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La problématique de la gestion des ressources naturelles de la communauté rurale de Ndiaffate

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par Abdoulaye Sène
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maà®trise 2010
  

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III-III- les impacts de la gestion paysanne

III-III-1- sur les ressources hydriques

- Les eaux de surfaces

Le paysan a tendance, vu le manque de terre et les déficits pluviométriques répétés à étendre sa culture vers les zones inondables qui conservent l'humidité plus longtemps que les zones continentales. Cette propension à cultiver les zones inondables, qui sont aussi continentales, contribue à ensabler les mares. La pratique est aujourd'hui interdite par la convention locale qui trace une zone de 100m autour des grandes mares où il est interdit d'effectuer des défrichements, de cultiver ou de camper. Le non-respect coûte 1000 F CFA au contrevenant par mètre carré occupé et 5000 F CFA par borne enlevée. Convention Locale, Septembre (2004).

- Les eaux souterraines

Le paysan les atteint par les puits. Il n'est pas outillé pour influer sur la qualité de l'eau ni sur celle de la nappe phréatique, donc la gestion paysanne n'a pas d'impact sur la nappe phréatique sauf si par l'utilisation des produits phytosanitaires et des engrais pollue cette nappe.

Dans beaucoup de villages la nappe est à des profondeurs telles que les paysans ne peuvent plus forer des puits et doivent bénéficier de bornes fontaines alimentées à partir des forages les plus proches.

III-III-2- sur les sols

Les stratégies paysannes de restauration ou de conservation des sols sont devenues avec la jachère marginale.

On assiste aujourd'hui à la réduction de la durée de la jachère et à sa disparition progressive dans les schémas d'aménagement du paysage africain. En effet, laisser une terre en friche plus de deux ans n'a plus aucun avantage écologique ou socio-économique. On peut en dire autant de rotation des cultures qui incluait la jachère. Ce système avec la monoculture de l'arachide où l'extension des surfaces qui lui sont consacrées a tendance à disparaître au profit des nouveaux défrichements dans un contexte de renchérissement de l'engrais organique.

La fertilisation organique présente plus d'avantage.

La pratique entretient la fertilité et surtout les rendements dans un contexte d'une plus grande mobilité du bétail pour la recherche du fourrage et pour fuir le vol, cette pratique connaît des difficultés et se limite actuellement aux champs de case consacrés au mil souna.

Les champs éloignés ne sont plus entretenus que par la présence des essences fertilisantes comme Acacia albida et le couvert herbacé qu'on laisse se désagréger sur place.

Les feux de brousse et le vieillissement des grands arbres doivent inciter à des stratégies novatrices pour maintenir la fertilité du sol et lutter contre toutes les formes d'érosion.

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