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Analyse- diagnostic et typologie des exploitations maraichères de la vallée de Toro-commune rurale de Barmou ( département de Tahoua )au Niger

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par Hassane Sanda Gonda
Université Abdou Moumouni de Niamey Niger - Diplôme d'études supérieures spécialisées spécialité protection de l'environnement et amélioration des systèmes agraires sahéliens 2012
  

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4.1.5.3. Interprétation des types d'exploitations

Le type I : ce type d'exploitations est détenu par des producteurs qui ont un âge compris entre 51 et 80 ans. Ce qui démontre une certaine maturité des chefs d'exploitation. En effet, ce groupe comprend les exploitants les plus âgés de l'échantillon. Ils ont en général plus de 5 ans de pratique.

Aussi, ces agriculteurs conservent les produits du maraîchage avant de les revendre soit sur le marché, soit aux grossistes, des gens qui viennent généralement de la ville de Tahoua pour acheter de grosses quantités d'oignon. Rappelons aussi que l'oignon est la culture la plus commercialisée. Cependant, puisqu'il est question de conserver les produits, la non-maîtrise de cette technique aboutit au pourrissement d'une partie importante de la production.

Le type II : la seconde activité économique pratiquée par ce type, après le maraîchage, est l'arboriculture. Sa rentabilité procure des revenus substantiels à ces producteurs.

Néanmoins, ce type renferme des exploitants qui font face à divers problèmes. Il s'agit en fait des problèmes liés à la fluctuation de marché et au manque de route pour l'acheminement de leur production. Une autre contrainte qui limite leur activité est celle de l'accès aux produits phytosanitaires.

Le type III : représente des producteurs qui exploitent les plus grandes superficies. Une exploitation de ce type a en effet une superficie de plus d'un hectare (1 ha) emblavée. Ce sont les superficies les vastes de l'échantillon. En plus, ce groupe comprend les exploitants qui bénéficient de la plus grande expérience en maraîchage. Ils ont en moyenne 10 ans de pratique du maraichage.

C'est aussi le type dont les agriculteurs ne tirent aucun revenu des autres activités économiques sans doute parce qu'ils n'exercent aucune. Mais il faut noter que certains producteurs ont entamé la pratique de l'arboriculture ; encore faudrait il attendre que les arbres atteignent leur maturité pour pouvoir profiter des éventuels revenus qu'ils pourraient générer.

Le type IV : ces exploitations utilisent une main d'oeuvre essentiellement familiale mais bénéficient quelques rares fois de l'entraide. C'est ce qui fait d'elles des exploitations dites de type familial.

En ce qui concerne l'équipement agricole, ces agriculteurs sont les moins équipés car possédant dans leur exploitation comme seul moyen de captage, un puisard.

Mais ce type renferme des exploitations assez performantes puisqu'en engageant en moyenne 52 500 Fcfa comme dépenses dans les activités du maraichage, ils en tirent un revenu moyen annuel de 300 000 Fcfa.

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