines sous forme de débris rocheux de composition infiniment diverse [3].

II.2.4. Gels de silice

Le gel de silice (SiO2, nH2O) est un polymère d'acide silicique préparé à partir des silicates de sodium. L'intérieur de chaque graine de silice est composé d'atomes de silicium reliés entre eux par des très fortes polarités du gel de silice.

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II

 

Adsorption et adsorbants

La structure du gel de silice possède une surface spécifique d'environ 300 à 800 m2.g-1. Sa surface interne se répartie en un nombre infini des pores microscopique.

Le gel de silice est principalement utilisé comme phase stationnaire pour la chromatographie en phase liquide, il peut également être utilisé comme desséchant ou comme réactif [3].

II.2.5. Adsorbants à base de polymères

Les adsorbants à base de polymères organiques tels que les polystyrènes, les esters polyacryliques ou les résines phénoliques. Ce sont généralement des matériaux mésoporeux qui ont trouvé des applications pour l'élimination des composés organiques et la purification des eaux [5].

II.2.6. Charbon actif

Le charbon actif est un produit adsorbant obtenu à partir de matières premières riches en carbone. Il a une caractéristique essentielle qui est l'existence d'un réseau très développé de micropores, lesquels sont à l'origine de leur pouvoir adsorbant très important.

Par conséquence, le charbon actif constitue l'adsorbant le plus fabriqué et le plus utilisé industriellement [6].

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III

 

Charbon actif

III. Charbon actif

III.1. Historique

L'exploitation des propriétés filtrantes du charbon de bois pour la purification et en médecine débute avec les égyptiens en l'an 1500 avant Jésus Christ. Quant aux anciens hindous, ils filtraient déjà leur eau avec des charbons pour la rendre potable.

L'industrialisation du charbon actif proprement dit commence au début du XXème siècle pour répondre aux besoins des raffineries de sucre. Le charbon actif est alors utilisé comme décolorant.

La production des charbons actifs s'intensifie pendant la première guerre mondiale en raison de la prolifération des gaz toxiques et du développement des masques à gaz.

Aujourd'hui, la production mondiale annuelle en charbons actifs atteint 420 000 tonnes. Le faible coût des charbons actifs et leur caractère non sélectif leur assurent leur place sur le marché des adsorbants, en dépit de l'apparition récente des nombreux concurrents décrits précédemment et en particulier des zéolites, les principales rivales des charbons actifs qui présentent les mêmes propriétés que les charbons actifs en termes de conductivité et de résistance à la chaleur avec une répartition de taille de pores très étroite [6].

III.2. Définition

Le charbon actif est un carbone microporeux inerte qui a subi un traitement pour augmenter sa surface. Il possède ainsi une très grande surface spécifique pouvant aller de 100 à 2000 m2 .g-1 d'où sa grande capacité d'adsorption.

La structure du charbon actif est proche de celle du graphite, ordonnée sous la forme d'un empilement de couches successives planes d'atomes de carbone disposés en hexagones réguliers [8].

Le charbon actif est un adsorbant non spécifique avec une structure poreuse bien développée formée majoritairement par des micropores et des mésopores de différents diamètres [6], comme représenté sur la figure III.1.

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III

 

Charbon actif

Figure III.1 : Structure du charbon actif vu sous un microscope électronique [8].

III.3. Différents types de charbon actif

III.3.1. Charbon actif en grain (CAG)

La forme granulaire du charbon est caractérisée par une taille des particules supérieure à 1 millimètre (? 1 mm), un faible diamètre des pores, une grande surface interne et une externe relativement faible. Il en résulte que les phénomènes de diffusion à l'intérieur des pores prennent une grande importance dans le processus d'adsorption.

III.3.2. Charbon actif en poudre (CAP)

Le charbon actif en poudre présente une granulométrie inférieure à 100 micromètres (? 100 um) avec un diamètre moyen situé entre 15 et 25 um. Ils ont une large surface externe et une faible profondeur de diffusion ce qui engendre une vitesse d'adsorption très rapide [3].

Le tableau suivant récapitule les différents types de charbon actif

III

Charbon actif

Tableau III.1 : Différents types de charbon actif

Type de charbon actif

Forme

Charbon actif en poudre

 

Charbon actif en grain

 

III.4. Caractéristiques du charbon actif

? Volume poreux et taille des pores

Un solide poreux peut être défini à partir du volume de substance adsorbée, nécessaire pour saturer tous les pores ouverts d'un gramme de solide, habituellement exprimé en (cm3.g-

1).

Selon la classification IUPAC (International Union of Pure and Applied Chemistry), les tailles de pores sont réparties en 3 groupes, (figure III.2) [8] :

y' Les micropores : si le diamètre est inférieur à 2 nanomètres (? 2 nm),

y' Les mésopores : si le diamètre est compris entre 2,5 nanomètres et 50 nanomètres, y' Les macropores : si le diamètre excède 50 nanomètres (? 50 nm). [6]

Figure III.2 : Structure des pores du charbon actif [9].

Page 9

Page 10

III

 

Charbon actif

? Surface spécifique

La surface spécifique d'un adsorbant est une surface par unité de masse. Elle est généralement exprimée en m2.g-1. Son estimation est conventionnellement fondée sur des mesures de la capacité d'adsorption de l'adsorbant en question, correspondant à un adsorbat donné [10].

Pour les charbons actifs, cette surface varie entre 100 et 2000 m2.g-1.

Le tableau ci-dessous résume quelques surfaces spécifiques de certains adsorbants

Tableau III. 2 : Surfaces spécifiques de quelques matériaux adsorbants [9]

Matériaux adsorbants

Surfaces spécifiques (m2.g-1)

Alumine activée

200-400

Tamis moléculaires carbonés

300-600

Adsorbants à base de polymère

100-700

Zéolites

500-800

Gel de silice

600-800

Charbons actifs

400-2000

Il est nécessaire de distinguer la surface interne de la surface externe d'un adsorbant. La première est la surface microporeuse représentée par les parois des micropores ; elle peut atteindre plusieurs mètres carrés par gramme.

La deuxième est la surface non microporeuse qui comprend les parois des mésopores et des macropores, ainsi que la surface des feuillets aromatiques [10], comme représenté sur la figure III.3.

Page 11

III

 

Charbon actif

Figure III.3 : Représentation de la surface interne et externe d'un matériau

poreux (adsorbant) [10].

? Densité apparente

Elle rend compte de la masse de matériau contenue dans un volume donné, comprenant le volume d'air interstitiel. Une valeur élevée de densité apparente indique une meilleure qualité de charbon actif. Elle est exprimée en kg. m-3.

? Granulométrie

Elle conditionne la vitesse d'adsorption, plus le grain est petit, plus le transfert vers le centre est rapide [8].

III.5. Préparation du charbon actif

En général, le charbon est un matériau carboné poreux, il peut être préparé à partir de plusieurs types de matières premières telles l'anthracite, les schistes bitumineux, le bois, la lignine, la coque de noix de coco, la coque d'amande, le grignon et les noyaux d'olives, la pulpe de pomme, les pépins d'oranges, les noyaux de dattes, les grains de café, les noyaux d'abricots, les polymères et les déchets carbonés [9].

Le tableau suivant montre les différentes matières premières pour préparer le charbon actif.

Page 12

III

 

Charbon actif

Tableau III. 3 : Différentes matières premières pour préparer le charbon actif.

Matières premières

Forme

Pourcentage en Carbone

Lignite

 

Environ 70% de carbone

Charbon bitumineux

 
 

Anthracite

 

Environ 95% de carbone

Les noyaux de dattes

 
 

Les noyaux des olives

 
 

Page 13

Page 14

III

 

Charbon actif

III.5.1. Activation des charbons actifs

Les charbons actifs sont produits à partir de deux méthodes d'élaboration différentes : l'activation physique (deux traitements thermiques successifs : la carbonisation et l'activation) et l'activation chimique (un seul traitement thermique suivi de la mise en contact avec un agent activant).

a. Activation physique : elle se déroule en deux étapes :

V' La carbonisation de la matière première : elle permet l'élimination des atomes autres que le carbone (N, H, O, S) contenus dans la matière première pour donner un matériau carboné avec une structure poreuse rudimentaire appelée carbonisât.

Cette étape du procédé est réalisée dans une atmosphère inerte à des températures inférieures à 1 000°C (comprises entre 600°C et 900°C en fonction de la matière première). Elle fournit des matériaux ayant une structure poreuse limitée (surface spécifique comprise entre 10 m2. g-1 et 100 m2. g-1), qui est ensuite développée durant le processus d'activation.

V' L'activation physique : est une oxydation ménagée du carbonisât réalisée à haute température (entre 700°C et 1 000°C) par un gaz oxydant pendant un temps donné en fonction de la porosité désirée. Les gaz les plus utilisés sont la vapeur d'eau (H2O) et le dioxyde de carbone (CO2).

b. Activation chimique

L'activation chimique est généralement réalisée en plusieurs étapes mais elle ne comporte qu'un seul traitement thermique.

Dans un premier temps, il s'agit de mettre en contact l'agent activant et la matière première, les agents oxydants les plus utilisés sont l'acide phosphorique (H3PO4), la potasse (KOH) et le chlorure de zinc (ZnCl2).

Les mélanges solides obtenus subissent un traitement thermique, sous un flux de gaz inerte (généralement l'azote) à des températures comprises entre 500°C et 900 °C.

Les conditions du traitement thermique dépendent du précurseur et de l'agent activant utilisé. Le CA est ensuite lavé (par exemple à l'acide nitrique HNO3) puis rincé à l'eau distillée jusqu'à l'obtention d'un filtrat neutre [11].

III

Charbon actif

III.6. Utilisations du charbon actif

Les domaines d'application des charbons actifs sont nombreux et variés :

Médecine

· Chélateur dans un grand nombre d'intoxications,

· Epuration digestive et abaissement du taux de cholestérol total et en particulier du taux des LDL.

· anti-diarrhéique dans les cas des diarrhées.

· Aigreurs d'estomac, aérophagies, flatulences.

· Dans les cas de gastro-entérites, de gastralgies et dans les états d'infection de l'intestin accompagnés de constipation.

Agroalimentaire

· Décoloration des eaux et autres liquides alimentaires tels que les boissons gazeuses.

· Décoloration des édulcorants (glucose, saccharose), des acides organiques issus de procédés fermentaires, des acides aminés et des vitamines.

· Purification des huiles végétales et animales,

· Abattement de toxines dans les jus de fruits.

· Détachage des vins blancs, comme le Champagne produit à partir de raisin noir.

· Décoloration du sucre.

Industrie chimique

· Stockage de l'hydrogène (nano-fibres de charbon actif ou de dérivés du charbon),

· Support pour métaux catalytiques ultra divisés (platine ou nickel sur charbon actif),

· Elimination des hydrocarbures dans l'eau,

· Extraction de l'or des minerais (fixation sur le charbon actif),

· Balais (frotteurs) dans les générateurs et moteurs (utilisation de plus en plus rare),

· Traitement des effluents liquides,

· Traitements des gaz (Composés Organiques Volatils COV) [12].

Page 15

Page 16

Page 17

IV

 

Utilisation industrielle du charbon actif

IV. Utilisation industrielle du charbon actif

Le charbon actif est d'un très grand intérêt industriel vu son utilisation pour la gestion et le contrôle des déchets polluants aqueux et gazeux [9]. Les charbons actifs utilisés pour la séparation en phase liquide ont des tailles de pores distribuées autour ou supérieures à 3 nanomètres (nm) tandis que ceux utilisés en phase gazeuse ont des tailles de pores inférieures [5].

IV.1. Traitement des eaux par charbon actif

Les eaux usées sont constituées d'eau, de matières de vidange, de déchets organiques et de détergents [13].

En général, le traitement des eaux usées se fait en plusieurs étapes, ce traitement a pour objectif de débarrasser l'eau de certaines matières organiques, matières solides, nutriments, organismes pathogènes et autres polluants.

Les eaux usées peuvent subir trois traitements [13] :

IV.1.1. Traitement préliminaire

La première étape consiste à retirer les débris et les déchets grossiers de l'eau dès qu'elle entre dans l'usine, c'est-à-dire du bois, des vêtements, du plastique, du verre, du métal, du sable ou du gravier.

Cette étape de traitement ne permet d'éliminer que 10 à 15 % de la pollution initiale des eaux usées selon les trois étapes suivantes [13, 14], (figure IV.1) :

? Dégrillage

À l'arrivée dans la station, les eaux usées passent à travers des grilles dont les barreaux retiennent les déchets solides les plus grossiers (papiers, matières plastiques...). Il s'agit d'une simple étape de séparation physique [15, 16].

? Dessablage

Les sables et graviers susceptibles d'endommager les installations en aval (ensablement des conduites, des bassins, usure des pompes et autres organes métalliques...) se déposent au fond de bassins conçus à cet effet. Ils sont récupérés de différentes façons [17].

IV

Utilisation industrielle du charbon actif

? Déshuilage et dégraissage

Il se fait par injection de fines bulles d'air qui permettent de faire remonter les huiles et les graisses en surface d'où elles sont éliminées [16].

Figure IV.1 : Les étapes du prétraitement.

IV.1.2. Traitement primaire (physicochimique)

Les eaux usées entrent dans un bassin de décantation, le plus souvent de forme cycloniques et y restent pendant plusieurs heures [18] pour que les matières solides puissent se déposer dans le fond ; l'accumulation de ces matières entraîne la formation d'une couche de boues dite boues primaires.

Les matières solides plus légères, comme les matières grasses, les huiles et les graisses, restent à la surface pour former un chapeau de boue [13].

Les performances de la décantation peuvent être améliorées par l'adjonction de produits chimiques ou coagulants (sulfate d'alumine, chlorure ferrique) [17] qui provoquent le regroupement ou bien l'agglomération des particules encore présentes en flocons. Ceux-ci s'agglomèrent et se déposent au fond du bassin par décantation [16], comme le résume la figure IV.2.

IV

Utilisation industrielle du charbon actif

Figure IV.2 : Les étapes de décantation et la coagulation-floculation.

IV.1.3. Traitement secondaire (biologique)

Après décantation, l'effluent est introduit dans des bassins équipés de dispositifs d'aération (turbines, insufflation d'air...) où des microorganismes naturellement présents dans l'effluent qui décomposent les contaminants organiques (figure IV.3).

Ces microorganismes exercent également un effet physique de rétention de la pollution par leur propension à se rassembler en films ou flocons.

Les techniques de traitements biologiques les plus couramment employées sont :

- Les boues activées,

- Les lits bactériens (bactéries fixées),

- Les biofiltres,

- Les procédés membranaires sont utilisés depuis quelques années [13, 17].

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Page 19

IV

 

Utilisation industrielle du charbon actif

Figure IV.3 : Le traitement biologique.

IV.1.4. Filtration sur charbon actif

Après les traitements préliminaires, primaires et secondaires, l'eau subit une filtration. Le système de filtration est composé de filtres avec des tailles différentes qui se composent de gravier ou sable et la plupart du temps de charbon actif.

Les filtres à charbon actif retiennent les matières en suspension (MES) et les micropolluants comme les pesticides et leurs sous-produits, les composés à l'origine des goûts et des odeurs.

Cette filtration sur charbon actif peut avoir lieu après la désinfection également car ils retiennent également les sous-produits de désinfection [16].

Afin d'assurer la filtration sur charbon actif, il existe des paniers de rétention qui sont conçus entièrement en acier inoxydable et sont d'une construction de haute qualité.

Ils sont facilement rechargeables avec des agents de sorption (charbon actif).

Le vidage et remplissage du panier s'effectue de manière simple et rapide en tournant la poignée située sur le haut du couvercle, ceci implique le vissage et dévissage du couvercle. Il existe deux types de système ou style de paniers de filtration :

IV

Utilisation industrielle du charbon actif

? Style RS (Style de Recirculation) :

Le flux entre par le haut du panier, par le couvercle perforé, remplit de charbon actif. Le flux se déplace radialement en traversant le charbon actif et ressort au travers de la paroi, qui est perforée et doublée d'une toile Inox [19] comme le schématise la figure IV.4.

Figure IV.4 : Style RS de filtration sur charbon actif [19].

? Style SP pour Procédure Simple Passe (Une fois) :

Le fluide pénètre par le haut par un couvercle perforé et traverse le lit de charbon actif. Le débit se déplace vers le bas en traversant la couche de charbon et ressort par la plaque de fond, perforée et doublée d'une toile à inox [19], (figure IV.5).

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IV

 

Utilisation industrielle du charbon actif

Figure IV.5 : Style SP de filtration sur charbon actif [19].

IV.2. Traitement des gaz par charbon actif

IV.2.1 Définition des Composés Organique Volatils (COV)

Les composés organiques volatils sont tous les composés contenant du carbone (C) et de l'hydrogène (IT) à l'exception du méthane (CIT4) (selon la loi Française).

L'hydrogène peut être substitué partiellement ou totalement par des atomes de chlore (Cl), d'oxygène (O), de soufre (S), d'azote (N) ou de phosphore (P) et se trouvant à l'état de gaz ou de vapeur dans les conditions normales de température et de pression (20°C et 1 atm) [20].

IV

Utilisation industrielle du charbon actif

Page 21

Les principales familles de COV sont :

Les solvants, les hydrocarbures aromatiques, les cétones, les alcools, les esters, les composés chlorés, les composés azotés et les composés soufrés... [21].

IV.2.2 Sources d'émission de COV

Il existe un grand nombre de sources de pollution appartenant à de multiples secteurs. La Figure IV.6 présente un inventaire des principales sources de COV [21].

 
 
 

Sources

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Transport

Combustion
fixe

 

Déchets
solides

Divers

Procédés
industriels

Moteurs
Véhicules
Avions
Trains

Evaporation
des stations de

stockage des
hydrocarbures

 

Stockage
Carburant
Centrales Fuel

 

Chimie
Pharmacie
Métallurgie
Minerais
Pétrochimie

 

Incinération
Feux ouverts
Décharges

 

Feux de forêts, de produits agricoles

Produits

d'entretien

Figure IV.6 : Sources d'émissions de COV [21].

Page 22

IV

 

Utilisation industrielle du charbon actif

IV.2.3. Impact sur l'homme et l'environnement

Les émissions de COV ont un impact direct et important sur l'homme et l'environnement du fait de leur toxicité.

A chaque COV correspond une toxicité différente même si des similitudes, telles que les propriétés irritantes, sont observées [20].

Différents phénomènes induits par les COV se produisent dans les deux couches les moins élevées de l'atmosphère et conduisent à une pollution environnementale : la destruction de la couche d'ozone stratosphérique par des composés chlorés et l'effet de serre dû à une classe particulière de COV, les chlorofluorocarbures (CFC) [21].

Parmi les COV les plus dangereux, nous pouvons citer le benzène reconnu responsable de la contraction de leucémies [20].

IV.2.4 Procédés de traitement des COV

Les procédés de traitement des effluents gazeux contenant des COV à l'échelle industrielle sont classés par rapport à leur caractère destructif ou récupératif des polluants [22].

IV.2.4.1 Techniques de récupération

Parmi les techniques de récupération qui nous intéresse dans cette étude, l'adsorption et plus précisément sur charbon actif (figure IV.7).

L'adsorbant le plus utilisé et le plus efficace pour le traitement des gaz chargés en COV est le charbon actif (CA).

L'adsorption sur CA est une technique utilisée dans 23 % des installations mises en place permettant le traitement des COV en fin de procédé industriel.

IV

Utilisation industrielle du charbon actif

Procédés de traitement des COV

Procédés destructifs

Procédés
récupératifs

Page 23

Oxydation
thermique

 
 

Oxydation
catalytique

 

Biofiltration

 

Condensation

Membrane

 
 
 
 
 
 
 

Absorption

Adsorption

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Régénératif

 

Récupératif

Biofiltre

Transfert
physique

Lit fixe

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Récupératif

 

Régénératif

 

Percolant

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Lit mobile

 
 
 
 
 

Transfert
chimique

 
 

Fluidisé

Biolaveur

 

Lit fluidisé

 
 

Figure IV.7 : Procédés de traitement des effluents gazeux contenant des COV [22].

L'opération d'adsorption peut être mise en oeuvre dans différents équipements :

a. Lits fluidisés

Les adsorbeurs sont conçus pour travailler à contre-courant tant en adsorption qu'en désorption. Tandis que le mélange gazeux est injecté en bas de colonne, l'adsorbant est introduit en haut de la colonne, via un gaz porteur. L'adsorbant est ensuite régénéré avant d'être réintroduit dans la colonne [7, 21].

b. Lits circulants et lits rotatifs (systèmes continus)

Un lit circulant est constitué d'un lit en mouvement descendant à contre-courant du gaz dont certaines sections sont en mode adsorption et d'autres en mode désorption.

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IV

 

Utilisation industrielle du charbon actif

Le gaz circule de bas en haut dans les différentes sections. Certaines configurations de lit circulant utilisent un mode en courants croisés où le lit circule verticalement de bas en haut et l'air à traiter horizontalement.

Parmi elles, le lit rotatif constitué de lits en forme de secteurs contenant des granules d'adsorption montés sur un dispositif tournant. Notons que ces derniers sont principalement utilisés pour concentrer les COV préalablement à l'utilisation d'une autre technique [7].

c. Lits fixes régénératifs

Plusieurs lits fonctionnent en parallèle dont un est en mode adsorption et les autres en mode désorption. C'est la configuration la plus courante (figure IV.8) [7, 21].

Figure IV.8 : Adsorption en lit fixe (deux adsorbeurs montés en parallèle) [21].

La technique d'adsorption peut conduire à des efficacités de l'ordre de 95 %. Cette technique est applicable dans une très large gamme de débits (100-100000 m3/h).

Page 25

IV

 

Utilisation industrielle du charbon actif

Un des avantages majeurs à son utilisation est que la concentration résiduelle est à peu près indépendante de la concentration initiale, ce qui permet de traiter des effluents de composition variable et d'effacer les pointes de concentration.

En revanche, elle présente différents inconvénients dont les principaux sont : un possible empoisonnement de l'adsorbant, la présence éventuelle d'une réaction secondaire entre l'adsorbant et l'adsorbat et la sélectivité de l'adsorbant limitant la composition du mélange gazeux [21].

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V. Conclusion

A la lumière de notre modeste investigation, nous avons pu étudier les différents adsorbants utilisés en industrie, et essentiellement le charbon actif.

Ainsi, cette étude nous a permis, d'une part, d'étudier les différents types du charbon actif, ses caractéristiques et sa préparation, et d'autre part, nous avons pu mettre en évidence les différents processus d'élimination des polluants contenus dans l'eau et le traitement des composés organiques volatils contenus dans l'air par adsorption sur charbon actif ; cette technique est utilisée dans 23% des installations mises en place.

On peut conclure que l'application industrielle du charbon actif dans l'adsorption de certains polluants chimiques susceptibles d'être présents dans les effluents industriels liquides et gazeux est importante vue sa grande surface spécifique, sa disponibilité et son faible coût.

Références bibliographiques

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[2] : A. Tahar, J.M. Choubert, P. Molle, M. Coquery, 2010, Matériaux adsorbants pour La rétention et le traitement de substances pharmaceutiques phytosanitaires, Office national de l'eau et des milieux aquatiques, Cemagref.

[3] : N. Yahiaoui, 2012, Etude de l'adsorption des composés phénoliques des margines d'olive sur carbonate de calcium, hydroxypatite et charbon actif, Mémoire de Magister, Université de Tizi Ouzou.

[4] : F.Z. Batana, 2011, Etude de la mobilité du cadmium à travers un sol, Mémoire de Magister, Ecole Nationale Polytechnique, Alger.

[5] : L. Ming Sun, F. Meunier, 2003, Adsorption, aspect théorique, Edition technique de l'ingénieur, J 2730.

[6] : L. Meljac, 2004, Etude d'un procédé d'imprégnation de fibre de carbones activés-modélisation des interactions entre ces fibres et le sulfure d'hydrogène, Thèse de Doctorat, Université de Jean Monnet, St-Etienne.

[7] : S. Marsteau, 2005, Adsorption, traitements des gaz dangereux captés sur les lieux de travail, Edition 4263, Département Ingénierie des Procédés, Institut

National de Recherche et de Sécurité (INRS).

[8] : J. Omlin, L. Chesaux, 2010, Evaluation de charbons actifs en poudre (CAP) pour l'élimination des micropolluants dans les eaux résiduaires urbaines, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne.

[9] : A. Elabed, 2007, Réactivité thermique et cinétique de dégradation du bois d'arganier application à l'élaboration de charbon actif par activation chimique à l'acide phosphorique, Thèse Doctorat, Université Mohammed V, Maroc.

[10] : M .A. SLASLI, 2002, Modélisation de l'adsorption par les charbons microporeux: Approches théorique et expérimentale, Thèse de Doctorat, Université de Neuchâtel.

[11] : T. Ferrera de Oliveira, 2011, Etude d'un procédé de dépollution base sur le couplage ozone / charbon actif pour l'élimination des phtalates en phase aqueuse, Thèse de Doctorat, Université d'Orléans.

[12] : www.asseau.com/fr103_9.html

[13] : Dans une goutte d'eau, eaux usées, Centre de traitement, 2010, Edition Environnement, Nouvelle Ecosse.

[14] : A. T. Baytraktarn, Introduction aux traitements des eaux usées, Edition traitement des eaux usées.

[15] : J. Saint-André, environnement, la station d'épuration, Ecole Henri Morange.

[16] : Présentation sur le traitement pour eau potable, 2005, Ecoles des Ponts, Paris Tech (ENPC).

[17] : H. Aussel, C. Le Bâcle, G. Dornier, Le point des connaissances, le traitement des eaux usées, 2004, Edition 5026, Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS).

[18] : S. Donna, N. Rebecca, J. Emma, G. Shay, 2004, United States Geological Survey: Environmental Factors and Chemical and Microbiological Water- Quality, Fondation de l'Eau Potable Sûre.

[19] : Systèmes de filtration pour le traitement de l'eau, Edition Dubuisson Filtration.

[20] : R. Beauchet, 2008, Oxydation catalytique de divers composés organiques volatils (COV) à l'aide des catalyseurs zéolithiques, Thèse de Doctorat, Université de Poitiers.

[21] : D. Bourgois, 2007, Elimination des vapeurs de polluants organiques par absorption dans des solvants visqueux et non volatils, Thèse de Doctorat, Faculté Polytechnique de Mons.

[22] : N. Mhiri, 2009, Etude d'un procédé propre couplant l'absorption gaz / liquide microstructurée avec la distillation pour le traitement d'air chargé par un composé organique volatil, thèse de Doctorat, Institut National Polytechnique de Lorraine.






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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon