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Utilisation de la viande de brousse autour de la future aire protégée de l'Ogooué-Lékéti

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par Giglah Helburge BIKOUYA
Université Marien Ngouabi (Institut de Développement Rural) - Indénieur de développement rural 2007
  

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6.3. Prélèvement par zone de chasse

Les zones de chasse présentent des variations dans la fourniture du gibier. Les zones les plus éloignées du village sont apparemment les plus riches en faune, certaines sont situées proche des limites frontalières avec le Gabon (Figure 4, Tableau 3).

Les deux premières zones (Létali et Dzili) (Tableau 3) ayant enregistré le plus grand nombre de gibiers prélevés sont situées en zone de mosaïque savane-forêt, ce sont pour la plupart, les Tékés qui chassent dans ces zones. Par contre, Koungoulou et Tsouni sont les zones forestières fréquentées aussi bien par les Tékés que par les Ombambas. Kélonkassa, Lékati et Paris sont plus choisies par les Ombambas. La distance parcourue par les chasseurs pour atteindre les zones de chasse les plus éloignées du village de référence (Ogooué) varient entre 20 et plus de 30 km en ligne droite ou à vol d'oiseaux. Ce qui signifie que ces chasseurs doivent fournir beaucoup d'efforts pour espérer faire une bonne partie de chasse. Certaines de ces zones (Loua, Tsouni, etc.) sont proches de la frontière avec le Gabon. De l'autre côté du Gabon, la zone étant érigée en Parc national, on peut dire que les chasseurs congolais tirent plus de profits en choisissant de chasser proche de la frontière gabonaise.

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Le comportement des chasseurs congolais qui choisissent la zone frontalière avec le Gabon pour espérer maximiser leurs chances de capture est certainement préjudiciable pour la protection de la faune. Le nombre moyen de gibiers prélevés (11) par jour dans ces zones de chasse, représentant une moyenne journalière de 48 kg est énorme pour une zone non protégée.

Nous recommandons que l'Etat prenne les dispositions nécessaires pour que cette zone soit intégralement protégée.

La juxtaposition de cette zone avec la zone frontalière du Gabon déjà érigée en parc est un atout pour la gestion commune de la faune entre les deux pays.

La zone de Mbi, situé dans les zones agricoles a fourni 368,4 kg soit 3,4% de la biomasse totale prélevée. Or, cette zone faisant partie de zones environnantes, a fourni environ la moitié du gibier destiné à la consommation pour l'Ogooué (90,26 kg).

Ce chiffre indique qu'il y'a encore des possibilités de faire la chasse de subsistance autour du village et pallier avec un degré élevé au problème de fourniture de protéines d'origine animale.

Si l'Etat décide de créer le parc, et si les populations souhaitent exercer leurs activités de chasse traditionnelle destinée à la subsistance, la zone de Mbi pourra leur être conseillée, mais la chasse devra être réglementée et contrôlée.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery