II.6. L'ECHANTILLONNAGE
La base de données du Point d'écoute a permis
d'élaborer une source de sondage fiable. L'accès à ces
données nous ont permis de d'avoir la liste des femmes victimes de
violences ayant eu recours au centre depuis sa création. Cependant les
chiffres enregistrés avant 2007 manquent de précision
d'après la responsable. Pour respecter la précision et la
fiabilité des données,la base de sondage a été
élaborée en relevant toutes les femmes victimes de violence
enregistrées au Point d'écoute en 2007, 2008 et 2009.
Tableau 2 : La base de sondage
Années
|
Effectifs
|
Fréquence
|
2007
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152
|
28,20
|
2008
|
184
|
34,13
|
2009
|
203
|
37,66
|
TOTAL
|
539
|
100
|
Base de donnes Point d'Ecoute
APROFES
La base de sondage est ainsi composée de 539 femmes.
Cependant, techniquement il nous est impossible d'interroger ce nombre de
personnes. Ainsi la méthode des quotas a été choisie pour
tirer notre échantillon. L'échantillon est constitué de 40
femmes. Ce nombre a été retenu en rapport à la
difficulté liée à l'accessibilité des lieux de
résidence des enquêtées. En effet les premières
investigations nous ont permis de situer ces zones de résidence qui
s'avèrent éloignées car ne concernant pas seulement la
Commune de Kaolack.
Tableau 3: La classification de l'échantillon
des enquêtées
Années
|
Effectifs
|
Fréquence
|
2007
|
11,28
|
28,20
|
2008
|
13,65
|
34,13
|
2009
|
15,06
|
37,66
|
TOTAL
|
40
|
100
|
Base de données Point d'Ecoute
APROFES
En définitive l'échantillon des femmes
enquêtées par questionnaire sont au nombre de 40.
II.7.ANALYSE DES DONNEES
II.7.1 L'ANALYSE QUALITATIVE
L'entretien étaitparmi les principaux outils de
collecte des données. Nos avons eu des interviews avec une cible
plutôt large. L'usage d'un dictaphone nous a permis de mener à
bien cette phase de la recherche. Toutes les conversations des entretiens ont
été enregistrées dans le cadre de l'enquête.Par la
suite il fallait retranscrire intégralement les discours des
enquêtées et regrouper les éléments recueillis par
thème pour ensuite les codifier à l'aide de chiffres. Pour finir
les éléments de la retranscription ont été
réunis dans un seul fichier.
II.7.2 L'ANALYSE QUANTITATIVE
La méthode quantitative de cette étude
consistait à travailler sur les registres du point d'écoute de
l'APROFES et à administrer des questionnaires aux usagers victimes de
violences. Le procédé était d'utiliser les registres
disponibles au point d'écoute pour recueillir des données sur les
violences. Ces registres ont été dépouillés puis
transcrits dans un seul fichier pour faciliter leur utilisation.
Les informations recueillis au questionnaire ont aussi
été traitéespar informatique avec le logiciel SPHINX. Nous
avions préalablement codifié toutes les informations
reçues, des chiffres ont été attribués aux
différentes formes de violence, aux lieux d'habitation des victimes et
aux liens avec les auteurs de violences. Le logiciel SPHINX permet de faire des
corrélations entre les différents caractères
enregistrés notamment par des graphiques et des courbes. Ceci nous a
permis d'élaborer une typologie des violences, une évolution du
phénomène et d'analyser les différentes
réponses.
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