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La problématique de la gestion des ressources naturelles de la communauté rurale de Ndiaffate

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par Abdoulaye Sène
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maà®trise 2010
  

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III-II-2: Les conséquences sociales de la dégradation des ressources naturelles

Les conséquences sociales sont essentiellement l'exode rural et de son corollaire la bidonvilisation » des grandes centres urbains.

Le manque d'intérêt pour l'agriculture fait adopter à beaucoup de jeunes la solution de l'exode rural.

La proximité de Kaolack aidant, les jeunes cherchent à y travailler et en cas de succès, ils ne reviennent plus. D'autres partent à Dakar ou à Touba, et dans ce cas c'est la famille entière qui émigre mais surtout en Gambie.

Ce sont ces familles qui colonisent les zones non aménagées ou impropres à l'habitat des villes. Cela donne les quartiers spontanés, les bidonvilles caractérisés par le manque d'infrastructures de bases.

Ce départ des jeunes, induit une recomposition de la population, en laissant au village les plus vieux.

Il faut déplorer, pour ces jeunes, l'émigration clandestine, utilisant les pirogues en destination de l'Espagne.

La dégradation massive et généralisée des ressources naturelles dans la CR de Ndiaffate a entraîné la précarité voire même la pauvreté des populations locales.

En effet, les revenus arachidiers ont chuté, car les rendements de la spéculation sont passés de 3 tonnes à l' ha en 1960 à 1000 kg à1972 300 kg à 1977 l'hectare pour les paysans qui parviennent à avoir des semences, une chute de 60 à 80% du pouvoir d'achat des paysans.

Les revenus ruraux moyens sont passés de 20 100 F CFA en 1960 à 15 400 F CFA en 1965 à 12 000F CFA en 1972 10 900F CFA en 1977 PNAE, (1997).

La détérioration des écosystèmes, le retrait de l'Etat et la montée en flèche des prix des denrées alors que les produits de l'agriculture sont bradés à vil prix faute d'une politique de promotion cohérente, ont fini par dérouter les paysans qui ne croient plus à leur activité principale, l'agriculture.

La réponse la plus immédiate est catastrophique pour les ressources naturelles surexploitation des eaux, impossibilité de fertiliser les terres, surexploitation forestière, exode rural qui dépeuplent les villages, la proximité de Kaolack aidant.

La lutte pour la survie fait abandonner les règles traditionnelles pour la sauvegarde de l'équilibre écologique. Ainsi la pauvreté des populations est un facteur de destruction des ressources naturelles.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille