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La "vie de nuit " dans la ville de Ngaoundéré au Cameroun de 1952 à  2009

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par Nicolas OWONA NDOUNDA
Université de Ngaoundéré Cameroun - Master en histoire 2009
  

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CHAPITRE I : LA VIE DE NUIT À NGAOUNDÉRÉ :

ENTRE TRADITION ET MODERNITÉ

REPRÉSENTATION TRADITIONNELLE ET RELIGIEUSE DE LA NUIT

La nuit selon les peuples "autochtones"

Les peuples de l'Adamaoua en général et ceux de Ngaoundéré en particulier conservent une vision de la nuit assez particulière. Tout d'abord le peuple Mboum, reconnu comme le premier à s'être installé dans le plateau de l'Adamaoua47(*), a une forte tradition liée à la nuit.

En effet, l'étude de l'origine du peuple Mboum montre que leur pouvoir est lié aux fétiches. Chassé de Badar par le Prophète Mohamed, le peuple Mboum a évolué à la recherche de ses fétiches qui avaient été dispersés par les disciples de celui-ci. C'est donc cette recherche qui constitue le motif principal de leur migration jusqu'au plateau de Ngaoundéré. La légende raconte que c'est au cours d'une nuit que ces fétiches redescendirent sur terre à l'endroit où campaient les frères Mbéré, Mana, Mvoussa ou Mboussa, et Mvoum ou Mboum. Parmi ces fétiches, le plus important, le faa wen a gun nday, fut saisi par le cadet Mvoum qui automatiquement devint le chef suprême de tout le reste48(*).

L'importance de la nuit chez les Mboum va au-delà de leur origine. Bertrand Lembezat, ancien administrateur de la France d'Outre-mer au Nord-Cameroun, décrit le rite d'initiation chez les Mboum. Après deux jours de festin avec comme principale ressource le mil, les serviteurs portent les enfants sur leurs épaules et vont les présenter au Belaka, le chef des Mboum. Le troisième jour, ils sont conduits en brousse et dansent toute la nuit avec le chef des circoncis. Ce dernier est en général le fils du Belaka ou d'un dignitaire. Pendant une longue période où ils reçoivent les enseignements nécessaires pour leur vie dans la société et les rites protecteurs, ils doivent tous les jours à l'aube aller se baigner dans la rivière49(*). Ce rite initiatique est confirmé par Adji Temba, lui-même Mboum et initié50(*).

La nuit ici est donc le moment par excellence du mysticisme, de la création en quelque sorte et du pouvoir par extension. La société Mboum est très ancrée dans les pratiques mystiques et celles-ci trouvent leur moment d'expression dans la nuit essentiellement. Une autre illustration de l'importance du mysticisme nocturne dans les traditions des peuples de l'Adamaoua nous est donnée par le R.P. Jean-Marie Malassis.

Le R.P. Jean-Marie Malassis, arrive au Cameroun dans la fin de l'année 1963. S'il est affecté ici afin de créer la mission catholique d'Atta, il ne manquera pas de faire une observation anthropologique des Mambila, un des peuples de l'Adamaoua. Pour lui :

Ils [les Mambilas] croient avant tout en un monde spirituel plus réel pour eux que le monde matériel. Ce monde est peuplé d'une foule d'êtres et de forces surnaturelles qui agissent sur le monde naturel. Et comme ils ne connaissent pas les causes intermédiaires et les mécanismes du monde matériel, ils expliquent tout phénomène naturel par l'action directe d'une force surnaturelle. C'est le rôle des fétiches et des esprits qui sont au coeur de l'animisme africain.51(*)

Ce qui nous intéresse dans ce constat est surtout le bilan que dresse le prélat sur le rapport de la nuit avec ces esprits. En effet, la nuit est considérée comme leur moment de prédilection et leur « chasse gardée ».

Chez les Gbaya, la considération de la nuit comme un moment de libre expression des esprits existe aussi. Koulagna, grand chasseur gbaya révèle : « Si jamais vous me rencontrez en brousse au moment où je chasse, vous ne me reconnaîtrez plus. Je suis à la fois lion et singe, serpent et oiseau. C'est pourquoi je préfère chasser de nuit, le temps où les sorciers opèrent.52(*)»

La nuit est donc le domaine des sorciers et tout ce qui semble maléfique. Ainsi, vivre la nuit devient un fait totalement hors du commun. C'est ce qui explique le fait que la plupart des rites initiatiques dans l'Adamaoua se font en grande partie de nuit. Parmi les rites initiatiques qui meublent la culture Gbaya, nous pouvons citer le lábì, rite initiatique des garçons. Ce rite se déroule sur une durée de trois ans, passés dans des camps à l'extérieur du village. Cette période peut être divisée en deux, la première, qui dure deux ans, dans un premier camp, est appelée le kéé ndìnbà. Elle est marquée par des épreuves aussi difficiles les unes que les autres, épreuves qui se caractérisent par la brutalité et l'humiliation. Le deuxième camp, le dèyè?, dure relativement une année. Pendant cette deuxième période, les femmes sont tolérées dans le camp. Parmi les activités du lábì, nous retrouvons la chasse, la danse commune pour éduquer à la cohésion du groupe, l'apprentissage sexuel. Elles se déroulent dans leur essentiel dans la nuit53(*).

Avec l'arrivée des Foulbé et l'islamisation, la nouvelle cité sous influence peul-islamisée redéfinit la conception de la nuit. Les activités ne sont plus essentiellement mystico-religieuse, mais s'organise autour du Lamidat. Ainsi, sous le règne d'Ardo Issa, la cité de Ngaoundéré était un véritable camp de guerre et « lorsqu'il rentrait de guerre et venait descendre dans son palais, la nuit ses guerriers munis de torches géantes formaient un cercle de feu autour de son Sare ; se servant de leur bouclier pour couverture ils passaient la nuit sur place tout armés. 54(*)»

La nuit est ainsi parée d'une certaine solennité, que l'on retrouve aussi dans les manifestations marquant l'intronisation du lamido, mais cette fois, teintée de réjouissances. Froelich décrit ces manifestations en rappelant que pendant trois jours ou plus, les fêtes continuent et, chaque nuit, les serviteurs et les païens dansent. Cependant, les Foulbé ne dansent jamais, seuls les jeunes Mbororo, garçons comme filles se mêlent à la danse55(*).

Par ailleurs, pendant la période de Ramadan, quelques marchandises sont vendues pendant la nuit tels le lait, le mil, de la bouillie et des beignets au Grand Marché à l'intérieur de l'ancienne cité peule, à l'heure de mettre fin au jeûne ; c'est-à-dire vers 18h. Ces produits sont vendus aux étrangers essentiellement56(*). La muraille qui entourait la ville, édifiée sous le règne d'Ardo Issa57(*) était fermée, selon Adji Temba dès la nuit tombée. Et la vie s'arrêtait pratiquement. Comme dans une sorte de couvre feu, toute la population se retirait et la cité était comme sans vie si ce n'est autour du palais de l'Ardo. Il régnait un climat de peur et de crainte qui faisait de la nuit un instant tabou.

Il faut ajouter que la nuit est aussi le moment choisi par les femmes pour rendre visite à leurs amies, à leurs parents, parce que ne pouvant sortir de jour. Par exemple, s'il y a un deuil parmi leurs connaissances, elles vont présenter leurs condoléances dans la nuit. Pour Mohammadou Djaouro, cela s'explique par le fait que les femmes devaient s'occuper des tâches ménagères en journée (pilage des céréales et cuisine entre autres). Elles n'avaient donc pas un moment à elles, si ce n'est dans la nuit. Sans omettre le fait qu'une femme mariée ne doit pas être vue en journée se pavanant dans la ville, de crainte de susciter des calomnies ou de montrer une image peu honorable d'elle, ce qui serait insultant pour son époux. En effet, le comportement de la femme est calqué sur l'éducation que lui donne ses parents et celle que lui donne son mari.

Le terme « debbo », nous dit Djingui, équivalent du mot français « femme », est formé de la racine « rew- ». Cette racine est également utilisée pour exprimer :

- la soumission à Dieu : « O dorewi Allah », « il est soumis à Dieu » ;

- le fait de suivre quelque chose : « O do rewi laawol maako », « il suit son chemin »

Donc, la racine « rew-» signifie « suivre », « se soumettre ». Le mot « debbo » veut dire : « celle qui suit » ou « celle qui se soumet ».58(*)

Ainsi, une femme se doit d'être soumise. Si elle est trop bavarde ou trop libertine, ce serait la preuve de l'incapacité de son mari à la « mater »59(*). De plus, la loi islamique voudrait que la femme reste dans son foyer conjugal et n'en sortir qu'avec la permission de son mari. Le Saint Coran recommande donc aux femmes de rester dignement au foyer, de ne point s'exhiber avec coquetterie comme des femmes païennes, de baisser pudiquement leurs regards et de protéger leur vertu, en ne faisant pas étalage de leurs parures, à l'exception de celles qu'on ne peut tenir cachées60(*). On peut ainsi les voir sortir dans certains quartiers tels que Tongo ou Bali, munies d'une lampe à pétrole dans la nuit.

La nuit est aussi un moment réservé au sommeil, au repos, et où toutes sortes de créatures étranges prennent le pouvoir. On peut ainsi voir dans ce sommeil une sorte de cachette, puisque très souvent les esprits ne s'attaquent de nuit qu'à ceux qui les "voient" généralement. Si les esprits sont en principe invisibles aux yeux des profanes, il faut donc avoir des yeux d'initiés pour les voir et courir le risque d'en être attaqué. Le sommeil rend ainsi l'homme aveugle à ce qui se passe de manière métaphysique dans la nuit. La segmentation de cet espace de temps montre aussi que, pour les hommes de Ngaoundéré, la nuit a plusieurs périodes. Nous avons ainsi le terme nuit qui se dit en fulfulde jemma (are)/jemmaaje ; l'obscurité : nyibre/nybbenga ; l'aube : babbol ; le crépuscule : mangariba (soir) ; tout ceci diffèrent du jour qui est : nyalde-nyalde, nyande-nyande, nyalawmaare-nyalawmaarje 61(*).

La nuit se particularise par le fait qu'elle est pleine de mystères et incite à toutes sortes de spéculations sur ce qui la caractérise. La vie de nuit bien avant 1952 se vivait aussi à travers des soirées passées autour d'un feu, les femmes près d'une hutte et les hommes près des troupeaux, les jeunes d'un côté et les vieux de l'autre. On s'asseyait en cercle autour d'une calebasse de nourriture. Quelques jeunes filles par la suite, se mettaient à chanter en battant des mains et en esquissant des pas de danse. Autour d'un autre feu, les hommes parlent, en profitant d'un repos bien mérité après une journée passée en brousse avec comme seul compagnon le bétail. On se renseigne sur le prix du bétail et sur l'état des pâturages. Tandis que de jeunes hommes se commentent les plaisanteries qu'ils ont mises en place en journée et leurs exploits amoureux62(*). Cependant, pour les musulmans pratiquants, la nuit est moins mystique, moins ludique et un peu plus réservée à la méditation en la faveur du calme qui la caractérise.

3. Représentations religieuses de la nuit

Dans la ville de Ngaoundéré, la première religion dite révélée que l'on retrouve est l'Islam. Cette religion s'est installée dans la région en la faveur des conquêtes d'Ousman Dan Fodio. La création du Lamidat de Ngaoundéré par Ardo Ndjobdi n'est alors que la logique de cette expansion. Mais avec la colonisation, le Christianisme à travers le Catholicisme et le Protestantisme, arrivent et occupent une place assez importante dans la ville. La libéralisation des cultes qui intervient en 1990 permet une installation plus facile de toutes sortes de cultes et des "églises de réveil". Nous examinons donc la conception de la nuit pour les musulmans et les chrétiens.

3.1 La nuit musulmane

La religion musulmane est la première religion monothéiste à s'être implantée dans l'Adamaoua. Ses piliers sont la foi en un seul Dieu et en son prophète Mohamed, la prière, l'aumône, le pèlerinage et le jeûne du mois de Ramadan. Cette religion implique aussi certains principes de vie à l'instar de la pudicité. Les cinq prières obligatoires de la journée sont :

1. Fajr (la prière de l'aube), doit être faite à un moment quelconque entre l'aube et le lever du soleil.

2. Zuhr (la prière du début de l'après-midi), doit être faite à un moment quelconque entre midi et le milieu de l'après-midi.

3. 'Asr (la prière de la fin de l'après-midi), doit être faite à un moment quelconque entre la fin de l'après-midi et le coucher du soleil.

4. Maghrib (la prière du soir), doit être faite à un moment quelconque entre le coucher du soleil et les dernières lueurs.

5. 'Ichâ (la prière de la nuit), doit être faite à un moment quelconque de la nuit.63(*)

La prière tient une place très importante pour les musulmans. Pour l'Imam Mohammadou Djaouro, la nuit est l'instant propice pour la méditation. Le calme qui caractérise ce moment permet de mieux se concentrer pour la prière64(*). Abou Darda affirme que les motifs qui devraient donner la joie au musulman sont : le jeûne, la prosternation au cours de la nuit et la compagnie des gens qui ne prononcent que les meilleures des paroles65(*). Par ailleurs, la nuit est entrecoupée de prières au cas où le pratiquant se réveillerait. Ainsi, en psalmodiant qu'« Il n'y a de divinité que Dieu, l'Unique, sans associé. À lui la Royauté et les louanges. Nul dieu que Dieu, Dieu est le plus grand. Point de puissance ni de force que par Lui...», il peut faire ses voeux. Celui qui se réveille la nuit et dit cette prière aura ses voeux exaucés66(*).

L'une des périodes les plus importantes pour le musulman est le mois de Ramadan. Pendant le jeûne qui marque ce temps de méditation, il doit éviter de boire, de manger et d'avoir des rapports sexuels, choses qui pourraient rompre son efficacité. Par le jeûne, il témoigne sa soumission à Dieu et demande sa grâce. Et pendant le mois de Ramadan, l'intention de prière est exprimée dans la nuit peu avant l'aube67(*). La période d'abstinence est comprise entre la pointe de l'aube et le coucher du soleil.

Avec cette privation en journée, la nuit devient importante. Le moment où la vie reprend en quelque sorte, dans la préparation de la journée de jeûne. La nuit est marquée par la prière. On peut ainsi entendre le muezzin appelé à la prière à partir de 19 h, à 20 h et très tôt à l'aube (3 heures et 4 heures du matin). Le repas le plus important est pris après minuit. À cet effet, le restaurant traditionnel tenu par Hadidja au quartier Tongo Pastorale fonctionne de 18h à 23h, et de 2h à 5h du matin pendant le mois de Ramadan68(*).

Il faut ajouter que, à l'instar de Yaoundé et Douala, Ngaoundéré a vu naître plusieurs associations oecuméniques, appelées zikru Allah. Elles ont pour but d'encadrer ses membres à une meilleure psalmodie de la shahâda69(*) et des formules panégyriques pour sanctifier, en tout et en tout lieu Allah, le Dieu Unique70(*). Ces associations comptent plusieurs membres et généralement un bureau directeur constitué d'un président, un secrétaire général et des commissaires dont le rôle est de maintenir la discipline dans le groupe. Les réunions se déroulent en week-end, et commencent après la prière de l'ichâ (prière de la nuit). Il s'agit de longues cérémonies incantatoires. Très souvent, elles se terminent tard dans la nuit, parfois après minuit. Les participants viennent drapés de vêtements blancs, et se séparent après une longue prière rituelle et un repas austère. Le but de ces assemblées nocturnes est « De rendre le culte à Dieu agréable et attractif afin d'intéresser davantage la jeunesse dans l'objectif de la soustraire des voies de la débauche (les bars, les clubs, etc.) qui aux yeux des responsables de ces associations, sont habituellement des lieux de mixité et potentiellement, de déviation morale et religieuse.71(*)»

La religion musulmane impose donc des règles de vie à ses pratiquants. Les qualités de celui qui a une noble nature sont : la grande pudeur, le refus de causer le moindre mal, la véracité, la piété, être peu bavard, très laborieux, discret, bienfaiteur, agréable, indulgent...72(*) Parmi ces règles, celle qui attire notre attention est la pudeur. La nuit devient l'instant réservé aux pratiques sexuelles par exemple. En effet, l'homme ne doit jamais trahir le secret de sa femme, ni révéler ses défauts. Il doit être son homme de confiance73(*). Donc, pour ne pas avoir à révéler les défauts de sa femme, il est nécessaire de ne pas la voir, même pendant l'acte sexuel. Il est ainsi interdit à l'homme « de porter son regard sur son sexe [celui de la femme], cela le conduira à le haïr.74(*)» D'où l'importance de l'obscurité que procure la nuit.

Pour la religion musulmane, la nuit est donc le moment de repos ou de méditation. Cette idée est partagée par les autres religions qui se sont installées dans la ville de Ngaoundéré, à savoir les religions catholique et protestante, toutes deux chrétiennes. Par ailleurs, les "immigrés" camerounais qui s'installent dans la ville permettront la venue des églises dites réveillées. Celles-ci se sont facilement installées dans les quartiers Baladji, acquis aux étrangers.

3.2 La nuit chrétienne

Nous avons, en ce qui concerne la nuit chrétienne, examiné les protestants, les catholiques et les églises de réveil.

3.2.1 La nuit pour les protestants

* 47Mohammadou, E., 1978, Les Royaumes foulbé du plateau de l'Adamaoua au XIXe siècle : Tibati, Tignère, Banyo, Ngaoundéré. Ed. ILCAA, Tokyo. Il précise tout de même qu'un peuple de bantoïde était déjà installé sur le plateau de l'Adamaoua avant l'arrivée des Mboum, p.253

* 48Ibid., p. 250

* 49Lembezat, B., 1961, Les populations païennes du Nord-Cameroun et de l'Adamaoua, PUF, Paris/France, cité par Plumey, Y., 1990, p.136

* 50 Entretien avec Adji Temba, tenu le 29 avril 2009 à Ngaoundéré.

* 51Plumey, Y., 1990, Mission Tchad-Cameroun, documents, souvenirs, visages ; l'annonce de l'évangile au Nord-Cameroun et au Mayo Kebbi 1946-1986, Éditions Oblates, p.124

* 52Atoukam Tchefejem L.D. & Nizésété B.D., 2002, "Filière de la viande de brousse dans l'Adamaoua (Cameroun) : chasse et consommation", Méga-Tchad, mis en ligne sur www.pefac.net et consulté le 25 août 2009.

* 53 À ce sujet, lire Boyer, 1980, "Les figures du savoir initiatiques", Journal des africanistes, Vol.50/ Gosselin G., 1972, Travail et changement social en pays Gbaya, Nanterre/laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative. Et Ninga Sango, 1993, "Le « labi », rite d'initiation des Gbaya", in Peuples et cultures de l'Adamaoua, éd. Boutrais J., Ed. ORSTOM/ Ngaoundéré Anthropos, Col. Colloques et Séminaires, pp 181-186.

* 54 Mohammadou E., 1978, p.287

* 55 Froelich, J.C., 1954 b, Commandement et organisation sociale chez les Foulbé ; in Études Camerounaises, septembre-décembre 1954, n°45-46. Institut Français d'Afrique Noire, Centre Cameroun, p.37

* 56 Entretien avec Adji Temba le 29 avril 2009, informations confirmées par Mohammadou Djaouro, entretien du 20 août 2009 au quartier Tongo.

* 57 Mohammadou, E., 1978, p.287

* 58 Djingui, M, 1993, "Mariage et images du mariage chez les Peul", in Peuples et cultures de l'Adamaoua, Boutrais J., (éd.), Éd. ORSTOM/ Ngaoundéré Anthropos, Col. Colloques et Séminaires, pp 181-186.

* 59 Mohammadou Djaouro, entretien tenu le 20 août 2009 à Tongo.

* 60 Saint Coran, 24 :31 ; 33 :32 ; 33 :33 ; 4 :128.

* 61 Kammler, W., 1973.

* 62 Adamou I. et Labatut R., 1974, Sagesse de peuls nomades, Éd. CLE, Yaoundé, p.32

* 63 Informations obtenues sur le forum Aswat Al-Islam, consulté le 6 novembre 2009.

* 64Mohammadou Djaouro, entretien tenu le 20 août 2009 à Ngaoundéré.

* 65 Cité par Abou Bakr Al-Djazaïri, 2002, La voie du musulman (Minhaj Al-Mouslim), traduction de Rima Ismaël, revue par Ahmad-harakat, Dar el Fiker, Beyrouth, première édition, p.71

* 66 Ibid., p.110

* 67 Mohammadou Djaouro, entretien tenu le 20 août 2009, et informations confirmées par Abou Bakr Al-Djazaïri, 2002, p.237

* 68 Entretien avec Hadidja, le 20 août 2009 à Tongo.

* 69La shahâda est le témoignage de foi dans la religion musulmane.

* 70 Hamadou, A., 2004, L'Islam au Cameroun, entre tradition et modernité, Éd. L'Harmattan, France, p.69.

* 71 Ibid., p. 70.

* 72 Abou Bakr Al-Djazaïri, 2002, p.113

* 73 Ibid., p.77

* 74 Abou Bakr Al-Djazaïri, 2002, p.342

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote