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Le " retour forcé " des roumains en Roumanie, depuis 2007

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par Audrey Guitton
Université de Poitiers - Master migrations internationales 2011
  

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Annexes

Annexe 1 : extraits des entretiens réalisés.

Entretien avec S. F., Association de soutien aux familles Roms de Palaiseau : Dans un café de Paris,vendredi 19 février 2010, durée : 30 minutes.

- « [...] On aide aussi à la scolarisation. Batailler avec les mairies pour qu'elles acceptent d'inscrire les enfants. Ça commence à se faire. Et puis, on a aussi une autre bataille, c'est de bousculer les autorités, qu'elles soient Conseil Municipal, Conseil Général, Conseil Régional, de harceler le préfet, pour faire une table ronde, que tout le monde discute ensemble et qu'on reconnaisse que ces gens ils sont là, et qu'ils ne partiront pas. [...] »

- « Vous parliez des villages d'insertion, qu'ils étaient contestés... »

- « [...]Le Conseil Général, a [...] voté des sommes très importantes, je ne sais plus si c'est un million ou deux millions d'euros, pour des projets de villages d'inser..., pour des projets de résorption de bidonvilles. [...] Il y a une sélection des familles qui sont supposées être déjà en voie de pouvoir, pas s'intégrer, j'aime pas le mot, mais d'avoir plus envie de... de... de faire quelque chose. Ces villages de réinsertion, ils sont très contrôlés. Par exemple, sur les campements, notre gros problème, [à voix basse] c'est que dès qu'il y a quelqu'un qui s'installe, il y a d'autres familles qui s'installent. Les camps grossissent énormément et après on ne peut plus rien faire. Dans les villages d'insertion, c'est vrai que c'est exagéré, les familles ne peuvent pas recevoir leur famille. [...] Ça c'est vrai que c'est contestable. Mais on voudrait que quelque chose s'amorce, que quelque chose commence.[...] »

- « Est-ce que vous savez sur quels critères les familles sont sélectionnées ? »

- « [...] Je pense que le premier critère c'est que les enfants soient scolarisés régulièrement, que les parents aient fait des recherches de travail, certainement la durée de séjour en France.[...] Il y a une famille qu'on a vu dans différents campements, au fil des expulsions. Ils ont eu

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envie de retourner en Roumanie, parce qu'ils ont une maison là-bas. Et, bon, bah ils sont revenus. On comprend pas toujours, bien, pourquoi ils reviennent. J'imagine que... En tout cas ce qu'ils disent c'est que c'est plus dur en Roumanie, qu'ici.[...] »

- « Vous avez déjà assisté à des opérations d'évacuation des campements ? »

- « Ah oui ! Oui ! Bah c'est l'horreur, c'est l'horreur. Les gens sont prévenus. Des gens partent avant et d'autres restent jusqu'au bout. Donc ils rassemblent leurs affaires. À Lagny, la municipalité socialiste, avec une maire adjointe communiste, avait accepté que les Roms expulsés de Palaiseau (ce sont deux communes mitoyennes) s'installent dans le bois brûlé. Dans le bois, il y avait de la place et un point d'eau. Bon, c'était à condition que le campement n'augmente pas. Finalement le campement a augmenté, l'expulsion a été faite. La police les a raccompagnés, avec leurs bagages, jusqu'au RER. Et puis après, on prend les pelleteuses... »

- « On les raccompagne jusqu'au RER, avec une destination ou c'est un départ sans destination ? »

- « Non, c'est « qu'ils s'en aillent ! ». Le maire de Palaiseau avait dit « je n'en veux pas ». voilà... c'est tout le temps comme ça. [...] C'était un parking, tout près du RER. Ils sont restés là pendant plus d'un an. Le jour où l'expulsion s'est faite, [...] la police les a vraiment forcé à prendre un train qui allait à Corbais, ou d'autres trains qui allaient à la gare du Nord. Finalement c'étaient les seules destinations dites. Qu'ils partent, qu'ils partent loin. Il n'y a jamais de destination donnée puisqu'il n'y a pas de point de chute. [...] Quand les expulsions sont annoncées, ils cherchent des terrains. Il y en a qui cherchent des terrains reculés, où on les voit pas. Il y en a qui cherchent à louer des terrains. Dans ces cas là, on entre en contact avec le propriétaire, mais ça n'a jamais marché. [...]On avait de bonnes relations avec la police sur ces terrains donc ils nous ont accompagné sur le terrain à Villebeau. [...] Et là, rien n'était prévu, c'était au milieu des champs, il n'y avait même pas de quoi se cacher. Le maire est venu tout de suite, les habitants sont venus tout de suite, il a fallu repartir le soir même,

retour à Chilly-Mazarin où la mairie s'est radoucie et a accepté qu'ils s'installent, sous conditions (pas trop de...). Ils ont même acheté quelques cabanes pour les gens. Et puis le camp a grandi, les règles n'ont pas été respectées. Ils ne voulaient pas que les enfants mendient dans la rue mais en même temps ils ne voulaient pas scolariser les enfants. [...] »

- « Est-ce que c'est vous qui faites la démarche d'aller vers les Roms, ou c'est eux qui viennent vers vous ? Est-ce qu'ils ont des associations qu'ils organisent entre eux ou est-ce qu'ils s'adressent à vous individuellement ? »

- « Ils s'organisent très mal entre eux...enfin... J'imagine qu'ils doivent se... ouais... on communique mal puisqu'ils parlent mal [français] et puis alors nous, pas du tout [roumain]. [...] Ils savent où demander de, demander de... de l'aide. Sur Palaiseau c'est nous qui avons fait les premiers pas. [...] »

- « Et est-ce qu'il y a une sorte « d'association Rom des Roms de Palaiseau » , si vous voyez ce que je veux dire ? »

- « [...]On a l'impression qu'ils fonctionnent par grandes familles, familles élargies. [...] Des fois on a l'impression qu'il y en a un qui ressemble à un chef. [...] »

Entretien avec Mh., ONG Clubul Tinerilor Romi.

Dans un café de Baia Mare, vendredi 05/03, durée : une heure et demi. (Traduit du Roumain)

Mh. - « [...] En ce moment les jeunes vont au lycée, ils font des études. Nous on travaille au niveau des professeurs, on essaye de faire évoluer la manière dont les jeunes Roms sont traités dans les écoles. [...] Par exemple, moi j'ai travaillé avec la mairie qui m'a donné des contacts, etc... Il y a un homme extraordinaire qui travaille à la mairie et qui a choisi de travailler avec les jeunes. [...] Il y a de la discrimination qui demeure et si les enfants ne peuvent pas aller à l'école, ils ne pourront pas trouver un bon travail. [...] Les familles Roms sont installées à la marge des villes, en communautés. »

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- « Est-ce que vous avez eu l'occasion de travailler avec la fondation Kelsen de Baia Mare,

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qui s'occupe de la réinsertion des Roms rentrant de France ? »

Mh. - « Je ne connais pas cette organisation [ Kelsen] et je n'ai pas entendu parler des programmes qui t'intéressent. [...] Au moment où ils passent une frontière étrangère, ils voient ce qu'ils n'ont pas ici. Ils communiquent, les Roms de la communauté. S'ils entendent que là-bas c'est bien, ils s'y rendront puisqu'ils ne pensent pas que ça puisse être mieux ici. [...] D'un autre coté, il y a des Roms qui sont professeurs, docteurs, politiciens, journalistes, juristes, avocats, professeurs d'Université. Il y en a qui travaillent en mairies, qui sont experts locaux des Roms en préfecture. Nous parlons là d'une catégorie de Rom, qui sont intégrés dans la société, qui ont une petite affaire, qui ont de quoi vivre. [...] Et puis il y a les Roms traditionnels et les Roms non-traditionnels. Moi je ne suis pas une « pure », je ne porte pas de jupe, tu vois ?! Il y en a qui restent traditionnels, qui gardent les métiers traditionnels. Ceux qui vivent au village travaillent jour après jour pour gagner de quoi vivre aujourd'hui, qui ne peuvent pas penser à demain et qui ne créent pas de problèmes. [...]Il y a des cas où les gens se sont bien intégrés en France, ou en Italie, ou ailleurs. C'est vrai aussi qu'il y en a qui causent des problèmes et qui vivent très bien sans faire d'efforts. Il y a des gens qui te disent que le travail, ça ne leur plait pas. Mais on ne peut pas vivre comme ça, même si ça ne te plait pas tu dois... Pour résoudre le problème il faut commencer à penser à une solution, mais personne ne le fait. Le problème est au niveau national, central, au niveau du gouvernement. Le gouvernement roumain est très fort pour les déclarations, mais en vrai il n'aide personne. [...] »

« Qu'est-ce que vous en pensez du sommet de Cordoue ? »

Mh. - « Ce ne sera que pour la presse. Nous, ici, tous les jours, on fait des choses concrètes. [...] J'ai invité une famille Rom, qui vit à quelques dizaines de kilomètres. Ils n'ont pas de téléphone, alors si je les croise un jour, je leur fixe un rendez-vous. Donc là je leur ai dit de venir. C'est une famille de 8 enfants. Ils sont allés en France et ils sont revenus mais je ne sais pas comment, c'est peut-être avec le programme qui t'intéresse... Si tu veux tu me donnes des questions et je les pose pour toi ? »

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- « Oui, ça serait très gentil de votre part. »

Lors du festival qui se déroulait deux semaines après ma visite à Baia Mare, M. a rencontré la famille dont elle m'avait parlé. Elle leur a posé ces quelques questions que je lui avais transmises et m'a retourné les réponses par e-mail. J'avais présenté ces questions comme des « thématiques » sur lesquelles j'espérais que cette famille me donne son point de vue. (Les questions et réponses sont traduites du Roumain.)

Questions à la famille rom roumaine ayant séjourné en France :

- « Pourquoi avez-vous quitté la Roumanie ?Pourquoi avez-vous choisi la France ? »

- « En Roumanie ils ne réussissent pas à survivre avec 8 enfants, il n'y a pas de travail et pas assez d'argent pour survivre. »

- « Comment c'était en France ? (l'endroit où vous viviez, le travail, l'école, les problèmes, les soutiens, les relations avec la police et la préfecture, les relations avec la population...) »

- « Ils sont partis en France pour aider les enfants. Là-bas il y a une plus grande chance de se débrouiller, l'argent a une autre valeur. Il est mécanicien, il répare des voitures et la paye est meilleure [en France] qu'en Roumanie. »

- « Pourquoi êtes-vous partis de France ? Dans quel contexte êtes vous rentrés ? ( si vous étiez seuls/si vous étiez avec l'OFII). »

- « [La famille] vivait dans une caravane de Rom, ce n'était pas facile, il y avait une grande misère, sans eau, etc... mais c'est mieux qu'en Roumanie. Il n'y avait pas de problème avec les autorités, ils ont même reçu les allocations de l'Etat français qui s'assurent de la survie des enfants quand on a pas de travail. »

- « Quel est votre situation depuis que vous êtes revenus en Roumanie ? »

- « Quand ils sont revenus de France, avec la famille (frères, soeurs, parents) ils ont payé des dettes. Ils connaissent l'OFII mais ça ne convient pas pour ceux qui veulent rester en France, et pas en Roumanie. Ils aimeraient bien rester chez eux, en Roumanie, mais ils n'ont pas de maison,

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pas de travail, la famille s'appauvrit et ils n'y peuvent rien. Leur seul espoir est de rester en France, pour l'avenir des enfants. »

- « Voulez-vous rester en Roumanie ou voulez-vous partir de nouveau ? Si vous voulez partir de nouveau, où ? »

- « Ils ne veulent pas rester en Roumanie, parce qu'ils n'ont aucune chance de survivre, s'ils ne réussissent pas en France, ils sont décidés à partir dans un autre pays avec les enfants, mais plus en Roumanie. »

Entretiens à la fondation Parada de Bucarest. Mercredi 10 mars 2010.

[Le président de la fondation à Bucarest m'avait donné rendez-vous à 14 heures, m'expliquant qu'ils avaient une réunion à 15 heures. Il est absent quand j'arrive dans les bureaux de l'association, mais une stagiaire française (S.) et une employée francophone (A.) ont été chargées de m'accueillir et de répondre à mes questions, jusqu'à l'arrivée du président. Un autre employé non francophone était présent pendant notre entrevue.]

Entretiens avec S. et A.

Salle réunion, durée : une heure.

- « Est-ce que vous pourriez me parler de votre travail dans l'association, pour commencer ? »

A. - « [...] Pour un petit il faut trouver la famille, faire la médiation avec la famille, voir s'ils veulent l'accepter, s'ils ne l'acceptent pas. Pour un grand il faut un boulot, faire les papiers, faire la relation avec la police s'il y a des amendes. [...] »

[Une personne suivie par Alina entre dans le bureau. La conversation reprend spontanément sur les aides au retour en Roumanie. ]

A. - « C'est normal, là-bas, tu arrives à survivre, ici tu n'as rien. Si en plus on te donne de l'argent pour le voyage, c'est « oh, la France m'aime bien ! » »

S. - « Tu sais c'est pas forcement mieux là-bas. Quand j'étais à Paris le

week-end dernier, j'ai voulu prendre des photos des Roms que j'ai croisé dans la rue tellement... Enfin ils sont dans des situations terribles. »

A. - « En tout cas donner de l'argent, ça ne va pas apporter grand-chose. [...] Il faut donner du travail, mais pas seulement du travail, quelque chose à faire, à construire soi-même. On donne des aides, des aides, des aides, on parle, on parle, ça ne sert à rien. Tu donnes des choses à faire, avec des consignes précises. Sinon tu peux pas y arriver, c'est que du blabla. Il y a des travaux de construction, de réhabilitation, parce que écrire, c'est moyen. OK, apprendre à écrire et lire en même temps qu'ils font ces travaux. [...] Vous vous donnez beaucoup d'aides quand même. [...] »

S. - « [...] Je pense que passer par le travail c'est une bonne solution. Les gens ça leur donne un but, une raison d'être.[...] »

A. - « [...] Le père il doit développer des activités, des petits jardins, pour avoir un peu d'argent et envoyer les enfants à l'école. S'il envoie pas ses enfants à l'école, il n'aura pas l'argent pour le jardin. »

S. - « Tu veux dire que les aides doivent être conditionnelles ?! »

A. - « C'est ça. Parce que c'est facile de demander. Moi aussi j'aimerais, tu vois, demander, rester à la maison et tricoter. Mais il faut assumer des responsabilités. [...] Moi aussi je veux bien faire des bébés et avoir des aides, mais moi j'ai contribué pour avoir des aides. [...] Il faut s'adapter. Si tu t'adaptes, si tu travailles bien, on peut être collègues. Mais si tu travailles pas et qu'en plus tu fais des bêtises, non ! [...] Mais on ne parle pas de nos enfants. On parle des personnes... pour qui c'est difficile. Ils ont un autre style de vie. Ça c'est sûr. Ils ne peuvent pas être comme nous. Maintenant il faut construire quelque chose ensemble. Il y a des règles, c'est une société, c'est comme ça, mais il faut s'adapter, sinon ciao. [...] Pour être honnête en ce moment ça ne marche pas trop mais avant, quand on devait aller voir les enfants, dans la rue, on avait avec nous, dans nos équipes, un animateur socio-éducatif qui arrivait d'entre eux. [...] »

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S. - « Je suis assez d'accord avec ce point de vue. Si tu dis qu'il faut des

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associations que « Roms », comme ils arrivent dans un autre pays dont ils ne connaissent rien, je ne suis pas sûre qu'ils auront l'idée d'aller, par exemple, créer une association ou un truc comme ça. Je ne sais pas s'il y a beaucoup d'exemples de Roms bien insérés en France. Ils n'ont pas les moyens et l'énergie de monter une asso. [...] »

- « [...] Ici, il y a l'Agence Nationale pour les Roms, il y a des choses concrètes qui sont faites et qui sont dirigées vers les Roms ou vers une communauté, en particulier. »

S. - « Oui mais parce que ici, les Roms ont un mode de vie très très différent. En France on a pas de... Ce qui pourrait s'apparenter en France, c'est les gens du voyage, par exemple. Parce que la différence, plus que de l'ethnie, elle vient du mode de vie. En France, il y a bien quand même, des actions spécifiques pour les gens du voyage. Il y a des associations, des terrains spécifiques pour eux. Il y a une telle différence de mode de vie qu'il peut être en effet plus adapté d'avoir des actions particulières. [...] L'Europe aimerait bien que les Roms restent en Roumanie et se réinsèrent en Roumanie. L'argent il est pour ça aussi. »

A. - « [...]Pour survivre, il faut assurer d'abord à sa famille quelque chose à manger. Si on dit « tu amènes tes enfants à l'école et nous on t'aide à survivre », alors là oui... [...] Ils ne voient pas la normalité comme nous on la voit : avoir une famille, avoir une maison. [...] Ça existe la douche, ça existe le savon, c'est bon. Tu dois être propre, tu vois ? Pour moi c'est le minimum si tu veux être accepté. [...] »

- « [...]Qu'est-ce que vous avez pensé de la visite de Pierre Lellouche ? »

S.- [Rires] « Il a dit qu'il allait visiter Parada, et après il a dit qu'il venait pas, et après il a dit qu'il venait, mais dans deux heures et en fait il n'est pas venu. Tous les employés de Parada sont restés une heure et demi de plus à l'asso. »

A.- « Sans être payé. »

S.- « C'est pas la bonne question. Une autre question. »

- « Qu'est ce que vous attendez du prochain sommet européen de Cordoue, en avril ? »

S.- « Moi, sur les répercussions, je ne sais parce que je n'ai pas trop regardé. Au moins ça veut dire qu'ils prennent en compte le fait que ce n'est pas le problème que de la Roumanie et qu'ils prennent en compte que c'est un problème européen. C'est des peuples qui bougent donc c'est des peuples qui sont plus européens que d'un seul pays. »

A.- « Je ne sais pas, ça me donne l'impression qu'on créé beaucoup de trucs sur un sujet qui... OK, c'est important, c'est vital. En même temps, si on parle, on parle, on parle, la pratique, elle est où, le concret ? C'est sympa, on se réunit ici, on parle... »

[Une réunion va bientôt se tenir dans la salle où nous nous trouvons, des employés commencent à s'installer. Le directeur entre dans la salle et m'invite à le suivre dans son bureau pour que nous discutions rapidement avant le début de la réunion.]

Entretien avec I.J., Directeur de Parada : Dans son bureau, durée : 10 minutes.

- « Est-ce que vous connaissez un petit peu les programmes d'aide au retour mis en place par la France pour reconduire les Roumains en Roumanie ? »

I.J. - « Oui mais de façon, disons anecdotique, sans avoir approfondi la chose. On a rencontré le secrétaire d'État Lellouche. Il devait venir ici à Parada, finalement on l'a rencontré lors d'un diner à l'ambassade, aussi bien lui que sa délégation. [...] Je crois savoir qu'il y a un encouragement financier, autant pour soutenir un projet de vie, de retour, que pour payer le retour. »

- « Voilà. Il y a une certaine somme pour le voyage et une autre aide que l'on peut recevoir si l'on monte un projet de réinsertion économique, et que le projet est accepté. Mais le gouvernement roumain s'est engagé après la visite de Pierre Lellouche à prendre en charge la réinsertion. »

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein