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Evacuation des eaux pluviales en système séparatif par caniveaux superficiels. Cas du versant droit de la rivière Mbinza dans sa limite comprise entre la ligne de crête et la route de Matadi au quartier Mbinza Pigeon et conception d'un bassin de retenue

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par Aimé BISUDI BAZOLA
Institut national du batiment et des travaux publics de Kinshasa - Ingénieur en batiment et travaux publics ( bac + 5 ) 2011
  

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30(*)V.3 Dispositions conceptuelles

L'évaluation du bilan global de la retenue suppose :

1. D'analyser à fond l'hydrogéologie afin d'acquérir les connaissances indispensables à savoir :

Ø La perméabilité ou l'imperméabilité des terrains ;

Ø La transitivité à travers les couches géologiques ;

Ø Les niveaux des nappes souterraines et leurs variations saisonnières ;

Ø L'évolution des milieux aquifères en fonction des prévisions de l'urbanisation31(*).

2. D'étudier la topographie du site afin de déterminer avec une précision désirable, les thalwegs et les emplacements les plus défavorables pour y implanter les digues, cette étude de localisation de thalweg devra s'accompagner des sondages de reconnaissance pour vérifier, au stade de projet. En ce qui concerne les emplacements possibles, des nombreuses solutions peuvent entre envisagées :

Ø Au point le plus bas du secteur considéré ;

Ø A flanc de coteau ;

Ø Ou à même le plateau

3. D'étudier le milieu récepteur aux fins de déterminer le débit admissible à la sortie des ouvrages de régulation ;suivant le cas, le milieu récepteur pourra être un cours d'eau ou une canalisation(il convient donc de vérifier si l'écoulement s'effectuera gravitairement ou en charge, c.a.d sans pression, si les considérations géologiques imposent la mise en place d'un poste de relèvement ou de refoulement ;

4. Déterminer enfin le niveau bas de stockage qui pourra être :

Ø Soit le fond du bassin s'il s'agit d'un bassin sec ;

Ø Soit le niveau nominal du plan d'eau permanent dans le cas d'un bassin en eau.

V.3.1. Calcul hydraulique d'une retenue

L'objectif principal de réguler les débits reçus par rapport à la capacité totale ou partielle d'un exutoire, deux opérations doivent entreprises :

Ø D'une part, la détermination du bilan des débits sous les aspects de la variabilité des débits amont, en quantité (fonction directe de la pluviométrie et de la surface de l'impluvium)et dans les temps ;

Ø D'autre part, la détermination du volume à retenir suivant les hypothèses de protection à envisager quant aux périodes de retour d'insuffisance ou de défaillance des réseaux et quant aux possibilités exactes de l'exutoire.

V.3 .1 .1. Bilan hydraulique d'une retenue32(*)

Lors d'une précipitation, le réseau drainant le bassin versant amont d'une retenue transporte nécessairement des débits nécessairement des débits qui varient avec l'intensité et la durée de l'événement pluvieux ;ces débits sont déversés dans la retenue et le volume recueillie résulte de l'intégration de ces débits en fonction du temps, soit Vr=f(Q,t)  avec Vr le volume recueillie en m3,Q le débit transité par le réseau' évalué en m3/s suivant la formule superficielle de Caquot),et t la durée de l'événement(en secondes)

L'évaluation du bilan est à mener suivant une double démarche :

A. A l'actif, on prendra en compte :

Ø Les aspects hydrogéologiques ;

Ø La connaissance de l'hydrologie de la production sur le site (pluie, intensité, durée, fréquence, volume) ;

Ø De degré de boisement et de couverture végétale, ces éléments interviennent généralement comme retardateurs de ruissellement, voire comme des intercepteurs ;

Ø La connaissance de l'hydrographie qui consiste à recenser les apports en volume et en débit des sources, à relever tous les niveaux des nappes y compris leur variation etc...

B. Au passif, on prendra en compte :

Ø Le débit de restitution compatible avec la capacité d'acceptation de l'exutoire ;

Ø Les pertes par rétention dans toutes les micro-dépressions du sol ;

Ø Les pertes par perméabilité sur l'ensemble du bassin versant, en notant toute fois que le ruissellement ne se manifeste généralement que lorsque le degré de saturation des sols est atteint etc.33(*)

* 30 Prof L.MAKOKO :Cours de Génie sanitaire :Assainissement page 93,IBTP 2006

* 31 Prof L. MAKOKO : Cours de Génie Sanitaire : Assainissement page 93, IBTP 2006

* 32 Prof L.MAKOKO :Cours de Génie sanitaire :Assainissement page 93,IBTP 2006

* 33 34Source : Prof. L Makoko : Cours de Génie Sanitaire : Assainissement IBTP 2005-2006 page 93.

35Source : François Noel CRES : Cours d'Hydrologie Urbaine Quantitative, Assainissement Pluvial 2001, Ecole Inter-états d'Ingénieur de l'Equipement Rural page 64

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