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Caractérisation et évaluation de la dynamique érosive du bassin versant de Vihuli en RDC

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par Nzanzu Reagan Ronald Miteho
Université catholique du Graben RDC - Gradué en sciences agronomiques 2011
  

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2.4.3. Raideur et longueur de pente-facteur morphologique : S.L

Les facteurs S et L concernent la pente. Généralement, l'intensité de l'érosion augmente avec la raideur et la longueur de pente, dans le premier cas en raison de l'accroissement des vitesses d'écoulement et dans le second en raison de l'augmentation des volumes des eaux de ruissellement (Musy et al., 2007).

Par ailleurs, plus la pente est forte, plus le déplacement des particules de sol vers l'aval par rejaillissement est favorisé. Si l'angle d'inclinaison S joue un grand rôle, la longueur L de la pente n'est pas moins importante. Une pente longue et ininterrompue amplifie considérablement le phénomène (Duchaufour, 1997).

Les pertes en terre augmentent avec l'accroissement de la pente jusqu'à atteindre un maximum pour les pentes de 8 à 10°, avant de diminuer à nouveau (Musy et Hugy, 2004). Cette diminution peut s'expliquer soit par une augmentation des écoulements de subsurface au détriment du ruissellement superficiel, soit par le fait que sur de fortes pentes, l'érosion est rapidement limitée par la disponibilité des matériau, le substrat rocheux étant souvent mis à nu (Musy et al., 2007).

La pente peut aussi influencer le processus de l'érosion secondairement par sa forme. Le ruissellement et l'érosion sont plus remarquables sur un versant convexe que sur versant concave (Latrille, 1979).

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2.4.4. Couverture du sol-facteur agronomique : C

De manière générale, le couvert végétal exerce une action protectrice sur le sol, tant vis-à-vis de l'impact des précipitations que des effets de cisaillement exercés par le ruissellement (Mutiviti, 2007). Les pertes en terre diminuent globalement de manière exponentielle avec l'augmentation du taux de couverture du sol, du moins pour une végétation basse (Musy et al., 2007).

Les parties aériennes des plantes amortissent le choc des gouttes des pluies et réduisent la battance du sol. Les racines quant à elles assurent la cohésion du sol et sa porosité, le retiennent et favorisent l'infiltration de l'eau en profondeur (Latrille, 1979). Au niveau du ruissellement, la présence des obstacles que forment les tiges des plantes augmente la rugosité du sol, ce qui se traduit par une résistance accrue au détachement et au transport (Musy et al., 2007).

L'érosion dépend aussi pour une large part de la proportion de sol travaillé. Lors des grosses pluies, le ruissellement est plus fort sur un sol nu non travaillé que sur un sol travaillé (Roose et al., 2000).

2.4.5. Mesures de protection-facteur d'aménagement : P

Le facteur P représente les différentes mesures d'aménagement du terrain, soit pour protéger, soit pour restaurer les superficies atteintes qui en sont arrivées au stade mortel de l'érosion (Pouquet, 1967). Ces mesures de protection visent donc à maintenir une bonne structure des horizons de surface, éviter dans la mesure du possible de laisser le sol nu, interrompre le ruissellement par différents moyens mécaniques et biologiques (Duchaufour, 1997).

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault