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Déterminants de la faible adhésion des ménages à  la mutuelle de santé à  Murhesa en RDC

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par Didier BACHIBOLA MUNGANGA
Université libre des pays des grands lacs RDC - Licence en santé et développement communautaire 2012
  

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II.2 Déterminants économiques de la faible adhésion des ménages à la mutuelle de santé 

II.2 .1 Capacité financière des ménages

Le niveau de revenus de ménages apparaît comme un paramètre essentiel de l'adhésion. Encore renforcées par un travail récent de Gnawali et al. (2009), la plus part des études qu'une faible capacité contributive des ménages constitue un frein majeur à l'affiliation à une mutuelle de santé (Brasaza et all, (2008) ; De Allegri et al, 2006 a, Jütting 2005 ; Criel & Walkens, 2003 ; Fonteneau, 2003 ; Criel et al. 2002, Tine, 2000 ; Criel, 1998). Le manque de ressource financière est souvent la première raison invoquée tant par les mutualistes que par les non mutualistes pour expliquer la faible participation à la MUSA. Il ressort d'ailleurs de plusieurs études que le niveau socio-économique des adhérents est plus élevé celui de non adhérents. Bien que les individus considèrent le plus souvent que le montant de la cotisation individuelle est juste ou « abordable » (surtout comparable aux frais à supporter sans affiliation). Nombre d'entre eux ne peuvent prendre en charge les cotisations pour l'ensemble du ménage (De Allegri et Jütting, op.cit.) évalue le niveau de vie des ménages en prenant en comptant trois indicateurs distincts : les revenus les dépenses annuelles et la perception qu'ils ont de leur état de richesse par rapport à celui des autres villages. Les trois indicateurs permettent d'établir que les ménages les plus pauvres sont beaucoup moins représentés dans la mutuelle de santé que les ménages plus aisés. L'étude avait relevé, par ailleurs, que les ménages adhérents possèdent des maisons mieux équipées et d'avantages des biens et outils que les ménages non-adhérents. Néanmoins, une étude de Criel (1998) indique que non seulement les ménages les plus pauvres, mais également les plus aisés, de la communauté sont davantage représentés parmi les non-membres. Pour le second groupe, deux types d'explications peuvent sans doute être avancés. Il est probable que les plus riches ont moins d'appréhension quant à leur capacité future à supporter des frais de santé sans affiliation mutualiste. Il se peut aussi qu'ils craignent de participer pleinement à un système dans lequel certains membres moins aisés éprouvent des difficultés à payer régulièrement leurs cotisations.

II.2.2 Régime matrimonial

Aucune étude n'indique aujourd'hui que le régime matrimonial aurait un impact sur la participation à une MUSA. Dubois (2002) souligne par ailleurs que, parmi les mutualistes, les proportions de ménages monogames et polygames sont relativement semblables et proches des statistiques nationales. Néanmoins, Dong et al. (2003) indiquent que la disposition à payer des hommes mariés pour une mutuelle de santé est plus élevée que celle des non mariés.

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